Nos articles d’actualité et d’analyse sur le commerce international, les échanges, les chaînes d’approvisionnement, les accords commerciaux, le protectionnisme, l’OMC.
Ikea prévoit d’investir 400 millions d’euros en France durant les trois prochaines années pour de nouveaux magasins et services de centre-ville, a annoncé hier le patron des activités du groupe suédois d’ameublement en France, Walter Kadnar, lors de l’inauguration du premier magasin Ikea dans le centre de Paris, dans le quartier de la Madeleine. Après cette implantation dans la capitale, Ikea pourrait ouvrir des magasins dans les centres de Lyon et de Nice, a-t-il ajouté. La France est le troisième marché mondial d’Ikea, derrière l’Allemagne et les Etats-Unis, et le magasin à Paris est son 34e dans l’Hexagone.
Ikea prévoit d’investir 400 millions d’euros en France au cours des trois prochaines années pour de nouveaux magasins et services de centre ville, a annoncé lundi le patron des activités du groupe suédois d’ameublement en France, Walter Kadnar, lors de l’inauguration du premier magasin Ikea dans le centre de Paris, dans le quartier de la Madeleine.
L’activité manufacturière chinoise a progressé à un rythme inférieur aux attentes en avril, sous l’effet notamment d’un nouveau repli des nouvelles commandes à l’exportation, montre l’enquête Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier ainsi calculé est tombé à 50,2 en avril, après son plus haut de huit mois en mars (50,8), alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient une progression à 51,0. Les commandes à l’exportation ont reculé pour un onzième mois consécutif, mais à un rythme plus modéré.
L’activité manufacturière chinoise a progressé à un rythme inférieur aux attentes en avril, sous l’effet notamment d’un nouveau repli des nouvelles commandes à l’exportation, montre l’enquête Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier ainsi calculé est tombé à 50,2 en avril, après son plus haut de huit mois en mars (50,8), alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient une progression à 51,0. Il reste toutefois au-dessus du seuil de 50 qui sépare expansion et contraction de l’activité.
Le gouvernement américain va autoriser, à compter du 2 mai, les poursuites judiciaires contre les sociétés étrangères présentes à Cuba qui utilisent des biens confisqués à des Américains ou des binationaux lors de la révolution de 1959, a confirmé mercredi le secrétaire d’Etat Mike Pompeo. La mesure pourrait aussi concerner des entreprises européennes, et freiner les investissements étrangers. Washington cherche ainsi à faire payer à La Havane son soutien au président vénézuélien Nicolas Maduro. A Bruxelles, la Commission européenne a réaffirmé son opposition à toute mesure américaine revenant à sanctionner des entreprises ou des ressortissants européens à Cuba.
La Commission européenne a publié mercredi une liste de produits importés des Etats-Unis représentant un total de 20 milliards de dollars (environ 17,7 milliards d’euros) susceptibles d'être soumis à des droits de douane. Cela s’inscrit dans le cadre du litige qui oppose les deux parties sur les subventions à l’industrie aéronautique, dont l’Américain Boeing. Cette liste, qui va faire l’objet d’une consultation publique jusqu’au 31 mai, couvre un vaste éventail d’importations en provenance des Etats-Unis (poisson surgelé, agrumes, ketchup, tabac, avions et hélicoptères, tracteurs, jeux vidéo, etc.). Donald Trump a déclaré le 9 avril que les Etats-Unis allaient imposer des droits de douane sur 11 milliards de dollars (9,8 milliards d’euros) de produits importés de l’Union européenne.
Le gouvernement américain va autoriser, à compter du 2 mai, les poursuites judiciaires contre les sociétés étrangères présentes à Cuba qui utilisent des biens confisqués à des Américains ou des binationaux lors de la révolution de 1959, a confirmé mercredi le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, lors d’une conférence de presse. La mesure pourrait concerner des entreprises américaines, européennes ou canadiennes et freiner les investissements étrangers. Washington cherche ainsi à faire payer à La Havane son soutien au président vénézuélien Nicolas Maduro.
La France votera contre l’ouverture de négociations commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, en raison du contexte de menaces commerciales répétées de Donald Trump et de la sortie annoncée des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, a annoncé jeudi une source à la présidence française, citée par Reuters. Ce vote négatif devait être notifié jeudi soir aux autorités européennes et devrait avoir lieu formellement lundi. Il n’empêchera pas l’ouverture des négociations, si les Etats-Unis le souhaitent également, la décision se prenant côté européen à la majorité qualifiée.
L’organisation a réduit ses prévisions de croissance et mis en garde face aux risques, notamment commerciaux, qui assombrissent encore ses perspectives.
Plusieurs marques de luxe ont baissé leurs prix en Chine après la réduction de 3 points du taux de la TVA visant à y favoriser la consommation intérieure. Sur le site d’Apple en Chine, la baisse affichée sur certains modèles d’iPhone peut atteindre 500 yuans (environ 66 euros). Louis Vuitton (groupe LVMH) a confirmé avoir baissé ses prix dans le pays. Hermès et Gucci, détenu par Kering, ont indiqué avoir réduit leurs tarifs de 3%, pour refléter la baisse de la TVA. Chez Gucci, cette baisse s’applique à l’ensemble de ses catégories de produits. Avec la réduction des écarts de prix entre l’Europe et la Chine, liée aux taux de change et aux mesures des autorités chinoises visant à limiter les importations des revendeurs, les clients chinois achètent de plus en plus dans leur pays.
Les échanges commerciaux internationaux ont diminué de 0,3% au quatrième trimestre 2018 et devraient continuer de ralentir cette année, avec une croissance attendue de 2,6%, inférieure aux 3% de 2018 et aux 3,7% d’une précédente prévision, estime l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Elle prévoyait en septembre une croissance du commerce international de 3,9% en 2018. Le pire resterait peut-être à venir si les Etats-Unis imposaient de nouveaux droits de douane sur les automobiles importées. Et le Brexit pourrait contribuer à ramener la croissance du commerce international dans le bas de la prévision de croissance, soit 1,3% à 4,0%. Les échanges commerciaux ont toutefois progressé de 10% en valeur, à 19.480 milliards de dollars (17.385 milliards d’euros), en raison notamment d’une hausse de 20% des prix pétroliers.
Les échanges commerciaux internationaux ont diminué de 0,3% au quatrième trimestre 2018 et ils devraient continuer de ralentir cette année, avec une croissance attendue de 2,6%, inférieure aux 3% de 2018 et aux 3,7% d’une précédente prévision, estime l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans son rapport prévisionnel annuel publié aujourd’hui. L’OMC prévoyait en septembre une croissance du commerce international de 3,9% en 2018 après 4,6% en 2017.
La Chine a décidé de prolonger le moratoire sur de nouvelles taxes touchant les automobiles et pièces détachées américaines, qui devait expirer le 1er avril. Cette décision, annoncée dimanche par le Conseil d’Etat (gouvernement), vient en réponse à la décision des Etats-Unis de suspendre un relèvement des taxes sur les importations chinoises. Les Etats-Unis et la Chine sont engagés, depuis, dans des négociations pour tenter de mettre fin à leur guerre commerciale. Des entretiens jeudi soir à Pékin ont été «fructueux», selon le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. Le vice-Premier ministre chinois Liu He est attendu ces prochains jours à Washington.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) devaient discuter d’une stratégie plus défensive face à la Chine jeudi soir, en termes d’ouverture des marchés. Pékin et Bruxelles doivent convenir de dresser d’ici l'été la liste des principales barrières aux échanges commerciaux, pour fixer un calendrier à leur suppression d’ici 2020. Mais déterminer une position commune risque de s’avérer difficile, chaque capitale européenne s’employant à attirer l’investissement chinois. L’Italie reçoit le président Xi Jinping cette semaine. Le pays s’apprêterait à rejoindre le projet de nouvelle «Route de la Soie» de la Chine. Le président chinois Xi Jinping, la chancelière allemande Angela Merkel, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, et Emmanuel Macron s’entretiendront mardi prochain à l’Elysée des grands sujets multilatéraux, notamment du climat et du commerce.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) vont discuter de la Chine lors d’un dîner, jeudi soir, et d’une stratégie plus défensive face à un pays qui ne semble pas offrir de réciprocité aux Européens en termes d’ouverture des marchés.