Trois des principaux hedge funds américains ont subi des milliards de dollars de pertes suite à la chute de l’action Valeant Pharmaceuticals, rapporte le Financial Times. Pershing Square de Bill Ackman, ValueAct de Jeff Ubben et Paulson & Co de John Paulson ont durement souffert cette semaine en raison de leurs paris concentrés sur le laboratoire. Bill Ackman avait investi 30 % de son fonds dans le titre pharmaceutique. L’action de Valeant Pharmaceuticals a chuté de plus de 16% lundi à la Bourse de New York après l’appel lancé par des élus de la Chambre des représentants pour que le groupe soit contraint de s’expliquer sur la hausse des prix de certains de ses produits. Mardi, le titre abandonnait encore 5 %.
Commerz Real annonce avoir vendu l’immeuble de bureaux «Portes de France». Jusqu'à présent détenu par son fonds immobilier hausInvest, l’actif est cédé à BNP Paribas Real Estate Investment Management pour son fonds Accimo-Pierre. Le prix de vente n’a pas été communiqué par les deux parties. L’actif totalise 24.600 m2 et est entièrement loué.
Les fonds Ucits de Seven Capital ont migré dans une sicav luxembourgeoise et sont désormais ouverts à la souscription en euros, dollars et francs suisses, indique la société de gestion dans un communiqué.
John Hancock Investments se convertit à la mode des fonds indiciels. Le gestionnaire d’actifs américain a en effet annoncé, ce 29 septembre, le lancement de la gamme John Hancock Multifactor ETF, composée de six fonds «strategic beta». Une grande première pour la société de gestion. Afin de lancer cette nouvelle offre, John Hancock Investments a choisi la société Dimensional Funds Adivsors pour concevoir les six indices sous-jacents sur la base de son approche factorielle.La gamme John Hancock Multifactor ETF, qui est négociable sur Nyse Arca, se compose des fonds suivants: - John Hancock Multifactor Large Cap ETF;- John Hancock Multifactor Mid Cap ETF;- John Hancock Multifactor Consumer Discretionary ETF;- John Hancock Multifactor Financials ETF;- John Hancock Multifactor Healthcare ETF;- John Hancock Multifactor Technology ETF.
Le gestionnaire d’actifs suisse Pictet Asset Management (Pictet AM) innove en lançant le fonds Pictet-Robotics, présenté comme l’un des premiers fonds spécialisés dans la robotique et les technologies de l’intelligence artificielle. Compartiment de la sicav de droit luxembourgeois, ce nouveau véhicule vise «à tirer profit de l’essor d’un secteur appelé à enregistrer une croissance jusqu’à quatre fois plus rapide que celle de l’économie mondiale au cours des dix prochaines années», note la société de gestion qui s’appuie sur une étude du Boston Consulting Group qui table sur une croissance annuelle totale de la robotique de 10%.Le fonds Pictet-Robotics complète la gamme de stratégies thématiques de Pictet Asset Management, qui comprend des fonds spécialisés dans la communication numérique, la sécurité, la santé et l’eau.Le fonds Pictet-Robotics sera officiellement lancé le 8 octobre 2015 et la période de souscription s’étendra du 2 au 7 octobre. A ce jour, le produit est enregistré en Allemagne, en Autriche, en Belgique, à Chypre, au Danemark, en Espagne, en Finlande, en France, en Grèce, au Liechtenstein, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Portugal, au Royaume-Uni et en Suède. «Il sera bientôt disponible dans d’autres pays», assure Pictet AM dans un communiqué.
Invesco a annoncé le 30 septembre avoir pris la décision de fusionner sa sicav Invesco Actions Euro par voie d’absorption avec le compartiment Invesco Euro Equity Fund de la sicav de droit luxembourgeois Invesco Funds, créé à cette occasion. La date de réalisation de la fusion est fixée au vendredi 2 octobre 2015 sur la valeur liquidative du 1er octobre 2015.Le nouveau fonds conservera le même objectif de gestion et continuera d’être géré par Jeffrey Taylor. Au 31 août 2015, l’encours de la sicav Invesco Actions Euro s’élevait à 533 millions d’euros. « L’objectif est d’augmenter la taille de la stratégie afin de toucher un plus grand nombre d’investisseurs potentiels, dont certains demandent une taille de fonds minimum », explique Olivier Brouwers, responsable du développement commercial retail Benelux-France-Scandinavie d’Invesco. Le développement de l’offre sur les actions européennes est l’un des axes de développement commercial d’Invesco sur le marché européen. Au cours du dernier trimestre 2015, le nouveau compartiment Invesco Euro Equity Fund devrait être enregistré dans une dizaine de pays ce qui permettra une commercialisation étendue sur le territoire européen.La croissance des activités d’Invesco en Europe continentale s’est poursuivie au premier semestre 2015, où la société de gestion a enregistré une collecte nette de 7,7 milliards de dollars, portant à 77 milliards de dollars ses encours totaux gérés pour le compte de clients européens. « Nos parts de marché ont progressé tout particulièrement sur des produits spécialisés sur les classes d’actifs core telles que les actions européennes et le multi classes d’actifs », a souligné Olivier Brouwers. En France, les souscriptions nettes ont atteint 160 millions de dollars sur le semestre. A fin juin, les encours gérés pour le compte de la clientèle française s’élevaient à 4,6 milliards de dollars.
La directive AIFM a instauré un passeport de commercialisation permettant aux sociétés agréées de vendre leurs fonds auprès de clients professionnels dans toute l’Union européenne. Selon des statistiques publiées par l’Autorité des marchés financiers (AMF), le rythme des commercialisations de FIA (fonds d’investissement alternatifs) s’est «nettement accéléré» depuis deux ans que la directive existe. Les premiers pays exportateurs de fonds en France sont le Luxembourg (172 fonds depuis deux ans), l’Irlande (128) et la Grande-Bretagne (95). Les fonds français s’exportent principalement vers la Grande-Bretagne (60), la Belgique (59) et les Pays-Bas (57), suivi de l’Allemagne (54), le Luxembourg (51) et l’Italie (49).
En août, la collecte des fonds commercialisés aux particuliers britanniques a chuté, revenant de 3 milliards de livres en juillet à 690 millions de livres, montrent les dernières statistiques de l’Investment Association au Royaume-Uni. Il s’agit du plus faible niveau enregistré depuis janvier 2015, note l’association professionnelle. En août, les investisseurs particuliers britanniques ont continué de favoriser les fonds actions, qui ont engrangé 503 millions de livres. Les fonds obligataires, en revanche, accusent leurs plus forts rachats auprès des particuliers depuis juin 2013 à 333 millions de livres. Les souscriptions sur les fonds institutionnels sont quant à elles en légère hausse sur un mois, passant de 925 millions de livres à 1,1 milliard de livres. La collecte globale diminue donc de plus de moitié, de près de 4 milliards de livres à 1,8 milliard de livres.
Woodpecker Capital, société de gestion luxembourgeoise, vient d’introduire ses trois fonds à la Bourse de Milan : Woodpecker Capital Equity Eur, Woodpecker Capital Pure Equity Eur et Woodpecker Capital Flexible Eur. Ils seront cotés sur ETF Plus, le segment de marché télématique de Borsa Italiana dédié aux OPCVM ouverts.
La société de gestion espagnole Magallanes Value Investors, dirigée par l’ancien gérant de Santander AM Ivan Martin Aranguez, vient de lancer son premier fonds de pension individuel, baptisé Magallanes Acciones Europeas, rapporte le site spécialisé Funds People. Ce nouveau produit est adossé au fonds de pension Ahorropension Noventa y Seis, Magallanes Value Investors assurant la promotion et la commercialisation de ce fonds de pension en tant que conseiller d’investissement de Caser Pensiones.Ce nouveau véhicule adopte la même philosophie «value» et les mêmes processus d’investissement que les autres fonds lancés par Magallanes. Concrètement, il s’agit d’un fonds de pension en actions européennes qui peut détenir jusqu’à 25% de liquidités. Ses commissions de gestion sont fixées à 1,5%.
Le fonds spécialisé dans les petites et moyennes valeurs Echiquier Entrepreneurs de La Financière de l’Echiquier a obtenu son agrément de commercialisation en Allemagne. Le fonds géré par Stéphanie Bobtcheff totalise un encours de 113 millions d’euros. Le portefeuille se concentre sur des titres ayant une capitalisation située entre 50 millions et 1 milliard d’euros et privilégie les valeurs de croissance.
Le gestionnaire d’actifs britannique Miton a décidé de fermer son fonds actions américaines et son fonds actions internationales à l’issue d’une revue stratégique interne, rapporte Investment Week. Le fonds américain, géré par James Abate, et le fonds international, géré par Xavier Smith, seront fermés le 30 octobre prochain. Interrogé par Investment Week, Ian Chimes, responsable commercial et marketing de Miton, a expliqué que la décision de fermer ses deux produits a été prise en raison la taille insuffisante des deux véhicules. De fait, le fonds américain affiche à peine 13 millions de livres d’encours, tandis que le fonds international gère 15 millions de livres seulement.
Leigh Harrison, responsable des actions chez Columbia Threadneedle, a décidé d’abandonner la gestion du fonds UK Equity Income (3,3 milliards de livres d’encours), dont il avait la charge depuis qu’il a rejoint le groupe en 2006, et de passer la main au cogérant Richard Colwell, rapporte Investment Week. A compter du 1er octobre, Leigh Harrison va devenir gérant adjoint de ce véhicule tandis que Richard Colwell prendra le poste de gérant principal. Leigh Harrison conserve toutefois ses responsabilités de cogérant pour les fonds UK Equity Alpha Income (906 millions de livres d’encours) et UK Overseas Earnings (114 millions de livres d’encours).
Schroders vient de lancer un fonds alternatif au format Ucits dédié au suivi de tendances en partenariat avec la société de gestion alternative Systematica. Le fonds sera disponible sur la plateforme GAIA. Dénommé Schroder GAIA BlueTrend, le fonds vise un rendement annuel de long terme compris entre 10% et 15%. La stratégie sera pilotée par l'équipe d’investissement de Systematica, dirigée par le directeur général de la société, Leda Braga. La stratégie BlueTrend a été à l’origine lancée par Systematica en 2004, avec à la clé un rendement annuel de 11% pour une volatilité annualisée de 14%. Supervisée par Schroders, le fonds pourra investir sur 150 marchés dans le monde, dans différentes classes d’actifs dont les actions, les matières premières, les obligations et les devises. Les actifs sous gestion de la plateforme GAIA s'élèvent actuellement à environ 6,3 milliards de dollars.
ETF Securities a conclu un partenariat avec le spécialiste des indices ISE ETF Ventures pour lancer le premier ETF européen exposé au secteur de la cybersécurité. Le nouveau fonds, ETFS ISE Cyber Security Go Ucits ETF, a été coté à la Bourse de Londres (LSE) le 28 septembre. Selon les deux sociétés, le secteur de la cybersécurité devrait enregistrer une progression annualisée d’environ 9,8% pour atteindre 170 milliards de dollars d’ici à 2020.
Lutetia Capital vient d’officialiser le lancement au début de l'été du fonds Lyxor Newcits Irl-Lutetia Merger Arbitrage (UCITS). La stratégie du fonds est l’arbitrage sur fusions-acquisitions, en se concentrant sur les sociétés à larges capitalisations en Europe et aux Etats-Unis. Son objectif est de délivrer une performance absolue régulière grâce à une analyse quantitative et qualitative approfondie des différentes opérations de fusions-acquisitions, tout en préservant le capital quelles que soient les conditions de marché. Le portefeuille se compose typiquement de 50 à 70 positions avec un budget de risque limité par opération compris entre 1 et 2%. L’indice SGI Merger Arbitrage du groupe Société Générale, géré par Lutetia Capital sur cette même stratégie, a délivré une performance nette annualisée de +6,23% depuis janvier 2013 avec seulement quatre mois négatifs; il est en hausse de +4,47% depuis le début de l’année. Dans un environnement de rendements faibles, cette stratégie de portage d’opérations de fusions-acquisitions présente trois avantages: elle est décorrélée des marchés actions avec un beta de 0.08 et 0.09 contre l’EuroStoxx50 et le S&P500 respectivement; elle est totalement liquide; elle offre un rendement prévisible attractif pour une duration connue (rendement moyen d’environ 7% annualisé sur les OPAs américaines de plus de 400 millions de dollars, sur une base non leveragée). Le fonds, qui a démarré avec 40 millions de dollars, dépasse désormais les 125 millions de dollars.
La société de capital-investissement AnaCap Financial Partners, spécialisée dans l’investissement dans les services financiers, a annoncé l’acquisition pour le compte de son fonds AnaCap Credit Opportunities III LP d’un portefeuille de 1,2 milliard d’euros de créances douteuses auprès du groupe bancaire italien UniCredit. En vertu de l’accord conclu entre les deux parties, AnaCap s’empare de 100% du portefeuille concerné. AnaCap n’en est pas à son coup d’essai. En octobre 2014, la société avait déjà acquis auprès d’UniCredit un portefeuille de créances douteuses similaire d’une valeur de 1,9 milliard d’euros. Au cours des trois dernières années, AnaCap a ainsi fait l’acquisition d’environ 6 milliards de dollars de créances douteuses italiennes.
Accel-KKR, une coentreprise détenue par la société de capital-investissement KKR et la société de capital-risque Accel, a annoncé, le 28 septembre, avoir officiellement bouclé son cinquième fonds d’investissement avec 1,3 milliard de dollars de capitaux. Le véhicule, baptisé Accel-KKR Capital Partners V LP, poursuivra la stratégie de long terme d’Accel-KKR visant à investir en priorité dans PME spécialisées dans les logiciels et les services informatiques et technologiques.Ce cinquième fonds a pu compter sur le soutien des investisseurs déjà investis dans les précédents fonds de la coentreprise, tout en étant capable d’attirer plusieurs nouveaux investisseurs. Avec ce nouveau véhicule, Accel-KKR dispose désormais de 4 milliards de dollars de capitaux répartis dans ses différents fonds.
La Française a présenté le 28 septembre une nouvelle gamme de fonds, les fonds dits de «Gestion Actions Couvertes» développés ces derniers mois et qui ont pour objectif de capter de l’ordre de deux tiers de la performance lors des phases haussières et de limiter à environ un tiers les pertes lors des phases baissières grâce à une gestion systématique de la couverture partielle du risque actions. Dans un contexte marqué par le retour de la volatilité sur les marchés, cette technique de gestion, éprouvée depuis de nombreuses années par les investisseurs institutionnels, apporte de la robustesse et de la visibilité dans les portefeuilles, que ce soit dans la poche actions (dans le PEA typiquement) ou dans la poche fonds flexibles (dans les contrats d’assurance notamment). La «Gestion Actions Couvertes» est désormais accessible à l’ensemble des investisseurs à travers deux fonds, LFIS Vision Ucits - Equity Defender, dont l’exposition aux marchés actions est de type indiciel (indice Euro Stoxx 50), et La Française Actions Euro Couvertes, dont l’exposition aux marchés actions est de type gestion active à travers le fonds La Française Inflection Point Actions Euro. Les deux stratégies sont éligibles à l’assurance-vie et au compte-titres, le premier étant également éligible au PEA. Les frais de gestion sont de 1,50% maximum pour le premier et de 1,50% maximum au niveau du FIA et de 0,50% TTC au niveau de l’OPCVM maître pour le second. La gestion actions de La Française représente un encours d’environ 1,8 milliard d’euros. La société de gestion a développé ces toutes dernières années une gestion actions renforcée autour d’un partenariat avec la société de gestion américaine Alger pour les actions américaines, avec JK Capital Management pour les actions asiatiques, tout en mettant en place parallèlement une joint venture avec une société de gestion pionnière dans une approche ESG intégrée, Inflection Point. Toutes classes d’actifs confondues, les actifs sous gestion de La Française s’inscrivaient fin juin 2015 à près de 51 milliards d’euros contre un peu plus de 48 milliards d’euros à fin 2014. La collecte s’est ainsi élevée à environ 3 milliards d’euros depuis le début de l’année, avec des contributions de l’ensemble des expertises, notamment l’immobilier et le multi-actif.
Les sociétés de gestion sont en passe de liquider davantage de fonds marchés émergents qu’ils en ont lancés cette année pour la première fois depuis 2006, rapporte le Financial Times. Ces fermetures sont la conséquence de la désaffection des investisseurs, lesquels ont retiré entre 30 milliards et 40 milliards de dollars entre mi-août et mi-septembre, selon l’Institute of International Finance. Jusqu’ici, les sociétés de gestion ont lancé 121 fonds actions et obligations émergentes, mais en ont fermés 136, selon Lipper. Entre 2006 (première année où les données sont disponibles) et 2014, les sociétés de gestion ont lancé 1.745 fonds de plus qu’ils en ont lancés. Et le solde a été positif chaque année.