Malgré la confirmation de Jay Clayton à la tête de la SEC et le changement à l'OCC, des dizaines de postes restent à pourvoir au sein de l’administration américaine.
Les Etats-Unis ont connu au premier trimestre la plus faible hausse de leur produit intérieur brut (PIB) depuis 3 ans, un ralentissement qui souligne les défis que devra relever l’administration Trump dans ses projets de relance de la croissance dans le pays. Le PIB des Etats-Unis a augmenté de 0,7% en termes annualisés au premier trimestre, selon les chiffres publiés aujourd’hui par le département du Commerce. Ce rythme, inférieur au consensus Dow Jones Newswires de 1%, s’explique par la contribution négative des stocks qui ont à eux seul ôté 0,9 point au taux de croissance et des dépenses publiques, avec un ralentissement de la consommation.
Dans le cadre d’une intervention à un colloque organisé hier soir par l’Institute of International Finance (IIF), le directeur du département de gestion du budget américain, Mick Mulvaney, a confirmé que le président Donald Trump comptait proposer un vaste projet d’investissements en infrastructures d’environ 200 milliards de dollars. Il a ajouté que ces projets, qui sont néanmoins encore au stade «de discussions préliminaires», bénéficieraient d’un ratio de levier d’environ 5 fois. Le président républicain de la chambre des Représentants, Paul Ryan, et le leader de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, souhaitent que ces projets soient financés par le secteur privé pour ne pas alourdir le déficit public des Etats-Unis.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté un peu plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis mais la tendance reste conforme à un resserrement du marché du travail avec un nombre de chômeurs régulièrement inscrits au plus bas depuis 17 ans. Elles se sont établies à 244.000 lors de la semaine au 15 avril, soit une progression de 10.000 par rapport à la semaine précédente, a annoncé hier le département du Travail. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités de chômage s’est élevé à 1,979 million lors de la semaine au 8 avril, au plus bas depuis avril 2000, contre 2,028 millions la semaine précédente.
La croissance de l’activité manufacturière dans le nord-est des Etats-Unis a ralenti plus fortement que prévu en avril, montre jeudi l’enquête de conjoncture mensuelle de la Réserve fédérale de Philadelphie. L’indice «Philly Fed» a reculé à 22,0, au plus bas depuis décembre, après 32,8 en mars alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse un peu moins marquée, à 25.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté un peu plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis mais la tendance reste conforme à un resserrement du marché du travail avec un nombre de chômeurs régulièrement inscrits au plus bas depuis 17 ans. Elles se sont établies à 244.000 lors de la semaine au 15 avril, soit une progression de 10.000 par rapport à la semaine précédente pour laquelle la statistique n’a pas été révisée, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 242.000 inscriptions au chômage.
Les mises en chantier ont baissé en mars aux Etats-Unis, celles des maisons individuelles dans le Midwest ayant atteint leur plus fort recul depuis trois ans, en raison notamment du mauvais temps. Selon les données publiées hier par le département du Commerce, les mises en chantier ont reculé de 6,8% en données corrigées des variations saisonnières, à un rythme annualisé de 1,22 million contre 1,30 million en février et une anticipation moyenne de 1,25 million. Témoignant de la bonne santé du marché immobilier, le nombre de permis de construire a néanmoins augmenté de 3,6%, mais il a reculé de 1,1% pour le seul segment des maisons individuelles après avoir atteint un pic de plus de neuf ans en février.
Donald Trump a signé hier un décret censé inciter les entreprises à «acheter américain et embaucher américain», en appelant notamment à réformer le programme de visa temporaire H-1B utilisé pour recruter des travailleurs étrangers hautement qualifiés, en particulier dans les nouvelles technologies. A l’occasion de la signature de ce décret lors d’une visite au siège de Snap-On, un fabricant d’outils du Wisconsin, Donald Trump s’en est également pris aux politiques agricoles canadiennes et a réitéré sa menace de quitter l’Alena s’il n’était pas remanié en profondeur.
Les mises en chantier ont baissé en mars aux Etats-Unis, celles des maisons individuelles dans le Midwest ayant atteint leur plus fort recul depuis trois ans, en raison notamment du mauvais temps. Selon les données publiées mardi par le département du Commerce, les mises en chantier ont reculé de 6,8% en données corrigées des variations saisonnières, à un rythme annualisé de 1,22 million contre 1,30 million en février, chiffre révisé à la hausse par rapport à une estimation précédente de 1,29 million. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne 1,25 million de mises en chantier en mars.
L’activité manufacturière dans la région de New York a subi un net recul en avril, bien plus vif que prévu et qui le ramène à son niveau le plus bas depuis novembre, montre l’enquête publiée hier par l’antenne régionale de la Réserve fédérale. L’indice Empire State est ressorti à 5,2 contre 16,4 en février. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un indice de 15,0 en avril.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont reculé en mars pour le deuxième mois consécutif avec le ralentissement de la demande de voitures. Le département du Commerce a fait état vendredi d’un recul de 0,2% des ventes au détail le mois dernier. Les chiffres de février ont été révisés en baisse avec un recul de 0,3% contre une progression de 0,1% annoncée initialement. Par rapport à mars 2016, la croissance des ventes au détail atteint 5,2%. Hors automobiles, essence, matériaux de construction et services alimentaires, les ventes au détail ont progressé de 0,5%, après un recul de 0,2% en février, contre une hausse de 0,1% initialement annoncée. En mars, les ventes de voitures ont fléchi de 1,2%, enregistrant un troisième mois consécutif de recul.
L'économie américaine est en passe d’enregistrer au premier trimestre une croissance de 0,5% en rythme annualisé, indiquait vendredi le modèle de prévision GDP Now de la Réserve fédérale d’Atlanta après la publication des dernières données sur les ventes au détail et les prix de détail. La prévision précédente de la Fed d’Atlanta, calculée le 7 avril, donnait une croissance annualisée de 0,6% pour les trois premiers mois de l’année, précise-t-elle sur son site internet. La Fed de New-York, qui publie une prévision davantage basée sur les enquêtes, a également abaissé vendredi son anticipation de croissance du premier trimestre, à 2,09% contre 2,56% la semaine précédente.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont reculé en mars pour le deuxième mois consécutif avec le ralentissement de la demande de voitures, ce qui suggère que la croissance de l'économie a brusquement ralenti au premier trimestre. Le département du Commerce a fait état aujourd’hui d’un recul de 0,2% des ventes au détail le mois dernier. Les chiffres de février ont été révisés en baisse avec un recul de 0,3% contre +0,1% annoncé initialement. Par rapport à mars 2016, la croissance des ventes au détail atteint 5,2%.
La Maison blanche a annoncé hier que l’administration Trump réexaminait l’accord de Paris sur le climat et s’attend à ce que la décision de rester ou non partie prenante à cet accord soit prise d’ici au sommet du G7 prévu fin mai. L’accord de Paris, endossé par Barack Obama, est entré en vigueur en novembre dernier. Le prochain sommet du groupe des sept pays les plus industrialisés de la planète est programmé les 26 et 27 mai en Sicile.
La croissance économique des Etats-Unis a finalement moins ralenti qu’on ne l’avait estimé précédemment au quatrième trimestre. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 2,1% annualisés au quatrième trimestre, en troisième et dernière estimation, alors que l’estimation précédente donnait une croissance de 1,9%, a annoncé hier le département du Commerce. La croissance avait été de 3,5% au troisième trimestre. Sur l’ensemble de 2016 elle a été de 1,6%, la plus faible depuis 2011, après 2,6% en 2015.