Le nombre de fonds enregistrés auprès de l’Autorité des services financiers de Malte a continué de progresser au premier semestre 2012, selon des statistiques communiquées par l’Autorité.Le nombre de fonds réservés aux investisseurs professionnels (Professional Investor Funds ou PIFs) s’est accru de 4% depuis fin 2011 pour s'établir à 460 à la fin juin 2012. La valeur de l’actif net des PIF a durant la même période fait un bond de 23%, passant de 5,8 milliards d’euros en décembre 2011 à 7,2 milliards d’euros en juin 2012.L’enregistrement des fonds coordonnés est également encourageante, avec un encours de 2,3 milliards d’euros à fin juin, soit une progression de 0,7 milliard ou 40% par rapport à décembre 2011.A noter aussi que 40% des fonds domiciliés à Malte étaient gérés en juin 2012 par des gestionnaires de fonds basés à Malte. De la même façon, 70% des fonds domiciliés à Malte étaient administrés à Malte à la mi-2012.
De plus en plus de petits hedge funds ferment boutique, observe le Financial Times Fund Management, pour qui les maisons gérées par les anciens traders pour compte propre de banques sont particulièrement touchées par la hausse des coûts et la difficulté à drainer des actifs. Selon Preqin, 50 % des hedge funds qui ont fermé dans le monde depuis janvier 2011 avaient moins de 49 millions de dollars d’encours sous gestion.
Les family offices sont de plus en plus nombreux à renforcer leurs compétences pour être à même de mettre en œuvre leurs activités clés en interne, selon l'étude réalisée par Wharton Global Family Alliance (WGFA), qui publie quelques-unes de ses conclusions tout en réservant l’exhaustivité de ses résultats aux family offices.Les activités liées à l’investissement sont particulièrement concernées par cette tendance, ainsi que les activités liées à l’administration de fonds. C’est ainsi que, dans le sillage de la crise financière, les family offices ont considérablement développé leurs compétences en matière de gestion des risques. Cette volonté de mieux maîtriser les risques se traduit notamment par une diversification des portefeuilles ainsi que par l’introduction d’une plus grande palette d’outils de mesure des risques, y compris des outils moins conventionnels chez les family offices les plus importants.Selon WGFA, les family offices ont multiplié par cinq leurs investissements dans l’art et les métaux précieux entre 2009 et 2011, ce qui a porté leur allocation dans les portefeuilles à 5%, rapporte par ailleurs le Handelsblatt. Parallèlement, les investissements dans le private equity sont passés de 11% en 2009 à 9% en 2011. L’allocation dans les hedge funds est demeurée stable à 12% mais la part des fonds de fonds est tombée à un niveau proche de zéro.Cette désaffection vis-à-vis des fonds de fonds est à mettre sur le compte d'éventuels conflits d’intérêts chez les plus grands prestataires et -last but not least- sur les performances médiocres enregistrées ces dernières années. Sur les quatre dernières années à fin 2011, les fonds de fonds ont perdu en moyenne 3% par an, selon des statistiques de Bloomberg.
Investement Europe rapporte que Source vient de faire admettre son ETF de «smart beta» Man GLG Europe à la négociation sur le London Stock Exchange avec des parts en livres alors que ce fonds de 800 millions de dollars d’encours n’existait jusqu’à présent que sous la forme de parts en euros cotées à Francfort (Deutsche Börse).
Le fonds de pension du Merseyside Council vient de confier à State Street Global Advisors un mandat de gestion pour un montant de 1,4 milliard de livres, ce qui porte le total des actifs gérés pour le compte de la collectivité locale à plus de 7 milliards de livres.
Le fonds de pension public norvégien, l’un des plus gros fonds souverains au monde, a profité du rebond des Bourses mondiales au troisième trimestre et continué à réduire son exposition à une Europe en crise, a annoncé le 2 novembre la banque centrale norvégienne chargée de sa gestion.Au cours du trimestre écoulé, le fonds investi en actions et obligations internationales a enregistré un rendement de 4,7%, ce qui a porté son encours à 3.723 milliards de couronnes, soit environ 507,1 milliards d’euros. Le rendement des investissements en actions s’est élevé à 6,5%, atteignant même 9% sur le Vieux Continent où le fonds norvégien est un investisseur de premier ordre. Le rendement de l’allocation obligataire s’inscrit en revanche à seulement 2,2%. A la fin du troisième trimestre, le fonds était investi à 60,3% en actions, à 39,4% en obligations et à 0,3% en immobilier. Le portefeuille immobilier a dégagé un rendement de 2,7%. Après des transactions avec Generali au troisième trimestre, le fonds a depuis la fin du trimestre investi au Royaume-Uni avec British Land et en Allemagne avec AXA France. Au cours du trimestre écoulé, le fonds a continué son rééquilibrage annoncé, en réduisant la part de ses investissements en Europe --surtout dans les obligations d’Etat des pays du sud-- pour renforcer sa présence sur le continent américain et surtout en Asie. D’ailleurs, il a confié un mandat de 300 millions de dollars à la société de gestion coréenne Truston AMC pour investir dans des actions locales, selon AsianInvestor. Le fonds a notamment réduit ses avoirs dans les dettes souveraines française et espagnole. Il a par ailleurs augmenté ses investissements dans les obligations d’Etat américaines et japonaises et accru ses actifs dans les obligations d’Etat libellées en devises des économies émergentes comme la Corée du Sud, le Mexique et la Russie, précise-t-il. Actions et obligations confondues, le fonds norvégien, alimenté par les énormes recettes pétrolières du pays, détient aujourd’hui 47,8% de ses investissements en Europe, 37,8% en Amérique et 14,4% en Asie-Pacifique. A terme, pour mieux refléter la répartition géographique de l'économie réelle, l’objectif est de faire passer ces parts à respectivement 41%, 40% et 19%.
Lyxor a abaissé les frais sur encours (TFE) de sept ETF à compter du 22 octobre, rapporte Bluerating. Les produits concernés sont les suivants : Lyxor ETF EURO STOXX 50, Lyxor ETF Japan, Lyxor ETF MSCI AC Asia-Pacific Ex Japan, Lyxor ETF MSCI Emerging Markets, Lyxor ETF MSCI EMU, Lyxor ETF MSCI Europe et Lyxor ETF MSCI USA.
Syz & Co a remanié sa gamme luxembourgeoise Oyster, révèle Citywire. Plusieurs fonds ont été fusionnés, fermés ou repositionnés, selon une note lue par le site Internet. Les changements vont affecter sept fonds couvrant les actions américaines, les actions européennes, les actions latino-américaines et les actions émergentes.
Depuis le 1er novembre, six nouveaux fonds de droit néerlandais de BNP Paribas Fund II N.V., BNP Paribas Fund III N.V., and BNP Paribas OBAM N.V. ont été admis à la négociation sur Fund Service de NYSE Euronext.Il s’agit de:BNP EUR OBL FONDS P (NL0010261475) chargé à 0,57 %, qui réplique le Ctitigroup WGBI EMU (RI),BNP GL PROP SEC FD P (NL0010261483) sur le FTSE EPRA NAREIT Global (NR) (Dutch tax rate) chargé à 0,87 % BNP HIGH INC PR FD P (NL0010261491) sur le FTSE EPRA NAREIT Global Dividend + (hedged in EUR) (NR) BNP GL HIGH IN EQ P (NL0010261509) sur le S&P High Income Equity World (hedged in EUR) (NR) et BNP AS PAC HI INC P (NL0010261517) sur le S&P High Income Equity Asia Pacific (hedged in EUR) (NR), tous trois également chargés à 0,87 %ainsi que du BNP OBAM P (NL0010261525) sur le MSCI World (RI), dont le TFE est de 0,60 %.Au total Euronext Funds Service cote désormais 192 fonds.
La société de gestion SwissLife AM qui concourt au sein des mandats d’amLeague s’est impliquée dans la mise en place de portefeuilles investissables à destination des investisseurs institutionnels. Le fonds de Swiss Life AM qui se réfère à une stratégie dite SL amLeague actions euro TOP3 construite suivant une approche systématique et exploitant les données de la plateforme amLeague, sélectionne chaque mois trois asset-managers dont la gestion a été retenue et agrégée en fonction des résultats d’un algorithme. Une pondération fixe est attribuée à chacune des trois sociétés retenues : 4/9 pour la mieux considérée, 3/9 pour la suivante et 2/9 pour la dernière. Pour ce mois de novembre, les trois sociétés de gestion retenues sont respectivement Alliance Bernstein, Mandarine Gestion et Federal Finance Investissements.Le mois dernier, Allianz GI, Dexia AM et Ecofi Investissements avaient été retenues, permettant à l’indice de progresser de 0,38 %.
Liontrust va lancer une version offshore, domiciliée en Irlande, de son unit trust Special Situations en début de mois prochain, rapporte Investment Week. Ce fonds d’actions britanniques est géré par Julian Fosh et Anthony Cross. Il a réuni 550 millions de livres. Avec la version offshore, Liontrust compte répondre à la demande des investisseurs étrangers.
Hermes Fund Managers vient de lancer le fonds Emerging Asia Ucits, investi principalement en actions d’entreprises de Chine, Corée, Taïwan et Inde. Le produit est géré par Jonathan Pines, qui dirige la stratégie Asie émergente depuis son lancement le 31 décembre 2009. Cette stratégie, indexée sur le MSCI Asie hors Japon, repose sur une sélection de titres décotés. Elle a dégagé 15 % par an depuis son lancement.Le produit sera accessible aux gérants discrétionnaires, aux sélectionneurs de fonds multigérants et aux gérants de fortune au Royaume-Uni. Le ticket d’entrée minimum est de 1.000 livres et les frais de gestion annuels ressortent à 1 %.
JP Morgan, BNP Paribas et State Street sont les administrateurs de fonds les plus appréciés outre-Manche, selon la neuvième enquête annuelle publiée par FundServices.net et GlobalCustody.net et réalisée par R&M Surveys («2012 Fund Accounting & Administrative Survey») auprès de gestionnaires de fonds basés au Royaume-Uni.D’une année sur l’autre, JP Morgan a ravi la première place à BNP Paribas alors que State Street, qui occupait le sixième rang l’an dernier, a réalisé un gain significatif. Viennent ensuite Northern Trust et BNY Mellon qui maintiennent leurs positions de l’année précédente. Concernant BNP Paribas, l’enquête souligne notamment la qualité du personnel et sa capacité à fournir des indicateurs de performance clés et à respecter ses engagements (Service Level Agreements). Parmi les points à améliorer, l’enquête évoque notamment le reporting de la mesure de la performance.
Le suédois SEB vient d’ouvrir aux clients privés un hedge fund qui était jusqu’ici réservé aux investisseurs institutionnels, le SEB Dynamic Manager Alpha fund, rapporte Privata Affärer. Le fonds est investi dans d’autres fonds actions mais il se protège du risque de marché en vendant les indices des différents fonds. Lancé en 2005, le produit n’a pas connu d’année négative jusqu’à présent.
Pour son fonds immobilier offert au public UniImmo: Deutschland, l’allemand Union Investment a investi 390 millions d’euros dans le centre commercial et de loisirs Manufaktura de Lodz (112.500 mètres carrés) en Pologne. Ce complexe implanté dans une ancienne usine de textile est entièrement loué.Les vendeurs sont les français Foncière Euris et Rallye ainsi que le développeur Apsys, qui demeure chargé de la gestion du centre.
Lyxor Asset Management a abandonné le MSCI pour deux de ses fonds au profit du FTSE : le Lyxor ETF MSCI World Real Estate – D EUR et le Lyxor ETF MSCI World Real Estate – D USD, qui deviennent respectivement Lyxor ETF FTSE EPRA/NAREIT Global Developed et Lyxor ETF FTSE EPRA/NAREIT Global Developed. Ces informations, publiées dans Financial News, ont été confirmées par un porte-parole de Lyxor.Deux autres ETF de cette gamme immobilière ont déjà changé d’indice pour passer au FTSE, plus représentatif du marché de l’immobilier, selon le porte-parole. Il ne s’agit pas, d’après lui, d’un basculement vers des indices « low cost » comme cela vient de se produire pour Vanguard. Le porte-parole ajoute qu’il s’agit d’un « non-événement », la gamme des quatre fonds ne pesant pas plus de 50 millions d’euros.
Le groupe basé à Londres TT International a conclu un partenariat avec la Deutsche Bank pour le lancement d’un fonds global macro sur la plate-forme alternative de la banque allemande, rapporte Citywire.Ce fonds au format Ucits, DB Platinum TT International, sera géré par le fondateur du groupe britannique, Tim Tacchi. Le fonds comprend une poche investie pour l’essentiel dans des actions européennes, avec une allocation global macro d’obligations et de devises. Les actifs sous gestion de TT International s'élèvent à plus de 9 milliards de dollars dans des stratégies macro, long/short equity et long-only equity.
Les investisseurs qui sélectionnent un gérant de fonds actif parce qu’il a un bon historique ont plus de chances de choisir un perdant qu’un gagnant, montre une étude de Vanguard citée par le Financial Times Fund Management. Vanguard a classé 384 fonds actions britanniques de gestion active en cinq quintiles en fonction de leurs rendements ajustés au risque sur cinq ans à fin décembre 2006 et a ensuite suivi leurs performances sur les cinq années suivantes. Seulement 15,6 % sont restés dans le premier quintile sur les deux périodes de cinq ans se terminant en 2006 et 2011. Mais 23,4 % ont chuté du premier au dernier. Et 23,4 % ont été soit liquidés soit fusionnés en raison de faibles performances.
Pierre-Henri Flamand, l’ancien responsable du trading pour compte propre de Goldman Sachs en Europe, a été contraint d’annoncer la liquidation d’Edoma Partners, le fonds alternatif londonien qu’il avait lancé il y a deux ans seulement. Selon L’Agefi, la procédure pourrait durer de trois à quatre mois. Le hedge fund event driven a subi la désaffection des investisseurs, qui auraient de sources concordantes effectué des retraits pour un milliard de dollars cette année. Le montant des actifs sous gestion d’Edoma se situerait aujourd’hui à environ 850 millions de dollars.
Dans un entretien avec la Börsen-Zeitung, Matthias von Randenborgh, fondateur, PDG et CIO du munichois RP Crest, indique que cette société essaimée par le gestionnaire quantitatif suisse Vescore en avril 2011, a bénéficié d’un amorçage de 180 millions d’euros pour son fonds de volatilité RP Vega Fonds lancé le 1er février 2012. Ce produit a depuis lors drainé des souscriptions nettes de plus de 70 millions d’euros malgré une performance de seulement 1,6 % pour un objectif de performance absolue de 8-12 %.L'équipe de gestion mise sur les primes de risque des actions, des obligations, des devises et des matières premières et complète d’un système de gestion du risque avec des stratégies censées être performantes en phases de soudaine montée de l’aversion au risque générant des événements extrêmes.D’autre part, Matthias von Randenborgh souligne que RP Crest se distingue par un modèle de prime aux salariés en fonction de la performance de long terme du fonds.