Henderson va rouvrir le fonds immobilier New Star International Property Fund le 12 février 2010, après un programme de cessions d’actifs réussi qui lui assure une liquidité suffisante. Le fonds, géré par Mark Carpenter et Joel Midda, avait suspendu ses rachats et souscriptions le 25 novembre 2008 à la suite d’importants rachats. Henderson précise que la Financial Services Authority a approuvé l’introduction d’une classe de parts restrictive en matière de remboursements pour les investisseurs qui détiennent plus de 7,5 millions de livres. Si ces derniers veulent vendre leurs parts, ils devront le préciser par écrit un mois à l’avance ou bien payer des frais de sortie de 10 % de la valeur des rachats. Ces règles plus strictes devraient permettre au gérant de mieux contrôler la liquidité du fonds, indique Henderson. L’objectif à moyen/long terme est d’avoir une liquidité équivalente à 15-20 % du portefeuille. Mais, à sa réouverture, cette poche sera plus importante que cela afin de pouvoir répondre aux demandes de remboursements.
Thames River Capital a lancé un fonds de fonds Ucits III de performance absolue pour lequel la société a déjà levé 47 millions de livres. Il sera géré par le spécialiste de l’alternatif Ken Kinsey-Quick et son assistant James Rous, qui s’appuieront sur l'équipe multi-alternative.Le fonds investira dans le monde entier, sur différentes classes d’actifs, avec une préférence pour celles les plus liquides et le monde développé. Le Thames River Absolute Return Fund a un objectif de performance de 5-10 % avec une volatilité de 5 % et une liquidité hebdomadaire. Le fonds vise à surperformer le Barclays Aggregate Bond Index et investira dans 20 à 40 fonds de performance absolue. Au départ, le portefeuille sera orienté vers les fonds market neutral actions et les fonds macro, l'équipe de gestion étant d’avis que les actions vont avoir du mal à battre leurs records de 2007 et que la volatilité des marchés financiers va profiter aux gérants macro.
Invesco Perpetual devrait lancer le 1er février un fonds obligataire tactique qui pourra investir dans toute la gamme des produits obligataires, selon Money Marketing.Les gérants du fonds, Paul Causer et Paul Read, co-responsables du fixed income, pourront procéder à des allocations court terme, qui pourront aller théoriquement jusqu'à la détention de 100% en cash, le profil de risque du fonds pouvant changer très rapidement.A l’occasion de son lancement début février, le fonds sera plutôt porté sur le high yield, et très réservé sur les obligations gouvernementales.Invesco Perpetual, que le moindre appétit des investisseurs pour l’obligataire n’inquiète pas du tout, souligne que le lancement de ce fonds n’est pas un projet de court terme.La période d’offre est ouverte du 25 janvier au 1er février. Les frais d’entrée ont été fixés à 5% et la commission de gestion est de 1,25% par an.
A l’occasion du troisième anniversaire du lancement, Baring Asset Management indique que son fonds institutionnel multi-classes d’actifs Dynamic Asset Allocation (DAA) a désormais franchi la barre de 1,7 milliard de livres d’encours (plus de 1,74 milliard au 13 janvier) et que le nombre de mandats dépasse à présent la cinquantaine, avec 26 nouveaux mandats et 536 millions de livres captés en 2009. Les actifs sous gestion ressortaient à 1,03 milliard de livres fin 2008 et à 360 millions fin 2007.Depuis le lancement, la performance cumulée s’est établie à 23,76 % contre une perte de 3,89 % pour le FTSE All Share.
Graham Birch ayant décidé de ne pas réintégrer BlackRock à l’issue de son congé sabbatique qui devait s’achever fin mars, Evy Hambro, le co-gérant, conservera la gestion du fonds BlackRock Gold & General (GB0005852396, 2,14 milliards de livres fin novembre).Quant à la direction de l'équipe actions/ressources naturelles de BlackRock, elle sera partagée entre Evy Hambro et Robin Batchelor, qui l’exercent déjà depuis le départ de Graham Birch. Le premier sera responsable de l’aspect or et mines, le second du volet énergie et énergies nouvelles.
Mardi, E-Fund a annoncé avoir bouclé la levée de 600-650 millions de dollars pour son premier produit QDII, un fonds Asie hors Japon distribué par ICBC, rapporte Z-Ben Advisors. E-Fund a l’habitude d’ignorer les particuliers lors du lancement de ses produits, préférant se concentrer sur les investisseurs institutionnels et sur ceux qui sont disposés à rester investis longtemps. Le gestionnaire pourrait se tourner vers le marché du retail dans trois ou six mois, lorsqu’un premier historique de performance (track record) aura été établi.
En novembre, les fonds européens long-only ont subi une baisse d’environ 10 milliards d’euros de leurs souscriptions nettes par rapport à octobre, et elles sont ressorties à 23,32 milliards d’euros, selon Lipper Feri.Néanmoins, cela porte le total des onze premiers mois de l’an dernier à 200 milliards d’euros contre des rachats nets de 305 milliards pour janvier-novembre 2008, si bien que les rentrées nettes pour l’ensemble de 2009 se sont probablement situées entre 220 milliards et 230 milliards d’euros, contre des remboursements nets de 300,4 milliards pour l’année précédente.
Débuts prometteurs pour le fonds de fonds de private equity d’Unigestion, Secondary Opportunity II, dont la création avait été annoncée à la mi-avril 2009. Lors de son premier closing, précise L’Agefi suisse, les souscriptions se sont déjà élevées à plus de 135 millions d’euros. Il devrait bientôt atteindre sa taille idéale de 150 millions d’euros, le maximum étant fixé à 200 millions. Le fonds n’effectuera que peu de transactions, 20 à 25 dans les 2 à 3 ans à venir. Le fonds de fonds demeure réservé aux investisseurs visant le long terme.
Le secteur des hedge funds affichera un encours sous gestion de 1.860 milliards de dollars à la fin décembre 2010, sous l’effet de performances annuelles moyennes de 10 % sur l’année et de 100 milliards de dollars de souscriptions nettes, selon une étude de Lipper citée par Hedge Week. Fin septembre 2009, les encours étaient à 1.550 milliards de dollars.
Finalement, la hausse de l’indice Credit Suisse/Tremont des hedge funds pour décembre est ressortie à 0,88 % (l’indice s’est situé à 416,28), alors que l’estimation provisoire la situait à 0,39 % (lire notre dépêche du 14 janvier). Elle était ressortie à 2,11 % en novembre. Sur l’ensemble de l’année, la performance moyenne atteint 18,57 %, ce qui est le meilleur résultat depuis dix ans.Sur un an, deux stratégies seulement sur treize sont dans le rouge pour 2009 : dedicated short bias, avec une perte de 25,03 % et managed futures avec un recul de 6,57 %. Comme dans les autres indices de hedge funds, les deux stratégies ayant affiché les meilleurs résultats sont l’arbitrage de convertibles (+ 47,35 %) et les marchés émergents (+ 30,03 %).
Selon L’Echo, Stuart O’Gorman, gérant du fonds fonds Henderson Global Technology, a repositionné son produit selon deux axes. Il va chercher à bénéficier des nouvelles dépenses informatiques provenant des entreprises, qui vont tenter de combler le retard induit par un massif sous-investissement ces dernières années (stockage des données, remplacement des serveurs). Un deuxième axe d’investissement est celui du renouvellement des PC et du logiciel star Windows 7. Selon la Deutsche Bank, la plupart des entreprises disposent aujourd’hui d’un parc informatique vieux de 6 ans. La majorité d’entre elles utilise donc encore Windows XP, dont le suivi par Microsoft sera supprimé d’ici 2014, et qui devrait être remplacé par Windows 7.
Swiss Life Asset Management annonce le lancement en France de Swiss Life Funds (Lux) Bond Inflation Protection. Destiné aux institutionnels comme aux particuliers, le fonds a pour objectif de protéger l’investisseur du risque inflationniste, mais pas seulement. Le produit veut également en tirer profit. Alors que le gérant de fonds indexés réduira l’exposition de son portefeuille quand il estimera que le marché sous-estime le risque d’une accélération de l’inflation, " le gérant de SLF (Lux) Bond Inflation Protection cherchera à augmenter la sensibilité de son portefeuille à l’inflation s’il partage cette même analyse du marché», souligne la société de gestion dans un communiqué. Géré par Dimitri Andraos et Sébastien Morin, SLF (Lux) Bond Inflation Protection n’a pas vocation a être exposé sur le marché du crédit. Son univers d’investissement est limité aux pays de la zone euro, aux Etats-Unis, au Canada et à l’Australie, ainsi qu’au Japon, à la Suède et au Royaume-Uni, pays notés au minimum A- par les agences de notation. Le fonds cherche à allouer l’essentiel de ses risques dans les zones géographiques où les anticipations d’inflation sont sous-estimées, et d’être moins présents sur les pays où les risques de dérapage des prix sont à ses yeux les plus faibles.Les marchés américain et anglais où les risques inflationnistes sont selon Swiss Life AM les plus marqués, représentent actuellement respectivement 62 % et 15 % de l’exposition du portefeuille. Le fonds est en revanche peu investi sur la zone euro «où la tolérance à l’inflation nous paraît inversement plus réduite», commente le communiqué.A fin novembre 2009, Swiss Life AM gère au total 7 milliards d’euros pour le compte de clients tiers en France et en Suisse.Caractéristiques : Code ISIN : LU0461808106 (Part I)/LU0461807983 (Part R)Frais de gestion (TTC): 0,45 %(Part I), 0,90 % (Part R)
Spécialisée dans l’investissement socialement responsable, La Financière Responsable (LFR) a voulu, plus de deux ans après sa création, mesurer la performance extra-financière de son fonds LFR Euro Développement durable (29 millions d’euros d’encours). Pour cette première tentative, la société de gestion s’est concentrée sur les critères sociaux et environnementaux, même si sa gestion financière prend aussi en compte d’autres aspects. Et sur 40 indicateurs recherchés, 19 indicateurs ont été retenus, une déperdition qui s’explique par l’absence, pour certains indicateurs, d’informations suffisantes. Pour chaque indicateur, LFR a sondé 103 entreprises, soit celles du portefeuille, mais aussi celles de l’univers figurant dans le CAC 40 et l’Eurostoxx afin d’avoir une base de comparaison. Le résultat de cette «empreinte écosociale» s’avère plutôt satisfaisant pour LFR. Il montre par exemple que, sur trois ans à fin 2008, les entreprises présentes dans LFR Euro Développement Durable créent plus d’emplois (+11,7 %) que celles de l’Eurostoxx (+11,06 %) et celles du CAC 40 (+7,47 %). Elles sont également plus performantes dans l’amélioration de la sécurité au travail. En effet, le taux de fréquence moyen des accidents du travail dans l’univers du fonds a baissé de 9 à 6,54 entre 2006 et 2008. Mais le portefeuille fait moins bien que l’univers de l’Eurostoxx 50 (6,54). Côté environnemental, l’univers LFR Euro Développement Durable affiche notamment deux fois moins d'émissions de gaz à effet de serre que sur l’univers Eurostoxx. Et l’efficience carbone du fonds est globalement de 20 % supérieure à celle de l’indice Eurostoxx 50. Au total, cela montre, pour Stéphane Prévost, qu’il est «possible de concilier dans le cadre de notre FCP LFR Euro Développement Durable un investissement en faveur de l’homme et la construction d’une performance financière sur le long terme équivalente aux marchés actions». Cette empreinte a vocation à être réalisée chaque année, en s’enrichissant de nouveaux indicateurs. Elle est aussi en train d'être réalisée pour le second fonds de la maison, LFR Actions Solidaires. Même si l'équipe de gestion ne se fixe aucun objectif en termes extra-financiers, il n’en reste pas moins qu’elle sera plus attentive à tous les critères qui ont été examinés à dans le cadre de cette empreinte écosociale. De plus, les informations compilées vont lui permettre de communiquer plus facilement avec les investisseurs.
Jusqu’au 22 février 2010, Federal Finance, la société de gestion du Crédit Mutuel Arkéa commercialise Stéréo 3, un fonds à formule garantissant le capital investi (hors frais d’entrée) à l'échéance, fixé 8 ans plus tard. Toutefois, une possibilité de remboursement anticipé est prévue permettant, le cas échéant, à l’investisseur de retrouver sa mise dès 4 ans. Dans les deux scenarii, la performance du fonds est fonction de l’évolution de l’indice DJ Euro Stoxx 50. Si le DJ Euro Stoxx 50 progresse d’au moins 15 % entre le 22 février 2010 et le 30 janvier 2014, Stereo 3 offre, ce même jour, une performance de 25 % (soit un taux de rendement actuariel annualisé de 5,83 %). Si la condition de remboursement anticipé n’est pas réalisée, le souscripteur récupèrera son capital le 30 janvier 2018 majoré d’une performance égale à la performance trimestrielle moyenne de l’indice DJ Euro Stoxx 50 depuis le 22 février 2010. Caractéristiques : Code ISIN FR0010831875 Période de commercialisation Du 11 janvier au 22 février 2010 Valeur liquidative d’origine 100 euros Échéance de la formule 30 janvier 2018 ou en cas de remboursement anticipé le 30 janvier 2014 Durée de la formule 7 ans 11 mois et 8 jours
En utilisant son nouvel outil Target Date Metric (TDM) sur 39 gammes de fonds à horizon, Russell Indexes a constaté pour 2009 une forte dispersion des performances, entre une surperformance de 107,7 % par rapport au benchmark et une sous-performance de 31,8 %. En moyenne toutefois, les 39 gammes ont affiché pour l’ensemble de l’année dernière une performance moyenne de 36,4 % supérieur à celle de l’indice de référence. Dans un premier temps, les classements de performance établis en utilisant le TDM seront disponibles uniquement chez Russell, mais dans les prochains mois, Morningstar les intégrera dans sa plate-forme de recherche Morningstar Direct destinée aux investisseurs institutionnels.Sur un an, T. Rowe Price Retirement se classe en tête avec une surperformance de 107,7 %, devant John Hancock2 Lifecycle (106,8 %), Oppenheimer Transition (94,8 %), AllianceBernstein Retirement Strategy (71,7 %) et Franklin Templeton Retirement Target (71,5 %). Sur trois ans, seul Franklin Templeton Retirement a surperformé (de 4,6 %). American Century Lifestrong et Wells Fargo Advantage ont sous-performé de respectivement 1,1 % et 4,9 %.
D’après les statistiques de Strategic Insight, les mutual funds américains d’actions et d’obligations, en comptant les ETF, ont drainé l’an dernier pour 478 milliards de dollars de souscriptions nettes, dont un record historique de 396 milliards de dollars pour les produits obligataires (traditionnels et ETF). L’encours total fin décembre pour les mutual funds d’actions et d’obligations, avec les ETF mais sans les variable annuity funds, représentait 7.800 milliards de dollars.Les ETF ont attiré 144,4 milliards de dollars de rentrées nettes contre 176 milliards en 2008 et 149 milliards en 2007. Ils ont terminé l’année avec un encours record de 785,3 milliards de dollars répartis sur 893 produits, contre 535,2 milliards un an plus tôt et 613,2 milliards fin 2007.
Marshall Wace, l’un des plus gros hedge funds européens, va dévoiler lundi son projet de lancer un ETF, indique le Financial Times. Le véhicule, appelé Marshall Wace Tops Global Alpha, suivra un indice censé refléter les positions des six fonds Marshall Wace Tops, des stratégies alternatives actuellement uniquement disponibles pour les institutions et les individus fortunés. Coté à Londres et Francfort, l’ETF est censé lever 500 millions de dollars.
Le 1er février, Pictet Funds (Lux) lancera le compartiment Convertible Bonds dont la gestion à été confiée à Jabre Capital Partners (Jabcap). Ce fonds (LU0366535077 pour la part P Cap) a déjà fait l’objet d’une publication dans l’addendum au prospectus destiné au public en France de septembre 2009 et il dispose déjà d’agréments de commercialisation dans douze autres pays. La période de souscription initiale était prévue du 11 au 25janvier.Le gérant sera Philippe Jabre (ex GLG Partners) et le portefeuille d’obligations convertibles devrait être initialement concentré sur des émissions de grandes capitalisations à raison de 40 % en Amérique du Nord, 40 % en Europe et 20 % dans d’autres pays. Le fonds est conforme à la directive OPCVM III, la commission de gestion se situe à 1,6 % et celle de performance à 20 %. Le prix de souscription initial sera de 100 euros, mais le fonds aura aussi des parts couvertes du risque de change sur le dollar et le franc suisse.
Selon Le Temps, après la gestion de fortune, c’est au tour de deux autres clefs de voûte de la finance lémanique de se trouver en première ligne: le négoce de matières premières et les fonds alternatifs. Les privilèges fiscaux des négociants en matières premières - symbolisé par le statut de «société auxiliaire» - sont dans le collimateur de Bruxelles. A Genève, le statut leur garantit une imposition sur les bénéfices de 12% en moyenne, la moitié de la contribution d’une société ordinaire. Bruxelles considère ce système comme une distorsion de la concurrence, une aide fiscale de l’Etat.
A l’occasion d’un atelier portant sur la multigestion alternative lors de la conférence annuelle d’OFI, Frédéric P. Lebel, directeur général délégué d’OFI MGA s’est arrêté sur les nouveaux horizons de ce type de gestion et notamment sur les nouveaux thèmes, les marchés générateurs d’opportunités et les nouvelles sources d’alpha pour l’alternatif. Dans ce cadre, Frédéric P. Lebel a confirmé que OFI MGA allait lancer, au cours du premier trimestre 2010, un produit latino-américain.