Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Le gouvernement de Matteo Renzi a approuvé hier la nouvelle version du document économique et financier (DEF) fourni par le Trésor italien, qui prévoit désormais une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,8% cette année, contre 1,2% dans la précédente estimation en avril, et de 1,0% l’année prochaine, contre 1,4% auparavant. L’objectif de déficit public a été porté de 2,3% à 2,4% du PIB pour 2016 et de 1,8% à 2,0% pour 2017. Le gouvernement est aussi revenu sur sa promesse d’abaisser le ratio dette sur PIB puisqu’il s’attend à ce qu’il atteigne 132,8% cette année contre un précédent objectif de 132,4%.
La Grèce a besoin d’un allègement substantiel de sa dette pour pouvoir en supporter durablement le poids, a déclaré vendredi le Fonds monétaire international (FMI). Dans sa revue annuelle, distincte des négociations en cours sur la mise en place du dernier plan de sauvetage en date, le FMI dit que l’allègement de la dette doit être calibré sur des objectifs budgétaires et de croissance crédibles et souligne que les objectifs d’excédents primaires (hors service de la dette) qui ont été fixés au-delà de 2018 ne devraient pas être atteints.
L’agence chargée de la gestion de la dette allemande va émettre au quatrième trimestre 7 milliards d’euros de titres de moins par rapport à ce qu’elle avait prévu en décembre 2015. Dans le détail, l’agence va émettre 25 milliards d’euros d’outils de dette sur le marché des capitaux, soit 1 milliard de moins que ce qui avait été prévu à la fin de l’année dernière. S’agissant d’instruments du marché monétaire, elle prévoit désormais de n’en émettre que 2 milliards d’euros au cours du quatrième trimestre, soit 6 milliards de moins que précédemment anticipé.
L’agence chargée de la gestion de la dette allemande a annoncé mardi qu’elle allait émettre au quatrième trimestre 7 milliards de titres de moins par rapport à ce qu’elle avait prévu en décembre 2015. Sur la période octobre-décembre, l’agence va émettre 25 milliards d’euros d’outils de dette sur le marché des capitaux, soit un milliard de moins que ce qui avait été prévu à la fin de l’année dernière. S’agissant d’instruments du marché monétaire, elle prévoit désormais de n’en émettre que 2 milliards d’euros au cours du quatrième trimestre, soit 6 milliards de moins que précédemment anticipé.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, estime qu’en s’accrochant à ses règles d’austérité budgétaire, l’Union européenne se comporte comme un « somnambule marchant vers une falaise ». Dans une interview parue hier dans le journal Realnews, il dit aussi espérer qu’un accord d’allègement de la dette grecque interviendra d’ici à la fin de l’année, de sorte que l'économie de son pays puisse redémarrer.
Les obligations souveraines portugaises ont subi une semaine difficile après les doutes exprimés par l’agence de notation DBRS sur la croissance du PIB.
Le département des Alpes-Maritimes va céder 4% du capital de la Société des aéroports de la Côte-d’Azur au consortium franco-italien Azzura, que l’Etat vient de choisir pour reprendre sa participation majoritaire, a annoncé hier le président du conseil départemental, Eric Ciotti. L’opération devrait lui rapporter 81 millions d’euros. Une part de cette somme sera allouée au désendettement et le reste sera consacré à une campagne de promotion de la Côte-d’Azur ainsi qu'à un plan de soutien à l'économie du département. Ce dernier conservera une participation résiduelle de 1% « afin de garder un siège au conseil de surveillance et un droit de regard, voire de blocage sur les décisions stratégiques à venir ». L’assemblée plénière du département votera officiellement cette cession le 22 septembre.
Madrid a sommé huit régions de mieux contrôler leurs dépenses afin de pouvoir respecter ses engagements. En cas de manquement, elles devront assumer l’amende imposée par Bruxelles.
La Grèce et ses partenaires de la zone euro qui financent son renflouement doivent s’entendre d’ici la fin de l’année avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un allègement de dette, a déclaré hier le commissaire européen Pierre Moscovici. « Il est essentiel d’accélérer le retour de la confiance et de stimuler la reprise, ce qui est notre objectif commun », a dit à la presse le commissaire européen aux Affaires économiques, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Finances grec Euclide Tsakalotos.
La Grèce et ses partenaires de la zone euro qui financent son renflouement doivent s’entendre d’ici la fin de l’année avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un allègement de dette, a déclaré lundi le commissaire européen Pierre Moscovici. « Il est essentiel d’accélérer le retour de la confiance et de stimuler la reprise, ce qui est notre objectif commun », a dit à la presse le commissaire européen aux Affaires économiques, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Finances grec Euclide Tsakalotos.
Plus de 31% de l’encours des dettes souveraines de la zone euro n’est plus éligible au programme d’achat de la Banque centrale européenne (BCE), leur rendement étant passé en dessous de son taux de dépôt, montraient hier des données de Tradeweb. L’encours de titres d’Etat de la zone euro dont le rendement est inférieur à -0,4%, le niveau du taux de dépôt de la BCE, atteint 2.300 milliards d’euros sur un total de 7.400 milliards. Cette situation pourrait contraindre à terme la BCE à modifier la clé de répartition de son programme d’assouplissement quantitatif (QE).
Plus de 31% de l’encours des dettes souveraines de la zone euro n’est plus éligible au programme d’achat de la Banque centrale européenne (BCE), leur rendement étant passé en dessous de son taux de dépôt, montrent jeudi des données de Tradeweb. L’encours de titres d’Etat de la zone euro dont le rendement est inférieur à -0,4%, le niveau du taux de dépôt de la BCE, atteint 2.300 milliards d’euros sur un encours total de 7.400 milliards. Cette situation pourrait contraindre à terme la BCE à modifier la clé de répartition de son programme d’assouplissement quantitatif (QE).
Le ministre des Finances du Koweït, Anas Al-Saleh, a déclaré hier que son pays allait emprunter sur les marchés internationaux jusqu'à 3 milliards de dinars (10 milliards de dollars, 8,9 milliards d’euros) par l'émission d’obligations libellées en dollars, sous forme d’obligations conventionnelles et de sukuks, afin de réduire son déficit budgétaire. Il compte aussi lever 2 milliards de dinars (5,9 milliards d’euros) sur son marché domestique. La dette extérieure sera la première contractée par le Koweït depuis près de 20 ans.
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) a versé une tranche d’aide de 7,5 milliards d’euros à la Grèce après la conclusion favorable de l’examen des réformes entreprises par ce pays, a annoncé hier le directeur général du fonds d’assistance de la zone euro, Klaus Regling. Il a déclaré après une rencontre à Athènes avec le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, que le MES continuerait de verser une aide financière à la Grèce à des conditions favorables et a souligné que les taux d’intérêt appliqués aux prêts à la Grèce étaient inférieurs à 1% avec une maturité moyenne des créances de 32 ans. Klaus Regling a jugé que l’objectif d’un excédent budgétaire primaire de 3,5% pour 2018 devait être respecté. Le Fonds monétaire international prône de l’abaisser à 2%.
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) a versé une tranche d’aide de 7,5 milliards d’euros à la Grèce après la conclusion favorable de l’examen des réformes entreprises par ce pays, a annoncé mardi le directeur général du fonds d’assistance de la zone euro. Klaus Regling, directeur général du MES, a déclaré après une rencontre à Athènes avec le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, que le MES continuerait de verser une aide financière à la Grèce à des conditions favorables et a souligné que les taux d’intérêt appliqués aux prêts à la Grèce étaient inférieurs à 1% avec une maturité moyenne des créances de 32 ans.
Manuel Valls a annoncé hier une possible reprise par l’Etat d’une partie de la dette de SNCF Réseau (ex-RFF). Le gouvernement remettra en août au Parlement un rapport examinant les solutions à appliquer à cette dette, a indiqué le Premier ministre lors des questions d’actualité à l’Assemblée nationale. «Ce rapport examinera les différentes hypothèses de reprise de tout ou partie de cette dette par l’Etat et la création d’une caisse d’amortissement, ainsi que leurs effets», a-t-il précisé. Fin 2015, SNCF Réseau portait une dette nette de 39,3 milliards d’euros.