Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
BNP Paribas a confirmé le rachat à Neuflize OBC de sa participation de 46% dans la société de financement du cinéma Cofiloisirs, comme l’avait révélé L’Agefi fin janvier. La banque de la rue d’Antin reprendra également la part minoritaire du groupe UGC pour monter à 100% du capital. Banquier historique du cinéma, Neuflize OBC continuera à accompagner ses clients de ce secteur «en s’appuyant sur ses propres solutions de services bancaires et de crédits», a déclaré la filiale d’ABN Amro dans un communiqué séparé. Dans le même temps, Neuflize OBC crée un pôle média & digital, dirigé par Anne Flamant, actuellement directrice du département cinéma et audiovisuel de la banque.
BNP Paribas a confirmé le rachat à Neuflize OBC de sa participation de 46% dans la société de financement du cinéma Cofiloisirs, comme l’avait révélé L’Agefi fin janvier. La banque de la rue d’Antin reprendra également la part minoritaire du groupe UGC pour monter à 100% du capital.
Les délais de paiement entre les entreprises ressemblent à une guerre d’usure. Côté positif, le comité de crise créé sur le sujet dès l’éclatement de la crise, en mars 2020, est considéré comme « efficace » par Bruno Le Maire (photo). Le ministre de l’Economie vient même d’étendre son mandat à la surveillance des difficultés d’approvisionnement des entreprises ! Pas de quoi être tout à fait tranquille toutefois, d’après le bulletin que vient de publier la Banque de France qui parle de « dérives » dans certains retards de paiement : les grandes entreprises avaient dégradé de 2,4 jours en moyenne le délai de leurs paiements aux fournisseurs en 2020. Cette évolution n’a fait qu’aggraver des comportements déjà fâcheux parmi nos fleurons, avec près de 60 % des grandes entreprises payant avec retard leurs fournisseurs, contre moins de la moitié de retardataires parmi les ETI et le quart chez les PME. On évalue à 12 milliards d’euros le coût en trésorerie pour ces dernières... Nouvelle mesure envisagée par la Banque de France pour remédier à ce problème ancien : le respect des délais de paiement constituera à compter de 2022 un élément de sa cotation du risque de crédit des grandes entreprises et des ETI, de façon à corriger l’appréciation de la situation de trésorerie si elle résulte de mauvais comportements de paiement. Tout aura été essayé...
Loxam repasse par la case financement. Le spécialiste de la location de matériel et d’équipement veut émettre 350 millions d’euros d’obligation senior secured de maturité 2027. Le produit de cette opération serait couplé à 208 millions d’euros de cash pour rembourser les financements high yield 2022 et 2023, de respectivement 300 et 250 millions d’euros. La dette brute est attendue en légère baisse, tandis que la dette nette reste à peu près stable, à 3,6 millions d’euros, soit 4,8 fois l’Ebitda pro forma ajusté des acquisitions. Loxam a multiplié les opérations de croissance externe au cours des dernières années, et non des moindres. En 2019, il avait notamment franchi un palier important en Europe du Nord, en rachetant pour près d’un milliard d’euros le finlandais Ramirent, le numéro trois du secteur sur le continent. Depuis novembre 2021, le groupe est entièrement détenu par sa direction, menée par Gérard Déprez. Sparring Capital lui a en effet revendu le solde de sa participation de 5 %.
Maturité. Korian a annoncé le placement « à un coût historiquement bas », et principalement à taux fixe, d’un nouveau Schuldschein (après ceux de 2014, 2015 et 2018). L’émission, initialement prévue à 150 millions d’euros, a été plus que doublée à environ 380 millions sur fond de forte demande des investisseurs, indique le groupe de soins au service des personnes âgées et fragiles. Les coupons inédits pour Korian pour un tel placement privé de droit allemand sont de 1,30 % pour les échéances à 5 ans, de 1,55 % à 7 ans et de 1,70 % à 8 ans. L’émetteur précise que pour les tranches à taux variables à 5 et 7 ans, cela correspond à des marges respectives de 130 et 155 points de base au-delà de l’Euribor. Korian note en outre que cette levée de fonds lui permet d’accroître la maturité moyenne de sa dette, à 5,8 ans contre 4,5 ans fin 2019.
En vue d’accélérer son développement commercial, l’éditeur français de logiciels spécialisé dans la performance énergétique a annoncé jeudi la mise en place d’un financement sur 24 mois d’un montant total maximal de 10 millions d’euros aux termes d’un contrat de financement conclu le 19 janvier 2022. Ce financement s’opère via l’émission de bons donnant droit à la souscription d’obligations remboursables en actions nouvelles d’Energisme au profit exclusif d’IRIS. Cette société unipersonnelle à responsabilité limitée, basée à Neuilly sur Seine, a offert «des conditions financières attractives avec une flexibilité sur les possibilités de tirage», précise le communiqué d’Energisme. Le premier tirage s’élèvera à 600.000 euros.
C’est le montant du tour de table en série B réalisé par Coinhouse auprès de plusieurs fonds, dont True Global, CF Partners, XAnge, Raise, Expon, Consensys et de business angels, afin de devenir la première cryptobanque européenne. Déjà enregistrée comme prestataire de services sur actifs numériques en France, Coinhouse vient d’obtenir la même autorisation au Luxembourg. La société innove régulièrement pour rendre les crypto-actifs facilement accessibles au grand public mais aussi aux entreprises et aux investisseurs institutionnels.
Korian a annoncé mardi avoir levé environ 380 millions d’euros par l’intermédiaire d’un placement privé de type Schuldschein. Cette émission a été répartie en maturités à cinq, sept et huit ans, principalement à taux fixe, et doit permettre au groupe de « rembourser des prêts à court terme portant des coupons plus élevés et d’assurer le financement de sa croissance dans des conditions optimisées », a souligné Korian. Les coupons de cette émission sont «inférieurs aux précédentes émissions de Schuldschein réalisées par le groupe avec des taux respectivement de 1,30% pour les échéances à cinq ans, 1,55% à sept ans et 1,70% à huit ans», a précisé Korian.