Selon une étude effectuée par Forbes sur les fonds d’actions américaines de base de données de l’agence de notation Standard & Poor’s pour les périodes mars 2000-mars 2005 et mars 2005-mars 2010, seuls 39,3 % des 791 produits figurant dans la moitié supérieure des performances durant la première période figuraient encore dans cette catégorie durant la seconde. 17,9 % d’entre eux ont été liuqidés ou absorbés par un autre fonds.D’autre part, 32,9 % des fonds figurant dans la seconde moitié durant la première période ont été «promus» durant la seconde période, tandis que 37,7 % ont été soit liquidés soit fusionnés.En ce qui concerne les fonds d’actions de grandes capitalisations figurant dans le premier quartile en 2000-2005, seuls 18,5 % ont pu se maintenir dans ce groupe en 2005-2010.
Depuis octobre 2009, James Dilworth (ex Goldman sachs AM et ex Morgan Stanley) a rejoint Allianz Global Investors (AGI) pour en diriger les activités allemandes. Interviewé par Das Investment, il considère avec une nuance de provocation que le marché allemand n’a pas besoin au total de plus de 500 fonds. Cela veut dire, qu’en ce qui la concerne, AGI va à l’avenir fermer davantage de fonds qu’elle n’en lancera. James Dilworth précise qu’AGI est actuellement en train d’identifier ceux de ses fonds qui ont un potentiel de «flagship» et ne veut pas anticiper sur le résultat de cette analyse. Il acquiesce toutefois quand ses interlocuteurs citent les noms de Concentra et de Fondak (d’anciens fonds ADIG, ndlr) «qui sont là de toute éternité, et dont la performance est bien au rendez-vous». Selon lui, AGI est également très fort sur les actions européennes, asiatiques et américaines. Et chez Pimco, certains fonds ont le potentiel nécessaire pour accéder au statut de produits vedettes sur le marché allemand.
Selon l’Agefi, Vallar, le fonds de Nathaniel Rothschild, va lever 600 millions de livres sur le London Stock Exchange. Le véhicule cherchera à acquérir un actif ou une société dans l’industrie des mines et des métaux, pour une valeur d’entreprise qui pourrait atteindre 5 milliards.
Le fonds environnemental long/short coordonné pour lequel GAM a recruté Paul Udall chez Climate change Capital (lire notre dépêche du 26 mai) sera lancé en octobre et comportera en 35 et 45 lignes.
Nicholas Maounis, l’ancien patron du gestionnaire alternatif Amaranth Advisors qui a implosé en septembre 2006 après une perte de 6,6 milliards de dollars à cause de paris démesurés sur le gaz naturel, tente actuellement de lever 1 milliard de dollars pour sa nouvelle société Verition Fund Management, dont l’encours de 235 millions de dollars est essentiellement constitué actuellement par la fortune privée de son fondateur, rapporte The Wall Street Journal.Verition s’interdit d’investir dans le gaz naturel et devrait se cantonner aux obligations d’entreprises, aux actions et aux obligations convertibles.D’autre part, Verition a mis en place différents éléments de contrôle du risque, Nicohals Maounis étant lui-même le chief risk officer, mais avec une équipe pour la gestion du risque au jour le jour dans chaque fonds et à l'échelon de la société de gestion tout entière.Le fonds principal de Verition a affiché une performance de 17 % pour 2009 et d’environ 2 % depuis le début de l’année.
En décembre 2006, Blackstone et TPG ont tous deux contribué pour 1 milliard de dollars en capital au LBO de 16,6 milliards de dollars de Freescale Semiconductor. Selon le Financial Times qui a eu accès aux deux documents, le rapports trimestriel pour janvier-mars du fonds Blackstone Partners V estime la participation à 45 cents pour un dollar, contre 20 cents par dollars au quatrième trimestre 2009 pendant que celui de TPG V l'évalue à 20 cents pour le premier trimestre 2010.Par ailleurs, Blackstone estime à 100 cents par dollar sa participation dans Biomet, tandis que TPG, là aussi engagé, l'évalue à 90 cents par dollar. Cela est révélateur de la latitude dont peuvent jouir les fonds de private equity dans leurs évaluations, insiste le journal.
En janvier-mars, l’encours des 3.206 sicav espagnoles, des véhicules d’investissement sur mesure pour les particuliers haut de gamme, a progressé de 2,2 % à près de 26,21 milliards d’euros pour le compte de 405.442 actionnaires, indique VDOS Stochastics, relayé par Funds People. La performance moyenne pondérée en fonction de l’encours est ressortie durant la période sous revue à 0,88 %.Les deux sicav les plus performantes sont gérées par UBS Gestión avec 19,14 % et 17,45 %, devant la Gold & Silver Spain (+ 16,06 %) de Bankinter Gestión qui a deja été le gestionnaire avec le plus fort gain (144,7 %) pour l’ensemble de 2009.BBVA Patrimonios conserve la tête du classement pour l’encours, avec une part de marché de 10,96 %. Elle a été aussi leader pour les souscriptions nettes, avec 77 millions d’euros. La sicav avec le volume d’actifs le plus important est Morinvest, gérée par BBVA Patrimonios, avec 452 millions d’euros.
StartFragment--> Vanguard prévoit de lancer un ETF basé sur l’indice S&P 500 et 19 fonds indiciels qui auront tous un correspondant ETF, rapporte le Wall Street Journal. Le nouvel ETF sera le troisième à suivre le S&P 500, avec celui de State Street et celui de BlackRock.
Un nombre très restreint de clients d’Invesco a été touché par une «erreur opérationnelle» dans le processus d’allocation comptable des gains et pertes de couverture du risque de change, entre parts couvertes et non couvertes, de quatre fonds Invesco domiciliés en Irlande et de quatre autres domiciliés au Luxembourg, a indiqué le gestionnaire. Les données de performance communiquées sont correctes pour la période postérieure à mai 2009.Les souscripteurs ayant subi un préjudice, ceux de certaines parts dans les fonds irlandais Invesco Global Real Estate Securities Fund et Invesco Emerging Markets Bond Fund ainsi que dans les fonds luxembourgeois Invesco Emerging Local Currencies Debt Fund et Invesco Energy Fund, seront «dûment informés» et dédommagés.Quant aux porteurs de certaines parts des fonds luxembourgeois Invesco US Structured Equity Fund et Invesco US 130/30 Equity Fund ainsi que des fonds irlandais Invesco PRC Equity Fund et Invesco Global High Income Fund, l’erreur n’a pas eu d’incidence ou eu un effet positif. " Il ne sera pas demandé de remboursement aux clients ayant bénéficié d’un trop perçu résultant de cette erreur opérationnelle», précise Invesco.
A partir du 2 août, le compartiment JPMorgan Funds -Emerging Markets Debt Fund sera autorisé à investir en obligations d’entreprises et en valeurs mobilières libellées en monnaies locales des pays émergents,ce qui entrainera un changement d’indice de référence tant pour les classes de parts couvertes du risque de change en euros que pour celles couvertes du risque de change en dollars. Ce sera désormais le J.P. Morgan Emerging Markets Bond Index Global Diversified, hedged into EUR (Total Return Gross) et le J.P. Morgan Emerging Markets Bond Index Global Diversified, hedged into USD (Total Return Gross) au lieu de respectivement du vom J.P. Morgan Emerging Markets Bond Index Plus hedged into EUR (Total Return Gross) et du J.P. Morgan Emerging Markets Bond Index Plus hedged into USD (Total Return Gross). Le nom du gérant sera en outre désormais JF Asset Management.La même modification du nom de gérant intervient aussi, et à la même date, pour le compartiment Emerging Markets Local Currency Debt Fund de JPMorgan Funds, qui de plus se voit ménager la possibilité d’investir en dérivés. Son benchmark change également (le J.P. Morgan Government Bond Index - Emerging Markets Global Index, Diversified (Total Return Gross) remplace le J.P. Morgan Government Bond Index - Emerging Markets Global Index (Total Return Gross).Enfin, pour des considérations de transparence et de notoriété, le nom du compartiment JPMorgan Funds - Euro Liquid Reserve Fund sera remplacé par JPMorgan Funds - Euro Money Market Fund.
Le fonds monétaire phare AAA d’ING Investment Management, ING (L)Liquid Euro a collecté quelque 800 millions d’euros depuis le début de l’année pour tutoyer désormais les 4 milliards d’euros, a indiqué Vincent Juvyns, spécialiste de la stratégie monétaire chez ING IM.Vincent Juvyns a toutefois reconnu que ce fonds, qui pèse environ la moitié du total de l’encours des fonds monétaires d’ING IM, n'était pas représentatif de l’ensemble des stratégies, certains fonds ayant aussi dû faire face à des rachats, notamment en Belgique.Mais le fonds Liquid s’adresse à une clientèle institutionnelle et industrielle plus que jamais attentive à la préservation du capital et au rendement mais aussi à la liquidité. L’OPCVM maintient en permanence une poche minimum de liquidités d’au moins 20% tout en limitant le pourcentage des actifs moins liquides en portefeuille. Par ailleurs, le fonds bénéficie d’une diversification à la fois de la clientèle (entreprises, institutionnels, fonds de pension) et géographique, avec environ 1,5 milliard d’euros émanant de la Belgique, mais aussi environ 1 milliard des Pays-Bas et 800 millions de la France.
Le Schroder GAIA Opus Multi Strategy et le QEP Global Absolute, des hedge funds coordonnés gérés par Schroders lui-même, vont s’ajouter l’Egerton European Equity et au Sloane Robinson Emerging Markets sur la platre-forme GAIA de Schroders, rapporte Expansión.Le Schroder GAIA Opus Multi Strategy est un fonds de fonds multi-stratégies comme son nom l’indice, la sélection des gestionnaires et l’allocation aux différentes stratégies étant assurées par NewFinance Capital, la filiale de gestion de fonds de hedge funds de Schroders. La liquidité est hebdomadaire et le produit vise une performance supérieure de 200-600 points de base à l’Eonia, avec une volatilité de 3 à 7 %.Le QEP Global Absolute est un long/short avec un objectif de performance absolue de 8-10 % par an.
D’après Investment Week, M&G compte confier à son chief economist et strategist Stephen Andrews son premier poste de gestionnaire principal avec le lancement d’un fonds de revenu multi-classes d’actifs qui visera un rendement de 4-4,5 % par an. L’intéressé fait partie de l'équipe multi-classes d’actifs avec David Jane et George Tsinonis. Stephen Andrews est déjà gérant-adjoint du M&G Cautious Multi Asset fund (281 millions de livres), dont le gérant principal est David Jane.
Jeudi, Vanguard a annoncé son intention d'élargir sa gamme de fonds indiciels en lançant 19 produits actions et obligations avec des parts ETF ; l’enregistrement auprès de la SEC avait été effectué le jour-même. De plus, le gestionnaire a l’intention d'émettre des parts ETF de son fonds vedette Vanguard 500 Index Fund. Les nouveaux ETF afficheront des taux de frais «substantiellement» inférieurs à ceux de la concurrence. L’an prochain, ces nouveaux fonds ainsi que 20 nouveaux ETF doivent enrichir l’offre de Vanguard dans le domaine des produits actions, avec des fonds core répliquant des indices d’un nombre plus important de fournisseurs, ajouter des fonds municipaux indexés à la gamme obligataire et fournir un fonds immobilier international avec des parts ETF.
Le fonds matières premières d’Andrew Hall, le légendaire trader en énergie qui avait quitté Citigroup après que sa rémunération élevée ait suscité une controverse aux Etats-Unis, a perdu plus de 10 % le mois dernier, rapporte le Wall Street Journal. Ce revers intervient alors qu’aux Etats-Unis, les régulateurs se demandent si les grandes banques devraient être autorisées à laisser les traders agressifs comme Andrew Hall à investir le cash de la banque.
Dans un communiqué, le fournisseur d’ETF et d’ETC Source a annoncé disposer d’un encours supérieur à six milliards de dollars, après quatorze mois d’existence. Soit un bond de 86 % depuis le début de l’année dû aux fortes collectes recueillies par plusieurs de ses produits. Ainsi, dans le détail, les deux ETF Source spécialisés sur les marchés émergents ont vu leur encours s’accroître fortement sur le mois de mai. Lancé début mai, l’ETF Source répliquant le MSCI Emerging Markets a déjà atteint 869 millions de dollars, tandis que celui du RDX (Russie) a progressé de 272 millions de dollars, précise Source. Sur les marchés émergents, l’encours sous gestion dépasse de fait les 1,1 milliard de dollars.Quant à l’ETF DJ EURO STOXX 50, il a collecté plus de 575 millions d’euros depuis le début du mois de juin, ce qui porte son encours sous gestion à plus de 1 milliard d’euros, en progression de 150 % depuis le début de l’année.
Depuis le 21 juin, le fonds d’actions américain DWS International Value Opportunities (41 millions de dollars) a été rebaptisé DWS Dreman International Value Fund. La gestion en a été retirée faute de performance à l'équipe interne de DWS pour être délégué au «sub-advisor» Dreman Value Management. Au 31 mai 2010, le fonds accusait une perte de 4,92 % depuis son lancement le 7 mai 2006.Le changement de gérant s’accompagne d’un changement d’indice de référence : désormais, le «benchmark» sera le Russell Global ex-US Value Index, au lieu du MSCI EAFE, ce qui permet d’investir jusqu'à 50 % en actions de pays émergents contre un maximum de 20 % auparavant.
L’allemand Morgan Stanley Real Estate Investment GmbH a annoncé qu’au 18 juin la valeur liquidative de la part du fonds immobilier offert au public Morgan Stanley P2 Value a été abaissée de 128 cents à 44,35 euros. Cet ajustement est imputable pour l’essentiel à une révision de routine de l’estimation des immeubles Santa Hortensia en Espagne (- 6 %), Equinox en France (- 10 %) et Ito-Yokado Koigakubo au Japon (- 30 %).
Les hedge funds commercialisés dans une enveloppe Ucits III représentent 7 % de l’univers total des hedge funds qui est de 1.500 milliards de dollars, mais ils ont attiré 20 % des souscriptions nettes du secteur depuis le début de l’année 2010, souligne Eurokahedge, qui vient de lancer une base de données sur ces «Newcits».Depuis janvier 2010, les encours des hedge funds Ucits III ont ainsi bondi de 15 % pour atteindre 100 milliards de dollars. Sur la période, 125 produits de ce type ont été lancés, portant le total à 980 fonds. Et ils ont enregistré des souscriptions nettes de 12 milliards de dollars. Compte tenu des futurs lancements de produits, Eurokahedge prévoit que le nombre de hedge funds sous format Ucits III atteigne les 1.200 d’ici la fin 2010.
La société de gestion Raymond James Asset Management International vient de lancer le fonds RJ Déploiement Durable, un fonds de fonds diversifié ISR d’allocationtactique avec un objectif de performance de EONIA Capitalisé + 3% sur un horizon d’investissement de 3 ans.Concrètement, le fonds investira une part structurelle de son actif (35%) sur des OPCVM actions sélectionnés selon, entre autres, des critères extra-financiers. Le déploiement tactique de l’exposition au risque action (40% maximum) et au risque des taux d’intérêt (60% minimum) nominaux comme réels (obligations indexées sur l’inflation) pourra varier via des couvertures sur les grands indices boursiers et sur les futures de taux, précise la société de gestion.Le processus de gestion s’appuie sur l’étude de modèles de prévisions de taux et d’actions (Taylor, Sack, Rigodon, etc…) et l’analyse des flux. Caractéristiques Code Isin – Part A FR 0010883017Code Isin – Part I FR 0010887166Droits d’entrée : 2% maximumFrais de gestion annuels : 0,598 % (part A) /0,299 % (part B)Indice de référence EONIA capitaliséEligible aux contrats d’assurance-vieMontant de la part : 150 euros (part A)/ 1 500 euros (part I) Minimum à la souscription : 1 part/1 part