Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Predica, filiale de Crédit Agricole Assurances, a annoncé hier la vente d’actions Altarea portant initialement sur 300.000 actions dans le cadre d’un placement privé accéléré. La société a également accordé au teneur de livre, Morgan Stanley, une option de surallocation allant jusqu'à 45.000 actions de la foncière, exerçable jusqu’au 3 février inclus. Predica a précisé qu’elle détiendrait entre 23,7% et 24,0% du capital social d’Altarea après la réalisation de l’offre, dont le résultat définitif sera communiqué à la fin de la construction du livre d’ordres.
Le groupe va lever 325 millions d'euros, en profitant de la faiblesse de la volatilité et de l'intérêt des investisseurs pour les fusions-acquisitions.
Elis a lancé ce matin l’augmentation de capital destinée à refinancer une partie du crédit-relais de 550 millions d’euros mis en place fin 2016 pour les acquisitions d’Indusal en Espagne et de Lavebras au Brésil. Le groupe de blanchisseries industrielles va lever environ 325 millions d’euros (312,7 millions d’euros nets). Les nouvelles actions sont émises au prix de 12,55 euros. 22 actions existantes donnent droit à souscrire à 5 actions nouvelles. La décote, ex-droit préférentiel de souscription (DPS), ressort à 22,9%.
La société de gestion a annoncé hier la mise en place du premier prêt direct consenti par un fonds de dette français de type FIPS (fonds d’investissement professionnel spécialisé). Ce prêt d’un montant de 35 millions d’euros et d’une maturité de 35 ans est consenti au bailleur social RIVP par Public Law Finance Fund, FIPS géré par Rivage Investment et dédié au financement du secteur public local, du secteur hospitalier public et du secteur du logement social. Ce fonds, d’un montant de 300 millions d’euros, a déjà réalisé 246 millions d’euros d’investissements depuis sa création en octobre 2015.
Le groupe hôtelier a annoncé hier avoir placé 600 millions d’euros d’obligations à 7 ans, assorties d’un coupon annuel de 1,25%. Cette opération doit lui permettre d’optimiser son coût de financement et d’allonger la maturité moyenne de sa dette. L’émission est assortie d’une clause selon laquelle chaque porteur d’obligation approuve le «projet Booster», qui prévoit la filialisation d’HotelInvest, dont AccorHotels ne conservera qu’une participation minoritaire.
Après avoir levé un montant record de dette obligataire à l’international en 2016, l’Argentine se prépare à sa première émission de l’année à travers une souche à 5 ans et une autre à 10 ans, rapportait hier Bloomberg de source proche du dossier. Leur rendement respectif serait proche de 6% pour la première et légèrement supérieur à 7% pour la seconde. Le pricing devrait être connu aujourd’hui. Au total, l’Argentine compte émettre environ 40 milliards de dollars (37,5 milliards d’euros) cette année sur le marché obligataire domestique et international.
Après avoir levé un montant record de dette obligataire à l’international en 2016, l’Argentine se prépare à émettre sa première émission de l’année à travers une souche à 5 ans et une autre à 7 ans, rapporte Bloomberg de source proche du dossier. Leur rendement respectif serait proche de 6% pour la première et légèrement supérieur à 7% pour la seconde. Le pricing devrait être connu demain. Au total, l’Argentine compte émettre environ 40 milliards de dollars cette année sur le marché obligataire domestique et international.
Eramet a signé un accord de renégociation de son crédit syndiqué (revolving credit facility) de 981 millions d’euros, allongeant sa maturité de 2 ans. Les échéances, qui étaient initialement de 85 millions en janvier 2017 et 896 millions en janvier 2018, sont désormais de 115 millions en janvier 2018, 85 millions en janvier 2019 et 781 millions en janvier 2020. «Cet accord avec les principales banques du groupe contribue à améliorer la structure de bilan d’Eramet», explique le producteur de nickel.
La banque publique a finalisé début janvier l’intégration de l’activité d’assurance export garantie par l’Etat, reprise à Coface. Elle lorgne désormais l’Iran.
Groupama SA va émettre le 23 janvier 650 millions d’euros de dette Tier 2 à maturité fixe de dix ans, avec un coupon annuel de 6%, rapporte Bloomberg ce matin de source proche du dossier. Cela correspond pour 533 millions d’euros à une offre d’échange lancée par Groupama le 9 janvier dernier, qui portait sur deux dettes subordonnées qui n’étaient pas compatibles avec le régime de Solvabilité 2. L’offre a expiré hier. Les 117 millions restants ont été apportés par de nouveaux investisseurs. L’opération est structurée par JPMorgan et menée par JPM, Citi, le Crédit Agricole, HSBC, Morgan Stanley et la Société Générale.
Eramet a signé un accord de renégociation de son crédit syndiqué (revolving credit facility) de 981 millions d’euros, allongeant sa maturité de 2 ans. Les échéances, qui étaient initialement de 85 millions en janvier 2017 et 896 millions en janvier 2018, sont désormais de 115 millions en janvier 2018, 85 millions en janvier 2019 et 781 millions en janvier 2020.
Newrest a émis un nouvel Euro PP, pour un montant cumulé de 110 millions d’euros. L'émission est divisée en deux tranches à 7 et 9 ans. Le taux moyen est inférieur à 2%. L’opération a été arrangé par Kepler. Le groupe de restauration collective avait déjà émis un premier Euro PP en 2014, avec un coupon de 3,10%.
La fabricant de câbles italien Prysmian a lancé hier l'émission d’obligations convertibles d’un montant initial de 400 millions d’euros, montant pouvant être augmenté de 100 millions. Emis au pair, les titres ont une maturité de 5 années. Le coupon sera fixé dans une fourchette allant de 0% à 0,125%. Le prix initial de conversion offrira une prime comprise entre 37,5% et 45% par rapport au cours de référence. L'émission est dirigée par BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Mediobanca et UBS.
La fabricant de câbles italien Prysmian a lancé l'émission d’obligations convertibles d’un montant initial de 400 millions d’euros, montant pouvant être augmenté de 100 millions. Emis au pair, les titres ont une maturité de 5 années. Le coupon sera fixé dans une fourchette allant de 0% à 0,125%. Le prix initial de conversion offrira une prime comprise entre 37,5% et 45% par rapport au cours de référence. L'émission est dirigée par BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Mediobanca et UBS.
L’Etat français a récolté mercredi 1,14 milliard d’euros en cédant 100 millions d’actions Engie, soit 4,1% du capital. IL prévoyait initialement de vendre 90 millions de titres à travers un placement institutionnel accéléré annoncé mardi soir. Le placement a été réalisé au prix de 11,40 euros, soit dans la partie basse de la fourchette de 11,37-11,93 euros qui avait été fixée. Il fait ressortir une décote de 4,5% par rapport au cours de clôture de l’action Engie mardi. Celle-ci abandonnait 3,27% mercredi à 11,54 euros vers 13 heures.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a émis son premier emprunt de référence de l’année, de maturité 3 ans et d’un montant de 2,25 milliards de dollars. La Cades est le principal émetteur public en dollars. Le coupon s'élève à 1,875 % avec un prix d'émission fixé à 99,983%. La transaction a été conclue avec une marge correspondante à un écart de 25 points de base au-dessus de la courbe des swaps américains. Barclays, Crédit Agricole CIB et HSBC ont dirigé l’opération. Les banques ont souscrit plus de la moitié de l’emprunt (53%), suivies par les banques centrales et institutions officielles pour 40%, les gérants de fonds pour 4% et d’autres investisseurs pour 3%.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a émis son premier emprunt de référence de l’année, de maturité 3 ans et d’un montant de 2,25 milliards de dollars. La Cades est le principal émetteur public en dollars. Le coupon s'élève à 1,875 % avec un prix d'émission fixé à 99,983%. La transaction a été conclue avec une marge correspondante à un écart de 25 points de base au-dessus de la courbe des swaps américains. Barclays, Crédit Agricole CIB et HSBC ont dirigé l’opération. Les banques ont souscrit plus de la moitié de l’emprunt (53%), suivies par les banques centrales et institutions officielles pour 40%, les gérants de fonds pour 4% et d’autres investisseurs pour 3%.