Hush, c’est le nom d’un projet de néo-banque européenne porté par Eric Charpentier (photo), un nom bien connu du monde bancaire français depuis qu’il a dû céder les rênes de Morning, autre néo-banque fondée pour diffuser le concept de « cobanking » : faire de la banque ensemble mais sans banque, à l’aide d’une plate-forme technologique servant surtout à créer des cagnottes. Son départ était devenu inexorable après le retrait d’agrément de l’ACPR. Cette fois, Eric Charpentier rebondit au Luxembourg pour lancer Hush et lever des fonds grâce une ICO (initial coin offering), qui consiste à émettre des actifs numériques (tokens) et à les échanger contre de la cryptomonnaie ou de la monnaie fiduciaire auprès d’investisseurs. Or bon nombre d’acteurs de la finance avertissent que l’essor galopant des ICO n’est rien d’autre qu’une bulle nourrie par des projets voués à l’échec, lancés par des entrepreneurs incontrôlables...