D’après les calculs de VDOS Stochastics, 65 fonds garantis avec un encours de 4,06 milliards d’euros vont arriver à échéance en Espagne durant le quatrième trimestre, rapporte Expansión (25 autres sont au contraire en phase de commercialisation).Le plus gros de ces fonds est le Foncaixa Garantia Renta Fija 15 avec 969 millions d’euros. L’encours total des garantis, avec 49,33 milliards d’euros, ce qui représente 32,14 % des actifs sous gestion de l’ensemble des fonds espagnols. Depuis le début de l’année, les garantis obligataires ont enregistré des souscriptions nettes de 3,81 milliards d’euros.
D’après les statistiques de l’association autrichienne VÖIG des sociétés de gestion, 1.421 fonds sur un total de 1.562 qui ont plus d’un an d’existance ont affiché une performance sur douze mois à fin août, soit 90,97 % du total. Seuls 141 étaient dans le rouge. En moyenne arithmétique, c’est-à-dire sans tenir compte des encours individuels, la performance moyenne des fonds autrichiens est ressortie à 8,26 %, contre 10,63 % en juillet et 13,85 % en juin.Le gain le plus important sur douze mois a été enregistré, comme les mois précédents, par le Kepler Asset Backed Securities Fund, avec 81,52 % alors que le plus mauvais score a été subi par le DoubleStock de la caisse d'épargne de Haute-Autriche (Sparkasse Oberösterreich KAG).Sur trois ans à fin août, le meilleur ratio de Sharpe a été affiché par le fonds immobilier Real Invest Austria (Bank Austria), avec 2,18, juste devant le EuroHighgrade de Pioneer Investments Austria (2,17) et le Tirolrent de Tirolinvest.
La Bourse de Varsovie accueille mercredi son premier ETF, selon le Financial Times. Créé par Lyxor Asset Management, ce fonds est lié à l’indice des valeurs vedettes du marché polonais, le WIG20. D’autres devraient suivre.
Anima Sgr, la société de gestion d’actifs née le 31 décembre dernier de la fusion d’Anima et Bipiemme Gestioni, réorganise sa gamme de fonds de droit italien, avec effet au 17 décembre 2010. L’idée est de simplifier l’offre actuelle composée de deux familles de fonds via des fusions de produits. Ainsi, le nombre de fonds est ramené de 41 à 30.
Selon Les Echos, une étude de la société de conseil Milliman indique que les fonds de pension des 100 premières entreprises américaines accusent un déficit de 460 milliards de dollars. Leur ratio de financement (actifs rapportés aux engagements) est tombé à 70%, son plus bas niveau en dix ans. En conséquence, les entreprises vont devoir augmenter leurs contributions pour financer leurs fonds de retraite. Elles avaient été déjà multipliées par près de 2 entre 2008 et2009, à 55 milliards de dollars, et devraient encore augmenter cette année.
Avec le Pimco Build America Bond Strategy Fund (acronyme BABZ), un ETF géré activement, et le Pimco Investment Grade Corporate Bond Index Fund (CORP), un ETF géré passivement, Pimco (groupe Allianz Global Investors) vient d’ajouter deux produits à sa gamme, l’un avec une commission de gestion de 0,45 % et l’autre avec des frais de 0,20 %.Le BABZ offre l’accès au marché des obligations municipales «taxables» et vise à capturer les performances des meilleurs titres et à éviter les émissions de municipalités dont Pimco juge que la qualité de crédit se détériore. Ce fonds est géré par John Cummuings, executive vice president et head du municipal bond desk. Le CORP investit en obligations d’entreprises investment grade faisant principalement partie de l’indice BofA ML US Corporate, avec une adéquation soigneuse de la duration de la courbe et des caractéristiques de crédit de l’indice.
Le 22 septembre, NYSE Euronext a annoncé avoir admis à la négociation cinq ETF Asie hors Japon de Lyxor Asset Management (Société Générale), tous de droit français et tous chargés à 0,65 %.Il s’agit des fonds Lyxor ETF MSCI AC Asia Ex Japan Financials TR, Lyxor ETF MSCI AC Asia EX Japan Consumer Staples TR, Lyxor ETF MSCI AC Asia Ex Japan Materials TR, Lyxor ETF MSCI AC Asia ex Japan Information Technology TR et Lyxor ETF MSCI AC Asia Ex Japan Infrastructure Capped TR.De la sorte, NYSE Euronext cote 548 fois 478 ETF. Depuis le début de l’année, 77 ETF ont été admis à la négociation sur les plates-formes européennes de NYSE Euronext.
Les «Newcits» - les stratégies alternatives logées dans des fonds coordonnés Ucits III – sont l’un des segments du secteur de la gestion alternative qui se développe le plus rapidement, selon Eurekahedge. Le nombre de ces fonds est estimé à 775, pour un encours sous gestion de plus de 130 milliards de dollars. Pour Eurekahedge, 500 autres Newcits devraient être ajoutés à sa base de données dans les mois qui viennent. A fin août, les encours du secteur de la gestion alternative s’établissaient à 1.540 milliards de dollars, après des souscriptions nettes de 7,1 milliards de dollars.
Le 10 septembre, la CNMV a enregistré la sicav luxembourgeoise coordonnée Vitruvius et ses onze compartiments. Il s’agit d’une gamme «multi-portefeuilles» et multi-conseillers» spécialiste entre autres des stratégies alternatives dont le promoteur est le londonien Belgrave Capital Management (BCM), qui est filiale de Banca del Ceresio. Vitruvius bénéfice déjà d’un agrément de distribution en Allemagne, en Autriche, en France, en Italie, au Luxembourg, en Suède et en Suisse.
A compter du 1er septembre, Invesco PowerShares bénéficie d’un agrément de la FMA pour la commercialisation de 14 ETF PowerShares en Autriche. Il s’agit de produits qui répliquent des indices «intelligents» (Intelligent Index, Intelligent Exposure, Intelligent Access).
Pictet Funds, la société de distribution de fonds de la banque privée suisse Pictet & Cie, lance le fonds Pictet Total Return-Mandarin, un fonds long/short en actions asiatiques domicilié au Luxembourg et conforme à la directive OPCVM III. Pilotée par la gérante Lan Wang Simond, le fonds est investi sur la Chine, avec une diversification sur Hong Kong, Taiwan ou dans d’autres pays asiatiques hors de la zone Grande Chine. Le Pictet Total Return-Mandarin réplique la gestion du fonds de droit Cayman Asia Focus. L'équipe de gestion prévoit de tirer parti de la «croissance séculaire» de la Chine, minimiser le risque de baisse en période de turbulences des marchés et maximiser la surperformance par le biais d’idées spécifiques en matière de sélection de titres. La stratégie de gestion vise à réduire la corrélation au marché et à générer des «rendements positifs asymétriques, moins volatils», souligne Pictet Funds. Le fonds est pour l’instant enregistré pour la distribution en France, en Allemagne, au Luxembourg, en Suisse et au Royaume-Uni.
Dans une analyse du marché allemand des fonds pour janvier-juillet 2010, l’agence Kommalpha souligne que souvent un nombre restreint de promoteurs, voire de fonds, suffisent à influencer l'évolution de la collecte ou de la décollecte dans leur segment.A titre d’exemple, Pimco Europe a levé environ 8,6 milliards d’euros, alors que l’ensemble des fonds obligataires drainait seulement 7,5 milliards d’euros. Dans le compartiment des fonds immobiliers offerts au public, les quatre plus gros acteurs se répartissent 50 % de l’encours total de la branche tandis que parmi les quelque 2.500 fonds d’actions, il est arrivé récemment qu'à eux seuls deux grands ETF arrivent à générer une collecte nette pour le secteur qui serait sans cela dans le rouge.La tendance selon laquelle les grands fonds déterminent l'évolution de leur secteur prévaut aussi pour les fonds obligataires, les fonds diversifiés et les fonds monétaires (voir tableau page 3 à l’adresse http://www.kommalpha.com/cms_sources/dateien/fondsmarkt/Kommalpha_Fondsmarkt_September_2010_BASIS.pdf)
Le 21 septembre, Cazenove Capital a annoncé avoir demandé à la FSA l’autorisation de lancer le Cazenove Diversity Income Fund, un fonds multi-classes d’actifs en multigestion confié à Marcus Brookes et Robin McDonald, qui gèrent déjà le Cazenove Multi-Manager Diversity Fund.Ce produit sera lancé dans le courant du quatrième trimestre et vise une performance équivalente sur le moyen terme à l'évolution de l’indice des prix à la consommation avec un revenu moyen de 4 % par an. Il sera investi à 40 % en actions ainsi qu'à 40 % en obligations et numéraire, tandis que 20 % seront alloués à des placements alternatifs.La souscription minimale initiale est fixée à 1.000 livres. Le droit d’entrée sera de 5 % et la commission de gestion de 1 %.
Selon Citywire, Brevan Howard a lancé un fonds au format Ucits dédié aux devises des marchés émergents. Lancé avec environ 110 millions de dollars de capitaux initiaux, le fonds sera géré en interne avec pour lead manager Filippo Cipriani. Une précision qui a son importance dans la mesure où le plus gros hedge fund européen a souvent été critiqué pour avoir précédemment recruté une équipe externe (sous la houlette de Philippe Lespinard) pour gérer le fonds Absolute Return Bond Plus qui n’a pas suscité beaucoup d’intérêt chez les investisseurs.
Le 20 septembre au soir, Eaton Vance Management, filiale d’Eaton Vance Corp, a annoncé le lancement du mutual fund Eaton Vance Global Macro Absolute Return Advantage Fund géré par le groupe obligataire de la société de gestion qui est responsable de 11 milliards de dollars (au 31 août). Ce fonds, qui vise une performance absolue, investira en période normal dans des obligations, des monnaies et des taux d'émetteurs souverains, mais également en obligations d’entreprises, en actions, en obligations municipales et en placements liés aux matières premières. Au moins 40 % de ses actifs seront investis à l'étranger. Michael Cirami, co-gérant de portefeuille, indique qu’il s’agit d’un fonds de sélection de pays (country picker) qui cherche à identifier les incohérences entre les fondamentaux d’un pays et la valorisation des actifs sur ses marchés.Par rapport au Global Macro Absolute Return Fund, le Advantage présente deux différences principales : d’une part, une exposition inférieure aux marchés frontières et, d’autre part, un objectif de performance plus élevé couplé à l’acceptation d’une volatilité plus importante de cette performance.
Depuis que la crise financière a dégoûté les investisseurs du marché d’actions, les encours des ETF obligataires ont explosé : ils dépassent à présent les 130 milliards de dollars contre 20,5 milliards fin 2006, selon les calculs de Morningstar relayés par The Wall Street Journal. Dans ce compartiment iShares continue de dominer, avec 70 % de part de marché, mais la concurrence s’est intensifiée avec l’arrivée notamment des produits de State Street et aussi ceux de Vanguard, lesquels sont souvent moins chers.Parmi les nouveaux acteurs, il y a aussi PowerShares (Invesco) et Pimco, ce dernier avec un ETF obligataire géré activement qui a déjà attiré 349 millions de dollars. Au total, plus de 30 ETF obligataires sont disponibles, mais iShares (BlackRock) est le promoteur qui offre de loin la gamme la plus complète, comme le souligne sa porte-parole.
La société américaine de multigestion Virtus Investment Partners vient d’annoncer le lancement d’un fonds d’actions internationales, le Virtus International Equity Fund. Ce nouveau véhicule est conseillé par la société de gestion londonienne Pyrford International (Bank of Montreal). Le fonds se propose d’investir dans quinze à vingt pays tant développés qu'émergents. Ensuite, la sélection des titres intervient selon un processus d’analyse fondamentale. Au 30 juin 2010, les actifs sous gestion de Virtus s'élevaient à un peu plus de 25 milliards de dollars.
La société de gestion alternative basée à New York Sandell Asset Management envisage de lancer début octobre un fonds d’arbitrage sur les fusions/acquisitions au format Ucits, selon Citywire.Le fonds Castlerigg Merger Arbitrage sera géré par le Suédois Tom Sandell, fondateur en 1998 de la société éponyme. Le fonds domicilié en Irlande va mettre en œuvre une stratégie que Sandell met en œuvre depuis une douzaine d’années dans le cadre de son hedge fund phare, Castlerigg International. Le fonds, qui investira dans les transactions de fusions/acquisitions annoncées, vise un rendement annualisé de 10 à 12% à long terme. Les actifs sous gestion de Sandell s'élèvent à environ 1 milliard de dollars.
En 2009, les encours des fonds investis dans les obligations des marchés émergents en Europe ont bondi de 42 %, pour atteindre 63,2 milliards d’euros. Mais cette croissance fait pâle figure par rapport à celle enregistrée sur les sept premiers mois de cette année, indique Lipper dans une récente étude. En effet, sur cette période, les actifs ont encore augmenté de 53 % pour s’établir à 96,4 milliards à fin juillet. Ce gonflement s’explique avant tout par la performance séduisante de la classe d’actifs dette émergente ces derniers temps. Cela a entraîné des souscriptions nettes de 25,2 milliards d’euros de la part des investisseurs européens, qui ont représenté un quart de la croissance des actifs en 2010. Le fonds dette émergente qui s’est le mieux vendu depuis le début de l’année, sur les 560 qui existent en Europe, est le Pictet – Emerging Local Currency Debt géré par Pictet. La société suisse est d’ailleurs au premier rang des groupes gérant le plus d’encours sur les obligations émergentes à fin juillet 2010, avec 7,7 milliards d’euros, alors qu’elle ne gérait que 736,7 millions un an plus tôt, s’étant arrogée 19 % des ventes depuis le début de l’année. Elle est ainsi passée devant Schroders (6,5 milliards), Ashmore (5,7 milliards, Franklin Templeton (3,9 milliards), GAM Holding (3,3 milliards) qui ont connu des progressions d’encours moins spectaculaires. Lipper s’interroge sur la pérennité des flux investis sur ces fonds. Mais ces trois derniers mois, les souscriptions se sont accélérées...
DWS Investments a annoncé le 21 septembre le lancement du fonds DWS Top Dividende (code isin : DE0009848119) en France. Le fonds DWS Top Dividende propose une stratégie en actions du monde entier, accompagnée d’une opportunité de rendement régulier. Le fonds investit en actions susceptibles d’offrir des taux de dividendes supérieurs à la moyenne du marché. Le portefeuille vise ainsi un rendement moyen en dividendes de 4.5%.Avec des taux d’intérêt très bas aussi bien sur le marché monétaire que sur celui des obligations d’entreprise, le contexte actuel offre une opportunité d’investissement unique dans les valeurs versant un dividende attrayant. Au-delà de l’environnement actuel, les fondamentaux d’une telle stratégie sont bien démontrés :- Les dividendes offrent un retour de liquidité aux actionnaires, ce qui crée de la confiance dans les performances de l’entreprise- Une politique de dividendes constante est un message de continuité et de fiabilité au marché- Les bénéfices après dividende sont généralement utilisés de façon plus efficace - Contrairement aux bénéfices, les dividendes sont rarement réduits et offrent un amortissement à la baisse.Après une analyse approfondie de l’univers d’investissement par un modèle multicritère, le fonds combine une approche « top down » et « bottom up » afin de créer un portefeuille d’entre 60 et 100 valeurs avec une pondération moyenne entre 1%-2%. Le fonds est géré par Thomas Schuessler, gérant senior, basé à Francfort, qui dispose de plus de 14 années d’expérience dans l’industrie et qui a rejoint l’équipe d’investissement chez DWS Investments en 2001. Le fonds DWS Top Dividende a été lancé par DWS Investments en 2003 en Allemagne et a enregistré d’excellentes performances, surperformant régulièrement son indice de référence (MSCI World High Dividend Yield Index) sur 1, 3 et 5 ans. Thomas Schuessler, gérant du fonds DWS Top Dividende estime que « la stratégie de dividende est adaptée aux investisseurs qui souhaitent augmenter leur exposition aux actions défensives. Les dividendes ont tiré le rendement des actions depuis plusieurs années et nous croyons que cette tendance est durable puisque les sociétés ont réduit leurs coûts, augmenté leurs marges et accumulé des liquidités qui doivent désormais être utilisées – idéalement sous forme de dividendes. »Olivier Renard, Managing Director chez DWS Investments en France, ajoute que « DWS Investments est convaincu de l’intérêt des stratégies ‘haut dividende’ depuis des années et nous sommes ravis de pouvoir proposer ce produit très performant aux investisseurs français. Ce fonds de plus de 4,5 milliards d’euros d’encours a connu un grand succès et devrait notamment intéresser les gestions sous mandats et les clients des banques privées. »