Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Allianz Global Investors liquide deux fonds spéculatifs, Structured Alpha 1000 et Structured Alpha 1000 Plus, après qu’ils aient absorbé des pertes importantes ces dernières semaines sur des opérations sur options. Allianz Global Investors, la filiale d’investissements de l’assureur allemand Allianz SE, va également fermer un fonds offshore qui y est lié. La firme compte 27 fonds Alpha structurés. Allianz Global Investors gère 569 milliards dde dollars (509 milliards d’euros) d’actifs.
ALD Automotive, filiale spécialisée dans le financement longue durée de véhicules de Société Générale, a annoncé vendredi qu’elle retirait ses prévisions pour l’année annoncée en raison de la pandémie de Covid-19. Le groupe s’attend à ce que sa performance opérationnelle «soit affectée par l’environnement économique adverse en 2020», a-t-il expliqué dans un communiqué. L’entreprise disait précédemment tabler pour 2020 sur une croissance de sa flotte comprise entre 5% et 7% sur un an, un coefficient d’exploitation en amélioration d’au moins 0,5 point de pourcentage et un taux de distribution du dividende de 40% à 50%. La société a par ailleurs annoncé vendredi la nomination de Tim Albertsen en tant que directeur général de l’entreprise. Celui-ci remplace Mike Masterson qui démissionne du poste pour des raisons de santé.
Le fabricant de stylos, briquets et rasoirs a annoncé ce vendredi avoir suspendu ses rachats d’actions et réduit de 3,45 euros à 2,45 euros par action le dividende proposé au titre de 2019 pour se protéger face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. «Le niveau d’incertitude quant à l’ampleur et la durée de la crise nécessite une réallocation du cash-flow de la société afin de protéger ses opérations et de renforcer ses positions concurrentielles», a expliqué Bic. L’entreprise a réaffirmé disposer d’une situation financière «solide» avec une position nette de trésorerie légèrement supérieure à 170 millions d’euros à la mi-mars.
Air Liquide a annoncé jeudi avoir levé 1 milliard d’euros dans le cadre d’un placement obligataire «très significativement sursouscrit». Le groupe a émis deux tranches d’obligations à 5 et 10 ans d’un montant de 500 millions d’euros chacune, avec des rendements respectifs de 1,022% et 1,47%.
Les dirigeants des pays membres du G20 ont convenu que 5.000 milliards de dollars (4.550 milliards d’euros) seront injectés pour tenter d’endiguer l'épidémie qui fait planer le spectre d’une récession. A l’issue d’un échange en vidéoconférence, les chefs d’Etat et de gouvernement des 20 premières économies mondiales ont affirmé, dans un communiqué commun, leur détermination à rétablir la confiance, à préserver la stabilité financière et à relancer la croissance économique. I La réponse du G20, qui regroupe entre autres les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, le Japon, l’Italie et la Chine, a été ces derniers jours jugée trop lente face aux conséquences économiques de l'épidémie.
La Banque Mondiale a mis à jour sa communication sur les «obligations» relatives à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), qui devaient connaître cette semaine une échéance importante avec l’atteinte d’un nouveau critère de déclenchement du remboursement des sinistres en vue de refinancer des aides d’urgence aux pays en développement (programmes IDA/IRBD) face à l’épidémie de coronavirus. Son ajout rappelle que le Covid-19 est bien l’un des virus couverts par le dispositif d’assurance PEF et que l'étude du dernier critère d’activation, qui est relatif à l’expansion de l'épidémie, doit prendre deux à trois semaines.
Le conseil d’administration de la Banque mondiale est en train de boucler un plan d’aide dont le montant pourrait atteindre 160 milliards de dollars (146 milliards d’euros) sur les 15 prochains mois pour atténuer l’impact de la pandémie de coronavirus, a déclaré jeudi David Malpass, le président de l’organisation internationale dédiée au développement. «Les objectifs sont de raccourcir le délai avant la reprise, de créer les conditions de la croissance, de soutenir les PME et de contribuer à protéger les pauvres et les personnes vulnérables», a-t-il expliqué dans un communiqué. La Banque mondiale a déjà approuvé 14 milliards de dollars de prêts et d’aides afin de renforcer les moyens médicaux face à la pandémie.
Face à la chute du taux d’encaissement de ses loyers, la foncière souhaite suspendre ses covenants et accéder au plan de soutien du gouvernement britannique.
Les dirigeants des pays membres du G20 ont affirmé jeudi leur détermination à former un front uni contre le coronavirus: 5.000 milliards de dollars (4.550 milliards d’euros) seront injectés pour tenter d’endiguer l'épidémie qui fait planer le spectre d’une récession.
Le conseil d’administration de la Banque mondiale est en train de boucler un plan d’aide dont le montant pourrait atteindre 160 milliards de dollars (146 milliards d’euros) sur les 15 prochains mois pour atténuer l’impact de la pandémie de coronavirus, a déclaré jeudi David Malpass, le président de l’organisation internationale dédiée au développement.
La Banque Mondiale a mis à jour sa communication sur les «obligations» relatives à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), qui devaient connaître cette semaine une échéance importante avec l’atteinte d’un nouveau critère de déclenchement du remboursement des sinistres en vue de refinancer des aides d’urgence aux pays en développement (programmes IDA/IRBD) face à l’épidémie de coronavirus. Son ajout rappelle que le Covid-19 est bien l’un des virus couverts par le dispositif d’assurance PEF.
Les soutiens multiples aux entreprises frappées par la crise n’ont pas toujours été bien compris. L’Etat et les institutions financières ont, certes, annoncé dès le 15 mars des aides massives, reports de charges, d’impôts, de loyers, promis des facilités pour pallier la chute des revenus. Le tout sur fond de liquidités apportées sans limite par la BCE… Des entreprises semblent penser, du coup, qu’elles peuvent se dispenser de payer leurs factures, tout bonnement, sans essayer de négocier des délais ou d’épargner les fournisseurs fragiles… A telle enseigne qu’un comité de crise sur les paiements interentreprises vient d’être créé en France pour suivre la situation et ses dérives. Et le message du Trésor est clair : les prêts garantis par l’Etat (300 milliards d’euros) ne profiteront pas aux mauvais payeurs !
Pendant que des entreprises rivalisent de bonne volonté pour limiter les effets de la crise, d’autres ne se laissent pas attendrir ! Les compagnies aériennes réclament 200 milliards de dollars d’aide publique pour faire face aux pertes que leur cause leur flotte collée au sol. Le montant se compare aux 280 millions d’euros que l’Europe a décidé de consacrer aux projets durables dans son plan InvestEu, successeur du plan Juncker, ou encore aux 250 milliards que la BEI compte débloquer dans le cadre du Green Deal européen. Autre élément de lecture des demandes de l’IATA, l’association internationale du transport aérien, la chute du nombre de vols a permis de faire baisser d’un quart la quantité de carbone dans le ciel chinois – selon un relevé déjà ancien : on voit mal pourquoi il faudrait dépenser de l’argent pour faire repartir l’activité aéronautique et en parallèle pour en diminuer les méfaits. Si la crise du coronavirus peut inciter les Etats pris à la gorge à mettre fin à ces aberrations, elle est salutaire.
Les bons du Trésor américain à très court terme, ou T-Bills, présentaient mercredi des rendements négatifs pour la première fois de l’histoire. Après une nouvelle contraction, le taux du T-Bill à trois mois s’inscrivait à -0,035% en milieu de séance, tandis que celui à un mois se situait à quasiment zéro. Les rendements, qui évoluent en sens inverse du prix de l’obligation, n’ont cessé de fondre alors que les investisseurs se sont rués ces dernières semaines sur ces titres jugés les plus sûrs afin de protéger leurs portefeuilles face à la chute des autres actifs comme les actions et les matières premières.
Les prêts de trésorerie garantis par l'Etat sont accessibles aujourd'hui à toutes les entreprises. Le soutien public amoindrit les risques pour les établissements de crédit.
Le Groupe BPCE a fait son retour sur le marché obligataire avec une émission de covered bonds de son émetteur spécialisé BPCE SFH (émission garantie par les crédits à l’habitat originés par les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne), indique-t-il dans un communiqué mardi. C’est une émission d’une durée de cinq ans d’un milliard d’euros avec un rendement investisseurs de 0,258% l’an. L’émission a notamment été dirigée par Natixis. «Nous nous félicitons que le groupe ait pu accéder au marché obligataire témoignant ainsi de la qualité de sa signature», indique Nicolas Namias, directeur général Finance et stratégie, membre du directoire du Groupe BPCE, cité dans le communiqué.
Le constructeur automobile américain General Motors (GM) a annoncé mardi qu’il suspendait ses prévisions pour 2020 et allait tirer environ 16 milliards de dollars (14,8 milliards d’euros) sur ses lignes de crédit renouvelable. Ces fonds compléteront d’environ 15 à 16 milliards de dollars la trésorerie attendue fin mars. Sa captive financière GM Financial disposait de 24 milliards de dollars de liquidités à fin 2019 et devrait terminer le premier trimestre avec des niveaux de liquidités similaires. Ce montant devrait être suffisant pour couvrir au moins six mois de besoins de liquidités.
Les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse cette année en France et afficher une progression de 8% après quatre années successives de recul, estime l’assureur crédit Euler Hermes dans une note publiée mardi. Selon l’assureur crédit, la progression des défaillances attendue en 2020 en France s’inscrit dans une tendance globale, puisqu’il anticipe une augmentation de 14% cette année à l'échelle internationale, avec des progressions estimées à 15% en Chine, à 16% dans l’Union européenne et à 8% aux Etats-Unis.