45 % de hausses de salaires, c’est ce qu’Apple s’est résolu à proposer pour retenir ses employés en bas de l’échelle des rémunérations et prêts à démissionner ou à créer des syndicats. Bien des employeurs sont également prêts à faire des efforts sur les rémunérations et sur le temps de travail dans un contexte de tensions croissantes sur l’embauche. Le Royaume-Uni vient même de lancer une expérimentation de la semaine de quatre jours payés cinq ! Pour les petites entreprises toutefois, ce mouvement va être difficile à suivre. « On peut trouver une certaine écoute chez nos clients pour répercuter des hausses de matières premières mais s’il s’agit de masse salariale, c’est toujours peine perdue, quel que soit le secteur », déclare François Asselin, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Autant dire que l’ambiance sociale va être surveillée de près par les banques et autres créanciers des entreprises, ouvrant un nouveau volet de l’analyse des risques, après ceux, inattendus aussi, de la situation sanitaire et des approvisionnements…