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L’administration Trump est prête à apporter son aide à la Grande-Bretagne pour aboutir au Brexit et à établir rapidement un accord commercial entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, a dit John Bolton, lundi. Le conseiller présidentiel pour les questions de sécurité nationale s’exprimait à Londres après avoir rencontré des responsables du bureau du Premier ministre britannique Boris Johnson. Donald Trump souhaite un accord commercial global dès que possible et anticipe un soutien des deux partis au Congrès sur cette question mais les Etats-Unis n’entendent pas «imposer de pression» aux Britanniques sur ce sujet, a-t-il poursuivi.
Le Japon a prévenu hier qu’il pourrait durcir les contrôles sur les produits exportés vers la Corée du Sud malgré sa décision d’autoriser la livraison d’un composant électronique, la résine photosensible, indispensable à la production de circuits intégrés. Tokyo accentue ainsi la pression sur son voisin, retiré le mois dernier de la liste japonaise des «partenaires de confiance». Ces tensions découlent d’un litige nourri par les indemnisations réclamées par la Corée du Sud pour ses ressortissants soumis à un régime de travail forcé dans des entreprises nipponnes durant la Seconde Guerre mondiale.
Malgré des résultats trimestriels en hausse, la banque a écarté John Flint pour que le groupe surmonte les conditions d'activité et les événements mondiaux.
À Paris, l'indice CAC 40 plongeait de 2,56% à 5.415,30 points vers 10h20 GMT. À Francfort, le Dax abandonnait 2,25% et à Londres, le FTSE cèdait 1,75%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro reculait de 2,27%.
Les Etats-Unis veulent conclure au plus vite un accord de libre-échange avec le Brésil, a déclaré hier le président américain. Cette déclaration intervient alors que le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, se trouve à Sao Paulo et qu’il doit rencontrer aujourd’hui à Brasilia le président Jair Bolsonaro, homme politique d’extrême droite qui ne cache pas son admiration pour son homologue américain. Le secrétaire brésilien au Commerce, Marcos Troyjo, a toutefois prévenu que les accords commerciaux entre les deux Etats devront inclure les pays membres du Mercosur.
La menace américaine de dénoncer le statut de pays en développement de la Chine au sein de l’ l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est une «tactique», vouée à l'échec, visant à faire pression avant la reprise cette semaine des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, a estimé hier l’agence officielle Chine Nouvelle. Pékin réagit ainsi à la publication vendredi d’un mémorandum, signé par le président américain Donald Trump, affirmant que l’OMC utilise une «dichotomie obsolète entre pays développés et en développement qui a permis à certains membres (...) de bénéficier d’avantages injustes». Le texte cite sept pays parmi les dix plus riches en termes de PIB par habitant mais vise principalement la Chine.
Le ministre français de l’Agriculture, Didier Guillaume, a exprimé hier son scepticisme sur le projet de traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, un texte qui n’est «pas ratifiable en l'état». Le gouvernement français s’efforce de rassurer les opposants à ce pacte avec quatre pays d’Amérique latine (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) en affirmant qu’il ne le signera pas à n’importe quel prix. Une «commission indépendante» chargée d'évaluer l’accord devait voir le jour lundi, notamment sur des questions de climat, normes sanitaires et filières «sensibles» (boeuf, sucre, volaille). La Commission européenne et le Mercosur sont parvenus à un accord après plus vingt ans de négociations en juin, mais ce texte doit être ratifié par chacun des Etats membres de l’UE ainsi que par le Parlement européen.
Une équipe de responsables américains se rendra en Chine au début de la semaine prochaine pour des négociations commerciales, a déclaré hier le secrétaire américain au Trésor à CNBC. Steven Mnuchin a annoncé que le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, et lui-même partiraient pour la Chine lundi et discuteraient avec leurs homologues chinois mardi et mercredi à Shanghai, avant de poursuivre leurs discussions à Washington.
L’Assemblée nationale a voté hier en faveur de la ratification du Ceta, le traité de libre-échange conclu en octobre 2016 entre l’Union européenne et le Canada, que ses détracteurs jugent contradictoire avec les engagements écologiques, sanitaires et sociaux de Paris et Bruxelles. Au total, 266 députés ont voté en faveur et 213 contre le projet de loi autorisant la ratification du traité, qui doit désormais passer au Sénat. L’accord, entré en vigueur provisoirement le 21 septembre 2017, doit être approuvé par les parlements nationaux pour être définitivement mis en oeuvre.
L’Union européenne répliquerait à coup de tarifs douaniers si l’administration de Donald Trump décidait de taxer les importations automobiles européennes, a déclaré hier Sabine Weyand, nouvelle commissaire européenne au commerce, à l’occasion d’un déplacement officiel aux Etats-Unis. Elle espère aussi une solution pour mettre fin aux quinze ans de contentieux sur les subventions dont bénéficient Boeing et Airbus pour leur R&D.
La Chine a annoncé hier qu’elle allait imposer à partir du 23 juillet des taxes sur certains produits en acier inoxydable importés en provenance de l’Union européenne (UE), du Japon, de Corée du Sud et d’Indonésie afin de lutter contre une baisse des prix provoquée par ces importations. Le ministère du Commerce précise que des taxes entre 18,1% et 103,1% seront prélevées sur les billettes et les tôles en acier inoxydable importées de l’UE et des trois pays d’Asie. Pékin avait annoncé en juillet 2018 l’ouverture d’une enquête sur ses importations d’acier inoxydable à la suite d’une plainte de producteurs locaux qui reprochaient à ces importations d’avoir provoqué une baisse des prix. Le ministère du Commerce avait déjà fait part le mois dernier de mesures anti-dumping visant les tubes et les tuyaux en acier inoxydable en provenance de l’UE et des Etats-Unis.
Les exportations japonaises ont connu en juin un déclin pour le septième mois consécutif, de -6,7% en rythme annuel après -7,8% en mai, sous l’effet des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, ses deux principaux marchés à l’exportation, d’après les statistiques du ministère des Finances. «Le tableau devrait rester sombre dans les mois à venir», note Nomura, alors que Tokyo s’est engagé dans un contentieux diplomatique et commercial avec Séoul en décidant de restreindre les exportations de composants électroniques vers la Corée du Sud.
Les exportations chinoises ont baissé et les importations ont reculé plus qu’attendu en juin, montrent les statistiques officielles publiées ce vendredi. Les exportations ont diminué de 1,3% par rapport à juin 2018 tandis que les importations chutaient de 7,3%. L’excédent commercial de la Chine ressort à 50,98 milliards de dollars (45,27 milliards d’euros) en juin, après 41,66 milliards en mai, alors que le consensus interrogé par Reuters le donnait à 44,65 milliards.
Donald Trump a accusé la Chine jeudi, au moment où les discussions pour mettre fin à la guerre commerciale viennent à peine de reprendre, de ne pas acheter des produits agricoles américains comme Pékin s’y était engagé selon lui. Donald Trump avait indiqué, à l’issue du sommet du G20, fin juin, qu’il avait accepté de geler l’instauration de droits de douane punitifs sur les 300 milliards de dollars d’importations de produits chinois qui ne sont pas encore surtaxés. En échange, avait-il promis, la Chine allait acheter «un montant incroyable de nourriture et produits agricoles». Le secteur agricole, cher à Donald Trump, qui est en campagne pour sa réélection en 2020, est celui qui a le plus souffert de la guerre commerciale entre les deux pays.
Le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, et le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, se sont entretenus mardi avec leurs homologues chinois pour tenter de sortir de l’impasse de leur conflit commercial, a indiqué un responsable américain. Lors du sommet du G20 à Osaka fin juin, les présidents Donald Trump et Xi Jinping avaient décrété une trêve dans leur guerre commerciale. Ils avaient décidé de reprendre les négociations, interrompues en mai. Donald Trump avait levé sa menace d’imposer de nouvelles taxes à l’importation, qui auraient frappé la totalité des plus de 500 milliards de dollars (446 milliards d’euros) d’importations chinoises.