La société de gestion Sycomore Asset Management, spécialisée dans l’investissement durable, distribue son fonds d’impact Happy@Work sur les marchés allemand et autrichien. Sycomore Happy@Work investit dans les sociétés européennes qui accordent une importance toute particulière à la valorisation du capital humain, premier vecteur de performance durable d’une entreprise. La sélection de valeurs est réalisée au travers d’une analyse fondamentale rigoureuse doublée d’une analyse ESG avec une dimension sociale prépondérante. L’avis d’experts, de responsables du capital humain, de salariés et des visites de sites alimentent cette analyse.Le fonds vise une performance à 5 ans supérieure à celle de l’indice Euro Stoxx TR. Lancé fin 2015, le fonds, dont les encours ont dépassé la barre des 100 millions d’euros, affiche une performance de plus de 19% sur un an, contre 11,53% pour la catégorie Morningstar correspondante.
Amundi ETF vient d’introduire à la Bourse de Milan l’ETF Amundi ETF MSCi Europe Value Factor Ucits ETF, qui fait partie de sa gamme smart beta. Ce produit a comme objectif de répliquer le plus fidèlement possible la performance de l’indice MSCI Europe Value, qui représente des actions de 300 entreprises de 15 pays européens sélectionnées pour leur faible valorisation, évaluée sur la base de la valeur comptable et de la valeur rapportée aux revenus attendus sur les 12 prochains mois. Les frais de l’ETF sont de 0,23 %.
Axa Investment Managers (Axa IM) a annoncé, ce 15 mars, avoir obtenu le label Transition Energétique et Ecologique pour le Climat (TEEC) de la part de Novethic pour son fonds Axa World Funds Plant Bonds. Créé par le Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, ce label s’inscrit dans le cadre des politiques publiques mises en œuvre par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte d’août 2015. Son objectif est d’identifier les fonds d’investissement qui financent l’économie verte, d’inciter à la création de nouveaux fonds verts et, enfin, de faciliter le reporting des entreprises sur la part verte de leurs activités. Ce label est octroyé pour une durée de 3 ans. Axa IM a intégré les obligations vertes (ou « green bonds ») dans sa gestion obligataire dès 2012 et la société gère 1,1 milliard d’euros d’obligations vertes à fin 2016. Lancé en novembre 2015, le fonds Axa WF Planet Bonds permet aux investisseurs d’accéder au marché des obligations vertes. Son approche intègre l’analyse environnementale aux vues du gérant obligataire : analyse sur la qualité environnementale de chaque projet, analyse de la qualité ESG de l’émetteur, analyse fondamentale des caractéristiques de l’obligation et du potentiel offert en termes de rendement.
AEW a signé, pour le compte du fonds Logistis, un bail commercial avec la société Skipper Logistique portant sur une surface de 6.500 m² au sein d’une plateforme logistique tri-modale de 38.000 m², située sur la zone industrielle et portuaire de Portes-lès-Valence. L’entrepôt est idéalement situé entre la région lyonnaise (à 100 km) et marseillaise (à 200 km), en bordure de l’autoroute A7. La société Skipper Logistique, créée il y a plus de 40 ans, est l’un des logisticiens leaders du marché Rhône sud. Cette nouvelle prise à bail permet à Skipper Logistique de poursuivre son expansion sur son marché historique.A l’échelle européenne, le portefeuille de Logistis totalise à ce jour environ 3 millions de m² de plateformes logistiques Prime et affiche un taux d’occupation d’environ 99 %. Le Fonds poursuit sa stratégie de développement et vise une taille de portefeuille de plus de 3 milliards d’euros en Europe.
Real I.S., l’un des principaux gérants d’actifs immobiliers sur le marché allemand, a vendu un immeuble de bureaux, avenue Hoche, à Paris, pour le compte du fonds BGV III, un fonds d’investissement alternatif (FIA) de droit luxembourgeois spécialisé dans l’immobilier. Mayer Brown International LLP, cabinet d’avocats international, est l’unique locataire de cet immeuble d’une superficie de 2.917 m². L’acheteur est BNP Paribas Diversipierre, un OPCI français géré par BNP Paribas REIM France. A ce jour, les parties ont convenu de garder le prix d’achat confidentiel.Real I.S. avait acheté l’immeuble en 2010 pour le compte du fonds BGV III. Lancé en 2007, le FIA de droit luxembourgeois spécialisé dans l’immobilier, investit dans des biens immobiliers dits « core » sur le marché de l’immobilier de bureaux et de la logistique, principalement dans la zone euro. Des investissements dans divers fonds ont notamment été effectués aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, ainsi qu’au Canada et en Australie.
L’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim) se félicite du lancement prochain des premiers fonds d’investissement en location meublée (FILM) qui vont marquer l’arrivée de la gestion collective dans le financement des résidences gérées et qui constituent un signal positif pour la promotion de l'épargne de long terme. Cette nouvelle catégorie de fonds immobilier spécialisé trouve sa source dans la loi Macron d’août 2015, qui a permis aux OPCI d’acquérir une part de meubles affectés à l’exploitation des immeubles, et le correctif fiscal qui s’en était suivi. Le FILM, destiné à une clientèle de particuliers, distribuera essentiellement des revenus sous forme de bénéfices industriels et commerciaux (BIC) traités suivant le régime de la location meublée non professionnelle (LMNP).Au plan du marketing, souligne l’Aspim, le FILM constitue une double novation. Il s’agit d’un fonds de placement immobilier (FPI) qui a connu jusqu’ici un développement limité, la très grande majorité des OPCI commercialisés étant des SPPICAV. En outre, pour produire des BIC dans les mains des investisseurs, les parts du FILM auront vocation à être détenues sur le compte-titres des porteurs alors même que les OPCI «grand public» sont distribués presque exclusivement par le biais d’unités de compte (UC) de contrats d’assurance-vie. Le FILM apportera en outre aux investisseurs motivés par l’investissement en résidences gérées et la fiscalité qui s’y attache les avantages reconnus de la gestion collective : la délégation et la professionnalisation de la gestion immobilière, la mutualisation des risques, le calibrage de l’investissement (l’abondement mensuel sera techniquement possible) et du désinvestissement.Un certain nombre de sociétés de gestion, adhérents de l’Aspim, envisagent de lancer des FILM dans les prochaines semaines alors même que l’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié ce 15 mars sa doctrine relative au contrôle des rachats de parts («gating») des fonds ouverts destinés aux investisseurs non professionnels. Suivant la position du régulateur, très attentif à la liquidité due par un fonds ouvert, il devrait être possible de prévoir des plafonnements de rachats de parts pour l’OPCI, avec des «gates» à 2% par mois en contrepartie d’un délai maximal de 12 mois pour le remboursement des parts.
Pictet Asset Management a décidé de limiter l’accès à son fonds thématique dédié à la robotique dont les actifs sous gestion approchent la barre des 3 milliards d’euros, rapporte le site spécialisé Citywire. Le fonds Pictet-Robotics, lancé en juillet 2015, affichait au 13 mars des encours de 2,9 milliards d’euros. La décision de la société de gestion est effective depuis le 9 mars.
Le gestionnaire d’actifs suisse Mirabaud Asset Management (Mirabaud AM) a annoncé, ce 15 mars, sa décision de fermer à toutes nouvelles souscriptions provenant de nouveaux investisseurs (« soft-close ») son fonds Mirabaud Equities Swiss Small and Mid. Ce véhicule se concentre essentiellement sur les petites et moyennes valeurs cotées en Suisse. « Le fonds est aujourd’hui très proche de sa limite en termes de capacité, explique la société dans un communiqué. La décision a été prise pour protéger les intérêts des investisseurs existants. » Cette décision prend effet à compter du 15 mars 2017.
La MIF, mutuelle d’assurance vie sans intermédiaire, a décidé d’enrichir son contrat phare «Compte Epargne Libre Avenir» avec une gamme d’unités de compte. Le contrat de référence de la MIF devient «Compte Epargne Libre Avenir Multisupport». Le nouveau contrat d’assurance vie offre la possibilité d’investir à travers une sélection de 11 supports en unités de compte. Ceux-ci sont composés de fonds patrimoniaux ou flexibles, de fonds d’actions européennes et internationales, ainsi que de fonds obligataires et monétaires, provenant tous de sociétés de gestion françaises de référence comme Carmignac, La Financière de l’Echiquier, CPR AM...La MIF a par ailleurs annoncé une refonte de son site internet et propose désormais la souscription et signature en ligne de ses contrats.
AEW annonce qu’elle a désormais levé 415 millions d’euros de capitaux pour le compte du fonds City Retail, auprès de plusieurs investisseurs institutionnels internationaux, dépassant ainsi le montant initialement prévu qui était de 400 millions d’euros. Ces nouveaux engagements dotent le fonds d’une capacité d’investissement de plus de 800 millions d’euros. Compte tenu du grand nombre de demandes d’engagement pour le fonds, AEW est en cours de discussion avec un certain nombre d’investisseurs et envisage d’augmenter la souscription à 800 millions d’euros au cours des prochaines années. Après un premier closing de 125 millions d’euros en novembre 2015, le fonds a déjà investi 200 millions d’euros à travers l’Europe avec l’acquisition d’actifs de commerce en cœur de ville en Europe et notamment un actif situé Via del Corso à Rome et un autre à Østergade à Copenhague. La stratégie du fonds dont le LTV maximum est de 50%, vise à construire un portefeuille prime générant des revenus stables grâce à des actifs idéalement placés au cœur des principales villes européennes.
Le 18 avril, Symphonia sgr proposera deux fonds éligibles au nouveau plan d’épargne individuels (PIR), rapporte Bluerating. Ces «piani individuali di risparmio» permettent aux investisseurs d’obtenir des avantages fiscaux sous réserve qu’ils investissent pendant au moins cinq ans un montant annuel inférieur à 30.000 euros et ne dépassant pas au total 150.000 euros. Les investissements doivent se concentrer sur les petites et moyennes entreprises italiennes. Le fonds Symphonia Azionario Small Cap Italia, qui a un historique de performance de 10 ans, entre parfaitement dans le cadre des PIR mais la société de gestion doit lui créer une classe de part dédiée qui est en cours d’autorisation. Il s’agit d’un fonds de petites capitalisations italiennes. De plus, Symphonia va transformer son Symphonia Tematico en fonds éligible au PIR, Symphonia Patrimonio Italia Risparmio. Ce fonds sera flexible, avec une part actions de 30 %.
Deutsche Asset Management a lancé sur Borsa Italiana trois nouveaux ETF : deux actions qui adoptent une stratégie «Minimum Volatility», et un qui offre accès aux titres d’Etat américains avec une couverture du risque de change euro/dollar. Les deux ETF Minimum Volatility sont exposés au marché actions américaines et à celui de la zone euro et appartiennent à la famille des produits Strategic Beta. Les deux produits sont déjà cotés à Londres et à Francfort. Le troisième ETF coté est le db x-trackers II iBoxx $ Treasuries UCITS ETF (DR).
La société de gestion italienne Zenit veut lancer un fonds éligible au plan d’épargne individuel italien (PIR) qui sera investi sur l’AIM, le marché actions dédié aux micro-entreprises italiennes, rapporte Milano Finanza. Le fonds sera composé jusqu’à 50 % d’entreprises cotées sur l’AIM. Il sera lancé au second semestre 2017.
Allianz Global Investors (AllianzGI) sollicite actuellement l’accord des investisseurs pour fusionner le fonds UK Unconstrained (11 millions de livres d’encours) au sein du fonds UK Opportunities (47 millions de livres d’encours), rapporte le site spécialisé Investment Week. Ces deux fonds actions britanniques sont gérés par Matthew Tillett, qui continuera d’assumer son rôle à l’issue de la fusion de deux produits. Le nouveau véhicule ainsi fusionné continuera d’investir dans tous les secteurs d’activité au Royaume-Uni ainsi qu’à l’international, précise le site d’information britannique.
Le gestionnaire d’actifs britannique Invesco Perpetual a nommé Matthew Perowne, membre de son équipe dédiée aux actions européennes, en qualité de co-gérant du fonds Invesco Perpetual European Smaller Companies dont les encours s’élèvent à 176,2 millions de livres, rapporte Investment Week. L’intéressé avait intégré Invesco en 2010 en qualité d’analyste stagiaire au sein de l’équipe actions européennes avant de prendre des responsabilités dans la gestion de fonds en 2014. Dans le cadre de la gestion du fonds Invesco Perpetual European Smaller Companies, Matthew Perowne travaillera aux côtés d’Adrian Bignell, gérant principal de ce véhicule. Le duo travaille déjà ensemble sur le fonds Invesco Perpetual European Opportunities depuis la nomination de Matthew Perowne comme co-gérant en décembre 2015.
Les investisseurs perdent des millions de dollars chaque année en investissant dans des fonds qui répliquent fidèlement leur indice mais facturent des frais élevés pour faire de la gestion active, selon une étude universitaire publiée dans le Financial Analysts Journal et citée dans le Financial Times fund management. Ces fonds sous-performent leur indice sur 25 ans, dégageant une performance inférieure de près de 1,4 point à leur indice en moyenne chaque année. Martijn Cremers, auteur de l’étude et professeur de finance à l’Université de Notre Dame aux Etats-Unis, indique que l’étude a démontré que les investisseurs devraient se méfier des fonds onéreux avec une faible « part active ».
Le fournisseur d’ETF Source a annoncé, ce 13 mars, le lancement de son premier fonds européen Ucits axé uniquement sur les sociétés de technologie financière (« Fintech), baptisé Source KBW Nasdaq Fintech Ucits. « Le secteur de la Fintech connaît l’une des croissances les plus fortes du siècle, mais il était difficile de s’exposer à ce secteur jusqu’à présent », explique la société de gestion dans un communiqué. Ce nouvel ETF vise à suivre l’indice KBW Nasdaq Financial Technology qui rassemble les entreprises Fintech cotées en Bourse aux Etats-Unis. Cet indice contient actuellement 50 titres – des grands noms comme PayPal ou Visa aux nouveaux arrivants comme l’application de paiement en point de vente Square – avec des capitalisations boursières allant de moins de 1 milliard à plus de 150 milliards de dollars. « Les 50 entreprises sont pondérées de façon égale pour garantir que l’ensemble du secteur soit performant et qu’il ne soit pas dominé par les acteurs les plus importants », précise Source. Ce nouvel ETF est coté à la Bourse de Londres. Ses frais de gestion sont de 0,49%.
Pierre Andurand, l’un des traders spécialistes du pétrole les plus connus dans le monde, a subi une lourde perte en début d’année en raison de paris mal orientés sur le brut, rapporte le Wall Street Journal. Le gérant, qui pilote le fonds Andurand Commodities de 1,5 milliard de dollars, a perdu 8,5 %, ou environ 130 millions de dollars, sur les deux premiers mois de 2017, selon des chiffres envoyés aux investisseurs dont le WSJ a eu connaissance. Le trader, né en France et qui gère son fonds depuis des bureaux situés en face d’Harrods à Londres, a gagné 22 % l’an dernier. Mais comme de nombreux fonds, le sien a été trop positif sur le pétrole, prévoyant qu’il atteindrait 70 dollars le baril en début d’année. Ce lundi, le Brent était à 51,26 dollars le baril et le brut U.S. à 48,30 dollars.
Il aura fallu un an, pas plus. Les fonds Multiple-Opportunities, les deux stratégies phare de la société de gestion Flossbach von Storch, basée à Cologne, viennent de passer la barre des 15 milliards d’euros, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. Les deux stratégies, qui affichaient un encours de 10 milliards d’euros il y a un an, ont ainsi enregistré une collecte nette de l’ordre de 5 milliards d’euros.Plus précisément, le fonds Flossbach von Storch SICAV - Multiple Opportunities affichait le 9 mars dernier des actifs sous gestion de 11,56 milliards d’euros tandis que l’autre version de la stratégie, le Flossbach von Storch - Multiple Opportunities II, ressortait à 3,47 milliards d’euros. Les deux fonds se distinguent par leur forme juridique, - l’un est un fonds d’investissement alternatif (FIA/IAF), l’autre, lancé en octobre 2013, un fonds OPCVM répondant aux exigences de la directive éponyme -, mais leur stratégie d’investissement est la même.Compte tenu de cette très forte croissance des encours gérés, Flossbach von Storch pourrait-il envisager de fermer, au moins provisoirement, les deux fonds. Il n’en est pas question pour l’instant, affirme-t-on chez Flossbach von Storch qui indique toutefois observer avec beaucoup d’attention les achats d’actions par les banques centrales, comme l’ont déjà fait la Banque nationale suisse ou la Banque du Japon. Tant que d’autres banques centrales ne font pas la même chose, la société de gestion n’envisage pas de restreindre l’accès à ses deux fonds vedette.
Les hedge funds macro, qui gèrent environ 575 milliards de dollars d’actifs, ont réalisé des gains énormes dans le sillage de la victoire de Donald Trump aux élections américaines en novembre, rapporte le Wall Street Journal. Les gérants ont profité de la vigueur du dollar et de la hausse des rendements des bons du Trésor. Mais le billet vert et les rendements ont reculé depuis la mi-décembre, pénalisant la performance de nombre de ces fonds. Ainsi, Rubicon Fund Management, le fonds dirigé par le trader Paul Brewer, perd 9 % cette année. Le fonds avait réalisé des gains à deux chiffres dans les semaines suivant la victoire de Trump. Caxton Associates, qui gère environ 7,7 milliards de dollars d’actifs, abandonne 2,5 % depuis le début de l’année. Son fonds principal avait gagné 6,4 % l’an passé. Greenwich, le fonds de Tudor Investment Corp, a perdu 2 % pour son fonds Global sur les deux premiers mois de l’année. Chris Rokos, un ancien de Brevan Howard, a fini 2016 sur une hausse de 20 %. Mais il a perdu environ 1,5 % en janvier.