L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Profondeur. Auprès des investisseurs, les start-up de la « Deep Tech » – qui développent des technologies disruptives – prennent l’avantage sur celles du BtoC, qui changent les usages. Telle est la conclusion sans ambiguïté d’une étude conduite par Wavestone. Elles s’attaquent à des problématiques globales comme la transition énergétique, la sécurité, le vieillissement, et leur savoir-faire crée des barrières à l’entrée. En Europe, les investissements dans ce segment sont passés de 400 millions à 2,3 milliards d’euros entre 2012 et 2016. Pour la première fois, les levées de fonds ont dépassé celles du B2C en 2017. Avec 2,7 milliards d’euros levés par ses start-up, la France était en première place en Europe l’an dernier, les investisseurs privilégiant en particulier ses forces dans l’intelligence artificielle, les biotechs et l’internet des objets.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco lance «Robeco Global FinTech Equities», un fonds géré activement et dédié aux «sociétés fintech cotées», a annoncé la société hier dans un communiqué. Le fonds sera domicilié au Luxembourg et autorisé à la distribution sur le marché français. Les sociétés visées seront comprises dans trois segments: les entreprises «qui disposent d’un avantage concurrentiel» dans le secteur, celles qui «favorisent la tendance à la digitalisation» et celles qui «pourraient être les gagnants de demain». Robeco précise que le fonds sera géré par Patrick Lemmens, gérant du fonds Robeco New World Financial Equities, et Jeroen van Oerle.
Fidor, la néobanque allemande rachetée en juillet 2016 par BPCE, a annoncé hier la nomination de Sophie Lazarevitch en tant que responsable de la finance, des risques, et de la conformité. Elle était depuis 2013 directrice générale des holdings de participations Natixis HCP et HCP NA chez Natixis. Auparavant, de 2005 à 2011, elle a contribué à la création de la Banque Privée 1818, au poste de directrice générale déléguée. «Le parcours et les compétences [de Sophie] complètent parfaitement notre équipe de direction, en particulier pour notre objectif stratégique de développement à l’international» se réjouit dans un communiqué Matthias Kröner, président du directoire de Fidor.
Warren Buffett, propriétaire du conglomérat Berkshire Hathaway, a assuré hier qu’il n’investira jamais dans les cryptomonnaies comme le bitcoin. «Je peux dire presque avec certitude que les cryptomonnaies vont mal finir», a lancé l’investisseur lors d’une interview à la chaîne CNBC. Warren Buffett a confié que s’il était possible d’acheter une option de vente à cinq ans «sur chacune des cryptomonnaies», il le ferait immédiatement, mais qu’il ne «parierait jamais directement un centime» sur l’une d’entre elles. La valeur du bitcoin est passée de 1.000 dollars début 2017 à près de 20.000 dollars fin décembre, avant de réduire ses gains. Hier, il s'échangeait en-dessous de 15.000 dollars.
IZNES, une plateforme pan-européenne proposant une solution de passage d’ordres d’achat et de vente de parts d’OPC utilisant la blockchain, vient d'annoncer la réussite de premières transactions réelles avec des OPC gérés par OFI Asset Management, pour le compte de ses clients Macif et Matmut qui ont soutenu cette initiative.
Fidor, la néobanque allemande rachetée en juillet 2016 par BPCE, a annoncé aujourd’hui la nomination de Sophie Lazarevitch en tant que responsable de la finance, des risques, et de la conformité. Elle était depuis 2013 directrice générale des holdings de participations Natixis HCP et HCP NA chez Natixis. Auparavant, de 2005 à 2011, elle a contribué à la création de la Banque Privée 1818, au poste de directrice générale déléguée.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco lance « Robeco Global FinTech Equities », un fonds géré activement et dédié aux « sociétés fintech cotées », annonce la société ce mercredi dans un communiqué. Le fonds sera domicilié au Luxembourg et autorisé à la distribution sur le marché français. Les sociétés visées seront comprises dans trois segments : les entreprises « qui disposent d’un avantage concurrentiel » dans le secteur, celles qui « favorisent la tendance à la digitalisation » et celles qui « pourraient être les gagnants de demain ». Robeco précise que le fonds sera géré par Patrick Lemmens, gérant du fonds Robeco New World Financial Equities, et Jeroen van Oerle.
Warren Buffett, propriétaire du conglomérat Berkshire Hathaway, a assuré mercredi qu’il n’investira jamais dans les cryptomonnaies comme le bitcoin. «Je peux dire presque avec certitude que les cryptomonnaies vont mal finir», a lancé l’investisseur lors d’une interview à la chaîne CNBC. Warren Buffett a confié que s’il était possible d’acheter une option de vente à cinq ans «sur chacune des crypto-monnaies», il le ferait immédiatement, mais qu’il ne «parierait jamais directement un centime» sur l’une d’entre elles.
La société de gestion Robeco vient d'annoncer le lancement d'un fonds actions spécial fintechs. Intitulé « Robeco Global FinTech Equities », ce fonds sera investi dans des actions de sociétés cotées qui bénéficient de la numérisation croissante du secteur financier. Il se positionnera donc exclusivement dans des actions de sociétés fintech cotées. Déjà lancé sur d'autres marchés en novembre dernier, il vient d'être enregistré en France.
La start-up +Simple.fr vient d'annoncer avoir bouclé une levée de fonds de 10 millions d’euros. Ce financement va permettre à lastartup de perfectionnerson robot courtier, multiplier les partenariats stratégiques dedistribution et de considérablementrenforcerson équipe.
L’équipe Insurance Linked Strategies (ILS) de Lombard Odier Investment Managers (‘Lombard Odier IM’) vient d'annoncer avoir mené à bien sa première transaction obligataire utilisant la technologie blockchain, qui permet de tenir un registre de transactions inaltérable. L’achat réalisé par l’équipe de “cat bonds” fait vraisemblablement partie des premières transactions effectuées sur les marchés obligataires secondaires en utilisant la blockchain.
Pour renforcer leurs modèles économiques, plusieurs jeunes pousses s'engagent dans des procédures d'agrément bancaire. Consciente des obstacles réglementaires, Bruxelles prépare un plan d'action Fintech pour le début de l'année.
Podium. Les pays les plus propices au développement des fintech sont Singapour, l’Australie et le Royaume-Uni, selon un indice de « fintech friendliness » élaboré par Chappuis Halder & Cie pour une étude réalisée pour le pôle Finance Innovation. Ils devancent la France et Hong Kong. Le critère essentiel de ce classement, au-delà des capitaux levés pour financer ces start-up, est le cadre réglementaire spécifique mis en place pour leur permettre de se développer, de même que l’accompagnement proposé par les régulateurs eux-mêmes. C’est sur ce dernier point que Singapour et l’Australie se distinguent du reste du monde, de même que le Royaume-Uni qui a été le pionnier européen en la matière en créant un bac à sable (« sandbox »), un environnement dédié hors du cadre réglementaire pour permettre aux fintech de finaliser leur modèle. En France, le régulateur a préféré une réglementation proportionnée pour les fintech et un accompagnement renforcé et coordonné entre AMF et ACPR (Fintech Forum, quatre réunions en 18 mois). L’objectif affiché est de rattraper le Royaume-Uni alors que le Brexit incite de nombreuses start-up à s’implanter en Europe continentale.
Linedata, éditeur de solutions globales et de services d’outsourcing pour les professionnels de l’asset management, de l’assurance et du crédit, vient d'annoncer la signature d'un partenariat avec la plate-forme UnaVista du London Stock Exchange, permettant ainsi à ses clients de déclarer les transactions réalisées aux régulateurs nationaux.
Séoul a annoncé hier vouloir mieux encadrer les plates-formes d’échanges de cryptomonnaies, ce qui a intensifié la pression à la baisse sur le bitcoin.
Goldman Sachs veut prendre les devants sur les cryptomonnaies. La banque américaine, déjà l’une des seules banques de Wall Street à accepter de compenser les futures sur le bitcoin, est en train de monter une équipe de courtage dédiée aux cryptomonnaies, rapportait hier Bloomberg citant des sources au fait des discussions. Goldman Sachs pourrait lancer cette activité d’ici la fin juin, qui sera probablement logée au sein de sa division fixed income, devises et matières premières. Le bitcoin, qui reste en hausse de près de 1.500% depuis le début de l’année, affiche une baisse de 17% sur les quatre derniers jours, et cotait hier à 15.440 dollars.