En octobre, les fonds commercialisés en Suède ont atteint un encours de 1.970 milliards de couronnes (230 milliards d’euros), soit le montant le plus élevé enregistré par l’association suédoise des fonds (Fondbolagens Förening) qui précise toutefois que ce niveau record avait déjà été atteint en mai 2011.En octobre, les fonds ont enregistré des souscriptions nettes de 6,6 milliards de couronnes. La collecte a été tirée par les fonds diversifiés (2,9 milliards de couronnes), les fonds obligataires (3,4 milliards) et les fonds monétaires (3,4 milliards).En revanche, les fonds actions voient sortir 2,9 milliards de couronnes. Ce sont surtout les fonds investis dans les actions suédoises qui ont souffert de la décollecte (3 milliards de couronnes). Depuis le début de l’année, les fonds commercialisés en Suède affichent une collecte nette de 17,7 milliards de couronnes, principalement alimentée par les fonds obligataires (16,1 milliards de couronnes) et dans une moindre mesure par les fonds diversifiés (8,9 milliards de couronnes).
Avec la complexité croissance des produits d’investissement et les nouvelles exigences des supports de commercialisation, les distributeurs de mutual funds et d’autres gestionnaires d’actifs font de plus en plus appel à des spécialistes produits pour combler les déficits d’expertise, selon un rapport publié par Cerulli, rapporte MutualFundWire.Un sondage réalisé par Cerulli indique que la moitié des gestionnaires interrogés vont recruter un spécialiste au cours des douze prochains mois.
Les banques italiennes se sont remises à vendre des fonds, notamment obligataires, rapporte Plus, le supplément de Il Sole – 24 Ore, qui précise que les agences bancaires constituent le principal canal de distribution de fonds en Italie (67 % des encours). Cela explique en partie pourquoi les fonds commercialisés en Italie ont renoué avec un solde positif entre rachats et souscriptions au troisième trimestre (2,4 milliards d’euros) après des mois de décollecte. Depuis le début de l’année, la collecte des fonds obligataires a été de 15,3 milliards d’euros, dont 8,4 milliards vendus par des établissements de crédit. Les sociétés de gestion qui en profitent le plus au troisième trimestre sont : Banco Popolare (1,1 milliard d’euros), Ubi Banca (816 millions) et Invesco (554 millions). A noter que Pioneer, après des mois de rachats, renoue avec les souscriptions. Les autres sociétés étrangères qui collectent bien sont Morgan Stanley, Deutsche Bank et Franklin Templeton.
John Ventre, head of multi-manager chez Old Mutual Global Investors, sera le gérant de Generation, une nouvelle gamme comportant quatre fonds de rendement multi-classes d’actifs en multigestion, rapporte Fundweb.Les fonds Generation 3:4, Generation 3:6, Generation 4:4 et Generation 4:6 affichent en premier la surperformance visée par rapport à l’indice des prix à la consommation et en second le rendement visé.La souscription minimale est fixée à 1.000 livres et la commission de gestion annuelle ressort à 1,25 %.
Le principal fonds de private equity d’Afrique orientale, Catalyst Private Partners, a bouclé son premier tour de table la semaine dernière, avec 125 millions de dollars, rapporte le Financial Times. Les trois quarts des capitaux proviennent des institutions financières de développement dont la Banque européenne d’investissement.
KKR lance deux fonds qui seront distribués aux particuliers par Charles Schwab, rapporte le Financial Times, qui estime qu’il s’agit du dernier signe en date de la pression des sociétés de private equity pour devenir davantage comme des sociétés de gestion traditionnelles. Les actionnaires poussent notamment les sociétés de capital investissement cotées comme KKR à dégager des revenus récurrents en augmentant leurs encours et leurs frais.
La filiale américaine d’Aberdeen Asset Management a annoncé vendredi le lancement sur le marché américain du Aberdeen Emerging Markets Debt Fund (acronyme de la classe de parts A : AKFAX) qui peut investir dans tous les segments de la dette émergente, en devises «dures» ou locales, souveraine ou d’entreprises.Ce lancement correspond explicitement à une volonté du gestionnaire écossais de se renforcer sur le marché américain.
Six sociétés ont fait leur entrée dans le classement réalisé chaque mois par MyFlow. BNP REIM arrive en tête au mois d’octobre et prend la 22ième place. La Française AM bénéficie de la visibilité de l’ex UFG REIM et rentre aussi dans la première moitié du classement à la 28ième place, suivi de près par UFFI REIM. Dans la seconde partie du classement, on trouve Foncia Pierre Gestion (36ième), Ciloger (45ième) et Sofidy SA (49ième). L’entrée en force des sociétés de gestion de SCPI est le reflet de la nouveauté introduite par MyFlow, à savoir l’ ouverture à l’analyse de plus d’une centaine de SCPI sur myflow.fr, répondant ainsi aux souhaits des conseillers de disposer d’une information complète sur ce support d’investissement. L’autre fait marquant du mois est la remontée dans le classement des sociétés entrepreneuriales à l’exemple de la Financière de L’Echiquier, qui progresse de 3 places et occupe la 3ième place du classement. Une raison de cette poussée, « effet Patrimonia » mis à part, est probablement la reprise des marchés d’actions au cours de l’été. Ainsi les grands groupes qui bénéficiaient d’une offre sur les fonds d’obligations ou diversifiés se voient rattrapés par les sociétés de gestion spécialisées sur les actions. Last but not least, M&G et Carmignac Gestion continuent de faire la course en tête. DNCA Finance (4ième) devance désormais Franklin Templeton (5ième). Amundi (7ième), AXA Investment Managers (8ième) et Comgest (10ième) conservent leur rang du mois dernier. CPR Asset Management intègre le top 10 tandis que les sociétés de gestion d’Edmond de Rothschild le quittent pour prendre une 13ième place.
Paprec, le groupe de recyclage (papiers, plastiques, déchets de chantiers), boucle une nouvelle augmentation de capital et annoncera demain l’entrée du Fonds stratégique d’investissement (FSI) à son tour de table, rapporte L’Agefi. L’opération, d’un montant de 150 millions d’euros en deux temps, vise à faire franchir au numéro trois français du recyclage la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires, contre 750 millions estimés pour 2012.Le Crédit Mutuel Arkéa devrait également participer à l’apport en capital, précise le quotidien.
Dix fonds suédois, dont ceux investis sur les marchés de croissance de Danske Bank et Carnegie et le fonds Kon-Tiki de Skagen, participent à des investissements, pour plus de 5 % de leurs encours, qui violent les lignes directrices de l’ONU, rapporte Realtid.se, qui cite Dagens Industri. C’est le résultat de l’analyse d’environ 130 fonds par Danica Pensions et Ethix en fonction des lignes directrices de l’ONU et de l’Union européenne sur l’environnement, les droits de l’homme, la corruption et le droit du travail.
Federal Finance Gestion a annoncé le 8 novembre le lancement à destination des particuliers de deux nouveaux fonds de la gamme «Pluriel». Le ‘FCPI Pluriel Valeurs 2’ et le ‘FIP Pluriel Ouest 4’ qui soutient les PME régionales de Bretagne, Pays de la Loire, Centre et Ile de France.OTC Asset Management et Nextstage investiront 60% au minimum du portefeuille du FCPI dans des sociétés de croissance cotées, qui présentent selon Federal Finance Gestion des opportunités intéressantes. Le reliquat de 40% au maximum sera investi par l'équipe multigestion de Federal Finance Gestion dans l’ensemble des classes d’actifs sans aucun biais sectoriel. 123Venture et Nextstage investiront 60% au minimum du portefeuille du FIP dans des opérations de capital développement et de capital transmission dans des sociétés implantées au cœur des régions retenues, le reliquat étant investi comme précédemment. Principales caractéristiques Code ISIN (Part A) du FCPI Pluriel Valeurs 2 FR0011310663 Code ISIN (Part A) du FIP Pluriel Ouest 4 FR0011310655 Caractéristiques: Accessible dès 500€ (hors droits d’entrée) Minimum de souscription (Part A): 5 parts Valeur d’origine de la Part A : 100 € Période de souscription pour bénéficier des avantages fiscaux au titre de l’année 2012 (impôt sur le revenu 2012) : Jusqu’au 31 décembre 2012, 12h30 Valorisation : Semestrielle
L’Agefi rapporte que le fonds souverain China Investment Corp (CIC) se concentrera davantage sur l’Asie pour contrer ce qu’il perçoit comme une montée du protectionnisme en Occident. Selon son PDG, Lou Jiwei, dans un entretien accordé à Reuters, une montée du protectionnisme est perceptible dans certains pays occidentaux tant dans le commerce que dans les investissements. Pékin observe une inquiétude croissante parmi les instances de régulation étrangères dès lors que CIC s’allie à des sociétés chinoises pour faire des acquisitions. «Nous éviterons les investissements dans des pays où nous ne sommes pas les bienvenus», prévient Lou Jiwei. En zone euro, le CIC juge l’industrie manufacturière européenne encore compétitive, il exclut en revanche d’investir dans les banques ou dans les dettes souveraines des pays les plus en difficulté, précise le quotidien.
Le fonds de pension des collectivités locales japonaises, le Chikyoren, a décidé de rapatrier en interne une partie de la gestion de son portefeuille qui sera moins investi en obligations gouvernementales, selon la base de données des fonds de pension japonais, rapporte Asian Investor.Un peu plus de 20% du portefeuille est désormais géré en interne contre moins de 8% en 2003. Les actifs sous gestion du Chikyoren, s'élevaient à 15.850 milliards de yen à fin mars 2012, soit environ 191,5 milliards de dollars.
Les investisseurs européens sont revenus en septembre sur les fonds d’actions européennes, remarque Lipper dans son dernier Fund Flash. Ainsi, les fonds actions paneuropéennes et de la zone euro commercialisés en Europe ont enregistré des souscriptions nettes de 3,1 milliards d’euros, dont 1,3 milliard se sont portés sur des ETF.Les principaux bénéficiaires de ces flux ont été le Threadneedle European Select, le BlackRock EuroMarkets et le MainFirst Top European Ideas.Cela a aidé les fonds actions à renouer avec une collecte nette en septembre, la première fois depuis mars, avec 4,6 milliards d’euros (dont 1,7 milliard concernant des ETF). Si les fonds actions européennes ont agréablement surpris, la collecte actions a été surtout tirée par les fonds dividendes mondiaux (notamment ceux de Pimco, DWS et M&G).Les fonds obligataires à haut rendement ont continué par ailleurs sur leur lancée, avec des souscriptions nettes de 7,6 milliards d’euros nets en septembre. Depuis le début de l’année, ces produits affichent des entrées nettes de quasiment 40 milliards d’euros et les encours atteignent désormais les 180 milliards d’euros, contre 62,8 milliards d’euros il y a trois ans. Autres « best-sellers », les fonds dette émergente ont quant à eux vu rentrer 4,5 milliards d’euros. La collecte totale des fonds obligataires est ainsi ressortie à 21,6 milliards d’euros en septembre.Les fonds diversifiés ont aussi connu un bon mois de septembre et ont enregistré des souscriptions nettes de 3,8 milliards d’euros, note encore Lipper. Les fonds d’allocation ont dominé les flux, avec 3,4 milliards d’euros. Au total, les fonds commercialisés en Europe (hors monétaire) ont enregistré en septembre des souscriptions nettes de 28,9 milliards d’euros, soit le niveau le plus élevé depuis octobre 2010. Depuis le début de l’année, ils affichent une collecte nette de 135,6 milliards d’euros. Depuis
La société de gestion italienne Azimut a enregistré en octobre 2012 des souscriptions nettes de 125 millions d’euros pour sa gestion d’actifs, dont 140 millions d’euros pour les compartiments des fonds luxembourgeois AZ Fund 1 et AZ Fund Multi Asset. Depuis le début de l’année, la collecte dans la gestion d’actifs a ainsi dépassé 1,2 milliard d’euros.Au total, Azimut affiche un encours de 19,3 milliards d’euros, dont 17,2 milliards sous gestion.
Le 7 novembre, le texan Pyxis Capital (2,4 milliards de dollars d’encours) a fait admettre à la négociation sur la plate-forme NYSE-Arca le Pyxis iBoxx Senior Loan ETF (acronyme : SNLN) qui réplique le Markit iBoxx USD Liquid Leveraged Loan Index couvrant les 100 plus liquides leveraged loans négociables. Ce produit est chargé à 0,55 %.
Vingt-trois sociétés détenues par des fonds d’investissement sont parvenues à lever 5,5 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros) depuis le mois d’octobre au niveau mondial, selon des données Preqin arrêtées au 2 novembre, rapporte L’Agefi. Cela dit, le nombre de fonds souhaitant coter leurs sociétés est important mais le marché reste encore très sélectif et très sensible au prix. Quarante deux sociétés détenues par des fonds cherchent par ailleurs à s’introduire en Bourse et lever un montant cumulé de 10,3 milliards de dollars. Plus des trois quarts des 42 opérations sont attendues aux Etats-Unis. L’Europe ne représente plus que 4% des montants visés (et 12% du nombre d’opérations), note le quotidien.
L’indice Ucits HFS, qui mesure la performance des produits Ucits utilisant des stratégies de hedge funds, a reculé de 0,04% en octobre après trois mois consécutifs de performances positives. Depuis le début de l’année, l’indice Ucits HFS marque encore une progression de 2,73%.Cinq des douze stratégies de l’indice ont terminé le mois en zone positive, avec des gains de 0,71% pour le crédit, 0,53% pour les actions américaines et 0,47% pour le global macro. Le crédit et le fixed income restent les deux seules stratégies qui affichent des progressions mensuelles depuis le début de l’année avec des hausses respectives sur neuf mois de 7,55% et 4,97%.
Le fonds activiste The Children’s Investment Fund (TCI) accepte à nouveau des souscriptions, rapporte Institutional Investor. Le hedge fund crée dans la foulée trois nouvelles parts, qui factureront des frais plus réduits. Le TCI a enregistré une performance de 18 % au cours des neuf premiers mois de l’année.
La CNMV a octroyé le 2 novembre son agrément de commercialisation au fonds Banif Revalorización Europea Euro II créé le 23 octobre par Santander Asset Management.Il s’agit donc de la deuxième édition d’un fonds obligataire lancé en mai (lire Newsmanagers du 15 mai) qui garantit au souscripteur, à échéance (2 novembre 2016), 95 % du capital initial plus, le cas échéant, 85 % de la hausse de l’indice EuroStoxx 50 entre le 17 décembre 2012 et le 24 octobre 2016. Autrement dit, le risque de perte maximale se situe à 1,31 % par an alors que le rendement avec un gain de 30 % de l’indice serait de 4,92 % par an (contre 5,20 % pour la première édition du produit).CaractéristiquesDénomination : Banif Revalorización Europea Euro IICode Isin : ES0113487005Droit d’entrée 5 %Commission de gestion : 0,3 % jusqu’au 17 décembre 2012 inclus, puis 1,6 %Pénalité de sortie : 5 %