En décembre 2020, le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco annonçait viserla neutralité carbone dans ses portefeuilles en 2050. Pour y parvenir, la société de gestion a publié, ce mercredi, sa feuille de route comprenant desobjectifs intermédiaires de décarbonation de ses investissements.Robeco souhaite ainsidécarboner ses investissements de 30 % d’ici 2025 et de 50% d’ici 2030. Le gestionnaire d’actifs estime qu’une trajectoire de décarbonation d’environ 7% par an devrait lui permettre de progresser plus rapidement que l'économie mondiale dans les prochaines années. «Afin d’atteindre cet objectif, Robeco applique les mêmes standards que ceux qu’elle impose aux autres entreprises à ses propres activités. L’objectif est de réduire ses émissions opérationnelles de 35% d’ici 2025 et de 50% d’ici 2030. Cela englobe toutes les émissions liées aux voyages d’affaires, à l'électricité, au chauffage et aux autres activités professionnelles», a préciséla firme dans un communiqué. Robeco a également indiqué qu’il allaitintensifier ses activités d’actionnariat actif par le biais du vote et de l’engagement avec les 200 principaux émetteurs de son univers d’investissement. Son engagement contre le changement climatique se focalise sur55 entreprises responsables de 20% des émissions en portefeuille. «En outre, Robeco intensifie ses dialogues avec les émetteurs d’obligations souveraines et, avec d’autres investisseurs, et demande aux pays de prendre des mesures en faveur du climat, car les gouvernements jouent un rôle essentiel dans la transition vers la neutralité carbone», a ajouté la société de gestion néerlandaise.
« TROU » Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) avait annoncé la température, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) présente la note. Dans son dernier rapport sur le Commerce et le Développement publié le 28 octobre, elle évalue les pertes économiques liées au réchauffement climatique à 10 points de PIB en Europe, et à près de 35 % du PIB des pays de l’ASEAN dans le pire des scenarios considérés (voir graphe).
La Banque Postale Asset Management (LBPAM) a annoncé ce 27 octobre avoir conclu un partenariat avec Carbon4 Finance afin de mesurer l’impact sur la biodiversité de ses fonds. Celui-ci doit lui permettre de mesurer de nombreux points de pression sur la biodiversité, tels que le climat, la pollution ou la surexploitation des ressources. Pour ce faire, LBPAM va s’appuyer sur la base de données Biodiversity Impact Analytics powered by the Global Biodiversity Score, développée par CDC Biodiversité. Cette base de données permet aux investisseurs d'évaluer l’impact sur la biodiversité de leur portefeuille de titres cotés. « Carbon4 Finance et CDC Biodiversité sont, pour nous, des partenaires de référence. Nous travaillons déjà avec Carbon4 Finance pour calculer l’alignement de nos portefeuilles par rapport à une trajectoire climatique. Avec ce partenariat, nous étendons notre action à la biodiversité, dont la préservation est un enjeu fort indissociable du climat, avec confiance.», souligne dans un communiqué Emmanuelle Mourey, présidente du directoire de La Banque Postale Asset Management.
Dans la mouvance généralisée des acteurs de la finance à se montrer bons élèves alors que s’annonce la COP26 à Glasgow, Fidelity International ne fait plus exception. La division internationale du groupe de gestion américain, basée à Londres, a annoncé ce 26 octobre qu’elle comptait réduire de moitié les émissions de CO2 de son portefeuille d’investissement d’ici à 2030 (comparé à une base 2020) et avait pour ambition d’atteindre des émissions nettes zéro à horizon 2050. La société, qui gère plus de 785 milliards de dollars, est un des membres fondateurs du réseau Net Zero Asset Managers. Son programme concernera d’abord ses portefeuilles actions et obligations d’entreprises. Elle s’est fixée aussi des objectifs spécifiques de réduction des émissions pour son portefeuille immobilier et sa solution de retraite professionnelle par défaut FutureWise. «Notre politique d’investissement relative au climat met l’accent sur les stratégies de transition effective vers une économie nette zéro plutôt que de simplement se positionner à la vente sur les forts émetteurs et à l’achat sur les faibles émetteurs», explique la société. Son engagement visera aussi dans un premier temps la production de charbon thermique, «car la transition en dehors du charbon thermique représente la plus grande opportunité de réduire les émissions de carbone au cours de la prochaine décennie», explique Fidelity. Elle devrait donc éliminer progressivement son exposition au charbon thermique d’ici 2030 pour les marchés de l’OCDE et d’ici 2040 au niveau mondial.
L’Australie visera la neutralité carbone d’ici 2050, a annoncé mardi le Premier ministre, Scott Morrison, mais elle n’en fera pas une loi et entend plutôt s’appuyer sur les consommateurs et les entreprises pour réduire ses importantes émissions de gaz à effet de serre. En amont de la COP26 qui débutera dimanche à Glasgow en Ecosse, le pays entend y parvenir principalement via le développement technologique, avec un investissement gouvernemental de près de 15 milliards de dollars. Scott Morrison a précisé que ces fonds serviraient notamment à réduire le coût de technologies comme l’hydrogène propre. L’objectif climatique de l’Australie pour 2030 - une réduction des émissions de 26%-28% par rapport aux niveaux de 2005 - ne change pas, a déclaré Scott Morrison, ajoutant toutefois que le pays devrait le dépasser, avec une réduction de 30% à 35%.
L’Australie visera la neutralité carbone d’ici 2050, a annoncé mardi le Premier ministre, Scott Morrison, mais elle n’en fera pas une loi et entend plutôt s’appuyer sur les consommateurs et les entreprises pour réduire ses importantes émissions de gaz à effet de serre. En amont de la COP26 qui débutera dimanche à Glasgow en Ecosse, le pays entend y parvenir principalement via le développement technologique, avec un investissement gouvernemental de près de 15 milliards de dollars. Scott Morrison a précisé que ces fonds serviraient notamment à réduire le coût de technologies comme l’hydrogène propre.
Le Climate Finance Day 2021 a subi ce matin les foudres de différentes ONG. L’événement majeur de Finance for Tomorrow, la branche de Paris Europlacepour faire de la finance verte et durable un élément moteur du développement de la place de Paris, a été interrompu par des activistes après le discours introductif du ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. Une grosse quinzaine de personnes, membres des ONG Les Amis de la Terre France et Alternatiba Paris, a brandi des pancartes et hurlé des slogans critiquant les politiques écologiques des « multinationales financières ».
La nécessaire transition climatique exerce une pression supplémentaire sur la gouvernance des entreprises. Une transition efficace ne peut être réalisée que par la combinaison d'objectifs ambitieux et d'une meilleure gouvernance à long terme.
La Banque des règlements internationaux (BRI) compte lancer début 2022 un fonds destiné à canaliser les réserves des banques centrales mondiales vers des projets verts dans la région Asie-Pacifique. Le fonds, appelé Asian Green Bond Fund, offrirait un pipeline aux banques centrales pour investir dans des obligations émises par des souverains et des entreprises qui respectent des normes vertes internationales strictes, a indiqué la BRI dans un communiqué. «Le fonds travaillera en étroite collaboration avec la Banque asiatique de développement (BAD) et d’autres institutions financières de développement ainsi qu’avec d’autres émetteurs», précise le communiqué. Le nouveau fonds suivra deux autres fonds d’obligations vertes que la BRI a déjà lancés au cours des deux dernières années, soulignant l’importance croissante que les banques centrales accordent au soutien des efforts de lutte contre le changement climatique. La Banque du Japon, par exemple, a décidé en juillet de commencer à acheter des obligations vertes en utilisant ses réserves de change, en grande partie comme un geste symbolique pour sensibiliser à la nécessité de promouvoir la finance verte.
La société de gestion Ossiam, affilié de Natixis IM, a annoncé ce 22 octobre avoir obtenu le Label ISR (investissement socialement responsable) pour deux fonds supplémentaires. Il s’agit des fonds Food for Biodiversity et Europe ESG Machine Learning. L’audit pour l’obtention de ce label public a été réalisé par Deloitte.
L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, vise un objectif de zéro émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2060, a annoncé samedi le prince héritier du royaume, Mohamed ben Salmane. Le pays a également relevé son objectif annuel de réduction des émissions de CO2, à 278 millions de tonnes contre 130 millions précédemment, a dit le dirigeant saoudien lors d’une intervention pré-enregistrée et diffusée à l’occasion d’une conférence sur le climat à Ryad, à huit jours de l’ouverture de la COP26 à Glasgow. L’Onu espère que la 26e conférence des parties signataires de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se déroulera du 31 octobre au 12 novembre, permettra de relever significativement les ambitions des Etats sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les banques et sociétés de gestion mondiales ont accordé 119 milliards de dollars de financements à 20 grandes entreprises du secteur de l’agroalimentaire liées à la déforestation dans les cinq ans qui ont suivi l’entrée en vigueur des Accords de Paris, selon une enquête de Global Witness citée par le Financial Times. JPMorgan, HSBC et Bank of America figurent parmi les principaux financeurs de ces entreprises, qui incluent le producteur brésilien de viande JBS. Chaque banque a réalisé des dizaines d’opérations de financement entre 2016 et 2020. Des données sur plus de 5.000 opérations, partagées avec le FT, montrent que les cinq principales banques en termes de valeur totale d’opérations (qui incluent aussi BNP Paribas et l’Industrial and Commercial Bank of China) ont noué environ 570 opérations avec 20 sociétés agroalimentaires sur la période, pour un total de 32 milliards de dollars.