Selon les statistiques de ThomsonReuters dans l'édition 2011 d’European Fund Review, les dix premiers groupes européens en matière de gestion ISR affichaient fin 2010 des encours de 45,59 milliards d’euros contre 49,41 milliards douze mois plus tôt, bien que les actifs totaux aient augmenté à 92,66 milliards contre 88,78 milliards fin 2009, malgré des sorties nettes de 2,02 milliards d’euros.Les deux premiers du palmarès sont les français Natixis, avec 9,78 milliards d’euros contre 11,97 milliards et Amundi avec 9,23 milliards contre 9,05 milliards. KBC arrive en troisième position avec 4,29 milliards contre 4,55 milliards, devant BNP Paribas, avec 4,06 milliards contre 4,83 milliards.En termes de souscriptions nettes, le norvégien Storebrand se situe en tête avec 1,14 milliard d’euros, loin devant le suédois SEB (265,2 millions) et le britannique Aviva (232,9 millions). Les deux seuls gestionnaires français dans le peloton de tête sont le Crédit Agricole (7ème avec 154,4 millions) et AG2R, avec 133,9 millions.
La société de gestion Odey asset Management envisage de lancer un hedge fund pour le stratégiste macro, Tim Bond, rapporte Investment Week. Ce dernier gère un portefeuille pilote qui sera probablement structuré comme un hedge fund global macro au format Ucits III.Tim Bond espère présenter sa stratégie aux investisseurs dans le courant du troisième trimestre pour un lancement qui pourrait intervenir début 2012.
Désormais, le Santander propose 39 fonds coordonnés ouverts au Portugal, avec l’agrément de commercialisation obtenue par Santander AM Sociedade Gestora de Fundos de Investimento Mobiliário pour cinq fonds, dont trois profilés de Santander Gestão Private (Liquidez, Obrigações, Prudente, Equilibrado et Acçoes) , dont un déjà commercialisé, et quatre autres de Santander Gestão Premium (Liquidez, Conservadoàr, Moderado et Valor Acçoes), rapporte Funds People.La souscription minimale pour les premiers est fixée à 75.000 euros. Pour les seconds, elle est de 10.000 euros.
Les investisseurs asiatiques sont de plus en plus nombreux à considérer les ETF comme un moyen de diversifier leurs investissements dans la zone. Daniel Farley, qui chapeaute les stratégies d’allocation pour la clientèle institutionnelle de State Street Global Advisors (SSgA), indique que les investisseurs asiatiques utilisent la classe d’actifs pour développer une exposition contrôlée à certains pays de la zone, rapporte Asian Investor. La zone asiatique hébergeait 318 ETF à fin décembre avec des actifs de 84,1 milliards de dollars, loin derrière les 1.663 ETF répertoriés en Europe totalisant 318,5 milliards de dollars. State Street estime que l’intérêt pour les ETF est lié à leur liquidité, leur transparence et l’exposition plus facile à des actifs parfois difficilement accessibles, comme les actions cotées en Chine.
Le président russe Dimitri Medvedev a annoncé le 21 mars la création d’ici au mois de juin d’un fonds souverain de 10 milliards de dollars destiné à financer la modernisation du pays, alimenté en partie par des investissements étrangers, rapporte L’Agefi suisse. La ministre du développement économique Elvira Nabioullina a indiqué un peu plus tard que le fonds pourrait atteindre jusqu'à 10 milliards de dollars."La première année, il est prévu une capitalisation de deux milliards de dollars tirés des revenus supplémentaires du budget, puis au cours des cinq années suivantes, il arrivera à 10 milliards de dollars», a-t-elle déclaré, citée par l’agence Ria Novosti.
Pour la deuxième année consécutive, la première place de l’Alpha League Table France 2011, conçu par Europerformance et l’Edhec et qui mesure l’intensité d’alpha, revient à Rothschild & Cie Gestion qui obtient la note de 2,73% pour un alpha moyen de 6,17% et une fréquence d’alpha de 44,68%. Par rapport à l’an passé, la gamme de fonds récompensée est quasi identique tout en présentant des résultats supérieurs et plus homogènes entre les actions France, Europe et zone euro. Avec une note de 2,32% pour un alpha moyen de 3,84%, Lazard Frères Gestion décroche la deuxième place du palmarès. Classé septième l’an passé, le gestionnaire présente l’une des plus fortes fréquences d’alpha des sociétés analysées avec 60,61%. L’alpha moyen du gestionnaire atteint 3,84% avec une gamme de neuf fonds gagnants qui s’est étoffée géographiquement, même si la majeure partie des bons résultats reste concentrée sur les actions France et zone euro. Numéro deux l’an dernier, Oddo Asset Management obtient la troisième place de l'édition 2011 avec une note de 1,82%. Si le niveau d’alpha progresse très nettement sur un an à 4,08%, le nombre de fonds participant au résultat s’est restreint en passant de 14 à 9 cette année. L’alpha ressort donc géographiquement plus concentré sur les zones France, euro et Europe. Par ailleurs, la fréquence à laquelle il est obtenu est en baisse à 45,48%. Le gestionnaire reste néanmoins constant dans ses résultats puisque Oddo AM est la seule société à se maintenir dans le top 10 depuis cinq ans. A noter par ailleurs la remontée à la quatrième place du premier assureur du classement, Aviva Investors France avec une note de 1,49% (pour un niveau d’alpha de 2,14%) devant Palatine Asset Management qui arrive en cinquième position et perd deux places avec une note de 1,40% liée à un niveau d’alpha de 3,12%. Globalement, l'évolution positive des marchés d’actions en 2010 a été l’occasion pour les gérants français d’accroître leur niveau d’alpha sur la plupart des zones géographiques et sectorielles d’investissement. L’alpha moyen du classement 2011 continue de progresser pour atteindre 2,14%, son niveau le plus élevé depuis trois ans. Parallèlement, la fréquence moyenne d’alpha connaît cette année une légère érosion à 29,3%. Cette édition est aussi caractérisée par une plus forte concentration de l’alpha sur un nombre plus restreint d’OPCVM.
Le parisien Neuflize OBC Investissement (groupe ABN Amro), qui affiche 22 milliards d’euros d’encours, entame la commercialisation en Allemagne des fonds NOBC Europe Convertible (FR0010281477) et NOBC Monde Convertible (FR001027315) lancés en 1997 et qui pesaient respectivement 305 millions et 228 millions d’euros fin février. Ces fonds d’obligations convertibles sont gérés depuis longtemps par Luc Varenne. Basile Schlumberger, directeur commercial, a indiqué à NewsManagers que la société a l’intention de promouvoir ces spécialités françaises auprès des investisseurs institutionnels et des tiers distributeurs en Allemagne.En revanche, Neuflize OBC Investissements n’a pas l’intention de commercialiser la totalité de sa gamme outre-Rhin, ni d’ailleurs pour l’instant d’ouvrir un bureau en Allemagne, où le groupe ABN Amro dispose déjà d’une filiale, la banque privée Delbrück.
Le fonds immobilier allemand offert au public CS Euroreal (DE0009805002, 6,06 milliards d’euros fin février) a revendu à un investisseur institutionnel italien l’immeuble situé via Pergolesi 25 (7.045 mètres carrés) dans le centre de Milan pour un montant supérieur à la dernière valeur d’expertise (30 septembre 2010) de 21,87 millions d’euros. Karl-Heinz Heuß, directeur général de Credit Suisse Asset Management Immobilien KAG et co-gérant du fonds, indique qu’il s’agit de la cinquième cession au-dessus de la valeur vénale depuis le gel des remboursements voici neuf mois (lire notre article du 21 mai 2010). Entre l’acquisition du bien en décembre 1999 et sa cession en mars 2011, cet immeuble s’est apprécié d’environ 34,5 %. Credit Suisse Asset Management négocie d’autres ventes d’actifs, l’objectif étant de collecter suffisamment de liquidités pour pouvoir rouvrir durablement le fonds aux remboursements le plus tôt possible. Après cette dernière transaction, le portefeuille comporte encore 109 immeubles, pour la plupart récents, répartis sur onze pays européens. Les immeubles de bureaux et de commerces représentent respectivement 58 % et 32 % du portefeuille.
Le 18 mars, deux nouveaux ETF irlandais de db x-trackers (groupe Deutsche Bank) ont été admis à la négociation sur le segment XTF de la plate-forme électronique Xetra (Deutsche Börse), ce qui porte le nombre total des produits cotés sur ce support à 803 unités. Ce sont tous deux des fonds d’ETF multi-classes d’actifs (actions, obligations, matières premières, investissements alternatifs) investissant dans des ETF de db x-trackers. Ils sont destinés à satisfaire les besoins de placement des fondations de tailles petite et moyenne, a indiqué Michael Fuß, head of institutional distribution de DB Advisors, autre filiale de la Deutsche Bank. Car la sélection des ETF de base est assurée par des spécialistes de la division investment solutions & analytics de DB Advisors.Le premier de ces produits, le db x-trackers Stiftungs-ETF Stabilität (IE00B4WRDS59) est un produit prudent avec une teneur de 75 à 100 % en obligations mais qui peut investir jusqu'à 20 % en ETF d’actions et jusqu'à 15 % d’ETF de matières premières ou de devises. Il est destiné à des fondations qui privilégient la protection du capital et des revenus réguliers.Le second, db x-trackers Stiftungs-ETF Wachstum (IE00B3Y8D011) s’adresse à des fondations recherchant un rendement intéressant avec un risque limité. Il investira entre 60 et 95 % de son encours dans des ETF obligataires et jusqu'à 30 % des des ETF actions. L’allocation aux ETF de matières premières et de stratégies alternatives ne pourra dépasser 10 % dans chaque cas.Les deux produits affichent un taux de frais sur encours forfaitaire de 0,75 % et ils distribueront des dividendes semestriellement.
Union Investment Real Estate UIRE) a gelé les souscriptions/rachats de son fonds immobilier offert au public UniImmo: Global au motif que 14 % des actifs de ce fonds se trouvent au Japon et ne peuvent actuellement être valorisés. Cette initiative a surpris et irrité toute la profession, constate la Frankfurter Allgemeine Zeitung, soulignant que la fermeture doit être replacée dans son contexte : la valeur liquidative du fonds a dû être abaissée en février de 4,5 %, ce qui a provoqué des sorties nettes, l’encours du fonds diminuant à 2 milliards d’euros contre 2,3 milliards fin janvier.Certains gestionnaires estiment qu’UIRE n’a fait qu’anticiper une fermeture face à ces remboursements élevés, pour éviter une détérioration supplémentaire de la liquidité du fonds.
Le fonds de pension du gouvernement norvégien a dégagé l’an dernier un rendement de 9,6%, a indiqué le 18 mars Norges Bank Investment Management dans son rapport annuel. Cette performance est supérieure de 1,1 point de pourcentage aux indices de référence du fonds.La valeur de marché du fonds s’est accrue de 437 milliards de couronnes à 3.077 milliards de couronnes, soit quelque 388,4 milliards d’euros. Les investissements en actions ont dégagé un rendement de 13,3%, l’obligataire affichant un gain de 4,1%. Fin 2010, le fonds était investi à 61,5% en actions et à 38,5% en obligations. Le fonds indique dans son rapport annuel que les actifs durables sous gestion s’inscrivent désormais à 25 milliards de couronnes, soit quelque 3,2 milliards d’euros, contre 7 milliards un an plus tôt. Le nombre de mandats environnementaux s’est accru à neuf fin 2010 contre quatre un an plus tôt.
La CNMV a enregistré le fonds long/short coordonné Threadneedle (Lux) European Smaller Companies Absolute Alpha (lire nos articles du 4 et du 13 mars) qui peut être distribué en Espagne. Il s’agit d’un produit de performance absolue focalisé sur les petites capitalisations, une version conforme à la directive OPCVM III du Threadneedle European Smaller Companies Crescendo (lequel est parallèlement fermé) gérée par Philip Dicken et son équipe.
La société britannique d’investissement Caerus Portfolio Management a confié à Odey Asset Management la gestion de sa première stratégie gérée activement, rapporte Fundweb.Caerus va lancer dans toutes prochaines semaines un fonds d’actions européennes et britanniques dont l’investissement minimal a été fixé à 3.000 livres pour une commission annuelle de 1,75%.
Avec le Axa WF Emerging Markets Local Currency Bonds (LU054088915), Axa Investment Managers (Axa IM) lance un fonds d’obligations de pays émergents libellées en monnaies locales géré par Damien Buchet et Magda Branet.Le portefeuille sera pour l’instant focalisé sur des titres d’Etat ou d’entreprises brésiliens, polonais, mexicains, malaisiens, sud-africains, chinois, indiens, sud-coréens, israéliens et chiliens.
Désormais l’encours du LO Funds - Emerging Local Currencies and Bonds (lire nos articles du 24 mars et du 2( mai 2010) est voisin des 800 millions de dollars et affiche une performance de 16,22 % en euros depuis son lancement en janvier 2010.Le fonds «5B», le LO Funds - BBB-BB Bond (EUR) (voir notre article du 24 janvier 2011) utilise également comme référence un indice fondamental développé par Lombard Odier IM sous la direction de Stéphane Monier, CIO, fixed income & currencies ; il a été lancé le 1er décembre dernier. Et, à présent, le gestionnaire helvétique a commencé promouvoir, dans un roadshow européen, le LO Funds II - Global Government Bond investi dans les obligations d’Etat.
Le 17 mars, le gestionnaire new-yorkais WisdomTree a lancé un ETF à gestion active d’obligations asiatiques en monnaies locales, le Wisdom Tree Asia Local Debt Fund (ALD). Ce produit, chargé à 0,55 %, est géré par David Kwan et Lisa Mears O’Connor, qui sont managing directors chez Mellon Capital, le sub-advisor du fonds. Ce nouvel ETF affiche déjà un encours de 145 millions de dollars. Il investit en dette asiatique, mais non en obligations japonaises.WisdomTree Investments gère actuellement environ 10,1 milliards de dollars dans des ETF.
Le poids lourd de la gestion alternative Fortress Investment Group a lancé la semaine dernière une stratégie macro sur l’Asie, le Fortress Asia Macro Fund, rapporte Hedgeweek.La stratégie macro de Fortress a progressé l’an dernier de 10,7%. Selon une étude récente de la Deutsche Bank, les fonds macro internationaux devraient figurer en tête des stratégies les plus demandées en 2011, avec un intérêt marqué pour l’Asie et ses devises.
En janvier 2011, l’encours de parts émises par les OPCVM non monétaires de la zone euro s’est inscrit à 5.734 milliards d’euros, inférieur de 10 milliards d’euros à celui enregistré en décembre 2010, selon les statistiques communiquées le 18 mars par la Banque centrale européenne (BCE). Cette diminution s’explique par un recul de la valeur des parts, qui a été partiellement compensé par les émissions nettes.Les souscriptions nettes de parts d’OPCVM non monétaires de la zone euro se sont inscrites à 17 milliards d’euros en janvier 2011, tandis que les OPCVM monétaires ont enregistré des rachats à hauteur de 9 milliards. En ce qui concerne la ventilation par stratégies de placement, le rythme de progression annuel des parts émises par les fonds « obligations » est ressorti à 7,7% en janvier 2011. Sur ce même mois, les souscriptions nettes de parts émises par ces fonds étaient proches de zéro. S’agissant des fonds «actions», le taux de croissance annuel est ressorti à 2,9% et les souscriptions nettes se sont inscrites à 9 milliards d’euros. Pour les fonds «mixtes», les chiffres correspondant s’élèvent à, respectivement, 5,5% et 6 milliards d’euros.
Russell Investments a annoncé le 17 mars le lancement d’une nouvelle série d’indices, la Russell Global 3000 Index series qui comprend dix-huit indices proposant aux investisseurs une exposition à l’univers investissable des indices Russell Global par le biais d’indices actions plus liquides.
Sur les treize stratégies de hedge funds couvert par Edhec-Risk seules deux ont été dans le rouge pour février, les ventes à découvert (- 3,22 %) et les marchés émergents (- 0,45 %). En revanche, la hausse des matières premières et la dépréciation du dollar ont profité aux CTA, dont la performance mensuelle ressort à 1,72 %, cependant que la bonne performance des obligations convertibles a compenser l’exposition négative au marché des actions des fonds spécialistes de l’arbitrage de convertibles, ce qui s’est traduit par un gain moyen de 1,66 % en février.Depuis le début de l’année, l’arbitrage de convertibles affiche d’ailleurs la plus forte performance (3,5 %), devant les «distressed securities» qui gagnent 3,3 %, les pertes étant circonscrites aux marchés émergents (- 1,1 %) et aux ventes à découvert (-4 %).Les rendements annuels moyens les plus élevés depuis janvier 2001 sont affichés par les marchés émergents (12,1 %) et les distressed securities (11,5 %).Les plus forts écarts-types annuels depuis janvier 2011 sont -de loin- ceux des ventes à découvert (13,9 %) et des marchés émergents (10,5 %).Enfin, la seule stratégie affichant un ratio de Sharpe supérieur à 1 est celle des distresses securities, avec 1,23. A l’autre bout du spectre, les ventes à découvert sont les seules à produire un ratio de Sharpe négatif, avec - 0,29 %.