EQT s’engage dans la chasse aux licornes. Le gérant d’origine suédoise vient de frapper fort en bouclant la levée de son tout premier fonds de growth, à 2,2 milliards d’euros. Un montant record pour un «first time fund» sur le marché européen de la tech. A titre de comparaison, Eurazeo avait empoché l’an dernier 1,6 milliard d’euros sur cette même stratégie, à l’occasion du closing final de son troisième fonds. «EQT est désormais en capacité d’investir des tickets allant de 50 et 200 millions d’euros par opérationpour dénicher les champions de demain», se félicite l’associé Nicolas Brugère – responsable du bureau français du gérant. Sept opérations ont d’ores et déjà été réalisées avec ce véhicule, aujourd’hui investi à hauteur de 30%. La plus emblématique a été menée l’an dernier sur Vinted. EQT avait alors pris la tête du tour de table de 250 millions d’euros de la plateforme de produits de seconde main. Un ex-Microsoft aux manettes Créée à partir de l’automne 2020, l’équipe «growth» du gérant dispose d’un mandat pour intervenir aussi bien sur le Vieux Continent qu’en Israël. Cela en dépit des turbulences qu’a connues l’environnement techces derniers mois. «Chez EQT, nous restons de grands fervents de la tech car nous sommes convaincus par sa capacité à transformer l’économie. Qui plus est, le marché européen présente des fondamentaux solides et il reste moins capitalisé qu’en Amérique du Nord», note Nicolas Brugère. Une observation partagée par les investisseurs du gérant, également rassurés par le profil des professionnels officiant au sein du fonds. Parmi eux, le responsable Marc Brown, une pointure du secteur qui revendique plus de 20 ans d’expérience chez Microsoft. Il y avaitnotamment supervisé les acquisitions de LinkedIn, de GitHub et de Minecraft. Depuis 2020, il pilote une équipe constituée d’associés d’EQT et de profils expérimentés tels que Carolina Brochado, ancienne associée de Softbank. Avec cette nouvelle offre, EQT complète sa plateforme totalisant près de 77 milliards d’euros d’actifs. EQT Ventures avait vu le jour en 2016, avec un premier fonds de 566 millions d’euros, suivi d’un deuxième levé en 2019, à hauteur de 660 millions. Le troisième serait actuellement sur la route. A l’autre bout du spectre, la société de gestion suédoise intervient avec son neuvième fonds LBO, doté de 15,6 milliards d’euros. Le dixième est en cours de levée, avec un objectif fixé à 20 milliards.
M&G annonce, ce lundi, son intention de renforcer les caractéristiques ESG (environnement, social, gouvernance) de dix fonds de sa gamme actions dans le cadre de son engagement à faire évoluer ses stratégies vers des résultats ESG, durables ou à impact. Une fois ces changements appliqués, neuf des stratégies seront désormais classées Article 8 du règlement SFDR, assure le communiqué. Les neuf fonds en cours de transition vers l’Article 8 adopteront une approche à biais ESG positif c’est-à-dire avec une notation ESG moyenne pondérée supérieure à celle de leurs indices de référence ou au moins équivalente à une notation A de MSCI ESG Research. Les changements vont également se traduire par l’instauration d’une série d’exclusions ESG fondées sur des normes, des secteurs et/ou des valeurs spécifiques. Ces exclusions limiteront la capacité des fonds à investir dans des sociétés ayant des activités dans les domaines du tabac, des divertissements pour adultes, des jeux d’argent, des armes controversées, des forages dans l’Arctique et de l’extraction de sables bitumineux, en plus des restrictions déjà existantes concernant le charbon thermique. Ces restrictions incluront également les sociétés qui ne respectent pas les principes du Pacte mondial des Nations Unies. Les objectifs financiers des fonds resteront inchangés, tout comme leurs indices de référence. Par ailleurs, les caractéristiques ESG du fonds M&G (Lux) Global Themes Fund, lequel relève déjà de l’article 8 du règlement SFDR, vont être renforcées à partir du 10 novembre 2022. Le fonds adoptera également un biais ESG positif et modifiera ses critères d’exclusion, conclut M&G.
Meanings Capital Partners, anciennement Meeschaert Capital Partners, a obtenu le label «ISR Immobilier» pour son fonds géré selon une stratégie value add, le «Meanings Real Estate Fund». Ce type de stratégie vise une amélioration rapide et significative de la performance des bâtiments grâce à des rénovations. Le fonds investit dans des biens immobiliers valorisés entre 15 et 100 millions d’euros principalement à Paris et en Ile-de-France, dans le tertiaire et le résidentiel, avec une capacité d’investissement total d’environ 750 millions.
Morgan Stanley Investment Management va rouvrir le fonds Global Opportunity géré par Kristian Heugh, après que les actifs de la stratégie ont chuté d’environ 20 milliards de dollars a un peu plus de 9 milliards de dollars ces 18 derniers mois, rapport Citywire Professional Buyer. La version américaine et institutionnelle de ce fonds d’actions monde sera rouvert en début d’année prochaine. Un porte-parole du groupe a confirmé que cela concernerait aussi la version Ucits de la stratégie. Le fonds a été fermé en février 2021 après un doublement de ses actifs en 2020 à 20 milliards de dollars.
DNCA Investments, affilié de Natixis Investment Managers, a pris la décision de fusionner ses fonds DNCA Actions Small & Mid Cap France (103 millions d’euros d’actifs fin août), lancé en 1995, et DNCA Actions Small & Mid Cap Euro, lancé en 2004. La fusion sera effective le 10 novembre prochain, selon une lettre aux investisseurs consultée par NewsManagers. Les deux fonds sont gérés par la même équipe (Daniel Dourmap et Thierry Cuypers).
Retour sur une semaine au cours de laquelle les lancements de fonds ont été nombreux, certains se distinguant par ailleurs par leur originalité. A noter quelques fonds dont la gestion a été sensiblement revue et méritaient de figurer dans les nouveautés.
Les taux remontent, mais dans le haut du classement de la catégorie investie en obligations internationales, les performances sur un an restent élevées pour des fonds libellés en dollars... ,
DNCA Investments, affilié de Natixis Investment Managers, a pris la décision de fusionner ses fonds DNCA Actions Small & Mid Cap France (103 millions d’euros d’actifs fin août), lancé en 1995, et DNCA Actions Small & Mid Cap Euro, lancé en 2004. La fusion sera effective le 10 novembre prochain, selon une lettre aux investisseurs consultée par NewsManagers. Les deux fonds sont gérés par la même équipe (Daniel Dourmap et Thierry Cuypers). Cette fusion-absorption intervient dans une optique de rationalisation de la gamme des fonds gérés par DNCA. Elle vise à permettre aux investisseurs de bénéficier d’un univers d’investissement en actions plus large et plus diversifié tant d’un point de vue géographique que du point de vue de la typologie de titres en portefeuille, affirme la société de gestion.
DWS a lancé trois nouveaux ETF Xtrackers exposés aux marchés d’actions américains, européens et japonais axés sur l’ESG et alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris. «Ce lancement fait suite aux deux ETF lancés en février dernier, qui utilisent la même méthodologie indicielle», explique DWS dans un communiqué. Les produits en question sont les suivants: le Xtrackers USA Net Zero Pathway Paris Aligned Ucits ETF, le Xtrackers Europe Net Zero Pathway Paris Aligned Ucits ETF et le Xtrackers Japan Net Zero Pathway Paris Aligned Ucits ETF. Ils sont tous les trois qualifiés de fonds Article 9 en vertu du règlement de l’UE sur les informations financières durables (SFDR). Ils suivent les indices Solactive-ISSESG Net Zero Pathway, qui visent une réduction de 50 % de l’intensité de carbone par rapport à l’indice de référence équivalent du marché non ESG, ainsi qu’une réduction continue de l’intensité de carbone de 7 % par an. Les nouveaux ETF sont cotés sur la Deutsche Boerse et la Bourse de Londres, d’autres Bourses devant suivre.
Le Crédit Mutuel Asset Management a annoncé l’obtention du label ISR (investissement socialement responsable) pour six de ses fonds: - CM-AM Convictions Euro - CM-AM Small & MidCap Euro - CM-AM Flexible Euro - CM-AM Convertibles Euro - CM-AM France - CM-AM Euro Equities Le Crédit Mutuel Asset Management revendique désormais 49 fonds labellisés ISR pour un encours de près de 20 milliards d’euros. Filiale de gestion du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, elle gère environ 74 milliards d’euros.
Le concept semble plaire. Epopée Gestion a annoncé une nouvelle levée de fonds, de 100 millions d’euros, pour son fonds Epopée Immo Rendement I. Ses encours atteignent aujourd’hui 260 millions d’euros, un montant supérieur à la cible de 250 millions que le gestionnaire se serait fixée. Avec une demande qui reste forte, il n’est pas exclu que la taille du fonds aille bien au-delà de ces montants dans les prochains mois. Depuis son lancement, en mars 2021, le véhicule d’investissement applique les mêmes principes. Il investit sur des infrastructures immobilières d’entreprises sur l’Arc atlantique. Avec cette stratégie, il coche plusieurs cases pour attirer les institutionnels, à qui il est destiné. «Nous avons créé ce fonds car nous avons constaté que les institutionnels étaient assez peu présents sur des actifs en régions. C’est parce qu’ils ne disposent pas toujours d’équipes disponibles pour aller sur le terrain dans des villes de taille moyenne et intermédiaire. Dans le même temps, les entrepreneurs en régions ne trouvaient pas de financeurs pour leurs biens immobiliers», explique Ronan Le Moal, cofondateur et directeur général d’Epopée Gestion. Tickets de 8 à 10 millions d’euros Le fonds s’inscrit comme une poche de diversification pour des investisseurs qui sont déjà très bien positionnés sur des actifs à Paris et en région parisienne. Outre cet aspect, les rendements des biens sur lesquels il se positionne sont en général supérieurs de 180 à 200 points de base à ce qui peut être observé dans la capitale. «Sur l’Arc atlantique, les rendements des bureaux peuvent atteindre 4% à 6%», précise le gestionnaire. Les actifs du fonds sont constitués de manière équipondérée entre le secteur tertiaire (les bureaux), les locaux d’activité, comme des concessions automobiles, ou la logistique. Le fonds investit avec des tickets de l’ordre de 8 à 10 millions d’euros par actif. «C’est une taille d’actifs assez importante, mais pas assez pour que de gros institutionnels se positionnent en direct. Ces derniers cherchent davantage des biens compris entre 50 et 300 millions d’euros.» Enfin, le fonds a entamé une démarche pour obtenir un label d’investissement socialement responsable (ISR). En deux ans d’existence, Epopée, rentable, gère déjà près de 500 millions d’euros. Il a dans ses cartons d’autres projets pour de nouveaux produits, toujours dans l’optique de soutenir le tissu économique en régions. Il n’y a pas de raison pour que les investisseurs ne suivent pas.
Sycomore Asset Management lance son premier fonds daté à échéance, Sycoyield 2026. Le portefeuille est constitué d’obligations d’entreprises à haut rendement libellées en euros dont l’échéance se situe principalement à un horizon 2026 et qui ont vocation à être conservées jusqu’à leur maturité. L’équipe de gestion entend utiliser cette stratégie de portage pour bénéficier de la hausse actuelle des taux et des spreads et limiter l’impact d’une variation des taux d’intérêt à l’échéance. Le fonds devrait se composer d’une cinquantaine de valeurs environ et la notation moyenne des émetteurs au 5 septembre 2022 est BB. L’équipe de gestion est composée de quatre personnes qui gèrent plus d’un milliard d’euros sur des stratégies crédit. «Dans le contexte actuel de remontée des taux d’intérêt et d’écartement des primes de crédit, les obligations d’entreprises nous semblent offrir une bonne rémunération du risque. Aujourd’hui, le fonds affiche un rendement brut annualisé à maturité supérieur à 5%», commente Emmanuel de Sinety, gérant du fonds.
Ellipsis AM, société de gestion du groupe Kepler Cheuvreux, repositionne son fonds Ellipsis Low Vol Equity Fund lancé il y a cinq ans. Renommé Ellipsis Optimal Solutions - PA Balanced, le fonds vise à dégager une performance absolue et décorrélée des marchés à moyen terme, à l’aide d’une exposition diversifiée à différentes primes de risques : actions, volatilité et convexité. Ellipsis Optimal Solutions - PA Balanced rejoint ainsi la gamme Optimal Solutions, gérée par le pôle Overlay & Customised Solutions d’Ellipsis AM. Ce pôle est spécialisé sur les stratégies dérivés et d’allocation de risques, avec un savoir-faire sur l’overlay equity depuis 2008. Il gère aujourd’hui plus d’1 milliard d’euros sur cette expertise, principalement sous forme de mandats d’overlay pour le compte d’investisseurs institutionnels européens. Ce repositionnement répond à trois objectifs, explique Ellipsis AM. Le premier est d’apporter un biais thématique sur la transition climatique et les accords de Paris au sein de la stratégie d’investissement via une exposition majoritairement axée sur les indices de référence climatiques PAB (Paris Aligned Benchmark) et CTB (Climate Transition Benchmark), des politiques d’exclusion et une analyse ESG des titres en portefeuille. Le fonds est désormais classifié article 8 - SFDR. Le deuxième objectif recherché est de renforcer la diversification des différentes stratégies de primes de risques, désormais élargies sur l’indice Stoxx Europe 600. Enfin, l’ambition est d’élargir la clientèle cible du fonds à tout profil d’investisseur, via la création de nouvelles classes de parts (J EUR, J CHF, J USD et P USD) proposant des conditions de souscription plus accessibles, y compris pour des clients non-professionnels.
Franklin Templeton lance à son tour un ETF sur le métavers, le Franklin Metaverse Ucits ETF, qui suit l’indice Solactive Global Metaverse Innovation. Ce indice couvre des entreprises qui ont ou devraient avoir une exposition à la fourniture de produits et/ou de services qui contribuent à l’industrie des métavers, y compris les applications blockchain. L’indice inclut les secteurs suivants : technologie, plateformes et dispositifs métavers, standards d'échange, traitement des données, technologie blockchain et plateformes d’actifs numériques. Le nouvel ETF doit être coté sur Deutsche Börse Xetra le 7 septembre, et sur Borsa Italiana et le London Stock Exchange le 9 septembre. Il sera enregistré en France, ainsi qu’au Royaume-Uni, en Autriche, au Danemark, en Finlande, en Allemagne, en Irlande, en Italie, en Espagne et en Suède.
Ossiam, filiale de Natixis Investment Managers dédiée aux ETF, lance une gamme de huit ETF indexés sur les Bloomberg Paris-Aligned Benchmarks (PABs) couvrant les principaux marchés actions développés. Ces ETF sont domiciliés au Luxembourg ou en Irlande; ils ont été nouvellement créés ou sont des évolutions d’anciens fonds indiciels. Les nouvelles stratégies passives proposées dans le cadre de ces fonds se veulent conformes à l’article 9 du règlement SFDR de l’Union Européenne et sont alignées sur les objectifs fixés par l’Accord de Paris. Elles ciblent les entreprises qui ont pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à moins de 2°C (voire à moins de 1,5°C) par rapport aux niveaux préindustriels. Cela implique de réduire globalement les GES d’au moins 50 % par rapport à l’année de référence 2020, et sur un rythme de -7% de GES par an jusqu’en 2050. Les stratégies PAB d’Ossiam favorisent les entreprises dont les objectifs de réduction des GES sont certifiés et fondés sur des données scientifiques. Elles excluent les entreprises qui nuisent de manière significative aux objectifs environnementaux (DNSH) et appliquent également des exclusions de base. Ces stratégies sont construites de manière à ne générer qu’une faible tracking error par rapport à leur univers d’investissement équivalent en termes de capitalisation boursière.
La société de gestion norvégienne Storebrand Asset Management vient de recruter Nader Hakimi Fard pour son équipe de gestion. L’intéressé vient de Söderberg & Partners, une société de gestion suédoise, où il était analyste et gérant. Avant cela, il a été gérant chez le danois Danske Bank. Nader Hakimi Fard rejoint l’équipe de gestion des fonds Global Solutions, Smart Cities, Renewable Energy et Equal Opportunities. Il sera initialement co-gérant du fonds Storebrand Global Solutions. La gamme «solutions» a vu le jour en 2012 avec le fonds Global Solutions. La stratégie a été recentrée en 2018, pour prendre en compte les objectifs de développement durable des Nations Unies. La gamme a été déclinée avec trois autres fonds qui correspondent à trois sous-thématiques de la stratégie principale (énergies renouvelables, villes durables et égalité des chances). Elle représente un encours total de 20 milliards de couronnes suédoises, soit environ 2 milliards d’euros. L’équipe se compose de quarte gérants. Nader Hakimi a pris ses fonctions le 1er septembre et il est basé à Stockholm.
La société de gestion Fidelity International a coté cinq fonds indiciels thématiques (ETF) à la Bourse de Londres, de Francfort et de Zurich. Ils le seront plus tard à la Bourse de Milan. Ces cinq ETF se focalisent sur l'énergie propre (Fidelity Clean Energy), les transports du futur (Fidelity Electric Vehicles and Future Transportation), les services du cloud informatique (Fidelity Cloud Computing), la digitalisation de la santé (Fidelity Digital Health) et l’industrie du métavers (Fidelity Metaverse).
Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock va liquider le fondsBlackRock Fixed Income Selection Fund le 30 novembre prochain, selon une lettre aux investisseurs consultée par NewsManagers. Les encours du fonds Ucits avoisinaient les 47 millions d’euros fin août, un niveau qui ne permet plus une gestion dans le meilleur intérêt des investisseurs du fonds selon la société de gestion. Lancé en 2016, le fonds est investi au minimum à 80% dans des fonds et ETF (majoritairement de BlackRock) exposés aux obligations.
Amiral Gestion a profité de l'été pour donner une seconde jeunesse à son fonds Sextant Europe, lancé en juin 2011. Le 30 juin dernier, le fonds investi en actions européennes a vu sa philosophie et sa dénomination changer radicalement. Sextant Europe est devenu Sextant Tech, fonds investi essentiellement sur le secteur de la technologie sans contrainte géographique ni de capitalisation avec tout de même un critère minimum de 50% d’investissements en Europe.Le fonds, géré par Sébastien Ribeiro, se concentre donc sur les entreprises innovantes dans le secteur technologique telles que l’industrie du jeu, la robotisation, l’informatique/intelligence artificielle, les fintech, l’internet, l’e-commerce, l’industrie 4.0. Dans une lettre aux investisseurs, Amiral Gestion explique avoir «souhaité donner une identité plus singulière au compartiment Sextant Europe dont la stratégie était très généraliste». «Ce secteur est porteur tant sur le plan des perspectives de croissance (opportunités d’investissement, potentiel de performance) que sur le plan économique. Il est désormais très largement plébiscité par les pouvoirs publics afin d’encourager l’innovation technologique. Ainsi, nous souhaitons que le compartiment Sextant Europe contribue activement à cet effort collectif», ajoute Amiral Gestion.
Les investisseurs britanniques ont retiré 1,9 milliard de livres (2,2 milliards d’euros) des fonds actions commercialisés au Royaume-Uni en août, selon les données de Calastone. Il s’agit d’une décollecte record, les précédents, d’un montant d'1,5 milliard de livres, datant de juin et juillet 2016 dans la foulée du vote en faveur du Brexit. Calastone précise que ces sorties sont davantage dues à un choix de sortie des fonds des investisseurs plutôt qu'à une chute des ordres d’achat. Le mouvement de vente d’ampleur sur les actions s'étant étalé de mi-juillet à mi-août a pesé lourd dans ces choix puisque les fonds actions au Royaume-Uni ont décollecté à hauteur de 2,33 milliards de livres sur la période. Cette décollecte a d’abord été observée sur les fonds investis en actions britanniques, qui ont accusé des rachats de 759 millions de livres en août et que les investisseurs locaux désertent continuellement depuis maintenant 15 mois. Les fonds actions nord-américaines, européennes et Asie-Pacifique ont aussi souffert des sorties des investisseurs britanniques. Une seule catégorie de fonds actions a trouvé grâce aux yeux des investisseurs britanniques en août. A savoir les fonds investis dans les compagnies d’infrastructures et d'énergies renouvelables qui ont collecté 146 millions de livres. Depuis le début de l’année, les investisseurs britanniques ont retiré 4,3 milliards de livres des fonds actions.