Alquity, la société de gestion britannique détenue à 10 % par East Capital, lance son premier fonds actions monde à impact, Global Impact Fund. L’équipe de gestion traite avec des algorithmes les données ESG disponibles des entreprises et les associe à leur contribution aux objectifs de développement durable (ODD). Le portefeuille donne la priorité aux entreprises mondiales engagées dans la commercialisation de produits et services de qualité qui ont un impact sociétal et environnemental positif et durable. Un accent particulier est mis sur la décarbonation. Alquity veut allier sa méthodologie interne développée depuis 10 ans à des outils quantitatifs et de ‘data mining’. Le fonds est géré par Marnie Aragon-Uy, responsable mondiale des stratégies quantitatives, qui dispose de 25 ans d’expérience, dont plus de 15 chez Aberdeen Standard Investments. Alquity génère un impact supplémentaire en reversant 10% des revenus de l’entreprise à sa fondation Transforming Lives, qui a jusque-ici permis d’aider 60.000 personnes en déployant plus de 2 millions de dollars. Le lancement intervient trois semaines après que la société a annoncé l’entrée au capital d’East Capital et une augmentation de capital également soutenue par Martin Gilbert (le co-fondateur et ancien CEO d’Aberdeen Asset Management), ainsi que par des fondateurs d’Investible, le principal investisseur de capital-risque en Australie.
Le robo-advisor Fundvisory vient d’annoncer avoir noué un partenariat avec AG2R La Mondiale. Il l’accompagnera dans la mise en place de services de diagnostics de portefeuille, de propositions d’allocation et de production d’alertes en matière d’épargne et d’épargne retraite. L’assureur a également opté pour l’outil «Profiler», qui lui permettra de définir des critères pour mettre en place un set d’alertes afin de détecter les éventuelles incohérences entre chaque épargnant et les produits qu’il détient et ainsi lui proposer, le cas échéant, des solutions plus adaptées. Des modules supplémentaires sont par ailleurs en cours de développement. Dans les prochains mois, le robo-advisor sera disponible sur l’espace client afin de permettre aux épargnants de choisir leur allocation d’actifs de manière autonome. Dans un second temps, la solution pourra être mise à disposition des conseillers du groupe afin qu’ils s’appuient, s’ils le souhaitent, sur les suggestions d’arbitrages du robo-advisor.
Tocqueville Finance lance Tocqueville Global Tech ISR, un fonds ISR destiné à favoriser l’investissement dans les nouvelles technologies. Ce fonds a obtenu le label d’Etat ISR en intégrant des critères ESG. La stratégie d’investissement, qui aura une exposition minimale aux valeurs européennes de 40%, consiste à sélectionner des titres d’entreprises dont les activités concourent à l’innovation technologique de long terme. Ces titres peuvent appartenir aux secteurs de l’économie numérique (semi-conducteurs, matériel, logiciels, services informatiques, sociétés du e-commerce, réseaux sociaux, etc.) et à tout autre secteur de l’économie, à condition que leur croissance soit portée par des progrès technologiques importants dans des domaines comme l’intelligence artificielle, la robotique, la digitalisation ou par des mégatendances tels que le changement climatique, la santé, l’urbanisation… Pour mettre en œuvre cette stratégie, Tocqueville Finance s’appuie sur l’expertise du fonds Tocqueville Technology ISR majoritairement investi en sociétés du secteur numérique et en sociétés de croissance du secteur média (fournisseurs de données, sites de e-commerce …). La gestion du fonds est assurée par quatre gérants-analystes. Deux gérants principaux ont la responsabilité des décisions de gestion : Michel Saugné, directeur de la gestion de Tocqueville Finance et Stéphane Nières-Tavernier, gérant du fonds historique Tocqueville Technology ISR. Les deux autres gérants-analystes sont Christine Lebreton, spécialisée sur le secteur de la santé et Pierre Schang, spécialisé sur les small & mid cap françaises.
Nordea Asset Management va fermer partiellement son fonds Nordea 1 - Global Climate and Environment Fund à compter du 26 février 2021. Cela fait suite à «la croissance rapide» du fonds. Sa taille a plus que doublé par rapport à l’année dernière et, au cours des deux dernières années, ses actifs sous gestion ont augmenté de plus de 500 %, à plus de 6 milliards d’euros fin janvier 2021. «La décision a été prise dans l’intérêt des porteurs de parts, afin qu’ils puissent continuer à bénéficier des possibilités de futurs rendements», indique Nordea. Le fonds a été lancé il y a plus de 12 ans.
Swiss Life Asset Managers France a obtenu le label ISR pour un fonds immobilier géré pour le compte de l’Ircantec (l’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’Etat et des collectivités publiques). Créé en 2012 cet OPPCI dédié à l’Ircantec dispose d’un portefeuille immobilier composé de 29 actifs immobiliers en détention directe et des prises de participations avec une stratégie d’allocation diversifiée qui associe des actifs de bureau, de logement, des résidences étudiants des établissements de santé et du tourisme social. Les actifs immobiliers sous gestion représentent près de 800 millions d’euros. Respectueuse du cahier des charges défini par l’Ircantec, la stratégie de gestion repose sur l’intégration de critères extra-financiers au service d’objectifs de performance, tant environnementale et sociétale, qu’en termes de rendement du portefeuille sur un horizon long terme. Le fonds dédié à l’Ircantec est le troisième fonds immobilier géré par Swiss Life Asset Managers France à être labellisé ISR. Les trois fonds immobiliers qui ont obtenu le label ISR représentent 1,6 milliard d’euros d’encours. D’autres solutions d’investissement le seront dans les prochains mois.
Les investisseurs ont privilégié, pour la troisième semaine consécutive, des positions préventives face au retour potentiel de l’inflation. Selon les données du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research, sur la semaine du 21 au 27 janvier, les fonds actions US «value», petites capitalisations, ou encore les obligations souveraines indexées à l’inflation ont conservé leur bonne dynamique. Les gérants actions actifs, par opposition aux fonds indiciels, auront même pour une fois attiré la majorité des flux. Si l’on regarde par classe d’actifs, les gagnants de la semaine sont une nouvelle fois les fonds actions, avec 24 milliards de collecte nette. Viennent ensuite les fonds obligataires (15,7 milliards de dollars), les fonds monétaires (6,4 milliards) et les fonds or (0,2 milliard). Au sein des fonds actions, les gérants actifs ont reçu 12,4 milliards de dollars, contre 11,6 milliards pour les ETF, les fonds indiciels cotés. Une situation assez rare, puisque ces gérants actions sont confrontés depuis quelques années à une concurrence impitoyable des fonds indiciels, tant sur la performance que les frais de gestion. Dans le détail, les fonds américains «value» ont recueilli 3,6 milliards de dollars, tandis que le pendant «croissance» a rendu 0,9 milliard. Les petites capitalisations US ont également dépassé les grandes, avec 1,2 milliard de dollars de flux nets contre 0,5 milliard. Cet intérêt pour les actifs couvrant l’inflation se ressent également dans les choix sectoriels : à côté de la tech (+2,3 milliards de dollars), typiquement classée «croissance», on retrouve la santé (1,9 milliard), l'énergie (1,8 milliard) et les financières (0,7 milliard). Si l’on regarde la répartition géographique de la collection actions, les émergents ont reçu le plus important flux avec 6,9 milliards de dollars, suivi par les Etats-Unis, 2,2 milliards. Le Japon n’a reçu qu’un petit 0,5 milliard et l’Europe a rendu 0,7 milliard. Sur les obligations, les obligations souveraines indexées à l’inflation ont également connu une bonne collecte, avec +1,4 milliard de dollars, quand leurs corolaires non-indexées ont rendu 1,6 milliard. Les obligations d’entreprises «investment grade» mènent, comme d’habitude, la collecte de la classe d’actifs, avec 9,9 milliards de dollars, suivies par les émergentes (3,6 milliards), les titres municipaux US (2,5 milliards), et les obligations à haut rendement (1,4 milliard).
Carmignac a annoncé ce 29 janvier une série de promotions, et le lancement d’un fonds de dettes émergentes. Au sein de l'équipe actions, Haiyan Li-Labbé, est nommée co-gérante de Carmignac Emergents, tandis qu’Amol Gogate, est promu co-gérant de Carmignac Portfolio Emerging Discovery, tous deux aux côtés de Xavier Hovasse, responsable des actions émergentes. Haiyan Li-Labbé a rejoint Carmignac en 2011, et est gérante et analyste Chine, tandis qu’Amol Gogate est analyste sur les actions asiatiques chez Carmignac depuis 2019. De plus, Emmanuel Niogret, gérant du fonds Carmignac Portfolio Alpha Themes depuis qu’il a rejoint Carmignac en 2019, devient également gérant de Carmignac Portfolio Long-Short Global Equities. Dans l’équipe taux, Marie-Anne Allier devient l’unique gérante de Carmignac Sécurité, l’une des plus importantes stratégies d’investissement de Carmignac, avec près de 10 milliards d’euros d’encours. Marie-Anne Allier est co-gérante du fonds depuis qu’elle a rejoint Carmignac en avril 2019. Keith Ney, précédemment co-gérant de Carmignac Sécurité avec Marie-Anne Allier, va dorénavant se consacrer à Carmignac Portfolio Patrimoine Europe qu’il co-gère depuis sa création il y a trois ans, aux côtés de Mark Denham, responsable des actions européennes.Le fonds Carmignac Portfolio Emerging Patrimoine est lui désormais cogéré uniquement par Joseph Mouawad et Xavier Hovasse, qui gèrent ensemble le fonds depuis près de trois ans. Enfin, Carmignac lance ce jour le fonds Carmignac Portfolio Unconstrained EM Debt, géré par Joseph Mouawad. Ce fonds d’investissement socialement responsable investit dans de la dette locale et externe ainsi que dans les devises des marchés émergents. Sa philosophie d’investissement de conviction est « non-benchmarkée ». Elle vise à identifier les différentes opportunités sur les marchés émergents quelles que soient les conditions de marché.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré une collecte de près de 19 milliards d’euros en 2020, malgré les 14,6 milliards d’euros de rachats subis en mars lorsque la crise du Covid a éclaté, selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. C’est un niveau bien supérieur aux 3,8 milliards d’euros qui avaient été levés en 2019, alors que l’année a été pour le moins compliquée. La collecte a été tirée par les fonds actions, qui drainent 15,2 milliards d’euros. Les fonds diversifiés et obligataires attirent quant à eux un peu plus de 8 milliards d’euros. Et les fonds monétaires affichent une collecte de 5,2 milliards d’euros. En revanche, les fonds flexibles voient sortir 18 milliards d’euros et les hedge funds, 285 millions. Les encours ressortent à 1.116 milliards d’euros. En prenant en compte les fonds fermés et les gestions sous mandat, la collecte a été de 7,8 milliards d’euros et les encours s’établissent à 2.392 milliards d’euros.
Le fournisseur d’ETF WisdomTree lance le WisdomTree Cybersecurity UCITS ETF (WCBR) sur les Bourses de Londres, Milan et Francfort. WCBR vise à reproduire la performance de l’indice WisdomTree Team8 Cybersecurity (WTCBR), un panier de sociétés spécialisées dans la cybersécurité à l’origine des principales évolutions et innovations du secteur. WisdomTree s’est associé avec Team8, expert en cybersécurité, en données et en fintech afin d’identifier les sociétés associées à la cybernétique et aux thèmes du développement de la cybersécurité. Les frais de gestion s’élèvent à 0,45 %. Le WisdomTree Cybersecurity UCITS ETF devient le 4ème ETF de la gamme de produits d’actions thématiques de WisdomTree aux côtés du WisdomTree Artificial Intelligence UCITS ETF (WTAI), du WisdomTree Cloud Computing UCITS ETF (WCLD) et du WisdomTree Battery Solutions UCITS ETF (VOLT). « Notre gamme d’ETF thématiques a dépassé 1,2 milliards de dollars[1] d’encours sous gestion après son lancement il y a un peu plus de deux ans », s’est félicité Alexis Marinof, directeur pour l’Europe de WisdomTree.
Janus Henderson Investors a annoncé ce 27 janvier son intention de rouvrir le fonds immobilier britannique UK Property PAIF, qui était fermé depuis le 16 mars 2020. Les investisseurs pourront y souscrire à nouveau à partir du 24 février prochain. Le fonds avait subi le choc de la crise sanitaire, la valorisation de ses immeubles devenant difficile à déterminer. Il avait perdu près du quart de sa valeur entre mars et mai, passant de 2,45 milliards de livres 1,86 milliard en deux mois. La firme a su toutefois vendre onze immeubles pour rembourser les porteurs de parts souhaitant se retirer. A fin décembre 2020, le fonds disposait d’un matelas de liquidités de 27% des encours. Les gérants comptent maintenir le cash au-delà de 15% à l’avenir.
La bourse canadienne Neo Exchange a listé ce 27 janvier le premier fonds indiciel coté (ETF) lié aux entreprises produisant des molécules psychédéliques, relaye Bloomberg. Le titre, dénommé Horizons Psychedelic Stock Index ETF, est géré par la firme canadienne Horizons ETFs Management Canada Inc. Il réplique l’indice North American Psychedelics Index de Solactive, et est listé avec le ticker «PSYK». Il est composé d’entreprises qui produisent des molécules psychédéliques, comme la psilocybine extraite des champignons hallucinogènes, qui sont utilisées dans le traitement de maladies mentales. Les principaux sous-jacents de l’indice sont Revive Therapeutics Ltd, Mind Cure Health Inc et Mydecine Innovations Group Inc.
Face à la crise liée au Covid-19, la région Bretagne ne veut pas attendre des solutions «venant d’en haut». C’est ce qu’a martelé Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, lors d’un point presse ce 26 janvier pour annoncer le lancement d’un nouveau fonds de place, baptisé «Breizh Rebond». Son objectif sera de donner des moyens financiers aux entreprises bretonnes qui, dans le contexte actuel, ont besoin d’investir pour se transformer. Le fonds est déjà doté de 50 millions d’euros près à être déployés pour les PME de la région. La somme a été levée auprès de l’incontournable groupe bancaire régional Arkéa (Crédit Mutuel) qui a participé à hauteur de 20 millions d’euros, soit la même somme que la Région Bretagne, d’autres banques mutualistes de Bretagne (Crédit Agricole et Caisse d’Epargne) et BIB Participations apportant un total de 10 millions d’euros. BIB Participation ou encore «Bretons Investissons en Bretagne Participation», est une émanation du comité Région Industrie Bretagne qui vient elle-même de France industrie. Ses membres viennent de tous secteurs ainsi que des CCI de la région. «Nous avons l’espoir de lever de 5 à 8 millions d’euros et déjà 2,5 millions ont été levés», a précisé Christian Blais, son dirigeant, qui prédit une concrétisation de la levée de fonds au 1er trimestre 2021. L’essentiel des besoins en fonds propres n’est pas couvert par les fonds d’investissement classiques «Notre participation à l’effort de la Région est partie d’un double constat», a quant à lui expliqué Jean-Pierre Denis, président du groupe Arkéa. Celui, d’abord, qu’il existe avec la crise un vrai besoin de renforcement des fonds propres des entreprises bretonnes pour faire évoluer leur modèle économique. Le PGE (prêt garanti par l’Etat, ndlr) a joué un rôle moteur pendant la crise mais il aboutit à un endettement plus important pour les entreprises et à une baisse de leur rentabilité. Le deuxième constat est que l’essentiel des besoins en fonds propres n’est pas couvert par les fonds d’investissement classiques qui ne s’intéressent pas aux entreprises fragilisées. Il n’y a pas de grand acteur en Bretagne sur le segment des fonds mezzanine notamment». Arkéa, qui fait déjà par ailleurs du capital investissement (près de 1 milliard d’euros d’encours sur le segment), entend travailler «main dans la main» et en complémentarité avec la région Bretagne. Un engagement pris aussi par le Crédit Agricole, dont Jean-Yves Carillet, directeur général du Crédit Agricole d’Ile et Vilaine, a rappelé le rôle joué aussi par son établissement dans la région. " Ce fonds s’inscrit dans continuité de ce que nous avons engagé dans l'économie bretonne depuis le début de la crise. Nous avons réalisé pour plus d’un milliard d’euros de PGE et 50.000 crédits. Nous sommes confiants sur la sortie de crise mais aussi conscients que des entreprises auront besoin d’un soutien complémentaire. Nous avons aussi lancé un fonds mezzanine avec Unexo de 50 millions qui complète ce dispositif pour soutenir tout le tissu breton. Enfin, nous croyons beaucoup au travail conjoint public-privé» Breizh Rebond sera géré par Xavier Lépine de façon indépendante. Le dirigeant porte le même nom que l’ancien président du directoire de La Française, la filiale de gestion du Crédit Mutuel Nord Europe, mais il s’agit d’un homonyme pur. Le fonds devrait soutenir entre 15 et 20 entreprises, pour une période d’investissement de 5 ans et une gestion de 7 à 10 ans, a-t-il indiqué, tout en précisant que le fonds pourrait accueillir de nouveaux investisseurs.
Larry Puglia, gérant principal du fonds Blue Chip Growth (95,2 milliards de dollars d’encours sous gestionau 31 décembre 2020) chez T.Rowe Price, va délaisser la gestion du fonds le 1er octobre 2021 selon un document de la SEC, le régulateur américain, consulté par Citywire Americas. L’intéressé, arrivé au sein de la société de gestion en 1990,gèrele fonds depuis 1993 et sera remplacé par Paul Greene en qualité de gérant principal. Un porte-parole de la société a indiqué à Citywire que Larry Puglia prendra sa retraite à la fin de l’année.
Credit Suisse Asset Management va prochainement lancer un fonds multi-thématiques, a appris Das Investment. Il va regrouper l’ensemble des spécialités de la maison en matière d’investissement thématique. Le Credit Suisse (Lux) Thematic Opportunities Equity, qui prendra vie le 25 février prochain, sera un fonds actions exposé à la sécurité, la robotique, la santé numérique, le divertissement éducatif (éducation et divertissement), l’impact environnemental et les infrastructures, des thématiques qui disposent déjà de leurs véhicules dédiés. Le nouveau fonds sera géré activement, avec une approche ESG.
La société de gestion italienne Kairos lance un fond actions sur le thème du monde d’après-pandémie. Il est destiné à «intercepter les meilleures opportunités d’investissement du nouvel ordre économique et mondial» issu de la crise du Covid-19. Appelé KIS New Era ESG, le fonds est nouveau compartiment de Kairos International Sicav. Pour bâtir cette stratégie actions monde, la filiale de Julius Baer est partie du principe que le point de rencontre entre technologie et biologie représente un facteur clé pour résoudre les interrogations économiques, humains et environnementaux de cette «nouvelle ère». Dans cette optique, la société de gestion va se concentrer sur les thèmes suivants: santé et bien-être, environnement et «data society». L’équipe de gestion est dirigée par Riccardo Quagliotti, gérant, et Alberto Tocchio, co-gérant de portefeuilles. Elle sélectionne les entreprises jugées les plus performantes et innovantes qui devraient profiter des changements structurels induits par l’urgence de la pandémie Covid-19 et par la gestion de l’après-crise, liées aux thèmes de santé et bien-être, environnement et «data sociery». Elles seront ensuite analysées à l’aune des critères ESG par Sustainalytics. Parmi les secteurs les plus représentés dans le compartiment figurent les technologies de l’information, la santé, la pharmacie et l’industrie.
A la faveur de l’investiture de Joe Biden à la fonction suprême aux Etats-Unis, et la promesse d’une politique budgétaire et fiscale accommodante, les investisseurs continuent, à l’instar de la semaine dernière, de placer leurs encours dans des actifs qui profiteraient d’un retour de l’inflation. Selon les données du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research, sur la semaine du 14 au 20 janvier, les sous-classes qui protègent de l’inflation, comme les obligations indexées, la gestion value, les actions financières ou du secteur de l'énergie, connaissent un regain d’intérêt depuis le début de l’année. A l’inverse, les fonds monétaires, les grandes capitalisations et le style de gestion actions croissances font partie des rares perdants. Dans le détail, les fonds actions ont collecté cette semaine 21,6 milliards de dollars nets, répartis entre les fonds indiciels cotés (13 milliards) et les fonds gérés activement (8,6 milliards). L’ensemble des zones géographiques a profité de ce mouvement : les fonds américains ont reçu un petit milliard de dollars, contre 1,3 milliard pour les européens, 1,5 milliard pour les japonais, et 4,1 milliards pour les émergents. Sur le principal marché mondial, les Etats-Unis, les fonds de petite capitalisation mènent la danse avec +1,7 milliard, suivis par les fonds «value», +1,0 milliard. A l’inverse, les fonds «croissance» ont rendu 0,9 milliard, et les fonds de grande capitalisation 6,2 milliards. Par secteur, les flux se sont dirigés vers les actions santé (2,4 milliards de dollars), les financières (2,3 milliards), la tech (2,0 milliards), ou encore l'énergie (1,6 milliard). Du côté des fonds obligataires, les fonds «investment grade» dominent toujours la collecte avec +8,5 milliards de dollars sur un total de 17,4 pour l’obligataire. Ils sont suivis par les obligations émergentes (4,3 milliards de dollars), les obligations municipales (1,8 milliard), et les obligations indexées sur l’inflation, pour qui le flux hebdomadaire d’un milliard de dollars est très important au regard de la taille de ce marché. A l’inverse, mécaniquement, les investisseurs ont quelque peu délaissés les obligations souveraines non-indexées, avec une décollecte de 0,1 milliard de dollars. De même, si les fonds monétaires avaient joué un rôle de refuge pendant la crise du Covid-19, ils sont désormais évités par les investisseurs, qui craignent un retour de l’inflation. Ils ont ainsi décollecté 13,5 milliards de dollars sur la semaine. A l’opposé, les fonds or ont collecté 1,6 milliard de dollars.
Un troisième ETF investi dans des Spac (special-purpose acquisition companies) débarque à Wall Street, rapporte le Wall Street Journal. Le hedge fund Morgan Creek Capital Management et la fintech Exos Financial prévoient de lancer ce nouveau produit mardi, ont annoncé les deux sociétés. L’ETF Morgan Creek-Exos SPAC Originated ETF consiste en un mélange de sociétés qui se sont récemment introduites en Bourse en fusionnant avec un Spac, ainsi que des sociétés vides qui cherchent des start-up à introduire en Bourse. C’est le troisième ETF sur les Spac, les deux autres étant Defiance Next Gen SPAC Derived ETF et le SPAC and New Issue ETF, géré par Tuttle Tactical Management.
Santalucía Asset Management, boutique de gestion de l’assureurespagnolSantalucía, a enregistré auprès du régulateur hispanique CNMV un fonds investi en ETF répliquant des indices d’actions américaines, rapporte l’agenceEuropa Press. Le fonds Santalucia Renta Variable EEUU Cubierto est ainsi le premier produit de la société de gestion focalisé uniquement sur le marché actions US. L’exposition aux ETF répliquant des indices d’actions US peut atteindre 100% tandis que le fonds se laisse la possibilité d’investir directement, à hauteur de 25% en actions de moyenne et grande capitalisation d’entreprises américaines ou basées dans des pays de l’OCDE, soit en obligations publiques et privées. Santalucía gérait 3,6 milliards d’euros fin 2020, incluant les 1,4 milliards d’euros d’encours gérés via les fonds deSantalucía AM.
Nordea a obtenu un investissement d’environ 196 millions d’euros pour son fonds Emerging Stars Equity Fund, une stratégie durable investie dans les marchés émergents, de la part du fonds de pension finlandais Varma Pension Insurance Company. Varma a un portefeuille valorisé à 47 milliards d’euros et la durabilité fait partie intégrante du processus d’investissement. «Nous voulons être un investisseur responsable et actif dans le monde entier et nous cherchions un produit sur les marchés émergents», explique Timo Sallinen, responsable des titres cotés chez Varma. Les investissements de Varma dans les actions cotées des marchés émergents représentent environ 2 milliards d’euros. Ce n’est pas la première fois que Varma investit dans des fonds durables. En 2019, le fonds de pension a conçu, en partenariat avec Legal & General Investment Management et Foxberry, deux ETF durables et y a investi 700 millions d’euros.