La baisse des marchés d’actions a provoqué une perte de 86 milliards de couronnes ou de 2,5 % pour le Government Pension Fund - Global (GPFG), l’ex Fonds pétrolier norvégien.De fait la perte sur les actions a été de 8,8 % pendant que la poche obligataire générait une performance de 7 % grâce à la hausse des cours sur les obligations d’Etat américaines, britanniques et allemandes.La performance d’ensemble a été de 0,1 point de pourcentage inférieure à celles indices de référence du GPFG, a précisé Yngve Slyngstad, le CEO Norges Bank Investment Management (NBIM), la société de gestion de la Banque de Norvège.En 2011, le fonds a réduit son exposition aux obligations d’Etat italiennes et espagnoles tout en augmentant son allocation aux «govies» américains et britanniques. Les gérants ont également vendu l’essentiel de ses positions en titres émis par les agences américaines Fannie Mae et Freddie Mac.Entre juin et novembre, le fonds a placé 185 milliards de couronnes en actions, suivant ainsi sa stratégie qui consiste à investir ses rentrées de capitaux dans la classe d’actifs qui performe le moins bien. Les actions avec les plus mauvaises performances ont été, dans l’ordre, Société Générale, Daimler et HSBC Holdings, les meilleures étant Apple, GlaxoSmithKline et Exxon Mobil.L’encours du fonds s’est accru sur l’année de 234 milliards de couronnes pour ressortir à 3.312 milliards fin décembre, avec un effet de change positif de 49 milliards dû à la dépréciation de la couronne. Les rentrées de capitaux apportées par l’Etat norvégien ont atteint 271 milliards de couronnes, le montant le plus élevé depuis 2008. Le portefeuille était investi à 58,7 en actions, à 41 % en obligations et à 0,3 % en immobilier.Le GPFG précise enfin que les encours dont la gestion est externalisée a été réduite à 145 milliards de couronnes contre 283 milliards.