Attente. Tel est le résultat d’une enquête menée au printemps dernier par BNP Paribas auprès de plus de 350 investisseurs et gérants dans le monde sur leur approche durable. En Europe, le règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) sur la transparence à cet égard est entré en partie en vigueur en mars dernier. Les précisions sont certes attendues en novembre prochain en vue d’une mise en œuvre totale à partir de juillet 2022. Mais d’ores et déjà, SFDR suscite de gros espoirs : quatre répondants sur dix (40 %) estiment qu’il permettra d’étendre leur compréhension du risque. Pour ce faire, la qualité et la cohérence des données ESG restent une préoccupation importante.
C’est le montant des risques liés au changement climatique pesant sur les 28 plus grandes banques américaines, selon l’association de défense de l’environnement Cérès. Selon la revue
L’allant des investisseurs pour faire avancer la transition climatique n’est pas encore une cause entendue. La vente à Altarea Cogedim du domaine de Grignon, ancien campus des étudiants d’AgroParis Tech, soulève ainsi les hauts cris des étudiants et des habitants, au motif que ce coin de protection de la nature dans une région d’Ile-de-France bétonnée serait du même coup en danger. Autant dire que la réputation des investisseurs immobiliers les précède puisqu’Altarea n’a pas encore présenté de projet précis pour le domaine, comprenant château, forêt, terres agricoles. Il est vrai aussi que quand on considère les constructions sans plan d’ensemble, les embouteillages et chantiers sans fin auxquels donne lieu la mise en place de Paris-Saclay, pôle scientifique que vont rejoindre les élèves ingénieurs agronomes, on peut craindre que l’Etat comprenne mal ce que signifie un aménagement durable de l’espace.
Le fonds Bluebell demande le départ de la directrice générale du chimiste en raison de la gestion d'une usine italienne de carbonate de soude, en espérant rallier d'autres investisseurs à sa cause.
Groupama Asset Management a annoncé la labellisation ISR des fonds Groupama Avenir Euro et G Fund - Avenir Europe. Cela porte à 15 le nombre de fonds certifiés du groupe. Ces deux fonds de stock picking sont gérés par Stéphane Fraenkel et Hervé Laurent. A fin août, le premier fonds comptait 2,31 milliards d’euros d’encours, et le second 728 millions.
Une coalition internationale de 587 investisseurs, coordonnée par l’initiative The Investor Agenda et revendiquant 46.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, a appelé les gouvernements à mettre en œuvre rapidement cinq actions jugées prioritaires pour pouvoir investir en réponse à la crise climatique. La coalition demande d’abord aux gouvernements de rehausser leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) pour 2030 avant la tenue de la COP26 à Glasgow. Cela afin de s’aligner sur une trajectoire climat limitant le réchauffement climatique de la Terre à 1,5 degrés celsius en 2050, ce qui n’est pas le cas actuellement, poursuit-elle. Les investisseurs requièrent également des Etats qu’ils s’engagent sur un objectif de neutralité carbone pour 2050 et qu’ils définissent des feuilles de route de décarbonation «claires» pour chaque secteur identifié comme très carboné. La coalition note que plusieurs nations ont déjà amélioré leurs politiques climat avec des objectifs de réduction d’émissions carbone pour 2030. Cependant, elle estime que des manques significatifs subsistent en matière de réglementation climatique et financière dans presque tous les pays du monde. Les investisseurs défendent la mise en œuvre de réglementations contraignantes et de plans de transition justes pour atteindre les objectifs définis. Par ailleurs, la coalition souhaite s’assurer que les plans de relance économique liés au Covid-19 soutiennent la transition vers un monde zéro carbone afin que soient facilités les investissements dans les infrastructures énergétiques et de transport non carbonées. Enfin, les investisseurs attendent des nations qu’elles s’engagent à la publication obligatoire d’informations liées au risque climatique conformément aux recommandations du groupe de travail sur la publications d’informations financières relatives au climat (TCFD). Plusieurs sociétés de gestion et investisseurs institutionnels français ont signé cet appel.
Les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) sont convenus de réduire les émissions de méthane d’origine humaine d’au moins 30% entre 2020 et 2030, et appellent les autres grandes économies à s’engager à leurs côtés, selon Reuters. Ce pacte serait dévoilé vendredi dans le cadre d’une réunion préparatoire à la Conférence sur les changements climatiques (COP26) qui se tiendra en novembre à Glasgow, et qui pourrait avoir d’importantes répercussions sur les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et du traitement des déchets, responsables de la majeure partie des émissions de méthane. Les émissions de méthane, gaz à effet de serre, sont la principale cause du changement climatique après les émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Mandarine Gestion indique avoir obtenu le Label ISR (Investissement socialement responsable) pour trois nouveaux fonds: Mandarine Unique (petites et moyennes valeurs européennes), Mandarine Valeur (actions européennes Value, géré par Marc Renaud le fondateur) et le nouveau fonds Mandarine Global Sport (actions internationales). « Plus de 75% de nos encours sont désormais reconnus par un ou plusieurs labels durables d’Etats européens. Notre objectif de proposer des fonds en phase avec l’économie réelle continue à se concrétiser dans le renforcement permanent de nos analyses extra-financières et le dialogue actionnarial constructif que nous menons avec les entreprises » déclare Adrien Dumas, directeur de la gestion. Mandarine a par ailleurs rejoint cet été l’initiative internationale « Finance for Biodiversity », regroupant des institutions financières engagées dans la préservation et la restauration de la biodiversité. «Cet engagement vient compléter les travaux de Mandarine sur le climat et la transition énergétique, développés notamment pour le fonds Mandarine Global Transition (labellisé Greenfin)», précise un communiqué.
A l’occasion du Forum des Investisseurs Institutionnels organisé par L’Agefi le 7 septembre, trois institutionnels français qui agissent dans "l'impact" ont présenté leur manière d’aborder le sujet et d'investir dans cette nouvelle classe d’actifs.
Les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) sont convenus de réduire les émissions de méthane d’origine humaine d’au moins 30% entre 2020 et 2030, et appellent les autres grandes économies à s’engager à leurs côtés, selon des documents consultés par Reuters. Ce pacte serait dévoilé vendredi dans le cadre d’une réunion préparatoire à la Conférence sur les changements climatiques (COP26) qui se tiendra en novembre à Glasgow, et qui pourrait avoir d’importantes répercussions sur les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et du traitement des déchets, responsables de la majeure partie des émissions de méthane.
Un rapport de Citgroup juge «excessif» lemouvement de vente d’actions DWS -filiale de gestion de Deutsche Bank -survenu suite aux allégations de greenwashing la visant età l’ouverture d’une enquête du régulateur américain Securities and Exchange Commissionet du département de la justice américaine, rapporte Bloomberg. Selon Citigroup, la SEC aura du mal à prouver que DWS a mal agi en matière d’investissement responsable. Pour le consultant, DWS devrait «surmonter le problème et son focus solide sur l’ESG devrait payer sur le moyen terme».
Melissa McDonald, ancienne directrice mondiale de l’investissement socialement responsable (ISR) chez HSBC Global Asset Management et Axa Investment Managers, a rejoint le fournisseur d’indices MSCI, indique un communiqué. Depuis le 7 septembre, elley occupe les fonctions de responsable mondiale des indices climat et intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Basée à Londres, Melissa McDonald est rattachée à Diana Tidd, responsable mondiale des indices et directrice de la responsabilité, ainsi qu'à Remy Briand, responsable mondial du climat et de l’ESG chez MSCI. Elle collaborera avec différentes équipes de MSCI pour assurer l'évolution et l’alignement des produits de MSCI en fonction desbesoins des investisseurs.
La Chine doit se fixer un plafond absolu d’émissions de carbone (CO2) entre 2021 et 2025 pour soutenir ses objectifs climatiques, indique un nouveau rapport publié jeudi par le Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement (CCCIED). Les émissions de gaz à effet de serre du pays, les plus élevées au monde à plus de 10 milliards de tonnes par an, devraient atteindre un pic avant 2030, la Chine cherchant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060.
Des eurodéputés de tous bords ont exprimé leurs craintes sur les conséquences que la création d’un marché carbone pour le transport routier et le bâtiment pourrait avoir sur les ménages les plus vulnérables, lors d’un débat jeudi 9 septembre entre la commission environnement du Parlement européen (PE) et la Commission européenne (CE) autour de la réforme du marché ETS.