Le gestionnaire hambourgeois Warburg-Henderson KAG für Immobilien (3,7 milliards d’euros d’encours) lance le fonds Warburg-Henderson KOOP qui est dédié à quatre caisses de retraite municipales avec des profils similaires. Ces caisses vont apporter 200 millions d’euros et le fonds investira jusqu'à 300 millions dans des immeubles de bureaux et commerciaux en Europe occidentale. L’objectif de performance (taux de rendement interne) est de 6,5 % par an, avec des dividendes stables.Le premier actif est en cours d’acquisition. Warburg-Henderson s’appuie sur les conseils exclusifs de HIH Hamburgische Immobilien Handlung pour l’Allemagne et de Henderson Global Investors pour les autres pays européens. Un autre mandat KOOP pour des assureurs allemands est actuellement en préparation.Afin de gérer le premier fonds, Warburg-Henderson a recruté Daniel Fahrer comme gérant de portefeuille senior. L’intéressé gérait jusqu'à présent des fonds Europe chez Axa Investment Managers. Auparavant, il avait travaillé chez RREEF et chez Citigroup.
Le bilan 2010 des souscriptions-rachats et des encours établi par l’agence Kommalpha fait ressortir que la grande majorité des fonds allemands offerts au public a joué un rôle de figurant l’an dernier. La plupart des segments sont dominés par un petit nombre de produits de grande taille, qui attirent l’essentiel des flux. A titre d’exemple, environ 50 % des encours totaux des fonds d’actions se répartissent entre moins de 5 % de grands fonds. Pour l’obligataire et les fonds diversifiés, la situation n’est guère différentes : dans ces domaines, environ 15 % des fonds couvrent la moitié des actifs sous gestion.Parallèlement, on observe que les trois quarts des fonds d’actions les plus petits ne gèrent que 10 % des encours totaux. Pour les fonds obligataires et diversifiés, environ 60 % des produits se partagent un dixième seulement des actifs.Les meilleures ventes ont été réalisées l’an dernier par Pimco (17,5 milliards d’euros) et par les ETF de db x-trackers (Deutsche Bank) avec 5,4 milliards. En revanche, Deka et Union Investment ont subi des sorties nettes respectives de 6,4 milliards et 2,8 milliards d’euros (lire notre article du 11 février 2011). Kommalpha relève également que, parmi les quelques douzaines de fonds qui ont «fait» le marché en 2010, on observe un nombre croissant d’ETF. Bien que ces derniers représentent en termes absolus un petit groupe par rapport aux fonds à gestion active, ils ont enregistré des souscriptions nettes d’environ 8,6 milliards d’euros l’an dernier, à rapprocher avec les 10,7 milliards d’euros drainés par les fonds à gestion active.
La société de gestion Arca SGR, filiale de 12 banques populaires italiennes, lance trois fonds obligataires : Arca Cedola Bond Globale Euro III, Arca Cedola Bond Paesi Emergenti et Arca Bond Paesi Emergenti Valuta Locale.Les deux premiers sont des fonds à distribution semestrielle qui sont investis pour le premier principalement dans des obligations gouvernementales des pays de la zone euro, ainsi que dans des obligations d’entreprises «investment grade» libellées en euros. Le second investit dans des obligations souveraines des pays émergents et des obligations d’entreprises. Le troisième fonds est un produit obligataire international axé sur les titres d’Etat des pays émergents et des pays exportateurs de matières premières.
Le premier ETF pour les crédits aux entreprises sera lancé jeudi. Le fonds, basé sur le S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 Index, sera géré par Invesco PowerShares Capital Management.
Jusqu’au 12 mai 2011, la société Equitim spécialisée dans la création et la commercialisation de produits structurés auprès des réseaux des conseillers en gestion de patrimoine indépendants et des banques privées commercialise Euro Perspectives 8, un placement d’une durée maximum de cinq ans reposant sur un EMTN. Son objectif est d’offrir, à chaque date anniversaire du produit, un coupon de 8% par année écoulée. Pour cela, il faut néanmoins qu'à une de ces dates anniversaires, l’indice Eurostoxx 50 soit supérieur ou égal à son niveau initial (correspondant à son cours de clôture du 12 mai 2011).Par exemple, si le 14 mai 2012, l’Eurostoxx 50 est supérieur ou égal à ce niveau de clôture, l’investisseur est remboursé à 108% de sa mise (hors frais) et ceci marque la fin du produit. Si l’indice est en-dessous, le client repart pour un an et, dans ce cas, en fin d’année 2, soit le 13 mai 2013, un indice Eurostoxx 50 supérieur ou égal à son niveau initial sera synonyme de remboursement anticipé à 116% du cours de clôture du 12 mai 2011. Et ainsi de suite.Dans l’hypothèse où l’Eurostoxx 50 n’a jamais été supérieur ou égal à son niveau initial aux dates anniversaires 1 à 5, trois cas de figure se présentent à l’échéance, soit le 11 mai 2017 :- l’Eurostoxx 50 est supérieur ou égal à son niveau initial auquel cas l’investisseur reçoit l’intégralité du capital initial hors frais + 6 coupons de 8%, soit 148% de sa mise ;- l’Eurostoxx 50 est inférieur à son niveau initial mais il a perdu moins de 35% de ce même niveau. Dans ce cas, un « Coupon Airbag » est activé et l’investisseur reçoit l’intégralité de son capital initial + un coupon fixe de 25% ;- l’Eurostoxx 50 a perdu plus de 35% de son niveau initial. Dans ce cas, l’investisseur reçoit la valeur finale de l’indice hors frais et subit dans ce cas une perte en capital.Caractéristiques Code Isin : FR0011004357Frais : selon les supports et les contrats, dont commission de distribution annuelle de 1,125% maximum.Niveau initial : cours de clôture du 12 mai 2011Eligibilité : Compte titres, contrat d’assurance vie et capitalisationMontant émis : 30 millions d’eurosGarant : Société Générale
DB Advisors, qui regroupe les activités de gestion institutionnelle internationale du groupe Deutsche Bank, a fusionné le Henderson Liquid Assets fund dans sa gamme de fonds monétaires, rapporte Fundstrategy.Les actifs de ce fonds Ucits III s'élèvent à environ 2,8 milliards de livres. DB Advisors, dont les actifs monétaires s'élèvent à environ 94 milliards d’euros, a déjà travaillé sur ce fonds en tant que sous-conseiller.
Selon les informations de Citywire, Nordea va lancer six nouveaux fonds sur le high yield, la dette et les actions émergentes dans les mois qui viennent. Dans l’obligataire, la société nordique va notamment s’allier à l’américain MacKay Shields pour lancer un fonds obligataire high yield US à faible duration.
Selon Das Investment, Union Investment Real Estate (UIRE) a abaissé le prix de la part du fonds immobilier offert au public UniImmo: Global (DE0009805556) de 2,40 euros ou de 4,45 % à 51,51 euros du fait de la dépréciation de trois immeubles qui avaient été achetés à Tokyo en 2008, lorsque le marché nippon était encore «intact».L’encours du fonds se situe à plus de 2,3 milliards d’euros.
Depuis le 1er mars, le Theta Legends XL Fund est le premier fonds de hedge funds de droit néerlandais à avoir été admis à la négociation sur la plate-forme NYSE Euronext d’Amsterdam. Il s’agit d’un produit à liquidité journalière dont l’objectif est une performance de 10 % par un sur un horizon de 1-5 ans.Le portefeuille se compose au maximum de 10 fonds qui ont chacun un historique de performance d’au moins 15 ans.CaractéristiquesDénomination : Theta Legends XL FundCode Isin : NL0009692839Commission de gestion 1,25 %Commission de performance : 5 % sur la surperformance par rapport à l’Euribor 1 mois + 200 points de base
Skandia Investment Group (SIG) annonce que sa gamme Spectrum, gérée en fonction d’objectifs de volatilité, est désormais accessible sur les plate-formes FundZone, Wrap, International Bond et SIPP. Lancée en 2008, la gamme affiche au 31 janvier 2011 un encours total de 843 millions de livres.
Deux anciens de Fidelity Investments, puis de Thames River Capital, Trygve Toraasen et Carlos Moreno, qui ont rejoint Jo Hambro Capital Management (JOHCM) en tant, respectivement, que gérant de fonds senior et gérant de fonds, ont été chargés du nouveau fonds JOHCM All Europe Dynamic Growth Fund lancé le 28 février. La capacité de ce nouveau compartiment de la sicav irlandaise est plafonnée à 2 milliards de livres. La sousscription minimale est fixée à 1.000 livres pour le retail et 125.000 livres pour les investisseurs institutionnels.Les deux gérants appliqueront la méthodologie de sélection qualitative de valeurs qui a fait leur succès chez Fidelity puis chez Thames River. Elle consiste à investir dans des entreprises sous-évaluées en utilisant des stratégies à la fois croissance et rendement, mais avec un biais croissance. Le portefeuille sera concentré, avec 40 à 50 lignes de toutes tailles de capitalisation. L’univers d’investissement est l’Europe entière, y compris l’Europe de l’Est. Initialement environ 80 % des actions en portefeuille seront celles qui étaient détenues dans le Thames River European Dynamic Growth Fund.CaractéristiquesDénomination : JOHCM All Europe Dynamic Growth FundIndice de référence : MSCI Europe (net dividends reinvested)Codes Isin :Retail GBP IE00B41H8D62Retail EUR IE00B4R51P79Institutional GBP IE00B3ZL4730Institutional EUR IE00B4KJFH62Droit d’entrée : 5 % maximumCommission de gestion : 1,50 % (parts retail)0,75 % (parts institutionnelles)Commission de performance : 15 % de la surperformance par rapport à l’indice
La CNMV a enregistré le 25 février le gestionnaire alternatif britannique Winton Capital Management et autorisé la commercialisation en Espagne, par le biais de RBC Dexia Investor Services España, de son fonds Winton Global Equity Fund, compartiment de sa sicav irlandaise coordonnée Winton UCITS Funds Plc.
Avoir investi dans le fonds immobilier Santander Banif Inmobiliario (près de 2,52 milliards d’euros fin 2010) a été une mauvaise affaire pour une bonne partie des plus de 44.000 souscripteurs, écrit Expansión, indiquant que tous ceux qui sont entrés après 1998 ont perdu du pouvoir d’achat. Cependant, le Santander estime que, hors inflation, 70 % des souscripteurs enregistraient des plus-values à fin décembre.La valeur liquidative a baissé de 22 %.depuis le plus haut historique de 2008. Le ministère public, à Madrid, a indiqué pour sa part qu’il considère que le Banif Inmobiliario a été «spéculatif» et qu’il a été vendu à des prix «simulés», ce qui pourrait être qualifié de fraude. La procédure a été entamée à la suite d’une plainte de l’association Activa qui accuse entre autres le gestionnaire d’escroquerie et de manipulation de prix. Pour le procureur, il faut que l’affaire soit portée devant l’Audience nationale.
Carlyle prévoit de lancer un fonds de 750 millions de dollars pour investir en Afrique, indique le Financial Times, citant des personnes proches de la société de private equity. Le produit, qui verra bientôt le jour, sera supervisé par une équipe de trois personnes avec une présence à Johannesburg, au Zimbabwe et au Nigéria.
La gamme de produits actions thématiques de Swiss & Global Asset Management, le fournisseur exclusif des fonds Julius Baer, s’agrémente à présent du JB Health Opportunities Fund. Ce fonds, compartiment d’une sicav luxembourgeoise composé de 35-45 lignes, investit à l’échelle mondiale dans des sociétés cotées actives dans toutes les branches du secteur de la santé, y compris dans les pays émergents (jusqu'à 30 %). Les deux co-gérants du fonds, qui a été lancé le 30 septembre 2010 sont Nathalie Flury et Christophe Eggmann.Caractéristiques :Dénomination : Julius Baer Multistock Health Opportunities FundCode Isin : LU0529502287Commission de gestion max. 1,60% Indice de reference : MSCI World Healthcare
Pour 2010, 71 des fonds de performance absolue bénéficiant d’un agrément de commercialisation en Allemagne ont affiché un résultat positif qui a été en moyenne de 1,96 % ; sur trois ans, la proportion est de 61,3 %, avec un gain moyen de 0,35 % (contre une perte moyenne de 0,31 % pour les 36 mois à fin juin 2010).De plus, fait ressortir une étude de la société de gestion francfortoise Lupus alpha sur la base de données Lipper, la dispersion des résultats a été importante. Pour 2010, la meilleure performance a été de 35,99 % pendant que la perte la plus forte est ressortie à 23,97 %.Sur un an et sur trois ans, la proportion de fonds de performance absolue affichant un ratio de Sharpe positif, donc des gains supérieurs au taux sans risque, a été respectivement des deux tiers et d’un tiers.A fin décembre, on dénombrait en Allemagne 327 fonds de performance absolue contre 266 trois ans plus tôt. Et l’encours total était remonté à cette date à 58,4 milliards d’euros, dépassant pour la première fois le niveau d’avant la crise (58,3 milliards fin 2007).
Alors que le prix du baril de pétrole ne cesse de grimper, le secteur des énergies revient sur le devant de la scène. Victime d’un certain désamour de la part des investisseurs au cours des dernières années, qui lui ont préféré les métaux précieux, le thème plait à nouveau. «Nous avons constaté une hausse des souscriptions enregistré par notre fonds énergie ces derniers mois», confirme Poppy Allonby, co-gérante du BGF World Energy Fund de BlackRock. C’est le bon moment pour investir dans le thème de l'énergie, selon la gérante. «Nous assistons depuis six mois à un changement structurel de la demande en énergies. Au lieu d'être portée uniquement par la consommation des pays émergents, certes toujours forte, les marchés développés affichent une demande bien plus forte que prévue, emmenée par la consommation aux Etats-Unis», explique Poppy Allonby. Parallèlement, l’offre ne suit pas, la production de pétrole baissant environ de 4,5 % par an. Et ce ne sont pas les récents évènements politiques au Moyen-Orient et au Maghreb qui vont arranger la situation. «Cette situation géopolitique accélère la tendance de fond. Le potentiel pour une hausse significative du prix du baril en 2011 et 2012 est indéniable», insiste Poppy Allonby. Ce qui devrait inciter les investisseurs à s’intéresser à nouveau aux énergies fossiles et donc également aux valeurs qui interviennent dans les services pétroliers, l’exploration et la production. Enfin, le secteur n’a pas profité de hausses importantes comme les métaux précieux et son potentiel de rattrapage demeure important. «Par ailleurs, les valorisations demeurent historiquement raisonnables et intègrent un niveau de prix du baril à 75/85 dollars», note la gérante du BGF World Energy Fund. Parmi les plus fortes expositions du portefeuille, on retrouve des sociétés comme Anadarko, Schlumberger, Occidental, Halliburton ou encore BP et Technip.
Les 10 principaux hedge funds ont rapporté 28 milliards de dollars à leurs clients au second semestre de l’année dernière, rapporte le Financial Times citant une étude de LCH Investments, un investisseur en hedge funds géré par Edmond de Rothschild Group. Le quotidien souligne dans cet article de une que c’est 2 milliards de dollars de plus que le bénéfice net combiné de Goldman Sachs, JPMorgan, Citigroup, Morgan Stanley, Barclays et HSBC. Ces 10 fonds ont gagné un total de 182 milliards de dollars pour leurs investisseurs depuis leur création. Georges Soros à lui seul affiche un rendement pour les clients de 35 milliards de dollars (après tous les frais) depuis la création de son Quantum Fund en 1973, indique encore le FT.
Selon L’Echo, le sénateur socialiste belge Philippe Mahoux vient de déposer une proposition de loi visant à promouvoir l’Investissement Socialement Responsables (ISR). Jusqu’à présent, le caractère éthique de ces fonds dépendait d’un contrôle interne chez les émetteurs. La proposition de loi confie à la CBFA l’autorisation d’octroyer un label, précise le quotidien. Actuellement, 197 fonds sont étiquetés «investissement socialement responsables», selon les chiffres de la Belgian Asset Management Association. Leur encours sous gestion a quadruplé depuis 2004, pour pointer à 7,66 milliards d’euros (chiffres arrêtés au deuxième trimestre 2010).
Par un prospectus remis à la SEC le 16 février, Goldman Sachs Asset Management a annoncé le lancement du N-11 Equity Fund avec quatre classes de parts. Le promoteur de ce produit souligne qu’il est «non-diversifié"au regard de l’Investment Company Act de 1940.En période normale, le portefeuille sera investi au moins à 80 % en actions de sociétés des pays «next-eleven» ou N-11 ou d’entreprises d’autres pays active dans les N-11 (Bangladesh, Egypte, Indonésie, Iran, Mexique, Nigeria, Pakistan, Philippines, Corée du Sud, Turquie et vietnam). Le fonds n’investira cependant pas dans des émetteurs domiciliés ou enregistré en Iran, compte tenu des sanctions économiques américaines contre ce pays.Le taux de frais sur encours pour les parts A (GSYAX) est fixé à 1,90 %, tandis qu’il se situe à 2,65 % pour les parts C (GSYCX). Pour les parts institutionnelles (GSYIX), il ressort à 1,50 %. Enfin, pour les parts IR (GSYRX), il est fixé à 1,65 %.