Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Le déficit de la Sécurité sociale continuera à diminuer en 2016, prévoit la commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) dans un rapport transmis aux partenaires sociaux, dont Reuters a obtenu hier la synthèse. Selon ce rapport examiné ce matin en réunion plénière, le déficit du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) passera sous le seuil des 10 milliards d’euros en 2016, à 9,1 milliards. Cela représente une amélioration de 600 millions par rapport aux prévisions de la loi de financement de la Sécurité sociale et de 1,7 milliard par rapport à 2015.
Un projet de loi porté par le Comité sur les ressources naturelles de la Chambre des représentants américaine, contrôlée par les républicains, a obtenu hier le soutien des démocrates au sein de l’assemblée et de l’administration Obama. L’accord ouvre la voie à une restructuration des 70 milliards de dollars de dette qui pèsent sur Porto Rico. Le texte modifie certaines dispositions d’une version antérieure, et pourrait être voté par le Congrès début juin. L’île fait face à une échéance sur les intérêts de ses obligations générales le 1er juillet prochain.
Un projet de loi porté par le Comité sur les ressources naturelles de la Chambre des représentants américaine, contrôlée par les républicains, a obtenu le soutien des démocrates au sein de l’assemblée et de l’administration Obama. L’accord ouvre la voie à une restructuration des 70 milliards de dollars de dette qui pèsent sur Porto Rico.
La Commission européenne souhaite que la France consacre toutes les marges budgétaires dont elle pourrait disposer à la réduction de ses déficits et de sa dette, précise-t-elle dans ses recommandations annuelles publiées hier. L’exécutif européen prône aussi, en pleine controverse nationale sur le projet de loi Travail, une réforme des lois sociales pour inciter les employeurs à embaucher en contrats à durée indéterminée. Bruxelles estime qu’il y a toujours «un risque que la France ne respecte pas ses engagements» et que de nouvelles mesures seront alors nécessaires en 2017 pour y parvenir.
Le ministre allemand des Finances ne veut pas du moindre allègement de la dette de la Grèce avant 2018, ce qui permettrait d'éviter un débat parlementaire avant les élections législatives prévues à l’automne 2017 outre-Rhin, rapportait hier le quotidien Handelsblatt en se référant à une lettre adressée à la commission du Budget du parlement. Le journal affirme que Berlin est néanmoins disposé à alléger le fardeau de la dette grecque et à céder au Fonds monétaire international si le programme de réformes est pleinement mis en œuvre par Athènes.
La Commission européenne souhaite que la France consacre toutes les marges budgétaires dont elle pourrait disposer à la réduction de ses déficits et de sa dette, précise-t-elle dans ses recommandations annuelles spécifiques à chaque pays publiées mercredi. L’exécutif européen prône également, en pleine controverse nationale sur le projet de loi Travail, une réforme des lois sociales pour inciter les employeurs français à embaucher en contrats à durée indéterminée.
La Belgique a ouvert hier le livre d’ordres pour une émission obligataire en deux tranches, l’une à 7 ans et l’autre d’une première ligne à 50 ans, qui fait du Royaume belge le dernier des émetteurs souverains en date à solliciter les investisseurs sur cette maturité très longue pour profiter de l’environnement de taux ultra-bas. La ligne juin 2066, qui fera l’objet d’une syndication, devrait offrir un rendement à l'émission proche de 20 points de base au-dessus de l’OAT mai 2066 française portant un coupon de 1,75%. La Belgique avait recouru en début de semaine à un placement privé pour lever 100 millions à 100 ans avec un coupon de 2,30%.
Une note de recherche publiée vendredi par le Fonds monétaire international (FMI) et rédigée par Timothy Irwin revient sur les progrès réalisés par les gouvernements des économies avancées dans la reconnaissance de leurs engagements hors-bilan depuis 2003. Des progrès ont été réalisés en ce qui concerne les actifs financiers et beaucoup utilisent une comptabilité d’exercice pour mesurer les déficits. Un point noir significatif demeure la reconnaissance des engagements de retraite publiques, où seuls 5 gouvernements sur les 28 étudiés publient des estimations.
Fitch a confirmé vendredi la note à long terme BBB+ de l’Italie, à laquelle l’agence de notation affecte une perspective stable. Malgré une lourde dette publique du pays, Fitch estime que la note de crédit de l’Italie s’appuie sur une économie importante, diversifiée et à grande valeur ajoutée, avec un niveau d’endettement modéré du secteur privé et un système de retraites gérable. Elle observe aussi que les conditions monétaires très accommodantes du moment permettent un financement à très bas coût.
Standard & Poor’s a maintenu vendredi la note à long terme AA de la dette souveraine de la France ainsi que la perspective négative qui lui est attachée. L’agence souligne que cette perspective reflète des risques persistants pour la stabilisation de la dette française dans un environnement de reprise économique incertaine, de faible inflation et de possibles dérapages budgétaires à l’approche de l'élection présidentielle.
Une note de recherche publiée aujourd’hui par le Fonds monétaire international (FMI) et rédigée par Timothy Irwin revient sur les progrès réalisés par les gouvernements des économies avancées dans la reconnaissance de leurs engagements hors-bilan depuis 2003. Des progrès ont été réalisés en ce qui concerne les actifs financiers et beaucoup utilisent une comptabilité d’exercice pour mesurer les déficits. Un point noir significatif demeure la reconnaissance des engagements de retraite publiques, où seuls 5 gouvernements sur les 28 étudiés publient des estimations.
L’Argentine, revenue en début de semaine sur le marché international de la dette, a entrepris vendredi de rembourser les quelque 9 milliards de dollars dus à des fonds d’investissement qui avaient refusé les termes de la restructuration consécutive au défaut de paiement de 2002. Emmenés par Elliott Management, ces fonds ont refusé de participer aux restructurations intervenues en 2005 et 2010 à la suite du défaut de paiement de 2002 sur 100 milliards de dollars de dette souveraine.
Standard & Poor’s a confirmé hier la note longue A+ et courte A-1 du Japon, en maintenant la perspective stable. Cette stabilité reflète le sentiment qu’une croissance économique de 2% et des taux d’intérêt négatifs ralentiront la croissance de la dette publique. L’agence explique aussi que la demande exercée sur le yen en tant que monnaie de réserve atténue la vulnérabilité du Japon aux flux de capitaux internationaux.
Standard & Poor’s a annoncé mercredi confirmer la note longue A+ et courte A-1 du Japon, avec une perspective qui reste stable. La stabilité de la perspective reflète le sentiment qu’une croissance économique de 2% et des taux d’intérêt négatifs ralentiront la croissance de la dette publique. L’agence explique aussi que la demande exercée sur le yen en tant que monnaie de réserve atténue la vulnérabilité du Japon aux flux de capitaux internationaux.
L’Argentine a finalement lancé un emprunt de 16,5 milliards de dollars (14,53 milliards d’euros) en quatre tranches hier pour son retour sur le marché obligataire international, après 15 ans d’absence après avoir fait défaut en 2001. Le pays comptait initialement émettre de 10 à 15 milliards. Le livre d’ordres (plus de 68 milliards de dollars) est l’un des plus importants jamais constitués pour une émission sur le marché des émergents. Le programme comporte une tranche de 6,5 milliards de dollars à 10 ans, à un taux de 7,5%, principal bloc de l'émission obligataire. Buenos Aires place également 2,75 milliards de dollars à trois ans à 6,25%, 4,5 milliards de dollars à cinq ans (à 6,875%) et 2,75 milliards de dollars à 30 ans à 8%, avec un coupon de 7,625%. Deutsche Bank, HSBC, JPMorgan Chase et Santander sont co-chefs de file de l'émission, BBVA et Citigroup étant teneurs de livre conjoints.
L’Argentine a lancé mardi un emprunt de 16,5 milliards de dollars (14,53 milliards d’euros) en quatre tranches, avec un livre d’ordres dépassant les 68 milliards de dollars (60 milliards d’euros) pour son retour sur le marché obligataire international après 15 ans d’absence. Le pays comptait initialement émettre de 10 à 15 milliards. Le livre d’ordres est l’un des plus importants jamais constitués pour une émission sur le marché des émergents.