Amundi a dévoilé un nouvel ETF sur les obligations d’entreprises libellées en euros qui réplique un indice climatique PAB (Paris-Aligned Benchmark). Ce produit est le résultat d’un changement d’indice et de nom du Lyxor ESG Euro Corporate Bond (DR) UCITS ETF depuis le 11 janvier. L’ETF Amundi EUR Corporate Bond Climate Net Zero Ambition PAB Ucits réplique désormais l’indice Bloomberg MSCI Euro Corporate Paris Aligned Green Tilted. «Avec des frais courants de 0,14 % et plus de 900 millions d’euros d’encours sous gestion, il s’agit de l’ETF le plus compétitif sur cette exposition et parmi les plus larges disponibles sur le marché», indique Amundi dans un communiqué de presse. L’indice suivi par l’ETF fournit une exposition aux obligations d’entreprises libellées en euros de qualité investment grade, applique des filtres d’exclusion ESG stricts pour les entreprises impliquées dans des activités controversées et est conçu pour être conforme aux critères des indices climatiques PAB (Paris-Aligned Benchmark) de l’Union Européenne, afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et limiter ainsi le réchauffement climatique moyen à 1,5°C. L’indice répliqué par ce nouvel ETF suit une trajectoire de décarbonation absolue de 7 % par an et intègre une réduction immédiate de 50 % de l’intensité carbone par rapport à l’univers d’investissement initial. De plus, l’indice surpondère les obligations vertes afin de favoriser les entreprises ayant des besoins de financement pour des projets environnementaux.
Au cours d’une année difficile, les fonds commercialisés en Italie sont parvenus à se maintenir dans le vert, avec des souscriptions nettes de 9,3 milliards d’euros, montrent les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. On est loin toutefois des 64,7 milliards d’euros enregistrés en 2021. La collecte a été tirée par les fonds actions, qui ont drainé 21 milliards d’euros (contre 31,7 milliards en 2021). Les fonds monétaires ont attiré 6,4 milliards d’euros (-383 millions en 2021) et les fonds diversifiés 4,4 milliards (23,2 milliards en 2021). En revanche, les fonds obligataires ont vu sortir 16,7 milliards d’euros (contre +12,4 milliards en 2021) et les fonds flexibles, 5,7 milliards d’euros. A fin décembre, les encours des fonds ouverts ressortaient à 1.031 milliards d’euros, en retrait par rapport aux 1.263 milliards d’euros de la fin 2021. En 2022, les fonds fermés ont attiré 6,1 milliards d’euros et les gestions sous mandat 4,2 milliards d’euros. Les encours incluant ces gestions ressortent à 2,215 milliards d’euros, contre 2.582 milliards d’euros fin 2021.
BNY Mellon Investment Management lance le Responsible Horizons EM Debt Impact Fund, un fonds de dette émergente article 9. La gestion du portefeuille de ce nouveau produit est assurée par Insight Investment, une société de gestion appartenant à BNY Mellon Investment Management. Insight gère 736,7 milliards d’euros, dont 243,7 milliards d’euros en obligations. Le fonds est investi dans des obligations des marchés émergents avec une approche d’impact, qui a pour objectif de «générer un impact positif et mesurable sur la société et/ou l’environnement, tout en dégageant un rendement financier», selon BNY Mellon IM. Le gérant, Simon Cooke, identifie les titres et les émetteurs qui devraient progressivement exercer un impact positif dans les domaines « populations », « planète » et « prospérité », auxquels sont rattachés les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et la taxonomie de l’UE. Le fonds sera principalement constitué d’obligations à impact, mais comprendra également des émetteurs à impact positif ou en voie d’amélioration. Chaque investissement potentiel du fonds - à l’exception de ceux détenus à des fins spécifiques telles que la couverture et la liquidité - doit répondre aux exigences du cadre d'évaluation d’impact d’Insight, qui tient compte des activités et du reporting de l'émetteur en matière d’impact, tout en intégrant une analyse des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le fonds est autorisé à la vente dans les pays suivants : Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Luxembourg, Italie, Pays-Bas, Norvège, Suède, Royaume-Uni, Suisse, Espagne et Portugal.
JPMorgan a été la société de gestion qui a vendu le plus de fonds en Europe en décembre, avec des souscriptions nettes de 9,6 milliards d’euros, selon les données de Refinitiv Lipper. C’est quasiment la totalité de la collecte enregistrée par les fonds commercialisés en Europe sur le dernier mois de 2022, à 14,3 milliards d’euros. Le groupe américain est suivi par quatre français: Amundi (+6,5 milliards), BNP Paribas (+6,4 milliards), Natixis (4,6 milliards) et Axa Investment Managers (+3,5 milliards). Viennent ensuite HSBC, DWS, Vanguard, Pictet et BNY Mellon. Une fois n’est pas coutume, BlackRock est absent de ce top dix, qu’il domine habituellement. BlackRock se classe néanmoins premier de la catégorie fonds obligataires, avec 3,4 milliards d’euros de collecte. Le géant américain est suivi par Amundi (+2,3 milliards), Mercer (+1,8 milliard), Pimco (800 millions) et M&G (700 millions). Les fonds obligataires sont ceux qui ont enregistré le plus haut niveau de souscriptions nettes en décembre, avec 15,8 milliards d’euros. Côté fonds actions, lesquels ont drainé 3,3 milliards d’euros sur le mois, Vanguard arrive en tête des ventes, avec 1,7 milliard d’euros. Son grand concurrent BlackRock le talonne, à 1,3 milliard. Viennent ensuite Amundi (+1,1 milliard), MGI Funds (800 millions) et Deka (800 millions). S’agissant des fonds diversifiés, Coutts est premier avec 1,1 milliard d’euros, devant Axa (400 millions), True Potentiel (400 millions), NN Investment Partners (qui fait partie désormais de Goldman Sachs Asset Mangement, avec 400 millions) et Allianz (300 millions). Enfin, l’espagnol Sabadell est le meilleur vendeur de fonds Ucits alternatifs avec 700 millions d’euros de collecte. Figurent ensuite Danske (500 millions), Mercer (300 millions), Insight (groupe BNY Mellon IM avec 300 millions) et DNCA (groupe Natixis, avec 300 millions).
Invesco lance l’ETF UCITS Invesco Global High Yield Corporate Bond ESG, élargissant son offre d’obligations corporate ESG. Cet ETF vise à suivre la performance de l’indice Bloomberg MSCI Global High Yield Liquid Corporate ESG Weighted SRI Bond, qui intègre à la fois des filtres d’exclusion et un mécanisme visant à surpondérer les émetteurs présentant un profil ESG jugé solide. Il s’appuie sur une méthodologie similaire à celle des autres ETF ESG d’obligations corporate présents dans la gamme Invesco, mais en se concentrant cette fois sur le segment high yield global. Sont exclus de l’indice les titres ayant une note MSCI ESG inférieure à BB (ou non notés), ceux ayant fait l’objet de très graves controverses concernant les questions ESG au cours des trois dernières années ou encore ceux dont l’activité relève des industries suivantes: armes, alcool et tabac, divertissement pour adultes, OGM, énergie nucléaire, extraction de sables bitumineux, charbon thermique, pétrole et gaz non conventionnels. Un score ESG est ensuite attribué à chacun des titres éligibles en utilisant les critères ESG du MSCI. Ce score ESG est ensuite appliqué pour ajuster les pondérations des titres éligibles, à partir de leurs pondérations naturelles résultant de la taille de l’obligation, afin de mesurer l’indice. Les émetteurs sont plafonnés à 5 % de la valeur de marché de l’indice. Ce dernier est rééquilibré mensuellement.
La société de gestion française Lutetia Capital, spécialisée dans les stratégies d’arbitrage, a demandé le retrait de son agrément de société de gestion de portefeuille à l’Autorité des marchés financiers, selon les informations de NewsManagers. Le hedge fund, co-fondé en 2009 par Jean-François Comte et Fabrice Seiman, entend poursuivre ses activités degestion de portefeuille et de conseil en investissements mais pour son propre compte - pour les personnes morales du groupe - et non plus pour compte de tiers. Sollicitée, la direction de Lutetia Capital n’a pas répondu aux questions de NewsManagers. La décision de cesser la gestion pour compte de tiers a été actée lors d’une assemblée générale extraordinaire s'étant tenue le 16 janvier dernier. Une assemblée au cours de laquelle les actionnaires ont également entériné le changement de dénomination sociale de la société. Celle-ci a pris le nom de Lutetia Participations. La société, qui transfère son siège social de la place Vendôme à l’avenue Hoche, a par ailleurs fait l’objet d’une réduction de son capital social par des pertes d’un montant de 149.000 euros, par réduction de la valeur nominale des actions. Fonds ouverts liquidés Lutetia Capital ne faisait déjà plus véritablement de gestion pour compte de tiers ces derniers temps. Ses derniers fonds ouverts, dont Lutetia Merger Arbitrage, qui était soutenu par Lyxor Asset Management, et Lutetia Activist Leaders, ont été liquidés en 2022. La firme dispose toujours d’une activité de private equity qu’elle a développé à travers des fonds communs de créances (special purpose vehicle ou SPV) domiciliés au Royaume-Uni ces dernières années ainsi que d’une filiale de développement d’entreprises technologiques privées, Lutetia Technology Partners. De plus, Lutetia Capital demeure le développeur et conseiller en investissement de deux indices systématiques. Le premier, un indice d’arbitrage sur les fusions-acquisitions, est sponsorisé par Société Générale. Le second, sponsorisé par Natixis, est un indice exposé à un panier d’actions américaines dans lesquelles les meilleurs fonds activistes possèdent une participation importante. Affaire Copé Le hedge fund avait été mis en cause en 2012 par le média d’investigation en ligne Mediapart dans une affaire de conflits d’intérêts visant Jean-François Copé, l’ex-ministre du Budget, ex-président du parti politique UMP devenu par la suite Les Républicains et ex-président du groupe UMP à l’Assemblée nationale. Co-fondateur de Lutetia Capital, Fabrice Seiman - fils du co-fondateur de l’Union financière de France Jean-Pierre Seiman - était un ancien collaborateur de Jean-François Copé, dont le nom était apparu aux débuts du hedge fund parmi les membres du comité consultatif de Lutetia Capital. Un comité dans lequel figure aussi Yannick Bolloré, président-directeur général d’Havas. Le gestionnaire alternatif avait répondu que Jean-François Copé avait été inscrit par erreur dans le conseil consultatif et nié tout conflit d’intérêt.
HANetf a renommé son ETF thématique sur les voyages The Travel UCITS ETF (TRYP), lequel prend désormais en compte les sociétés de réservation en ligne. L’ETF suit un indice qui regroupe la performance des actions d’entreprises impliquées dans le secteur du voyage. Cela couvre quatre catégories: les compagnies aériennes, les hôtels, les sociétés de croisières et les agences de voyage.
Une des rares catégories dont les meilleurs au classement sur un an affichent tous des performances positives ainsi que sur trois ans et cinq ans. A noter la présence exclusive de fonds libellés en dollars.
KKR & Co a limité le montant que les investisseurs peuvent retirer de son fonds d’immobilier non coté, imitant ainsi d’autres sociétés de gestion (Blackstone et Starwood Capital Group Management), rapporte le Wall Street Journal. KKR n’a honoré que 79 millions de dollars sur les 128 millions de dollars de demandes de remboursements, soit 62 %, pour son fonds KKR Real Estate Select Trust (KREST) de 1,6 milliard de dollars pour la période de remboursement au 13 janvier.
Les fonds commercialisés en Suède sont parvenus à dégager un solde positif en 2022, malgré un environnement difficile. Les fonds ont drainé 19 milliards de couronnes suédoises, soit près de 2 milliards d’euros. Mais on est loin des niveaux de ces dernières années. Depuis 2000, la collecte nette annuelle moyenne s’élève à 79 milliards de couronnes par an. En 2022, les investisseurs suédois se sont surtout tournés vers les hedge funds, qui ont levé 10 milliards de couronnes. Ils sont suivis par les fonds monétaires, avec des entrées de près de 6 milliards de couronnes. Les fonds obligataires et actions sont aussi positifs (+ 4,3 milliards et 3 milliards de couronnes). En revanche, les fonds diversifiés ont décollecté (-9,6 milliards de couronnes). A la fin de l’année 2022, les actifs des fonds commercialisés en Suède s’élevaient à 6.067 milliards d’euros, en repli de 884 milliards de couronnes sur l’année.
Le gestionnaire britannique Polar Capital a noué un partenariat de distribution avec le tierce-partie marketeur Fund Distribution Services (FDS). FDS assurera la distribution des fonds de Polar Capital dans les marchés américain offshore et d’Amérique latine. Polar Capital gère plus de 22,4 milliards de dollars d’encours.
Nouveau record dans l’univers du capital investissement. Il est signé Blackstone, le numéro un du capital investissement dans le monde. Ce dernier a levé 22,2 milliards de dollars (20,5 milliards d’euros) pour son fonds secondaire Strategic Partners IX. Il s’agit de la plus importante levée de fonds secondaire jamais réalisée. Le précédent record avait été établi par Ardian, avec son fonds secondaire Secondary Fund VIII, lequel avait réuni 19 milliards de dollars en 2020, selon les données de PitchBook. Quant au fonds de Blackstone, Strategic Partners Fund VIII, il avait levé plus de 11 milliards de dollars en 2019. Dans le même temps, le géant américain a levé 2,7 milliards de dollars pour le fonds de continuation Strategic Partners GP Solutions. Cela porte les montants levés à près de 25 milliards de dollars. Fondé en 2000, Blackstone Strategic Partners est le pôle de Blackstone dédié aux investissements dans les fonds illiquides. Il représente désormais 67 milliards de dollars d’actifs, contre moins de 10 milliards il y a dix ans. Ces montants témoignent d’un contexte porteur pour le marché secondaire de l’industrie du non-coté. En 2021, un record de volumes a été atteint, avec des transactions représentant 134 milliards de dollars. Et la tendance ne s’est pas inversée, bien au contraire. Au cours des six premiers mois de 2022, 58 milliards de dollars de transactions ont été enregistrés dans le monde, selon Greenhill. La banque d’affaires américaine estimait en août dernier que le volume total de transactions sur l’année 2022 pourrait à nouveau se situer entre 130 et 140 milliards de dollars.
Founders Fund, la société de venture capital co-fondée par le milliardaire Peter Thiel, a coupé son pari de près de huit ans sur les cryptomonnaies peu avant que le marché ne s’effondre l’an dernier, dégageant des gains pour environ 1,8 milliard de dollars, rapporte le Financial Times. Le fonds basé à San Francisco avait réalisé son premier investissement en bitcoin début 2014 et il a continué à investir de grosses sommes dans les crypto. Environ les deux tiers de son investissement étaient utilisés pour acheter des bitcoin, selon des sources proches du fonds. Founders Fund a vendu la grande majorité de son portefeuille crypto avant mars 2022 – avant que le marché des actifs digitaux ne soit emporté par la crise en mai dernier. Le fonds n’a plus actuellement aucune exposition importante aux cryptomonnaies.
La société de gestion suisse Bellevue AM a annoncé ce 17 janvier le lancement de son premier fonds de private equity secondaire. La stratégie couvrira principalement les transactions entre 1 et 30 millions de dollars sur les marchés européens et américains. L’équipe est composée deChris Davies, Steven Kroese et Lars Honegger.
BNP Paribas Asset Management s’apprête à lancer ses premiers ETF domiciliés en Irlande, peu après qu’Amundi ait commencé à proposer des ETF enregistrés à Dublin, rapporte le Financial Times. La filiale de gestion de BNP Paribas a indiqué qu’elle attendait le feu vert du régulateur irlandais, la Banque centrale d’Irlande, pour ses premiers ETF locaux. Elle espère l’obtenir «très rapidement». Jusqu’à présent, BNP Paribas AM a concentré sa gamme au Luxembourg et en France. La nouvelle gamme permettra de cibler des marchés comme le Royaume-Uni, la Suisse et les pays d’Europe du Nord, où les investisseurs ont une préférence pour les fonds basés en Irlande. L’Irlande offre aussi certains avantages fiscaux. L’information a d’abord été publiée dans Ignites.
Les hedge funds investissant dans des entreprises à croissance rapides, cotées et non cotées, ont perdu des dizaines de milliards de dollars pour le compte de leurs clients en 2022. Cela n’empêche pas le lancement de nombreux autres fonds «crossover», observe le Wall Street Journal. Mala Gaonkar, ancienne directrice des co-investissements de Lone Pine Capital, a lancé son fonds crossover basé à New York, SurgoCap Partners, le 3 janvier, avec 1,8 milliard de dollars, selon des sources proches du dossier. Patrick Fu, qui codirigeait le hedge fund de Sequoia jusqu’en octobre 2021, cherche à lever jusqu’à 1 milliard de dollars pour son fonds crossover Dandelion Capital Management, situé à Los Angeles. Dandelion doit se lancer au troisième trimestre. Kristov Paulus, un investisseur de Whale Rock Capital Management, prévoit de créer Kultura Capital Management à San Francisco au second semestre.
Une semaine de reprise. Pas moins de cinq fonds ont fait leur apparition avec une particularité : les nouveautés sont de natures diverses puisque l'on compte trois fonds actions dont un thématique et deux obligataires dont un à échéance.
La Banque Postale Asset Management (LBPAM) a reclassé huit des 15 fonds qui avaient été classés article 9, y compris son fonds ISR sur les droits de l’homme, rapport Cytiwire qui se base sur des éléments de Morningstar. Il ont été reclassés en article 8 soit un niveau d’exigence un peu moins élevé selon la réglementation relative à la publication d’informations durables SFDR. Selon Morningstar, les fonds reclassés intègrent LBPAM Responsable Actions Euro, LBPAM ISR Pro Actions Euro, LBPAM SRI Human Rights et LBPAM ISR Actions Europe Monde. Dans une communication postée discrètement sur son site Internet en décembre, La Banque postale AM indiquait que «cette approche prudente a été préférée à l’abaissement du niveau d’exigence de la définition des investissements durables, qui aurait pu permettre de répondre aux attentes du règlement de niveau 2 pour les produits Article 9, mais que nous jugeons contraire à nos engagements». Interrogé par NewsManagers, l'établissement a refusé d’indiquer la liste précise des fonds concernés.
Malgré la chute des marchés, la collecte des ETF s’est une nouvelle fois montrée robuste en 2022 sans toutefois dépasser le record de 2021, montrent les chiffres compilés par le cabinet d'étude spécialisé ETFGI. Les fonds cotés indiciels ont ainsi attiré l’an dernier en net 856 milliards de dollars de souscriptions, permettant au segment de terminer 2022 sur un encours global de 9.230 milliards de dollars. L’année précédente, ils avaient attiré plus de 1.200 milliards et dépassé fin 2021 les 10.260 milliards d’encours, un record historique. La baisse des encours est donc d’environ 10% sur un an, mais la collecte s’est affaissée de tout de même près d’un tiers. Le segment mondial des ETF comptait 11.119 produits, avec 22.860 cotations, provenant de 671 fournisseurs sur 81 bourses cotées dans 64 pays à fin décembre. Décembre 2022 a été un mois positif en matière de souscriptions nettes avec 69 milliards au niveau mondial, mais les encours ont baissé de 2,7% par rapport à fin novembre 2022. Source : ETFGI Par zone géographique, les Etats-Unis sont évidemment toujours à la pointe en raison de la taille de leur marché. La collecte nette annuelle s’y est élevée sur l’année à 607 milliards de dollars soit plus de 70% de la collecte mondiale. Avec 6.710 milliards de dollars d’encours, leur marché représentait 72% du segment mondial des ETF fin 2022. En décembre, la collecte s’est affichée positive de 45 milliards de dollars. Par classe d’actifs, les ETF/ETP actions ont enregistré les plus importantes souscriptions mondiales sur l’année. La collecte nette pour 2022 s’est en effet élevée à 479,59 milliards de dollars, soit presque deux fois moins que les 909,35 milliards de dollars d’entrées nettes enregistrées par les produits actions en 2021, indique encore ETFGI. Les ETF/ETP obligataires ont recueilli 238,21 milliards de dollars de souscriptions nettes, quasiment au même niveau qu’en 2021. Les ETF/ETP de matières premières ont enregistré des sorties nettes de 16,38 milliards de dollars en 2022, soit plus que les sorties nettes de 10,18 milliards de dollars enregistrées par les produits de matières premières en 2021. Enfin, les ETF/ETP gérés de manière active ont attiré des flux nets de 121,91 milliards de dollars sur l’année, inférieurs aux 131,08 milliards de dollars enregistrés en 2021. Coté produits, l’ETF qui a recueilli le plus grand flux net individuel en 2022 au niveau mondial est le iShares Core U.S. Aggregate Bond (AGG), avec 2,78 milliards de dollars, suivi du Vanguard Total Stock Market (VTI), avec 2,53 milliards de dollars, selon les données d’ETFGI. Ces deux fonds sont basés aux États-Unis.
Swiss Life Asset Managers a annoncé jeudi avoir bouclé la vente d’un portefeuille de commerce en France composé de 26 actifs et qui arrivait à échéance. Créé en 2009, le club deal - destiné à une clientèle d’institutionnels français - spécialisé en actifs commerciaux était composé à son lancement d’un portefeuille de commerces alimentaires. Un deuxième portefeuille de commerces alimentaires et de galeries commerciales était venu compléter le fonds deux ans plus tard pour le porter à 160 millions d’euros d’actifs. Depuis 2018, le fonds s’était recentré sur l’alimentaire et avait mis en vente ses galeries commerciales.