Profondeur. Auprès des investisseurs, les start-up de la « Deep Tech » – qui développent des technologies disruptives – prennent l’avantage sur celles du BtoC, qui changent les usages. Telle est la conclusion sans ambiguïté d’une étude conduite par Wavestone. Elles s’attaquent à des problématiques globales comme la transition énergétique, la sécurité, le vieillissement, et leur savoir-faire crée des barrières à l’entrée. En Europe, les investissements dans ce segment sont passés de 400 millions à 2,3 milliards d’euros entre 2012 et 2016. Pour la première fois, les levées de fonds ont dépassé celles du B2C en 2017. Avec 2,7 milliards d’euros levés par ses start-up, la France était en première place en Europe l’an dernier, les investisseurs privilégiant en particulier ses forces dans l’intelligence artificielle, les biotechs et l’internet des objets.