La FSA a délivré le 23 novembre son agrément pour la commercialisation au Royaume-Uni du compartiment luxembourgeois Banyan de la gamme Pictet Total Return géré par Nidhi Mahurkar, Anthony Cheung et Olivier Doleires (lire Newsmanagers du 23 novembre). Il s’agit d’un fonds long/short focalisé sur l’Asie hors Japon.Selon la presse britannique, la part en livres n’a pas encore été activée, mais il est déjà possible aux investisseurs britanniques de souscrire.
La CNMV a enregistré le 18 novembre le Banesto Rentabilidad Objetivo de Santander Asset Management qui vise une performance moyenne annuelle de 2,5 % pour peu que la valeur liquidative du 2 août 2013 soit supérieure à 104,11 % de son niveau du 16 décembre 2011.Le portefeuille sera investi au minimum à 75 % en liquidités et en «repo» sur de la dette publique notée A- et davantage, les 25 % étant placés en repos sur la dette publique et en obligations d’entreprise de haute qualité. Pour ces deux poches, les émetteurs seront des émetteurs de l’Union européenne et la duration moyenne sera inférieure à 3 mois.CaractéristiquesDénomination : Banesto Rentabilidad Objectivo FICode Isin : ES0113059002Droit d’entrée : 5 %Commission de gestion : 1,3 %Pénalité de sortie : 2 %Commission de banque dépositaire : 0,1 %
Près d’un quart des investisseurs fortunés français (23 %) vérifient la performance de leurs fonds moins d’une fois par mois, selon une étude réalisée par Schroders. Et 21 % n’y prêtent jamais attention.Ce manque de vigilance relatif peut être en partie expliqué, selon Schroders, par le fait qu’une grande partie des investisseurs français affirment qu’ils se feraient conseiller par des professionnels s’ils devaient acheter des produits. Plus de deux français sur cinq (43 %) indiquent ainsi qu’ils n’achèteraient pas d’actions avant d’avoir été conseillés, ce qui est supérieur à la moyenne européenne, de 34 %. Et 40 % indiquent qu’ils demanderaient des conseils à un tiers avant d’acquérir un plan d’investissement à long terme.Mais alors qu’ils affirment avoir besoin de conseils pour des actions ou des produits, seuls 10 % indiquent qu’ils ont aussi besoin d’aide en matière de retraite. Cela est d’autant plus surprenant, selon Schroders, que les investisseurs français ont des attentes élevées en la matière: 57 % visent une retraite qui soit équivalente à 60 % ou plus de leur rémunération annuelle actuelle.
Le classement de la 12e édition des Grands Prix de la Gestion d’Actifs (GPGA) de L’Agefi se trouve en grande partie renouvelé par rapport à l’an dernier. Seuls trois fonds parviennent à conserver leur place de leader, et près des deux tiers des lauréats sont des nouveaux venus par rapport à 2010. Sur quinze catégories primées, trois voient leur trio de tête totalement modifié. Credit Suisse Fund Equity Management égale la performance avec deux premières positions en Actions internationales (Credit Suisse Equity Fund Global Value CHF) et en Actions sectorielles (Credit Suisse Equity Fund Global Prestige). Les fonds étrangers (7) et français (8) se partagent le palmarès. Et les grandes maisons de gestion (Schroders, Invesco, Morgan Stanley, Axa, Aviva, Allianz ou Amundi) font preuve d’une bonne résistance, note L’Agefi Hebdo.Malgré cette domination des grands noms, quelques boutiques reviennent en force cette année dans le classement. Financière de l’Echiquier en Actions européennes (Echiquier Major), Martin Maurel Gestion en Actions émergentes (Essor Emergent) et Amplégest en Actions euro (Amplégest Multicaps) se retrouvent aux côtés de Rothschild & Cie Gestion cette année. La grande nouveauté se trouve dans les performances des fonds obligataires, généralement considérées comme ayant une faible capacité à générer de la surperformance. Le fonds ayant généré le plus important alpha est Amundi Funds Bond Global Aggregate AU. L’intégralité du classement se trouve en pièce jointe (PDF) de cet article.
A partir du 1er décembre 2011, la Société Privée de Gestion de Patrimoine (SPGP) lance le fonds Selection High Yield 2015. L’OPCVM cherchera à profiter des conditions favorables aux émissions d’obligations «corporate», les entreprises européennes se finançant plus facilement sur les marchés obligataires classiques et convertibles afin de réduire leur coût de financement, précise un communiqué. En chiffres, le fonds se donne pour objectif une performance annuelle (nette de frais) supérieure à 7% pour un investisseur institutionnel et à 6,4% pour un particulier - compte tenu des frais de gestion -, à condition de rester jusqu’à l'échéance fixée au 08/10/2015. Les maturités ou dates de remboursements anticipés des obligations détenues ne dépasseront pas la date d’échéance du fonds. En attendant, le gérant pourra procéder, en cas de besoin, à des arbitrages par exemple en cas d’opérations sur titres, de dégradation ou d’amélioration (prise de profit) du crédit d’un émetteur, etc. L’exposition de l’OPCVM au risque action (delta) des obligations convertibles est de 20% maximum. Enfin, les coupons sont capitalisés. L’ensemble sera constitué d’environ 35 obligations et le poids de chaque émetteur ne dépassera pas 4% de l’actif net. Le portefeuille cible est composé à 45 % de titres «high yield», à 40 % de titres non notés et le solde d’obligations «investment grade». A 70 %, il s’agira d’obligations classiques et le solde de convertibles. L’univers d’investissement sera principalement européen (90% minimum) et libellé uniquement en euros. Caractéristiques : (Part I/Part P) : Code ISIN FR 0011119866/FR 0011119858Valeur liquidative d’origine 100 000€ /100€Décimalisation Millième de la part/ Centième de la partMinimum de la souscription 10 parts initialement puis 0,001part par la suite / 1 partFrais de souscription 1% TTC maximumFrais de rachat : 0,75% TTC max. dégressif de 0,25% par anFrais courants de gestion 0,7% TTC /1,3% TTCFrais de surperformance en High Water Mark : 20% TTC de la performance annuelle de la part I au-delà de 7%/20% TTC de la performance annuelle de la part I au-delà de 6,4%Durée de placement recommandée : Jusqu’à l’échéance du 8 octobre 2015
Le britannique HSBC Global Asset Management a annoncé le 23 novembre qu’il commercialise en France le fonds obligataire coordonné HSBC GIF RMB Fixed Income (lire Newsmanagers du 31 octobre) qui sera principalement investi en titres et dépôts libellés en yuans. Ce produit lancé en octobre doit permettre aux souscripteurs de diversifier leur poche obligataire tout en profitant du potentiel d’appréciation de la monnaie chinoise.Le fonds, de droit luxembourgeois, est géré par l’équipe Asian Fixed Income de HSBC Global Asset Management, située à Hong Kong et dirigée par Cecilia Chan responsable de la gestion des actifs asiatiques obligataires chez HSBC depuis dix-sept ans. Cette équipe, gérait fin juin plus de 24 millions de dollars fin juin.Caractéristiques : Dénomination : HSBC GIF RMB Fixed IncomeCodes Isin : Parts A : LU0692309627 (AC) ; LU0692309460 (AD)Parts I : LU0692310807 (IC) ; LU0692310633 (ID)Commission de gestionParts A : 0,75 %Parts I : 0,375 %Frais de fonctionnement, de gestion et de service :Parts A : 0,25 %Parts I : 0,20 %
Steven A. Cohen, le patron et fondateur du gestionnaire alternatif SAC Capital Advisors, serait candidat à l’acquisition de l'équipe de baseball des Los Angeles Dodgers, qui se trouve en faillite, selon trois personnes proches du dossier citées par le Wall Street Journal. Il ne sera pas seul, d’autres milliardaires guettent aussi l’occasion de mettre la main sur une équipe de la Major League Baseball (MLB).La vente est orchestrée par the Blackstone Group, qui semble ne vouloir prendre en considération que des offres supérieures à 1 milliard de dollars. L’affaire est compliquée par le fait qu’il est difficile d’estimer les recettes publicitaires des Dodgers au-delà de 2013.
Le fonds d’investissement KKR vient de ravir Samson Investment, un producteur de pétrole et de gaz naturel détenu par la famille Schusterman, rapporte L’Agefi. Au sein d’un consortium réunissant les fonds Natural Gas Partners et Crestview Partners, et la maison de courtage japonaise Itochu Corp. Le montant de l’investissement s’élève à 7,2 milliards de dollars.
Le luxembourgeois Nestor Investment Management annonce qu’Anna Ho d’OP Calypso Capital Ltd va gérer le nouveau fonds d’actions Nestor China lancé le 1er août et qui se focalise sur les petites et moyennes capitalisations chinoises. Ce produit bénéficie d’un agrément de commercialisation en Allemagne et en Autriche depuis le 11 novembre.Anna Ho, qui gère depuis plusieurs années le Nestor Fernost fonds, sélectionnera des valeurs de croissance peu onéreuses en fonction de thèmes prédéterminés, notamment en fonction des tendances de long terme comme l’augmentation de la consommation et de la demande d'éducation, ainsi que la hausse des dépenses de santé liées au vieillissement de la population et l’importance croissante de la protection de l’environnement décrétée par Pékin. Le portefeuille se composera de 30 à 40 lignes. Pour les petites capitalisations, la gérante a fixé des critères qui doivent garantir à tout moment la liquidité du portefeuille d’ensemble.Caractéristiques :Dénomination : Nestor China FondsCode Isin : LU0656651824Droit d’entrée : 3 % maximumCommission d’administration : 1,40 %Rémunération du gérant : 0,45 %Commission de banque dépositaire : 0,10 %
La gamme PTR de fonds total return de Pictet (Corto, Mandarin, Kosmos) se complète d’un nouveau produit luxembourgeois (Sicav partie I), le Banyan (l’arbre de la sagesse de Bouddha…), focalisé sur l’Asie hors Japon. Ce produit long/short est géré de Londres par Nidhi Mahurkar assistée d’Anthony Cheung, un spécialiste de la Grande Chine qui arrive de chez Gartmore et d’Olivier Doleires pour la partie gestion du risque.Le nouveau fonds coordonné à liquidité hebdomadaire lancé le 2 novembre débute avec un encours de 180 millions de dollars parce qu’il résulte de la transformation d’un fonds d’investissement spécialisé (FIS) qui avait été monté pour un fonds souverain du Moyen-Orient et qui va désormais pouvoir être distribué auprès des institutionnels et des particuliers (il n’a pas encore d’agrément de commercialisation en France).Le FIS d’origine a généré une performance annuelle moyenne de 16,8 % depuis son lancement en juillet 2002 contre 12,8 % pour le MSCI Emerging Asia. Le portefeuille peut comporter entre 50 et 90 lignes ; il est actuellement de 60 valeurs, dont 35 en long et 25 en short et l’exposition brute se situe en moyenne entre 130 et 135 % et entre 40 et 90 % en net. Un overlay de liquidité très strict permet que 95 % du portefeuille soient liquidés en moins d’une journée. En moyenne, le taux de rotation annuel se situe à 350 %, celui du book «short» étant plus élevé que le long.Nidhi Mahurkar souligne qu’il s’agit d’une stratégie de sélection de valeurs (bottom-up) de grandes et moyennes capitalisations et que les gérants veillent à éviter le levier, l’illiquidité et la concentration. Elle recherche les bons cash flows, les bénéfices élevés et les bilans solides.CaractéristiquesDénomination : Pictet Total Return-BanyanCodes Isin : LU0637929265 (part I, partir de 1 million de dollars)/ LU0637929778 (part P)Commission de gestion :1,10 % (part I)/ 1,60 % (part P)Frais administratifs et de conservation : 0,40 %Commission de performance : 20 % avec high watermarkTaux butoir : Libor USD 3 moisDélai de préavis : 5 jours avant la publication de la valeur liquidative (vendredi 17h de Luxembourg)Des parts couvertes du risque de change sont disponibles en euros, livres sterling et francs suisses
Le groupe espagnol BBVA a décidé de redéployer son activité dans le domaine des ETF et va désormais centrer son développement au Mexique, où sont déjà cotés des fonds pour un volume de 850 millions d’euros pour y servir les clients latino-américains, rapporte Funds People, relayant Expansión. Au Mexique, le BBVA a une part de 14,8 % du marché.Parallèlement, le BBVA a choisi de liquider ses produits les moins traités sur la Bourse espagnole, AFI Monetario Euro ETF, Acción Ibex Top Dividendo ETF y Acción FTSE Latibex Top ETF.
La société Tikehau IM lancera le 7 décembre prochain TK Rendement 2016, un fonds d’obligations d’entreprises à échéance fixée le 31 décembre 2016. L’objectif de performance nette annuelle de l’OPCVM est fixé à 7%. La société spécialiste de la gestion obligataire entend profiter du doublement des spreads de crédit depuis cet été. Ils atteignent désormais des niveaux comparables à ceux d’octobre 2008, offrant aux obligations d’entreprise un surcroit de rendement important, détaille un communiqué. En outre, les entreprises européennes du secteur haut rendement ont vu leurs taux de défaut historiques à leur plus bas en 2011.Dans la pratique, le portefeuille est composé d’obligations européennes, majoritairement à haut rendement. Diversifié, il sera géré de façon active «pour se réajuster en fonction des opportunités de marché et réinvestir ses coupons, offrant ainsi aux investisseurs un profil de rendement plus dynamique qu’une gestion passive buy and hold», précise Tikehau IM. Caractéristiques : Code ISIN : Part C : FR0011131812 / Part D : FR0011131820Commission de rachat acquise à l’OPCVM : 3% jusqu’au 31/12/2013, 2% jusqu’au 31/12/2014, 1% jusqu’au 31/12/2015 puis néantFrais de gestion : 1.3% TTC Commission de surperformance : Néant Minimum à la souscription : 1 000 eurosInvestisseurs concernés : tous souscripteurs
La directive AIFM va entraîner des re-domiciliations de fonds d’investissement alternatifs vers des centres onshore en Europe, surtout à l’initiative des gérants européens. Les centres offshore des Iles Cayman et de l’Etat du Delaware devraient demeurer, toutefois, les domiciles privilégiés de ce type de fonds, selon une étude d’Oliver Wyman présentée le 22 novembre à Luxembourg à l’occasion de la quatrième édition de la conférence de la gestion alternative organisée par l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi).L’étude a ainsi identifié quelques tendances significatives. Certains gérants de fonds alternatifs qui, sans nouveau cadre réglementaire, auraient choisi une domiciliation offshore opteront pour une domiciliation onshore pour répondre à la nouvelle donne ou à la demande de la clientèle. En Europe, ils s’orienteront probablement vers l’Irlande ou le Luxembourg, selon l’étude. On peut également s’attendre à davantage de co-domiciliation et de structures clonées entre les juridictions offshore et onshore. Par ailleurs, des centres offshore vont probablement émerger en Asie et au Moyen Orient à la demande des investisseurs et gérants. Corollaire de tous ces développements, la course aux parts de marché devrait entraîner des améliorations des infrastructures et de la réglementation des activités de service, ainsi qu’un assouplissement des procédures bureaucratiques dans l’ensemble des principaux centres de domiciliation. Reste une évidence, le paysage reste et devrait rester remarquablement stable. «De nombreux observateurs européens s’attendaient, suite à la directive AIFM et à la pression réglementaire exercée par les membres du G20, à un mouvement important de re-domiciliation vers les centres de l’Union européenne et à une diminution du nombre de fonds offshore. Cette étude montre, au contraire, que le paysage offshore est resté stable au cours des deux dernières années», a estimé Marc Saluzzi, président de l’Alfi. Les centres offshore des Iles Cayman et de l’Etat du Delaware devraient demeurer les domiciles privilégiés des fonds d’investissement alternatifs. Dans le secteur des hedge funds, les Iles Cayman représentent 43% du marché, devant le Delaware (20%), les Iles Vierges britanniques et les Bermudes (10% chacun). Le Luxembourg capte 4% du marché mondial des hedge funds, 9% du secteur des fonds de private equity et plus de 10% du marché des fonds immobiliers. Pour l’Alfi, cette situation constitue un nouveau défi à relever. «L’Europe a déjà établi Ucits comme marque mondiale pour les fonds, mais il nous reste un long chemin pour parvenir à en faire de même pour le secteur des fonds alternatifs», a lancé Marc Saluzzi.
Selon La Tribune, les family offices ont apporté en 2010 9,4 % des fonds levés par les sociétés européennes de private equity, d’après l’EVCA (association européenne du capital-investissement), contre 0,4 % en moyenne, entre 2003 et 2007. Une proportion désormais supérieure à celle des banques (8,8 %) et des assureurs (5,1 %).
Axa IM a annoncé le lancement (le 9 août) d’un fonds investissant en obligations d’entreprises high yield à court terme libellées principalement en euros et en livres sterling, le AXA IM FIIS Europe Short Duration High Yield Fund, qui est géré par Andrew Wilmont, rapporte Expansión.La duration moyenne des obligations dans le portefeuille sera inférieure à deux ans et l’objectif de performance est de 5-5 % net de commissions. Le fonds est conforme à la directive OPCVM et il est domicilié à Luxembourg.La souscription minimale est fixée à 5.000 euros pour les parts retail et à 1 million pour les parts institutionnelles.
L’un des principaux gestionnaires alternatifs du Moyen-Orient, Gulf Capital Equity Fund Associates, a attribué à J.P. Morgan’s Worldwide Securities Services (WSS) l’administration du fonds de private equity GC Equity Partners Fund II pour lequel des engagements de 500 millions de dollars ont été consentis. Il s’agit du premier des fonds de Gulf Capital à avoir drainé la majorité de ses futurs encours sur les marchés internationaux, aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, auprès de fonds souverains, de fonds de pension, de fondations, de banques et de compagnies d’assurances.
Le gestionnaire américain Global X Funds a annoncé qu’il modifie l’indice sous-jacent, le nom et l’acronyme de son Global X China Technology ETF. L’indice de référence sera désormais le Nasdaq OMX China Technology Index (QQQC), avec 42 composantes au lieu du Solactive China Technology Index (CHIB) composé de 28 valeurs.
L’allemand Deka Immobilien a indiqué avoir acquis pour un montant non divulgué l’hôtel londonien Malmaison de Londres pour son fonds immobilier institutionnel WestInvest Target Select Hotel auprès du Malmaison Hotel Group qui continuera de louer cet établissement quatre étoiles.
Les actifs gérés par les fonds d’investissement en Suisse se situaient à 622,49 milliards de francs en octobre, dont 224,6 milliards pour les produits institutionnels, contre 612,08 milliards fin septembre (donnée révisée). Cette hausse de plus de 10 milliards des encours en octobre masque des sorties nettes de presque 2,73 milliards de francs, contre 4,68 milliards le mois précédent, selon la Swiss Funds Association (SFA).Les statistiques font apparaître que les fonds de matières premières ont enregistré des souscriptions nettes de 667,3 millions de francs tandis que les fonds à haut rendement en dollars ont drainé 333,7 millions de francs. Les fonds d’actions zone euro et Allemagne ont capté pour leur part des rentrées nettes de 222,8 millions et 139,1 millions respectivement. Mais, dans l’ensemble, les fonds d’actions et les fonds obligataires ont subi des remboursements nets de 820,7 millions et 749,2 millions de francs. La décollecte a été de 1,45 milliard pour les fonds monétaires.Les trois premiers promoteurs restent UBS, avec un encours de 143,8 milliards de francs contre 142,4 milliards fin septembre et une part de marché de 23,1 %, Credit Suisse, avec 91,96 milliards contre 90,66 milliards ou 14,77 % du marché. Pictet se classe troisième avec 44 milliards contre 44,95 milliards un mois plus tôt et une part de marché de 7,07 %.
La plate-forme d’ETF de la Deutsche Bank, db X-trackers, a annoncé le 21 novembre, le lancement de ce qu’elle estime être les deux premiers ETF obligataires de droit luxembourgeois avec un objectif de distribution régulière de 4 %.de la valeur liquidative. Cette distribution du db X-trackers IBOXX® Euro Sovereigns Eurozone TR Index 4 % - D ETF et du db X-trackers IBOXX® Euro Germany TR Index 4 % - D ETF sera alimentée par le revenu des intérêts des obligations dans lesquelles ces fonds investissent directement. Il s’agit d’une sélection d’obligations souveraines de la zone euro pour le premier et d’obligations fédérales pour le second.Les swaps n’ont pas vocation à dépasser 2-3 % (pour un plafond de 10 % fixé par la directive OPCVM) et le portefeuille figure en intégralité, au jour le jour sur le site Internet.Ces nouveaux produits cotés à Francfort sont destinés à des investisseurs qui doivent pouvoir compter sur des distribution régulières si possible d’un montant assez constant, comme les caisses de retraite, les fondations ou les assureurs, a indiqué Thorsten Michalik, directeur de db X-trackers.Si les recettes des intérêts générés par les obligations dans le portefeuille sont inférieures à 4 %, le gestionnaire envisage de revendre une partie des titres pour parvenir aux 4 % annoncés. Si les revenus du portefeuille sont supérieurs à 4 %, l’excédent sera réinvesti dans de nouveaux titres.CaractéristiquesDénomination : db X-trackers IBOXX® Euro Sovereigns Eurozone TR Index 4 % - D ETFCode Isin : LU0643975161Commission forfaitaire : 0,15 %Dénomination : db X-trackers IBOXX® Euro Germany TR Index 4 % - D ETFCode Isin : LU0643975591Commission forfaitaire : 0,15 %