KKR a annoncé la nomination de Kerryann Benjamin au poste de Chief Diversity Officer et Head of Talent Management, avec effet immédiat. Kerryann Benjamin sera basée à New York et dirigera la stratégie de KKR en matière de diversité, d'équité et d’inclusion (DEI), «une priorité stratégique pour la société», assure un communiqué. Elle sera aussi en charge de la stratégie mondiale de développement des talents de KKR. Kerryann Benjamin vient de Goldman Sachs & Co, où elle a occupé pendant près de vingt ans divers rôles au sein de l'équipe de gestion des ressources humaines, notamment pour leur activité de gestion de fortune. Malgré des progrès réalisés ces dernières années en matière de diversité et d’inclusion, les firmes de capital investissement aux Etats-Unis ont été montrées du doigt récemment pour le manque de diversité dans leur entreprise et dans celles dans lesquelles elles investissent. " Nous reconnaissons que nous devons continuer à placer la barre plus haut, à voir grand et à faire preuve d’audace en prenant des mesures pour trouver et retenir des talents exceptionnels et pour offrir un lieu de travail et une expérience inclusifs pour tous», a commentéSandra Ozola, responsable des ressources humaines chez KKR .
Natixis IM et Axa IM sont désormais actionnaires minoritaires du fournisseur français de données en biodiversité Iceberg Data Lab, indique le journal Les Echos. Le tour de table a également permis l’entrée de Sienna IM, filiale du groupe Bruxelles Lambert, et du fournisseur d’indice allemand Solactive. La société parisienne a ainsi levé 5 millions d’euros, qui doivent lui permettre d’ouvrir des bureaux à Londres, Singapour et New York, et d'élargir son champ de couverture aux obligations en dollars et high yield, aux small et mid caps, ainsi qu’aux actifs réels.
Natixis IM et Axa IM sont désormais actionnaires minoritaires du fournisseur français de données en biodiversité Iceberg Data Lab, indique le journal Les Echos. Le tour de table a également permis l’entrée de Sienna IM, filiale du groupe Bruxelles Lambert, et le fournisseur d’indice allemand Solactive.
RWE devrait envisager d’accélérer sa transition énergétique, ont déclaré deux actionnaires jeudi, ajoutant à la pression sur le plus grand producteur d'électricité d’Allemagne après que l’investisseur activiste Enkraft a pris une participation dans le groupe et l’a exhorté à se défaire de ses actifs aux charbons.
Le fonds de pension néerlandais APG lance sa famille de produits iSTOXX APG World Responsible Investment, conçue par le fournisseur d’indices Qontigo et gérée par BlackRock. Il comprend cinq indices. APG estime qu’un milliard d’euros se déversera dans le fonds au quatrième trimestre 2021, et qu’il devrait ensuite poursuivre sa croissance. «Nous n’avons pas modifié nos convictions, car nous sommes toujours sincèrement persuadés de la valeur de l’investissement actif et s’il convient à un client, nous le lui recommandons, commente Ronald Wuijster, membre du conseil d’administration d’APG responsable de la gestion d’actifs. Toutefois nous voulons en priorité offrir la meilleure solution à nos clients. Et dans certains cas, cela peut aussi être un produit indiciel.» Le fonds passif comporte plusieurs niveaux de filtres d’investissement responsable. A partir de l’indice iSTOXX mondial, des entreprises sont exclues de facto selon les règles d’APG. Ensuite, parmi celles qui restent, ne sont conservées que les meneuses en termes de responsabilité. Puis, parmi elles, restent seulement celles dont les émissions de CO2 sont les plus basses. Enfin, un filtre sur celles qui contribuent le plus aux objectifs de développement durable des Nations Unies est appliqué. Le tout est optimisé pour fournir le même profil de risque que l’indice mondial de départ. Bien que le produit ait une portée mondiale, il essaie d’inclure au maximum des tendances proches de celles qui se dessinent dans la société néerlandaise.
Le Forum pour l’investissement responsable (FIR) appelle à la généralisation de la pratique du Say on climate dans les entreprises du SBF 120 «pour créer les conditions d’un dialogue permanent entre investisseurs et entreprises sur les enjeux climatiques». Le Say on climate est un vote annuel consultatif en assemblée générale des actionnaires sur la base d’un rapport préparé par le conseil d’administration et relatif tant à la trajectoire déjà réalisée qu’à la partie prospective du document de performance extra-financière. Le FIR a écrit un courrier en ce sens aux présidents des 120 premières capitalisations françaises et appelle à ce que, sans attendre une éventuelle obligation réglementaire, les entreprises soumettent dès 2022 des résolutions inspirées de ces principes. Deux résolutions Le forum recommande un vote annuel consultatif sur deux résolutions distinctes présentées par le conseil d’administration : l’une portant sur la stratégie climat de l’entreprise et l’autre sur la mise en œuvre de cette stratégie. Afin d’assurer la comparabilité, l’efficacité et l’exigence du processus, les informations fournies par les entreprises et soumises à la délibération consultative de l’assemblée générale doivent reposer sur «une méthodologie robuste et ambitieuse», visant à respecter les objectifs de l’Accord de Paris. Elles doivent notamment inclure une ambition contribuant à l’objectif mondial de neutralité carbone d’ici 2050 déclinée en objectifs quantitatifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre couvrant les scopes 1, 2 et les émissions du scope 3 les plus matérielles de l’entreprise. Les entreprises doivent se référer à des scénarios de réchauffement 1,5°c et expliquer les hypothèses retenues En outre, le FIR souhaite que la rémunération des dirigeants intègre les objectifs de décarbonation jalonnés dans les critères de rémunération variable.
L’initiative Carbon Disclosure Project (CDP) et un groupe de sociétés de gestion dont M&G, Neuberger Berman, Nuveen et Capital Group ont lancé, mercredi 8 septembre, une plateforme de publication standardisée de données environnementales d’entreprises non-cotées. Plus d’un millier d’entreprises non-cotées détenues en portefeuille sont initialement concernées par ce Private Markets Pilot. Cette plateforme vise à aider les investisseurs des marchés privés à comparer les performances environnementales des sociétés non cotées. Un questionnaire standardisé spécifique aux sociétés non cotées a ainsi été créé par le CDP et les investisseurs. Cela permettra selon eux d’accroître le nombre de publications de données environnementales par les sociétés non-cotées quelle que soit leur taille. Le CDP précise dans un communiqué que les compagnies non-cotées qui se sont déjà engagées pour publier leurs données sur la plateforme sont basées tant dans les marchés développés qu’émergents. Elles couvrent plusieurs industries (pétrole et gaz, finance, énergies renouvelables, technologie, santé, manufacture). En cas d’éventuels manques sur les données demandées par le questionnaire, CDP indique qu’il complétera les données publiées par des estimations au sujet de la génération d’émissions de CO2. Les investisseurs ont «besoin dedonnées solides, comparables et compréhensibles dans les marchés publics et privés» pour Claire Elsdon, directrice associée des marchés de capitaux au sein de CDP. «Ce pilote est essentiel pour éviter des «fuites d’émissions carbone» entre classes d’actifs à l’image de sociétés cotées vendant des actifs intensément carbonés à des sociétés non cotées pour tenter d’échapper à la surveillance et à la transparence», ajoute-t-elle.
Accès libre. « En l’absence de normes communes s’appliquant aux publications d’informations ESG (environnement, social, gouvernance, NDLR) des entreprises, la qualité des analyses peut s’avérer variable », pointe Candriam. Un commentaire formulé non pas en réaction aux déboires de son concurrent DWS soupçonné de greenwashing, mais dans un communiqué annonçant la poursuite de la croissance de la Candriam Academy. Plateforme en ligne en accès libre avec laquelle le gestionnaire d’actifs fait depuis 2017 vœu de sensibiliser les investisseurs institutionnels et intermédiaires financiers aux enjeux de l’investissement durable et responsable. « L’enseignement est dispensé autour d’une expérience digitale immersive grâce à différents supports vidéo et visuels », avance Candriam. Avec donc désormais un tout nouveau module, le onzième, consacré à l’analyse ESG des entreprises (aux côtés de cours liés à l’introduction à l’investissement socialement responsable, à l’économie circulaire et au changement climatique). Le nouveau venu présente « en à peine une heure » aux investisseurs « les cinq étapes clés permettant d’appréhender pleinement le profil de risque ESG d’une entreprise. »
« Pour être plus responsable, Camif retire de son catalogue tous les produits fabriqués en dehors de l’Union européenne » : voilà qui est radical ! Le distributeur de meubles et d’appareils électroménagers qualifie lui-même ainsi ce mouvement qui met en œuvre une stratégie d’économie locale et durable. Au passage, le site de vente en ligne n’hésite pas à prendre un risque financier, les produits venus d’Asie et notamment de Chine représentant 20 % de ses ventes. Nous entrons enfin, dirait-on, dans le vif du sujet de la transition climatique. Ne reste plus qu’à convaincre les consommateurs que leur argent représente une forme d’investissement dont les retombées sont pour tout le monde et non mesurables…
Instit Invest vous propose un focus et décryptage de quatre grandes coalitions qui mobilisent les plus grands investisseurs internationaux dans le monde.
Les groupements, chartes ou associations informelles ne cessent de se former pour peser sur la finance mondiale en groupant des détenteurs d’actifs, des instances internationales et des gérants.
Les entreprises entrées en Bourse au cours des deux dernières décennies ont compté peu de minorités dans leurs conseils d’administration, selon un rapport paru le 7 septembre de Board Diversity Action Alliance. Selon cette étude, les administrateurs noirs n’ont occupé que 49 des quelque 4.700 sièges créés dans les conseils d’administration des entreprises soutenues par les 18 principales sociétés de capital-investissement et de capital-risque qui incluent Andreessen Horowitz, Blackstone, Carlyle, Greylock, KKR et Sequoia. Si ce groupe s’efforce d’améliorer la représentation des minorités dans les conseils d’administration, il ne représente encore que 1% des postes créés sur les vingt dernières années. L'étude note que ces améliorations en matière de diversité ont eu lieu très récemment : 21 des 23 sièges occupés par des administrateurs noirs dans des sociétés financées par des fonds de capital-risque au cours des 20 dernières années ont été pourvus au cours de la dernière décennie. De même, les 15 sièges de conseil d’administration occupés par une personne d’origine latino ont tous été obtenus au cours des dix dernières années. «Ces organisations sont créées par des hommes blancs. Ils créent leur entreprise avec leurs amis et leur famille. Leurs amis et leur famille leur ressemblent exactement, n’est-ce pas ?» a déclaré Ursula Burns, cofondatriceBoard Diversity Action Alliance. «Cette faible diversité n’est pas surprenante», écrit le New York Times sachant qu’elle est déjà faible au sommet des sociétés de capital-investissement et de capital-risque, encore plus que dans l’ensemble des entreprises américaines. Selon Deloitte, les employés noirs représentaient 4 % des professionnels de l’investissement dans les sociétés de capital-risque aux États-Unis l’année dernière. Les équipes chargées des transactions dans les sociétés de capital-investissement ne comptaient qu’environ 1 à 2 % de Noirs l’année dernière, selon McKinsey.
L’Espagne a émis son premier «green bond» tandis que l’Union européenne s’apprête à débuter son programme d’émissions en octobre. Le Royaume-Uni est attendu hors zone euro.