La Française Global Asset Management vient d’annoncer, sur son site internet, la fermeture anticipée de la période de commercialisation du fonds à échéance La Française Rendement Global 2022. « Le fonds a été lancé en septembre 2014, et face à la forte progression d’encours du fonds, la société de gestion a décidé d’anticiper la fermeture de la période de commercialisation au 31 octobre 2017 », indique ainsi La Française Global Asset Management. Cette décision « vise à préserver l’intérêt des souscripteurs existants, la société de gestion considérant que l’encours actuel constitue un niveau optimal pour gérer au mieux le portefeuille ».Géré par Akram Gharbi, le fonds affiche un actif net de 673,57 millions d’euros en date du 13 octobre 2017. Son objectif est d’obtenir, sur la période de placement recommandée de 8 ans à compter de la date de création du fonds jusqu’au 31 décembre 2022, une performance nette de frais supérieure à celle des obligations à échéance 2022 émises par l’Etat français libellées en euro. « La rentabilité du fonds sera le fruit à la fois de la valorisation des coupons courus des obligations présentes en portefeuille et des variations de capital dues à la fluctuation des taux d’intérêt et des spreads de crédit », précise la société de gestion.Par ailleurs, la méthode de valorisation changera à l’issue de la période de commercialisation, prévient La Française Global Asset Management. « Le fonds sera valorisé au cours bid à compter du 2 novembre 2017 », indique la société de gestion.
En mars 2016, La Financière de l’Echiquier a acquis, via sa structure d’incubation Iéna Venture, une participation de 25 % au capital d’European Research & Alternative Asset Management (Eraam), société spécialisée dans la performance absolue, afin qu’elle développe des stratégies d’investissement exposées aux primes de risque.Parallèlement, la société de gestion fondée et présidée par Didier Le Ménestrel a investi 10 millions d’euros dans ces stratégies. « Aujourd’hui, elles représentent 350 millions d’euros d’encours sur les 500 millions d’euros gérés par Eraam », s’est félicité Didier Le Ménestrel au cours d’un point presse. En juillet, ce partenariat donnait naissance au fonds Echiquer Prime, nourricier du fonds Eraam Premia I. Ce fonds est investi sur toutes les classes d’actifs (actions, obligations, change, matières premières) et toutes les géographies à travers une sélection de 27 primes de risque. L’objectif est de faire bénéficier aux particuliers une gestion qui était jusqu’ici plutôt l’apanage des investisseurs institutionnels. « Cette notion de prime de risque envahit la gestion institutionnelle et nous espérons bientôt la grande distribution », indique Didier Le Ménestrel. Pour le moment, le fonds Echiquier Prime représente 28 millions d’euros, tandis que son fonds maître est à 276 millions d’euros. Un autre fonds a été créé, Eraam Premia Low Vol. Enfin, un troisième devrait voir le jour, uniquement sur un univers d’actions monde.Aujourd’hui, les stratégies de primes de risque représentent au niveau mondial environ 50 milliards de dollars pour 90 fonds, dont 30 sont Ucits. Cyril Lureau, associé d’Eraam, estime que ce marché devrait atteindre au moins 5.000 milliards de dollars dans les 10 ans qui viennent.
Le gestionnaire d’actifs Neuberger Berman a décidé de fermer à tout nouvel investissement son fonds NB China Equity, dédié aux actions chinoises, alors que le véhicule s’approche de sa capacité maximale de 1,5 milliard de dollars, rapporte Investment Week. En septembre, la société de gestion avait déjà procédé à un « soft close » de ce même fonds dont les encours s’élevaient alors à 1,1 milliard de dollars en date du 19 septembre. Depuis, la taille du véhicule n’a cessé de croître pour atteindre sa limite de 1,5 milliard de dollars. Résultat : à compter du 18 octobre 2017, le fonds n’acceptera plus aucune souscription. Il reste toutefois ouvert à des rachats éventuels.
Comme prévu (voir NewsManagers du 2 octobre), le gestionnaire d’actifs britannique M&G Investments a lancé, en date du 5 octobre, un nouveau fonds d’infrastructures internationales cotées, baptisé M&G Global Listed Infrastructure Fund. Géré par Alex Araujo, ce nouveau véhicule est un compartiment de la Sicav luxembourgeoise M&G (Lux) Investment Fund 1. Selon la documentation accessible sur le site de la société de gestion, le fonds poursuit un double objectif : d’une part générer à la fois une croissance du capital et un revenu, de manière à dégager un rendement supérieur à celui du marché mondial d’actions sur toute période de cinq années consécutives et, de l’autre, augmenter d’année en année le flux de revenu en dollar américain.Dans le détail, au moins 80% du fonds sont investis dans des actions émises par des sociétés d’infrastructure, des sociétés d’investissement et des sociétés civiles de placement immobilier de toutes tailles et de tout pays, y compris de pays émergents. Le fonds détient généralement des actions de moins de 50 sociétés. L’allocation minimum de 80% peut comprendre des actions ordinaires, des actions privilégiées et des titres convertibles. « Par sociétés d’infrastructure, on entend des entreprises des secteurs suivants : services publics, énergie, transports, santé, éducation, sécurité, communication et transactions », précise M&G dans les informations clés pour l’investisseur. Sont ainsi exclues de l’univers d’investissement les sociétés qui tirent plus de 30 % de leurs revenus de la production électrique de centrales au charbon ou de centrales nucléaires, ainsi que les sociétés de secteurs tels que ceux du tabac, de l’alcool, du divertissement pour adultes, des jeux d’argent et des armes. L’analyse des sociétés tient également compte des principes du Pacte mondial des Nations Unies relatifs aux droits de la personne humaine, aux normes internationales du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption.La sélection d’actions repose sur une analyse approfondie des sociétés d’infrastructure considérées, indique M&G. De fait, « le gestionnaire des investissements cherche à investir dans des sociétés caractérisées par une excellente discipline capitalistique et des possibilités de croissance à long terme du dividende », ajoute la société de gestion. Ainsi, le gérant « sélectionne des actions aux moteurs de croissance des dividendes différents, de manière à constituer un portefeuille susceptible de faire face à des conditions de marché diverses. On s’attend ainsi à ce que le fonds présente des rendements de dividendes supérieurs et des rendements moins fluctuants par rapport aux marchés d’actions mondiaux, ce qui est caractéristique des titres des sociétés d’infrastructure ». Les aspects liés au développement durable, y compris les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), sont entièrement intégrés au processus d’investissement, conclut M&G.
BlackRock a lancé un ETF actions monde répondant à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), rapporte Citywire. Le fonds iShares MSCI Monde SRI Ucits se concentrera sur les marchés mondiaux et ciblera les sociétés ayant les plus fortes notes ESG. Il s’agit du onzième ETF sous format ESG de la société en Europe, ce qui porte ses actifs indexés aux indices ESG du MSCI à 52,68 milliards d’euros.
Invesco PowerShares, filiale du groupe Invesco, vient de lancer un nouvel ETF axé sur le high yiel européen à maturité courte dont la gestion est confiée à Pimco, rapporte Investment Week. Baptisé Pimco Euro Short-Term High Yield Corporate Bond Index Source Ucits, ce fonds est la version européenne d’une stratégie déjà existante aux Etats-Unis. Cet ETF investira dans une sélection de titres obligataires à haut rendement ayant une duration maximale de 5 ans. Le fonds exclut les émetteurs des marchés émergents. Le fonds sera disponible en euro sur Xetra, la plateforme de négociation de Deutsche Börse. Il s’agit du deuxième ETF lancé en Europe par Invesco depuis l’acquisition de Source. Début octobre, la société de gestion avait en effet lancé l’ETF Preferred Shares Ucits, coté au London Stock Exchange (lire NewsManagers du 5 octobre 2017).
Algebris Investments vient de lancer un fonds éligible au plan d’épargne individuel italien, le Algebris Core Italy Fund, un compartiment d’Algebris UCITS Funds. Le fonds sera principalement investi dans des actions et des obligations de sociétés italiennes, en se concentrant sur le segment des petites et moyennes capitalisations. La répartition entre obligations et actions sera gérée de manière opportuniste et sera initialement de 70/30. Ce lancement intervient alors qu’Algebris a recruté Luca Mori en tant que spécialiste des actions italiennes. L’intéressé sera rattaché à Davide Serra, directeur général et fondateur de la société de gestion. Federica Bombelli travaillera aux côtés de Luca Mori en tant qu’analyste sur les actions italiennes.
La société de gestion 123 IM a annoncé, ce 16 octobre, le lancement de Finaprom 2017, un fonds diversifié dédié à la promotion immobilière avec un profil défensif. Ce nouveau véhicule est le fruit du partenariat avec le promoteur immobilier Nafilyan & Partners. Le fonds vise un rendement annuel net investisseur de 8% à 9% avec un horizon d’investissement de 3 ans, précise 123 IM dans un communiqué. Ce fonds d’investissement a pour objectif de constituer un portefeuille diversifié d’opérations de promotion immobilière et de marchand de biens résidentiels en France. Il investira aux côtés de partenaires, qualifiés d’expérimentés, identifiés par 123 IM. « Ce fonds multi-promoteurs s’inscrit dans la continuité du succès rencontré par notre dernier fonds NP Expansion lancé en partenariat avec Nafilyan & Partners », note Xavier Anthonioz, président d’123 IM, cité dans un communiqué. En date du 1er octobre, trois opérations ont déjà été réalisées à Lyon et Ile-de-France aux côtés du promoteur Océanis.La taille du fonds Finaprom 2017 est de 10 millions d’euros. L’investissement minimum est fixé à 100.000 euros.Depuis 2011, 123 IM a déployé plus de 110 millions d’euros dans le secteur de l’immobilier, d’abord en investissant en fonds propres chez des promoteurs puis directement dans des opérations de promotion immobilière ou de marchand de biens, indique la société de gestion.
Oddo BHF Asset Management a lancé le fonds Oddo Active Micro Companies, un fonds de micro-capitalisations européennes dont l’objectif annoncé est de « s’exposer au potentiel attrayant du rapport risque/rendement des « champions cachés » en Allemagne, France et d’autres pays européens », selon un communiqué diffusé en Italie. Le fonds se compose d’une soixantaine de titres affichant une capitalisation comprise entre 75 millions d’euros et 750 millions sélectionnés par Guillaume Chieusse et son équipe de gérants dans l’univers européen des micro-capitalisations.Le nouveau fonds complète la gamme d’Oddo BHF AM dans le domaine des valeurs européennes qui se compose d’Oddo Active Smaller Companies et d’Oddo Active Equities. Ces derniers sont également gérés par Guillaume Chieusse et son équipe avec le même processus. Au total, ils gèrent 1 milliard d’euros. La stratégie du fonds Oddo Active Micro Companies se base sur une sélection bottom-up de titres. L’approche consiste à évaluer un univers d’environ 850 sociétés éligibles et à réaliser une étude en diverses phases qui vise à identifier 50-60 titres capables d’offrir un meilleur profil de croissance par rapport au marché, avec des valorisations raisonnables. Ces titres seront ensuite revus par l’équipe de gestion à des intervalles réguliers, par le biais d’une série de trois scénarios de valorisation (meilleur des cas, cas de base et pire des cas).Le fonds a été lancé le 7 août et est déjà enregistré à la commercialisation en France, Allemagne et Italie. Il sera aussi disponible rapidement en Suisse.Ce lancement intervient alors que Oddo BHF AM a décidé d’appliquer des frais d’entrée de 5 % pour son fonds Oddo Active Smaller Companies pour toutes les nouvelles souscriptions lorsque les actifs atteindront 580 millions d’euros.
CM-CIC Private Debt, la filiale du groupe Crédit Mutuel-CIC dédiée au financement des entreprises françaises, s’est lancée dans la levée d’un véhicule consacré aux grandes ETI européennes, selon des informations de Capital Finance reprises par Les Echos. La société chercher à amasser un total de 400 millions d’euros pour investir dans ce segment. Une première tranche de 150 millions d’euros lui a d’ores et déjà été confiée. Ce nouveau fonds cherchera à constituer un portefeuille d’une soixantaine d’entreprises, majoritairement dans des scénarios de LBO.
Bankhaus Lampe complète son offre de produits avec le lancement de trois fonds de total return. Sa filiale de gestion Lampe Asset Management, propose trois nouvelles stratégies à destination des investisseurs privés et institutionnels. Les fonds Lampe Sicav Liquid Return, Lampe Sicav Stable Return et Lampe Sicav Dynamic Return affichent des objectifs de rendement supérieurs au taux du marché monétaire de respectivement 1%, 4% et 7% par an. Les stratégies ont démarré avec 100 millions d’euros et s'élèvent actuellement autour de 300 millions d’euros.
Le gestionnaire d’actifs américain Principal Global Investors (Principal GI) vient de lancer un nouveau fonds sans contrainte axé sur les obligations des marchés émergents pour sa filiale Finisterre Capital, a appris Citywire Selector. Baptisé Finisterre Unconstrained Emerging Markets Fixed Income, ce nouveau fonds domicilié à Dublin sera supervisé par Damien Buchet, directeur des investissements chez Finisterre Capital, aux côtés du gérant de portefeuille Christopher Watson. Ce véhicule investira sur l’ensemble des marchés obligataires des pays émergents. Damien Buchet a rejoint Finisterre Capital en 2015 après avoir officié en tant que responsable de la dette émergente chez Axa Investment Managers.Le fonds vise un large éventail d’investisseurs au Royaume-Uni, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Il est disponible sur la plateforme Principal Fund et sera prochainement disponible sur les principales plateformes de gestion.
L’opérateur de marchés Euronext a annoncé ce 13 octobre la cotation d’un nouvel ETF de BNP Paribas Easy sur Euronext Paris à compter du 17 octobre 2017. Ce nouveau véhicule aura pour sous-jacent l’indice BNP Paribas High Yield Europe Defensive TR Index. Il sera chargé à 0,4%.
Le fonds de dette privée Duemme Fondo per le Imprese 2.0 géré par Duemme Sgr, la société de gestion du groupe Mediobanca, a levé 105 millions d’euros, rapporte Bluerating. La société est donc le premier des acteurs dans la dette privée actifs en Italie à avoir bouclé la collecte d’un deuxième fonds. Lancé en décembre 2015 et réservé aux investisseurs institutionnels, le fonds contribuera à financer les petites et moyennes entreprises domestiques.
L’équipe de gestion quantitative actions d’Axa Investment Managers (Axa IM), Rosenberg Equities, annonce, ce 12 octobre, qu’elle intègre des techniques de modélisation avancées utilisant spécifiquement les réseaux de neurones dans son approche d’investissement. Le premier exemple de cette intégration est l’inclusion d’un modèle de réseau de neurones à la stratégie Sustainable Equity de la gamme Advanced Factors. «Le nouveau modèle vise à faciliter l’identification des titres sensibles aux changements de prix importants, à atténuer les risques extrêmes et à optimiser le rapport risque/rendement pour les clients», explique un communiqué. Rosenberg Equities est spécialisé dans le domaine de l’investissement quantitatif et utilise l’apprentissage automatique (machine learning) au sein des portefeuilles de ses clients. «Cette évolution améliore encore leur analyse des données et complète le processus d’investissement existant», précise la société de gestion.En outre, Rosenberg Equities cherche actuellement de nouvelles sources de données non structurées pouvant compléter les informations financières traditionnelles sur lesquelles s’appuient historiquement les investisseurs en vue d’offrir des analyses plus approfondies des fondamentaux et du sentiment liés aux entreprises. Par exemple, Rosenberg Equities développe un modèle de «traitement du langage naturel» pour analyser les rapports des sociétés et d’autres sources textuelles dans le but d’offrir de nouvelles perspectives sur le sentiment des investisseurs associés à une entreprise.« Ces évolutions illustrent parfaitement la manière dont nous pouvons utiliser l’intelligence artificielle et les données non structurées pour compléter nos techniques de modélisation actuelles. Elles reflètent notre conviction selon laquelle l’utilisation innovante des technologies et des données permet d’améliorer la qualité de nos analyses et les performances pour nos clients. », commente Heidi Ridley, directeur général d’Axa IM Rosenberg Equities.
Steve Cohen, ancien fondateur de SAC Capital, s’apprête à lancer un nouveau hedge fund en 2018, rapporte le quotidien Les Echos qui reprend une information de Bloomberg. Le gérant, qui pilote actuellement son famille office Point72, ambitionne de collecter entre 2 et 5 milliards de dollars pour ce nouveau véhicule qui viendront s’ajouter aux 11 milliards de dollars que géré déjà Point72. L’investissement minimal sera de 100 millions de dollars et ce hedge fund ciblera en priorité les investisseurs institutionnels.
OFI Asset Management a développé une gamme de fonds OFI Responsible Solutions (OFI RS) début 2017 pour regrouper l’ensemble de l’offre d’OFI AM en matière de finance responsable. Dans son magazine 360 degrés, Christophe Mallet, directeur du marketing et de la communication, indique ainsi que «au total, 16 fonds OFI AM sont labellisés RS pour n’évoquer que les fonds de gestion collective. Mais OFI AM gère aussi de nombreux fonds dédiés, pour le compte d’investisseurs institutionnels». L’approche « Responsable » d’OFI AM s’articule à ce stade autour de quatre axes : l’engagement, l’éthique, l’approche « best in class » et l’investissement thématique (« climate change » et « impact investing »). Dans le cadre d’un fonds OFI RS, la prise en compte des enjeux ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) intervient de façon directe dans la définition de l’univers d’investissement et dans la sélection des valeurs.
L’intérêt des investisseurs pour la gamme « Future Present » d’ETF Securities, axée sur les technologies de rupture, continue de progresser : l’encours sous gestion de ses deux ETF spécialisés, l’un dans la cybersécurité et l’autre dans la robotique et l’automatisation, ayant franchi le cap du milliard de dollars en octobre 2017. Ce succès renforce la position d’ETF Securities comme l’un des principaux émetteurs indépendants de produits indiciels cotés (« ETP ») en Europe.En partenariat avec ROBO-GLOBAL, ETF Securities a lancé en octobre 2014 le fonds ROBO Global® Robotics and Automation GO UCITS ETF (ROBO), dont la valeur dépasse aujourd’hui les 715 millions de dollars au 3 octobre 2017. Ce produit est le premier ETF spécialisé dans la robotique et l’automatisation à être commercialisé en Europe. Il offre aux investisseurs une nouvelle manière simple, liquide et peu coûteuse d’investir dans les entreprises jouant un rôle moteur dans la croissance des secteurs mondiaux de la robotique, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle. Lancé en octobre 2015, le fonds ETFS ISE Cyber Security GO UCITS ETF (ISPY) d’ETF Securities a atteint 316 millions de dollars d’encours au 3 octobre 2017. Il offre aux investisseurs une exposition aux sociétés leader dans la lutte contre la menace croissante de la cybercriminalité dont les États et les entreprises sont potentiellement les victimes.Au cours des 12 derniers mois, ROBO a enregistré une performance de 39,1 %. Sur la même période, l’indice de référence des marchés actions mondiales, le MSCI AC World Index (ACWI), a affiché un rendement de 16,6 %. Depuis son lancement, le fonds a enregistré une performance de 51,6 %, contre 18,1 % pour le MSCI ACWI. Les performances d’ISPY se sont établies à 11 % sur les 12 derniers mois et à 14,6 % depuis le lancement du fonds.
Royal London Asset Management (RLAM) élargit sa gamme. Le gestionnaire d’actifs britannique a en effet annoncé, ce 12 octobre, le lancement de nouveaux fonds actions internationales, baptisés Royal London Global Equity Select Fund et Royal London Global Equity Diversified Fund. Ces deux véhicules ciblent à la fois la clientèle institutionnelle et « wholesale ». Leur gestion est confiée à Peter Rutter, responsable des actions internationales, qui sera assisté des gérants Will Kenney et James Clarke.Concrètement, le fonds Royal London Global Equity Select investira dans un portefeuille concentré de 25 à 40 valeurs internationales provenant de pays développés et de marchés émergents. Il sera géré sans contrainte d’indices ou de « benchmark ». Son objectif est de surperformer l’indice MSCI World Net Total Return de 2,5% par an sur une période de trois ans.Pour sa part, le fonds Royal London Global Equity Diversified investira dans un portefeuille d’actions internationales plus diversifiées, avec une exposition par pays et par secteur en ligne avec son indice de référence, à savoir le MSCI World Net Total Return. Son objectif est de surperformer son indice de 0,5% par an sur une période de trois ans.
Dans une lettre adressée aux investisseurs et aux conseillers, le groupe Janus Henderson Investors a annoncé sa décision de rebaptiser l’ensemble de sa gamme de fonds Henderson domiciliés au Royaume-Uni pour les renommer Janus Henderson. Ce changement de nom sera effectif à compter du 15 décembre 2017. « Nous effectuerons des changements similaires pour les fonds Janus et Henderson domiciliés au Luxembourg et en Irlande, avec effet également au 15 septembre 2017 », explique le gestionnaire d’actifs dans cette lettre.Certains fonds vont à la fois changer de nom et de stratégie d’investissement. Ainsi, le fonds Henderson Global Growth Fund va devenir le Janus Henderson Global Equity Fund afin justement de « mieux prendre en compte son processus d’investissement », explique la société de gestion. De fait, la société explique que « l’utilisation du terme ‘growth’ peut laisser penser que le fonds cherche uniquement à investir dans des opportunités de croissance, y compris des entreprises qui n’offrent qu’une croissance rapide à court terme mais sans croissance durable ». Or, « l’approche d’investissement du fonds est d’identifier des entreprises de grandes qualités ayant de forts avantages concurrentiels et se concentrant sur la croissance durable à long terme, poursuit Janus Henderson. L’adoption du mot ‘equity’ à la place de ‘growth’ permet de clarifier cette stratégie ». Dans le même registre, la gamme de fonds Henderson Global Care va être rebaptisé Janus Henderson Sustainable / Responsible Funds. Les trois fonds de cette gamme vont également changer de dénomination. Ils vont surtout voir leur stratégie d’investissement être modifiée. « Nous pensons que le terme ‘Global Care’ ne permet plus aujourd’hui de comprendre la manière dont sont investis les fonds, ce qui pourrait générer de la confusion chez les investisseurs, explique Janus Henderson. L’utilisation des termes ‘sustainable’ et ‘responsible’ correspond mieux à la philosophie d’investissement de ces fonds qui cherchent à récompenser la responsabilité d’entreprise et à accompagner une économie socialement et environnementalement durable ».