L’Autorité de la concurrence autorise, sous conditions, l’acquisition du groupe Marie Brizard par la société Cofepp. Concernant les marchés de la vodka et du whisky, l’Autorité a considéré que l’opération n'était pas de nature à poser des problèmes de concurrence compte tenu des alternatives existantes pour les consommateurs.
A la suite d’opérations de visite et saisies, l’Autorité de la concurrence s'était saisie d’office, en mai 2015, de pratiques susceptibles d’avoir été mises en œuvre dans le secteur du travail temporaire. Après avoir mené une instruction préliminaire et analysé les pièces du dossier, les services d’instruction ont proposé de mettre fin à la procédure au Collège de l’Autorité de la concurrence, qui a décidé vendredi de clore sa saisine d’office.
Les autorités de la concurrence européennes estiment que Telefonica n’a pas respecté les engagements pris pour obtenir l’autorisation d’acquérir E-Plus, filiale allemande du néerlandais KPN. La Commission européenne a indiqué avoir envoyé une communication des griefs à l’opérateur de télécoms espagnol. Il a jusqu’au 5 avril pour répondre. D’après l’avis préliminaire de la Commission, Telefonica n’a pas dûment mis en oeuvre ses obligations en ce qui concerne l’obligation de donner accès à des services 4G de gros en omettant d’inclure certains accords de fourniture en gros existants dans l’indice de référence.
A la suite d’opérations de visite et saisies, l’Autorité de la concurrence s'était saisie d’office, en mai 2015, de pratiques susceptibles d’avoir été mises en œuvre dans le secteur du travail temporaire. Après avoir mené une instruction préliminaire et analysé les pièces du dossier, les services d’instruction ont proposé de mettre fin à la procédure au Collège de l’Autorité de la concurrence, qui a décidé de clore sa saisine d’office.
Les autorités de la concurrence européennes estiment que Telefonica n’a pas respecté les engagements pris pour obtenir l’autorisation d’acquérir E-Plus, la filiale allemande du néerlandais KPN. La Commission européenne a indiqué avoir envoyé une communication des griefs à l’opérateur de télécoms espagnol. Il a jusqu’au 5 avril pour répondre.D’après l’avis préliminaire de la Commission, Telefonica n’a pas dûment mis en oeuvre ses obligations en ce qui concerne l’obligation de donner accès à des services 4G de gros en omettant d’inclure certains accords de fourniture en gros existants dans l’indice de référence. En raison du comportement de Telefonica, la capacité de tiers à offrir des services concurrentiels de communications mobiles sur le marché allemand a été réduite, ajoute-t-il.
Saisie en juin dernier par la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale d’une demande d’avis sur le projet de loi de réforme de l’audiovisuel, l’Autorité de la concurrence a dévoilé ce matin ses conclusions. Face à la révolution numérique en cours et à la distorsion des réglementations applicables aux acteurs traditionnels et aux nouveaux entrants, l’Autorité invite à une révision de l’ensemble des règles pour rétablir une égalité de concurrence.
Le gendarme de la concurrence craint une hausse des prix, alors que les deux distributeurs tablent eux sur des économies de coûts, conduisant à des baisses de prix.
L’Autorité britannique de la concurrence (CMA) prévient Sainsbury’s et Asda qu’elle pourrait bloquer leur rapprochement. Sur cette annonce, l’action Sainsbury’s perdait près de 16% en fin de matinée à Londres. La CMA estime que la fusion entre les deux distributeurs britanniques entraînerait une hausse des prix et une baisse de la gamme et de la qualité des produits offerts. Elle s’inquiète aussi de la hausse des prix du carburant pour une centaine de sites où les deux enseignes disposent de stations-services.
Contrariés par le blocage du mariage entre Alstom et Siemens, les ministres de l'Economie des deux pays veulent un cadre mieux adapté selon eux au monde industriel actuel.
Dix jours après le blocage par la Commission européenne du projet de fusion entre Alstom et Siemens Mobility, la France et l’Allemagne ont officialisé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle politique industrielle censée aider les entreprises européennes à résister à la concurrence internationale. Bruno Le Maire, le ministre français de l’Economie, et son alter ego allemand, Peter Altmaier, ont annoncé vouloir travailler à convaincre la Commission européenne de modifier le droit de la concurrence. « Lorsque certains pays subventionnent massivement leurs propres entreprises, comment les entreprises opérant principalement en Europe peuvent-elles rivaliser équitablement ? », interroge le manifeste franco-allemand.
L’Autorité de la concurrence vient de donner son feu vert au rachat de certains actifs du groupe Maranatha par Colony Capital. L’offre de Colony, portant sur une trentaine d’hôtels et deux restaurants, sur la cinquantaine d’établissements exploités en France par Maranatha, a été retenue par le tribunal de commerce de Marseille le 17 octobre 2018. Les parts de marché des entreprises sur les marchés concernés étant limitées, l’Autorité de la concurrence a pu écarter tout problème de concurrence et autoriser l’opération envisagée sans condition.
L’Autorité de la concurrence a procédé mardi à des opérations de visite et saisie inopinées auprès d’entreprises suspectées d’avoir mis en œuvre des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur des services d’ingénierie, de maintenance, de démantèlement et de traitement des déchets d’installations nucléaires. Comme à son habitude, le gendarme de la concurrence ne précise pas le nom des entreprises visitées, et rappelle que ces interventions ne préjugent pas de la culpabilité des entreprises concernées par les pratiques présumées.
L’autorité britannique de la concurrence (Competition and Markets Authority) a prolongé de huit semaines la période d’examen du projet de fusion du distributeur Sainsbury’s et de son concurrent Asda, une opération de 7,3 milliards de livres sterling (8,22 milliards d’euros). La CMA devait initialement publier son rapport final début mars. Elle compte désormais le rendre le 30 avril. Elle a ouvert une enquête approfondie en septembre sur le rachat d’Asda, filiale de l’américain Walmart, par Sainsbury’s, redoutant que cette fusion n’entraîne des hausses de prix ou une dégradation de la qualité de services dans les zones commerciales où les deux chaînes sont présentes.
L’autorité britannique de la concurrence (Competition and markets authority) a prolongé de huit semaines la période d’examen du projet de fusion du distributeur Sainsbury’s et de son concurrent Asda, une opération de 7,3 milliards de livres sterling (8,22 milliards d’euros), afin d’avoir davantage de temps pour examiner les éléments lui ayant été récemment fournis.
L’Autorité de la concurrence a réexaminé vendredi les engagements pris par Canal+ International dans le cadre du rachat de Mediaserv (devenu Canal + Telecom) en 2014. Le groupe devra continuer, pour la diffusion de ses offres, de traiter Canal+ Telecom et les autres FAI sur un pied d'égalité. De plus, les chaînes indépendantes continueront à bénéficier d’un encadrement de leurs conditions de reprise par Canal+ International. Le groupe pourra néanmoins proposer des offres, avec remises, associant son offre internet et les offres TV de Canal+ International. La couverture de ses coûts pourra tenir compte du déploiement de la fibre dans les DROM. Enfin, l’obligation du maintien du coût de grille pour Ciné+ a été supprimée tout en assurant la qualité des programmes. L’ensemble des engagements maintenus ou modifiés sont renouvelés pour cinq ans.
L’Autorité de la concurrence a réexaminé les engagements pris par Canal+ International dans le cadre du rachat de Mediaserv (devenu Canal + Telecom) en 2014. La forte position de Canal+ International nécessite de maintenir certaines obligations, indique-t-elle. Le groupe devra notamment continuer, pour la diffusion de ses offres, à traiter Canal+ Telecom et les autres FAI sur un pied d'égalité. De plus, les chaînes indépendantes continueront à bénéficier d’un encadrement de leurs conditions de reprise par Canal+ International.
Alstom n’exclut pas de déposer un recours contre la décision de la Commission européenne d’interdire la fusion de ses activités avec Siemens Mobility afin d’obtenir une compensation financière. « Nous n’avons pas encore décidé si nous allons déposer un recours », a indiqué Henri Poupart-Lafarge, le PDG d’Alstom lors d’une conférence téléphonique. Alstom doit d’abord estimer si le jeu en vaut la chandelle : « Nous devons au préalable évaluer la hauteur des gains à espérer d’une telle procédure ».
Le non ne faisait plus aucun doute depuis hier. Margrethe Vestager, la commissaire européenne en charge de la concurrence, a officialisé en fin de matinée le blocage du projet de fusion entre Alstom et Siemens Mobility, la division ferroviaire du conglomérat allemand. « En l’absence de mesures correctives suffisantes, cette concentration aurait entraîné une hausse des prix pour les systèmes de signalisation qui assurent la sécurité des passagers et pour les futures générations de trains à très grande vitesse », explique la Commission européenne.