Depuis le 8 juin 2012, le parisien Alma Capital & Associés a repris à La Française AM le rôle de société de gestion du FCP de droit français Atlas Maroc* dont l’encours représente environ 16 millions d’euros et qui affiche sur cinq ans une perte de 8,53 % contre une perte de 11,85 % pour son indice de référence, le MASI (Morroccan All Shares Index) en euros. La volatilité est également inférieure à celle du benchmark, à savoir 11,88 % contre 13,16 %, tandis que l'écart de suivi se situe à 4,4 %, avec une volatilité moyenne de l’ordre de 10 %.Le gestionnaire financier par délégation demeure Upline Capital Management, une filiale du groupe Banques Populaires du Maroc. L'équipe de gestion dirigée par Mohammed Zakaria El Kraizi pratique une gestion de conviction, avec les dix premières lignes du portefeuille (sur environ 40, pour 77 titres cotés à Casablanca) représentant plus de 50 % de l’encours. Le taux de rotation évolue entre 50 et 70 %.* FR0010015016
Jean-Noël Vignon, PDG d’Efigest Asset Management, a indiqué mercredi aux investisseurs que la société de gestion « pris toutes les dispositions pour garantir la permanence de la gestion» du fonds Pragmatis Convexe Patrimoine, suite au départ tout récent de Geneviève Werner.Dans un communiqué, le manager précise que la méthodologie, les moyens et les objectifs de ce produit demeurent inchangés et que Bertrand Billé reste gérant du fonds, fonction qu’il assure depuis la création en 2009. Dans un autre communiqué publié peu après, Geneviève Werner insiste sur le fait que sa démission de directeur général délégué et d’administrateur d’Efigest AM est liée à de fortes divergences sur la gestion de l’entreprise et non à des actions de concurrence déloyale.Elle indique par ailleurs que «les avoirs des investisseurs et clients du fonds Convexe, (qu’elle avait) apportés à la société Efigest Asset Management continuent à être gérés efficacement par celui qui fut (son) adjoint depuis 10 ans, aidé de notre gérant junior».
D’après BarclayHedge et Trimtabs, les hedge funds ont accusé en avril des remboursements nets de 5,1 milliards de dollars ou 0,3 % de leurs encours, après des souscriptions nettes de 2,8 milliards en mars. Sur la base des résultats communiqués par 3.042 fonds, les actifs totaux à fin avril ressortaient à 1.700 milliards de dollars au 30 avril, ce qui représente une progression de 1,6 % pour les quatre premiers mois de l’année.Sur les douze mois à fin avril, les hedge funds ont enregistré des sorties nettes de plus de 12,7 milliards de dollars, accusant des remboursements nets durant six des mois de cette période.
Pour les quatre premiers mois de cette année, les fonds offerts au public, en Allemagne, ont subi des sorties nettes de presque 4,33 milliards d’euros contre 4,18 milliards pour la période correspondante de 2011, avec des remboursements nets de 6,67 milliards d’euros en avril, imputables d’une part à des rachats de 3,8 milliards d’euros sur le iShares Dax (suivies de rentrées nettes de 3,6 milliards dans ce même ETF) et au transfert d’une gamme de produits de 3,1 milliards d’euros par le groupe Oppenheim à une filiale nouvellement créée.L’association allemande BVI des sociétés de gestion souligne que les fonds institutionnels (Spezialfonds) ont en revanche drainé 18,62 milliards d’euros en janvier-avril, contre 14,26 milliards pour les quatre premiers mois de 2011, dont 4,27 milliards contre 4,11 milliards en avril. Quant aux mandats, ils ont permis de lever 3,31 milliards pour le premier quadrimestre, contre des sorties nettes de 514,5 millions l’an dernier, dont 2,84 milliards en avril contre des sorties de 2,2 milliards pour le mois correspondant de 2011.En ce qui concerne les fonds de valeurs mobilières offerts au public, les remboursements nets de janvier-avril ont totalisé 5,8 milliards d’euros. Mais Allianz a levé preque 5,94 milliards d’euros en net, devançant Union Investment, qui a collecté 1,31 milliard. Les sorties nettes ont dépassé 5,27 milliards pour Blackrock (les ETF d’iShares) 404,9 millions pour Comstage (les ETF de Commerzbank) 2,38 milliards pour Deka (caisses d'épargne) et 1,61 milliard pour DWS/DB Advisors/groupe Deutsche Bank (avec des sorties nettes de 1,29 milliard pour les ETF de db x-trackers. A noter qu’ETFlab (Deka) a drainé 604,4 millions durant les quatre premiers mois de l’année.
Avec 40 % du marché, la France est le pays qui compte le plus grand nombre de fonds de partage en Europe, selon Axylia Conseil qui a recensé 112 OPCVM à vocation philanthropique dans 12 pays dans le cadre d’une étude sur « la finance altruiste ».Le pays représente un encours de 650 millions d’euros sur un total de 8,4 milliard d’euros sur le continent. Mais les fonds français n’ont reversé « que » 4,3 millions d’euros de dons en 2010, sur un total de 68 millions d’euros distribués en Europe, soit 0,75 % des encours.En volume de dons, le Royaume-Uni, avec seulement deux fonds, se place en tête. Ainsi, plus de 50 millions d’euros ont été alloués en 2010 grâce au seul hedge fund The Children’s Investment Fund (TCI). Si l’on exclut ce produit atypique britannique, les fonds suédois – qui représentent environ un tiers du marché en nombre avec 15 produits – sont les plus généreux, avec 8 millions d’euros de dons en 2010. «Cette générosité est liée à l’originalité du mode de partage : en Suède - comme en Norvège -, il se fait sur l’actif net du fonds», commente l’étude d’Axylia. Autrement dit, les dons sont garantis, même si le produit perd de l’argent ! L’un de ces fonds est le Humanfonden géré par Swedbank Robur Fonder, qui pèse 250 millions d’euros. Son gérant, Ian Raftell, a expliqué lors des Ateliers de la Finance Responsable qui se sont tenus mardi à Paris que le fonds reverse 2 % des encours chaque année aux ONG choisies par les souscripteurs.Ces dons, à l’échelle européenne, vont avant tout à la recherche médicale (30 %), devant la solidarité (15 %), l’aide sociale (12 %), l’environnement et l’enfance (9 % chacune).Enfin, plus de 80 % des fonds de partage européens se conforment à l’une ou l’autre pratique d’investissement socialement responsable (ISR), constate Axylia. En France, cet ISR est orienté vers le «best in class». Le reste de l’Europe privilégie une approche d’exclusion.
Le gestionnaire espagnol Bestinver (groupe Acciona, 5,2 milliards d’euros d’encours) a créé cette semaine sa propre sicav au Luxembourg, Bestinver Sicav (350 millions d’euros), dans laquelle seront rapatriés les compartiments jusqu'à présent logés dans la sicav de Sycomore AM dont ils représentent 90 % de l’encours, rapporte Funds People.La sicav est créée avec les clones de trois fonds «emblématiques» de Bestinver, à savoir le Bestinver Bolsa (20 millions), le Bestinver International (115 millions) et le Bestinfond (215 millions). Ultérieurement, le gestionnaire prévoit d’intégrer à cette structure luxembourgeoise son nouveau fonds d’actions de grandes entreprises.
L’indice Hennesse des hedge funds a reculé de 1,98% au mois de mai, enregistrant ainsi leur plus mauvais résultat depuis septembre 2011. Depuis le début de l’année, l’indice affiche toutefois un gain de 2,15%.Durant le mois sous revue, l’indice long/short equity a perdu 1,89% tandis que l’indice arbitrage/event driven cédait 1,09%. Mais ces deux indices marquent depuis le début de l’année des gains de respectivement 2,27% et 3,47%. A noter en outre que l’indice marchés émergents a perdu 7,44% sur le mois et 2,91% depuis le début de l’année.
Les fonds actions commercialisés en Europe ont accusé en avril des rachats nets pour 8 milliards d’euros, selon les dernières statistiques de Lipper. Sur cette décollecte, 4,5 milliards d’euros, soit 56 %, ont concerné des ETF, et 4 milliards d’euros un seul ETF, le iShares DAX !Les fonds obligataires ont quant à eux enregistré des souscriptions nettes de 11,1 milliards d’euros, grâce aux produits marchés émergents et globaux.Avec les fonds monétaires, les fonds commercialisés en Europe ont engrangé un total de 20,3 milliards d’euros en avril.En termes de sociétés, UBS s’est classé en tête des souscriptions nettes en avril grâce à deux fonds indiciels institutionnels avec 3 milliards d’euros, devant Allianz/Pimco (1,8 milliard) et Axa (1,2 milliard).Côté fonds, huit produits gérés activement ont attiré une collecte de plus de 400 millions d’euros en avril, dont le premier, l’American Income Portfolio d’AllianceBernstein (500 millions d’euros), devant le Global Short Dated de Dimensional et le US High Yield d’Allianz.
A fin mai, les ETP européens affichaient un encours de 296,9 milliards de dollars, soit 1,7 milliard ou 0,6 % de mois que fin décembre, si l’on en croit le BlackRock Institute. D’après ETFGI, la société de conseil créée par Deborah Fuhr, les actifs gérés dans les ETF européens se montaient au 31 mai à 265,6 milliards de dollars, soit 2 milliards de dollars ou 0,7 % de moins que cinq mois plus tôt.En ce qui concerne les souscriptions et rachats, le BlackRock Institute fait état de rentrées nettes de 5,3 milliards de rentrées nettes pour les ETP européens en janvier-mai tandis qu’ETFGI n’a décelé que 5 milliards de dollars de souscriptions nettes pour les ETF européens.iShares se classe premier pour les souscriptions nettes avec 4,5 milliards de dollars pour le BlackRock institue et 4,7 milliards selon ETFGI. Source arrive en deuxième position avec 1,6 milliard et 1,7 milliard respectivement. Le troisième chez Blackrock Institute est UBS Global Asset Management, alors que chez ETFGI, c’est SPDR avec 1,1 milliard de dollarsPour les remboursements nets, BlackRock et ETFGI s’accordent à citer en tête db x-trackers (Deutsche Bank) avec respectivement 0,9 milliard et 1,3 milliard. BlackRock cite ensuite pour les sorties Lyxor Asset Management avec 0,7 milliard et Commerzbank avec 0,6 milliard tandis qu’ETFGI mentionne EasyETF avec des sorties nettes de 0,7 milliard, puis Lyxor avec des rachats nets de 0,6 milliard.
Sky Harbor Capital Management, LLC, société indépendante de conseil en investissement basée dans le Connecticut créé en septembre 2011, a annoncé le 12 juin que ses actifs sous gestion avaient atteint 1,09 milliard de dollars le 31 mai 2012. Les actifs sous gestion de la société ont donc augmenté de 30 % depuis la fin du mois d’avril (831 millions de dollars) et de 50 % depuis la fin du premier trimestre 2012.Cette montée en puissance s’explique par l’obtention de nouveaux mandats auprès d’investisseurs institutionnels et par le lancement en Europe de Sky Harbor Global Funds. Cette SICAV, domiciliée au Luxembourg, propose aux investisseurs non américains deux compartiments investis sur le marché américain des obligations à haut rendement, dont un adoptant une stratégie de duration courte.
Neuberger Berman annonce le lancement du fonds Neuberger Berman Absolute Return Multi-Manager Fund. Les actifs du fonds sont alloués à différents gérants-conseillers de hedge funds, qui investisent dans différentes stratégies alternatives. Le produit offrira une liquidité quotidienne et est accessible à partir de mille dollars (parts A et C).
Le français Edmond de Rothschild Asset Management (Edram) indique avoir obtenu l’agrément de commercialisation en Allemagne pour ses fonds de droit français Eastern Europe (ISIN: FR0011225853) et Latin America (ISIN: FR0011100973). Ces fonds ont été présentés il y a près de deux mois (lire Newsmanagers du 26 avril).
Le gestionnaire allemand Oppenheim Asset Management Services a annoncé pour le 18 juin le lancement du fonds luxembourgeois d’obligations chinoises offshore (en CNH ou yuans de Hong-Kong) SOP AnleihenChinaPlus dont le gestionnaire par délégation est Bank of China Hong Hong Asset Management (BOHCK) à Hong-Kong. Le portefeuille pourra aussi être investi en obligations asiatiques libellées en dollars américains et couvertes du risque de change en yuans. La gestion est confiée à une équipe que dirige Ken Hu. La BOCHK est le seule compensateur autorisé pour les opérations en yuans à Hong-Kong.CaractéristiquesDénomination: SOP AnleihenChinaPlusCodes Isin :Parts I Eur H : LU0776284365Parts R EUR H : LU0776283714Parts I USD : LU0776284878Parts R USD : LU0776284522Droit d’entrée : 3 % (parts R EUR H et R USD)Commission de gestion:0,60 % (parts I EUR H et I USD)1,20 % (parts R EUR H et R USD)
Le secteur des hedge funds pourrait plus que doubler de taille sur les cinq prochaines années à plus de 5.000 milliards de dollars d’actifs, selon une récente étude de Citigroup citée par le Wall Street Journal. Les hedge funds pourraient en effet attirer 2.000 milliards de dollars de nouvelles souscriptions notamment grâce à un élargissement de leur offre leur permettant de concurrencer les sociétés de gestion traditionnelles. Les fonds de pension et les investisseurs institutionnels pourraient aussi investir 1.000 milliards de dollars supplémentaires au fur et à mesure qu’ils s’habituent aux différents risques posés par les hedge funds.
Edmond de Rothschild Investment Managers a annoncé le 11 juin le lancement d’un nouveau fonds obligataire à échéance permettant aux investisseurs de tirer parti des opportunités offertes actuellement sur le marché du crédit : Edmond de Rothschild (EdR) Millésima 2018.Dans l’environnement actuel, le crédit peut, à certaines conditions, constituer un placement intéressant. Les obligations d’entreprises de bonne qualité (Investment Grade, ≥ BBB-, échelle S&P) et obligations à haut rendement (High Yield ou catégorie spéculative < BBB-) de la frange la mieux notée de cette catégorie présentent un niveau de volatilité inférieur aux autres classes d’actifs risquées, tout en offrant une rémunération attractive. Ainsi, sur les dix dernières années, les obligations High Yield en euros ont généré une performance annualisée de près de 8% pour une volatilité de 6%.Edmond de Rothschild Millésima 2018 se caractérise par :-Un portefeuille d’obligations d’entreprises industrielles et financières, libellées en euro : les titres sélectionnés sont de qualité Investment Grade jusqu’à 100% de son actif net et de qualité High Yield jusqu’à 50% de son actif net. Ils sont issus des pays membres de l’OCDE, du G20, de l’Espace économique européen ou de l’Union Européenne ;- Un fonds Buy & Hold ayant vocation à être conservé jusqu’à échéance ;- Une maturité connue : octobre 2018 ;- Une analyse approfondie des émetteurs en portefeuille ;- Pas d’instruments issus de la titrisation, de subordonnées financières ou d’obligations convertibles ;- Une attention particulière portée à la diversification sur le plan sectoriel et géographique.caractéristiques :Codes ISIN : Part C (Particulier) : FR0011252360 ; Part I (Institutionnel) : FR0011255207Commercialisation : jusqu’au 17 décembre 2012Frais de gestion : Part C : 0,95% max. ; Part I : 0,45% maxIndicateur de référence : OAT d'échéance octobre 2018Liquidité : QuotidienneDevise : EuroDurée de placement recommandée : jusqu’au 31/10/2018
Les actifs sous gestion du secteur des ETF en Europe ont progressé au premier trimestre de 8,71% pour s'élever à 250,81 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par Lipper. Sur l’ensemble de 2011, les actifs sous gestion avaient progressé de 3,75%.La collecte des ETF actions s’est élevée au premier trimestre à plus de 3 milliards d’euros, contre 1,5 milliard d’euros pour les ETF obligataires et 770 millions d’euros pour les ETF de matières premières. Les ETF monétaires ont subi des rachats pour un montant de 990 millions d’euros. Le nombre d’ETF lancés au premier trimestre s’est élevé à 62, dont la moitié environ dans la sphère actions. Seulement 19 ETF obligataires ont été lancés au premier trimestre mais qui ont attiré 63% des actifs des nouveaux ETF. La collecte des nouveaux ETF s’est élevée à 490 millions d’euros au premier trimestre, dont 311 millions pour les ETF obligataires, et 102 millions pour les ETF actions. Lipper relève que sur les 1.711 ETF enregistrés en Europe, 241 figurent sur une liste de «condamnés à mort», autrement dit sur une liste rouge comprenant les ETF jugés peu rentables par les promoteurs. Ces ETF ont généralement plus de trois ans d'âge et ont moins de 100 millions d’euros d’actifs.
Les noms des fonds «CF Walker Crips UK Growth» , «CF Walker Crips Equity Income» et «CF Walker Crips UK Hight Alpha funds» de Liontrust ont été modifiés. Désormais, les OPCVM s’appellent respectivement «CF Liontrust Macro UK Growth» , «CF Liontrust Macro Equity Income» et «CF Liontrust Macro UK Hight Alpha funds» a t’on appris par un communiqué daté du 8 juin 2012. Cette décision fait suite à l’acquisition de Walker Crips Asset Managers Limited ( WCAM ) par Liontrust Asset Management PLC le 12 avril 2012. Les fonds en question continueront d'être pilotés par Stephen Bailey et Jan Luthman.
L’américain Franklin Templeton a transformé sa division dédiée à l’immobilier en un pôle consacré aux actifs réels, rapporte Asian Investor. Dans cette perspective, Franklin Templeton recrute actuellement des spécialistes des infrastructures (énergie, eau, transports, agriculture) et des sources proches de la firme indiquent que Franklin Templeton prépare dans le même temps un fonds d’infractrutures. Franklin Templeton n’a pas souhaité commenter ces informations. Les actifs sous gestion du pôle actifs réels, dans l’immédiat constitué pour l’essentiel d’actifs immobiliers, s'élèvent à près de 5 milliards de dollars.
En mai, les fonds actions commercialisés en Suède ont pour le deuxième mois consécutif accusé des rachats nets, à hauteur de 9,7 milliards de couronnes suédoises, soit 1,09 milliard d’euros, selon les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds d’investissement, Fondbolagens Förening.Cette hémorragie sur les actions a profité aux fonds obligataires et monétaires qui ont enregistré des souscriptions nettes de respectivement 4 milliards (0,45 milliard d’euros) et 4,6 milliards de couronnes (0,52 milliard d’euros). Les fonds diversifiés ont quant à eux vu rentrer 1,1 milliard de couronnes (0,12 milliard d’euros).Cette collecte n’a toutefois pas été suffisante pour compenser les rachats et au global, les fonds commercialisés en Suède ont vu sortir 0,7 milliard de couronnes suédoises (0,08 milliard d’euros). A fin mai, les fonds suédois géraient un total de 1.892 milliards de couronnes (213 milliards d’euros), dont 998 milliards (112,4 milliards d’euros) dans des fonds actions.
La société de gestion ERAAM, spécialisée dans la sélection de fonds alternatifs et la construction de portefeuilles de fonds de fonds destinés à des investisseurs institutionnels, vient de lancer Eraam European Debt Opportunities (EEDO). Le fonds a pour objectif de saisir des opportunités d’investissement créées par la réduction de la taille du bilan des banques et les contraintes de solvabilité (Bâle III) en Europe. «Les banques ont un besoin impératif de faire baisser le risque dans leur bilan (Risk Weighted Assets) afin de satisfaire les exigences prudentielles en termes de capitaux propres et de ratio de solvabilité (Bâle III)», explique t-on chez ERAAM, «et ce d’autant que leur rentabilité est en baisse et que le risque souverain augmente fortement. Les établissements sont donc incités à trouver des investisseurs pour transférer une partie du risque de leur portefeuille de prêt». Compte tenu des contraintes réglementaires et du moindre appétit d’importants acteurs (hedge funds, etc.), cette situation crée un environnement favorable pour les prêteurs privés capables d’offrir des solutions de financement aux entreprises (vente d’actifs décotés, prêts collatéralisés, direct lending…) Dans ce cadre, EEDO se présente comme un SIF Luxembourgeois, doté d’une structure de fonds de private equity, qui investira dans des stratégies centrées autour de l’arbitrage de capital réglementaire et dans des solutions de financement aux entreprises. Le fonds vise un profil de rendement supérieur à 10% net, y compris le paiement d’un coupon dès la deuxième année. L’appel des capitaux sera étalé sur 18 mois à partir de septembre 2012 avec une échéance cible de 6 ans à partir de la clôture (avec deux options de prorogation de 2 ans). La taille prévisionnelle du fonds est de 100 à 150 millions d’euros. Deux opportunités d’investissement ont déjà été identifiées, précise un communiqué : un fonds qui investira dans des transactions de capital réglementaire, géré par une équipe de spécialistes du crédit et un fonds de créances décotées cogéré par ERAAM et une équipe spécialisée dans le conseil aux entreprises. Le closing du fonds est prévu en septembre prochain.