Au sein des fonds Ucits, l’univers des stratégies d’investissement alternatives progresse plus vite que prévu. Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte nette des fonds alternatifs au format Ucits ou newcits s’est élevée à 25 milliards d’euros, selon une étude réalisée par Strategic Insight pour le compte de l’Alfi (Association luxembourgeoise des fonds fonds d’investissement) avec l’aide de l’association Luxembourg for Finance (LFF).La collecte sur l’ensemble de l’année pourrait s'élever à environ 33 milliards d’euros contre 19,3 milliards en 2009. Les actifs sous gestion des newcits, dont le nombre est supérieur à 1.000, s'élevaient à fin septembre à 114 milliards d’euros. L'étude relève que les produits domiciliés au Luxembourg représentent cette année près de la moitié de tous les actifs et flux newcits et 45% du nombre de fonds. Et si l’on exclut les fonds domiciliés outre-Manche, les fonds luxembourgeois drainent les deux tiers des flux. La plupart des fonds affichent des stratégies de hedge funds adaptées au besoin croissant de solutions de performance absolue, avec peu de volatilité et de faibles corrélations aux fins de diversification des portefeuilles. Les gains restent concentrés dans quelques produits : seulement 50 fonds concentrent 90% de la collecte nette de l’année. Certains fonds affichent d’ailleurs des collectes spectaculaires. Le Global Absolute Return Strategies de Standard Life Investments a ainsi enregistré une collecte nette de 3,5 milliards d’euros et le Julius Baer BF Absolute Return a drainé en net 2,1 milliards d’euros. Trois autres fonds ont collecté plus de 1 milliard d’euros cette année. Les fondamentaux qui ont soutenu le développement des newcits restent solides, estiment les auteurs de l'étude. La liquidité, un cadre réglementaire rigoureux, la transparence et la marque Ucits sont autant de facteurs qui soutiennent le développement des Ucits alternatifs. Et ce sont des facteurs, souligne l'étude, qui pèsent plus lourd dans la balance que l’accès aux investisseurs, la directive AIFM et son impact, ou encore les besoins de performance absolue et de diversification. L’estimation d’une collecte nette de 33 milliards d’euros sur l’année évoquée plus haut représente 15% de l’ensemble de la collecte nette des fonds Ucits long terme. Si cette proportion monte à 25% d’ici à la fin de la prochaine décennie et que la collecte progresse de seulement 5% par an –deux hypothèses plutôt conservatrices, selon l'étude-, les newcits accumuleraient une collecte nette de plus de 600 milliards d’euros durant la décennie à venir…
Selon Hedgeweek, Frontier Capital Management a lancé un deuxième fonds de managed futures, le FrontEdge Managed Futures Fund. Les qualités défensives des managed futures, l’une des stratégies de performance absolue parmi les plus liquides, ont été une nouvelle fois démontrées à l’occasion de la chute des marchés en 2008 qui a vu le segment enregistrer des rendements d’environ 17%.Le fonds dispose au départ de 40 millions de dollars d’investissements qui devraient monter à 60 millions d’ici à la fin de l’année.Le «lead portfolio manager» du fonds est Alex Gaitan, Marc-Philippe Davies, head of investments, en étant le co-gérant.
En termes absolus, les fonds français ont supporté des remboursements nets de 52 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, ce qui est l’hémorragie la plus forte de tous les pays couverts par l’Efama, rapporte Expansión. Cependant, ces sorties ne représentent que 4,15 % de l’encours des fonds français.Les fonds espagnols n’ont peut-être subi que 16,34 milliards d’euros pour janvier-septembre, mais ce montant représente 10,4 % des actifs totaux sous gestion, et donc les plus forts remboursements nets en relatif.Le troisième pays de la liste est l’Italie, avec des rachats nets de 14,2 milliards, soit 7,3 % du total.A l’autre extrémité, les fonds luxembourgeois ont drainé 88,89 milliards d’euros en net, soit 5,6 % de leur encours de départ. Mais les fonds britanniques ont fait mieux : leur collecte de 38,5 milliards d’euros a représente 7,3 % du montant constaté fin 2009.
Les revers s’accumulent pour Malakoff Médéric et CNP Assurances, dans le cadre de leur projet de constitution d’une société commune dans le domaine de l'épargne retraite et de l'épargne salariale, rapporte l’Agefi. L’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) n’a pas agréé en l'état le transfert dans la société commune de certains portefeuilles et a bloqué le projet qui devait se concrétiser d’ici la fin de l’année. Le blocage provient notamment d’un portefeuille, représentant 500 millions d’euros, apporté par Quatrem, filiale de Malakoff Médéric spécialisée dans les contrats collectifs. L’ACP a jugé ce portefeuille insuffisamment provisionné, ce qui oblige les deux groupes à refondre leur projet commun. Malakoff Médéric et la CNP, précise le quotidien, entendent en effet maintenir une parité de 50-50 dans cette coentreprise, qui devait être dotée de 6 milliards d’euros d’actifs.
AXA IM a annoncé le 26 novembre le lancement d’un fonds obligataire court Terme, AXA IM Euro Fixed Income Moderato.« Ce type de fonds correspond chez les investisseurs à une réelle demande que la mise en place de la nouvelle règlementation pour les fonds monétaires, le 1er juillet 2011, ne fera qu’accroître. En effet, en plafonnant à deux ans la maturité desinvestissements et en limitant les notations de crédit autorisées, cette réglementation engendrera une rémunération plus attractive sur les titres nonéligibles à ces critères et offrira donc aux fonds obligataires court terme denouvelles opportunités d’investissement », explique Mikael Pacot, responsable de l’équipe monétaire chez AXA IM.AXA IM Euro Fixed Income Moderato est classifié « Obligations et autres titres de créance libellés en Euro », ce qui permettra à son gérant d’investir sur le marché obligataire court terme et d’appliquer une gestion active et flexible avec différentes sources de performances.Ce nouveau produit bénéficie d’une gestion active flexible des deux sources de valeur ajoutée que sont les taux d’intérêts et le crédit avec :- une gestion opportuniste de l’exposition aux taux d’intérêts sur les principaux marchés de l’OCDE qui évolue dans une limite de sensibilité comprise entre -1 et +1 ;- une gestion active de l’exposition crédit au travers de titres notés « investment grade » à l’achat (90% minimum) et ayant une maturité maximum de 3 ans.L’OPCVM vise une performance nette annualisée égale au taux Eonia majoré de 25 points de base pour les parts de la catégorie « I » réservées aux investisseurs institutionnels.Caractéristiques du fondsCode isin : FR0010950063(part I)/ FR0010950055 (part E)Horizon de placement minimum recommandé : supérieur à 9 moisFourchette de sensibilité : -1 à 1Profil de risque B (Produit ayant un risque de perte modéré)Droits d’entrée maximum : 1%Frais de gestion fixes directs maximum : 0,20% (part I)/0,45% (part EMinimum de souscription initiale : 500 000€ (Part I)/Néant (part E)Minimum de souscription ultérieure : Néant
Le gestionnaire alternatif FrontPoint Partners a indiqué avoir reçu des demandes de rachat portant sur environ 3 milliards de dollars pour un encours de 7,5 milliards en début de mois, mais il espère que certains clients reviendront sur leur décision et qu’il pourra commencer 2011 avec 5 milliards de dollars, rapporte The Wall Street Journal.FrontPoint est impliqué dans une affaire de délits d’initiés pour avoir bénéficié des informations privilégiées du médecin français Ives M. Benhamou. D’ailleurs, sur le total des demandes de rachat, 1,5 milliard de dollars concernent le fonds «santé» qui a été liquidé mercredi et dont les souscripteurs ont perçu en numéraire 97 % de la valeur liquidative.Pour sa part, Morgan Stanley va vendre sa participation dans FrontPoint aux dirigeants de la société. Les deux CEO Daniel Waters et Michael Kelly détiendront la majorité des parts une fois la transaction bouclée.
BlackRock lance un trust investi sur les marchés frontières, le BlackRock Frontiers Investment Trust, rapporte le Financial Times. L’objectif du fonds, géré par Sam Vecht, est de lever entre 80 et 100 millions de livres auprès des investisseurs institutionnels.
La Tribune rapporte que les deux années de crise risquent d’être meurtières pour certains fonds de LBO. «La mort d’un fonds d’investissement est une mort lente, explique un bon connaisseur du marché cité par le quotidien. Si une équipe perd la confiance de ses investisseurs, elle ne parvient pas à collecter de nouveaux capitaux. Son rôle se réduit alors à gérer les participations de ses précédents véhicules d’investissement puis à les céder. Une fois cette étape franchie, le fonds disparaît. » A ce jeu, le britannique Terra Firma et Candover sont aujourd’hui en très mauvaise posture. Pour ce dernier, le taux de rentabilité annuel est aujourd’hui de - 26,4 %. Et la liste des fonds en péril est encore longue, notamment Elevation Partners et J.C. Flowers.
Schroders a annoncé le lancement d’un fonds dédié à l’immobilier dans le monde, le Schroder Global Property Income Maximiser. Le produit propose aux investisseurs de tirer parti de la croissance de ce secteur par une exposition aux actions issues du secteur immobilier. Le fonds, qui devrait être accessible à partir du mois de février 2011 (il est en attente d’agrément de la FSA), vise un rendement brut initial de 7% au travers d’une gestion active Reits et des actions à fort rendement avec un overlay (une call option couverte) sur ces titres pour améliorer le rendement. Le Global Property Income Maximiser sera cogéré par Thomas See, Jim Rehlaender et Al Otero.
Standard Life Investments annonce ce jeudi 26 novembre que Henderson Global Investors et Aviva Investors ont investi pour le compte de leurs clients au total 60 millions d’euros dans son fonds European Property Growth Fund. Lancé en 2001, le produit est investi dans 38 actifs immobiliers situés dans dix pays en Europe continentale, précise un communiqué.
Le 26 novembre, Arcano a annoncé le lancement du Arcano Emerging Markets Funds, qui se veut le premier fonds de fonds de private equity au monde à se focaliser sur les pays émergents. L’objectif de performance annuelle brute est de 20 %., précise Funds People. Arcano compte lever 150 millions à 200 millions de dollars pour ce nouveau produit.Le fonds sera investi dans des fonds de capital-investissement latino-américains, africains et moyen-orientaux, avec une spécialisation sur le Brésil, le Mexique, la Colombie, le Pérou, l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Turquie et le Nigeria.Ce fonds géré par Lorenzo Nogales et Sven Soderblom est principalement destiné aux fonds de pension, aux family offices et aux fondations.Le premier «closing» est prévu pour 2011.
Le hedge fund de Singapour, Whitefield Capital Management, a décidé de renoncer à la facturation de commissions de performance tant qu’il n’aura pas doublé ses actifs sous gestionWhitefield a été confronté l’an dernier à des remboursements qui ont ramené ses actifs sous gestion à 100 millions de dollars. Le Asian Opportunities Fund, riche de quelque 30 millions de dollars d’actifs sous gestion, ne prélèvera plus de frais tant qu’il n’aura pas atteint un encours compris entre 50 et 100 millions de dollars. Le fonds a pourtant dégagé une performance de 33% cette année, après environ 80% l’année précédente.
La Deutsche Börse a annoncé un peu tardivement avoir admis le Goldman Sachs Absolute Return Tracker Index ETF Portfolio à la négociation sur le segment XTF de sa plate-forme électronique Xetra.Ce produit de droit luxembourgeois (LU0529341090) est chargé à 1,215 % et réplique le Goldman Sachs Absolute Return Tracker Index. Cet indice reflète l'évolution d’un panier de facteurs de marché investissables «longs» et «courts». Un algorithme détermine la composition du panier de manière à répliquer aussi fidèlement que possible l'évolution d’un grand nombre de hedge funds.C’est le premier ETF que Goldman Sachs Structured Investments Sicav II fait coter en Allemagne.
Le 26 novembre, la Deutsche Börse a annoncé avoir admis à la négociation sur le segment XTF de sa plate-forme électronique Xetra son 753ème ETF. Il s’agit du fonds obligataire de droit allemand iShares Markit iBoxx Euro High Yield (DE000A1C8QT0) qui réplique le Markit iBoxx Euro Liquid High Yield Index, un indice d’obligations à haut rendement émises par des entreprises et libellées en euros, même si les émetteurs sont domiciliés hors de la zone euro.La notation est inférieure à investment grade. Chaque emprunt doit avoir un volume d’au moins 250 millions d’euros et le poids de chaque émetteur est plafonné à 5 % de l’indice.La commission de gestion est fixée à 0,50 %.
Le gestionnaire indépendant francfortois a annoncé le 26 novembre le lancement le 10 novembre du fonds coordonné de droit allemand Lupus alpha Structure Emerging Markets permettant aux souscripteurs de profiter de l'évolution des marchés d’actions dans les pays émergents sans en supporter la totalité du risque. En cas de perte, la perte est plafonnée à 10 % par année calendaire. Ce système doit permettre aux investisseurs institutionnels avec des budgets de risque limités de se positionner sur les marchés d’actions émergentes. Lupus alpha gère déjà plus de 800 millions d’euros dans sa gamme protégée Structure Invest.Le nouveau fonds sera investi de manière presque indicielle en fonction du MSCI Emerging Markets (24 pays). De plus, l'équipe de gestion peut profiter de manière active de l'évolution de certains indices pays plus fortement pondérés. La sélection de pays s’effectue de manière quantitative au travers d’un modèle de suivi de tendance. Pour ce faire, le gérant Stephan Steiger investit de manière active en utilisant des ETF ou des futures sur certains marchés émergents. De plus, comme le fonds investit en monnaies locales, il peut bénéficier d’un effet de change positif si les devises s’apprécient.Le mécanisme de protection du capital utilise un pilotage actif de l’exposition aux actions au moyen de modèles de risque qui sont intégrés depuis 2003 dans les fonds Structure Invest de Lupus Alpha. Le niveau de l’allocation aux actions est déterminé en fonction du calcul de la perte potentielle (expected shortfall) sur une base quotidienne, et adapté de manière dynamique. Si la valeur du portefeuille diminuée de la perte potetnielle est supérieure à un plancher prédéfini, le gérant dispose d’une marge de risque qui permet d’augmenter l’exposition actions.Caractéristiques :Dénomination : Lupus alpha Structure Emerging MarketsCode Isin : DE000A0YFF46Droit d’entrée : 5 % maximumCommission de gestion : 1 %Commission de performance : 20 % de la surperformance par rapport à un indice composite 50 % Eonia/50 % MSCI Emerging Markets TRMontant initial de la part : 100 euros
Les fonds Ucits ont enregistré au troisième trimestre une collecte nette de 46 milliards d’euros, après une décollecte nette de 28 milliards au deuxième trimestre, selon les dernières statistiques communiquées par l’Association européenne de la gestion d’actifs (Efama).Les fonds coordonnés à long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires, ont drainé en net 62 milliards d’euros au troisième trimestre, contre 23 milliards au deuxième trimestre. La collecte nette des fonds obligataires a notamment totalisé 37 milliards d’euros contre 10 milliards au deuxième trimestre. Les fonds actions sont revenus dans le vert, avec une collecte nette de 4 milliards d’euros après une décollecte de 12 milliards d’euros au deuxième trimestre. Les investisseurs sont toutefois restés très prudents par rapport à leur exposition actions, relève l’Efama. L’hémorragie s’est poursuivie sur les fonds monétaires mais sur un rythme beaucoup plus modéré, avec une décollecte nette de 16 milliards d’euros contre 51 milliards d’euros au deuxième trimestre. Cette évolution est due au regain d’intérêt pour les fonds monétaires observé au mois d’août. Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte nette des fonds Ucits s’est élevée à 66 milliards d’euros contre 122 milliards d’euros sur janvier-septembre 2009. Cette baisse est due pour l’essentiel à la décollecte sur les fonds monétaires (106 milliards d’euros). Les seuls fonds Ucits à long terme affichent sur neuf mois une collecte nette de 172 milliards d’euros contre 104 milliards d’euros pour les neuf premiers mois de l’année.
Le CGAP, centre de recherche indépendant hébergé par la Banque Mondiale, dont la vocation est l’accès aux services financiers pour les personnes pauvres, a créé, en partenariat avec UN PRI (United Nations Principles for Responsible Investment), LuxFLAG et Eurosif, deux prix visant à encourager l’investissement responsable en microfinance, précise un communiqué publié mercredi 24 novembre. Dans le détail, le CGAP MIV ESG Awards récompense les trois fonds d’investissement en microfinance avec la meilleure intégration des critères ESG Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance dans leur politique d’investissement. Quant au prix de la transparence ESG, il récompense les fonds d’investissement pour la transparence de leurs indicateurs de reporting extra-financier. Dédié à l’investissement dans des institutions de microfinance (IMF) de petite taille, le MicroFund crée en 2001 par le groupe PlaNet Finance et abondé par des dons, a reçu le Prix CGAP de la Transparence Financière. présentant un fort potentiel de croissance. Conseillé par PlaNIS, le MicroFund propose des prêts de 10 000 à 150 000 euros et offre des taux d’intérêt en dessous du marché.
Les actionnaires des fonds de multigestion de F&C ont voté pour fusionner avec la gamme Thames River Multi-Capital, rapporte Investment Week. La fusion prendra effet le 10 décembre. Thames River Multi-Capital devient ainsi la plate-forme de multigestion du groupe F&C.
Selon un sondage réalisé par la société Preqin auprès de 180 fonds de capital investissement internationaux, 24% des fonds ont réduit les bonus en 2010, 28% les ont augmentés, rapporte l’Agefi.La distribution des bonus attribués sur la base des performances réalisées en 2009 constitue une réelle divergence entre sociétés, la base des salaires étant restée plutôt stable.
Le groupe alimentaire américain Del Monte Foods a annoncé le 25 novembre avoir conclu un accord avec un groupe d’investisseurs menés par le fonds américain Kohlberg Kravis Roberts (KKR) en vue de son rachat pour 4 milliards de dollars, auxquels s’ajoute une reprise de dette de 1,3 milliard."Del Monte Foods Company et un groupe d’investisseurs menés par des fonds affiliés à Kohlberg Kravis Roberts & Co (KKR), Vestar Capital Partners et Centerview Partners, annoncent avoir signé un accord définitif selon lequel les investisseurs vont acquérir Del Monte pour 19 dollars par action», indique le groupe de San Francisco dans un communiqué. «La transaction, qui a été approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration de Del Monte, est évaluée à environ 5,3 milliards, dont 1,3 milliard de dette nette», précise le communiqué.