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La Chine se dit prête à répliquer à la liste noire américaine visant des groupes de technologie étrangers, au premier rang desquels l'équipementier en télécoms chinois Huawei. Pékin a menacé vendredi de publier à son tour une liste d’entreprises, d’organisations et d’individus étrangers «non fiables» et susceptibles de porter atteinte aux intérêts des entreprises chinoises.
Le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, en visite jeudi à Ottawa, a annoncé qu’il s’efforcerait de faire ratifier dans le courant de l'été l’USMCA, le nouvel accord commercial négocié avec le Canada et le Mexique. L’accord, qui a été signé fin 2018, doit remplacer l’Accord de libre-échange d’Amérique du Nord (Alena), dénoncé par Donald Trump. Ils se sont aussi entretenus du litige lié au géant chinois des télécoms Huawei, que Washington accuse d'être lié au gouvernement chinois. Le vice-président des Etats-Unis a ajouté que Donald Trump rencontrerait «probablement» son homologue chinois Xi Jinping lors du sommet du G20 dans un mois au Japon.
Les nouveaux droits de douane sur des produits importés de Chine coûteront au ménage américain moyen 831 dollars (743,5 euros) par an, suivant une étude de la Réserve fédérale de New York parue jeudi. Le gouvernement des Etats-Unis a porté ce mois-ci de 10% à 25% les droits de douane sur 200 milliards de dollars de produits chinois importés et Pékin a aussitôt répliqué, tandis que les négociations commerciales semblent au point mort. Plus les droits de douane augmentent, plus les importateurs sont tentés de se fournir auprès de pays plus chers, ce qui réduirait les revenus que Washington pourrait collecter à partir des droits sur les biens chinois.
« MÉTHODE CHINOISE » Quelque peu happé par la gestion des conflits avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, pour ne citer qu’eux, le président américain Donald Trump a accordé 180 jours supplémentaires aux négociateurs pour trouver un accord sur l’industrie automobile. Le sursis, annoncé le 17 mai, concerne aussi bien l’instauration de tarifs douaniers supplémentaires, que la mise en place de quotas d’importation sur les automobiles et les pièces détachées. Sont concernées, précise le communiqué de la Maison Blanche, « les automobiles et certaines pièces automobiles importées en provenance de l’Union européenne, du Japon et de tout autre pays que le représentant au commerce considère comme approprié ». Les industriels du secteur n’ont aucune raison de se réjouir. Le président Trump semble vouloir appliquer la « méthode chinoise » à ses interlocuteurs. Un autre communiqué spécifie que « si les accords ne sont pas conclus dans les 180 jours, le président déterminera si d’autres mesures doivent être prises ».
UBS a annoncé mardi 21 mai avoir levé plus de 93 millions de dollars pour le nouveau fonds durable de Generation IM, la société de gestion co-fondée par Al Gore. BaptiséSustainable Solutions Fund III, le fonds vient de réaliser sa première clôture à plus d’un milliard de dollars. Le fonds vise à générer de l’alpha au travers d’investissements compris entre 50 et 150 millions de dollars dans des sociétés durables, c’est-à-direproposant des produits et services s’inscrivant dans une société bas carbone, équitable, prospère, sûre et saine. Le fonds investira dans des entreprises ayant une contribution positive nette à la société. Il aura pourobjectif d’accélérer la transition vers une économie durable. Sustainable Solutions Fund III concentrera ses investissements sur trois secteurs principaux : la santé planétaire, la santé des particuliers et l’inclusion financière. «Nous pensons que nous sommes aux prémisses d’une révolution technologique durable d’une ampleur comparable à la révolution industrielle et à un rythme s’approchant de la révolution digitale», a déclaré dans un communiqué Al Gore, co-fondateur et président deGeneration IM.
Les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine n’ont pas capoté, a déclaré mardi Donald Trump, précisant que les discussions se poursuivaient entre les négociateurs des deux pays. La Chine a annoncé lundi son intention d’imposer des droits de douane sur 60 milliards de dollars (53,4 milliards d’euros) de produits américains, trois jours après l’entrée en vigueur d’un nouveau relèvement par les Etats-Unis de leurs propres tarifs douaniers visant Pékin. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé que les négociations continuaient. Ces déclarations ont été jugées rassurantes par les marchés, la Bourse de New York ayant fini en hausse mardi et effacé une partie de ses pertes de la veille.
La Chine a annoncé qu’elle allait augmenter ses droits de douane sur des produits américains représentant 60 milliards de dollars d’importations annuelles, en représailles aux mesures prises la semaine dernière par les Etats-Unis. A partir du 1er juin, les tarifs douaniers seront relevés à 10%, 20%, voire jusqu'à 25% sur un ensemble de marchandises américaines déjà taxées, a annoncé le Bureau de la Commission tarifaire du gouvernement. 5.000 produits environ sont concernés, comme les produits d’origine animale, les fruits et légumes surgelés, les condiments de cuisson, les produits chimiques et la vodka.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a assuré lundi que Pékin ne céderait « jamais » aux pressions extérieures, alors que Washington a réitéré sa menace de relever les tarifs douaniers sur l’ensemble des importations chinoises. Le porte-parole du ministère, Geng Shuang, s’est refusé à préciser quelles contre-mesures la Chine pourrait prendre en riposte à la hausse des droits de douane annoncées par les Etats-Unis la semaine dernière sur 200 milliards de dollars d’importations chinoises.
La hausse des droits de douane sur 200 milliards de dollars (178 milliards d’euros) de produits chinois décidée par le président Donald Trump est entrée en vigueur vendredi à 00h01 heure de New York, renforçant encore les tensions entre la Chine et les Etats-Unis alors que les négociations se poursuivent à Washington. Ces produits, jusqu’alors soumis à des droits de douane de 10%, sont désormais taxés à hauteur de 25%. Mais l’administration américaine ne percevra que 10% de droits pour les biens qui auront quitté les ports et les aéroports chinois avant vendredi minuit heure de Washington, ce qui, pour les produits transportés par bateau, ouvre une «période de grâce» potentielle de quelques semaines au cours desquelles les négociations pourront se poursuivre en vue d’un accord, notait Goldman Sachs vendredi matin.
Le déficit commercial de la France s’est creusé en mars, pour atteindre 5,32 milliards d’euros. Après les 4,13 milliards de déficit de février, il s’agit de son plus haut niveau depuis six mois, sous l’effet d’une nette accélération des importations, selon les statistiques CVS/CJO de la Banque de France. Sur le premier trimestre, le déficit de la balance commerciale française s'établit à 13,7 milliards d’euros, contre 14,7 milliards au premier trimestre 2018. En mars, les importations ont bondi de 3,6%, après des hausses limitées à 0,5% puis 0,3% les deux mois précédents, pour s’inscrire à 48,5 milliards d’euros. Les exportations, en hausse pour le deuxième mois consécutif, ont progressé de 1,1% à 43,2 milliards.
Un an après que Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, l’Iran a déclaré mercredi qu’il suspendait une partie des engagements qu’il avait pris dans ce cadre. Téhéran donne 60 jours aux pays soutenant encore cet accord (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie) pour alléger les sanctions prises par les Etats-Unis contre l’Iran. A défaut d’un accord, l’Iran annonce plus de suspensions d’engagements. Les Etats-Unis prévoient d’imposer des sanctions supplémentaires à l’Iran «très prochainement», a répliqué mercredi Tim Morrison, un conseiller de la Maison blanche.
Le vice-Premier ministre chinois Liu He doit participer jeudi et vendredi à Washington à des discussions sur le commerce avec les négociateurs américains. Il vient pour conclure un accord, a affirmé Donald Trump dans un tweet, mercredi. La Maison Blanche a décidé dimanche de faire passer les droits de douane américains de 10 à 25% sur 200 milliards de dollars (180 milliards d’euros) de produits chinois importés aux Etats-Unis à compter de vendredi. Le ministère chinois du Commerce a fait valoir que Pékin prendrait des mesures de rétorsion si tel était le cas.
Le ministre de l’Economie et des Finances français a exhorté la Chine et les Etats-Unis à éviter une escalade des tensions dans leurs négociations commerciales en cours pour ne pas pénaliser la croissance mondiale. « Nous souhaitons que les négociations suivent des principes de transparence et de multilatéralisme », a déclaré Bruno Le Maire à son arrivée au Forum de Paris sur la dette et le développement, une manifestation organisée au ministère des Finances.
Le déficit commercial de la France s’est creusé en mars, pour atteindre 5,32 milliards d’euros. Après les 4,13 milliards de déficit de février, il s’agit de son plus haut niveau depuis six mois, sous l’effet d’une nette accélération des importations, selon les statistiques CVS/CJO publiées mardi par la Banque de France. Sur l’ensemble du premier trimestre, le déficit de la balance commerciale française s'établit à 13,7 milliards d’euros, contre 14,7 milliards pour les trois premiers mois de 2018. En mars, les importations ont bondi de 3,6%, après des hausses limitées à 0,5% puis 0,3% les deux mois précédents, pour s’inscrire à 48,5 milliards d’euros.