Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Fragilisé par les effets de l'épidémie de coronavirus, HNA Group pourrait passer sous contrôle public. Selon Bloomberg, le gouvernement de la province de Hainan, siège du conglomérat, envisagerait de voler au secours du groupe et d’engager un plan de restructurations. L’activité aérienne de HNA pourrait ainsi être revendue à des compagnies locales. A la suite d’une frénésie d’acquisitions menées dans les années 2016 et 2017, notamment à l’international, HNA est surendetté. Le groupe a été contraint depuis de revendre une grande partie de ses actifs.
Fragilisé par les effets de l'épidémie de coronavirus, HNA Group pourrait passer sous contrôle public. Selon Bloomberg, le gouvernement de la province de Hainan, siège du conglomérat, envisagerait de voler au secours du groupe et d’engager un plan de restructurations. L’activité aérienne de HNA pourrait ainsi être revendue à des compagnies locales.
La Chine envisage d'éventuelles contre-mesures pour amortir le choc de l'épidémie de coronavirus qui devrait provoquer une perturbation temporaire de l'économie, a déclaré vendredi un responsable de la banque centrale. « L'épidémie de coronavirus sera temporaire et ne changera pas l’amélioration à long terme de l'économie chinoise », a déclaré Pan Gongsheng, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine (PBOC), lors d’une conférence de presse.
Cet homme portant un masque de protection se tient sur un quai désert de la station Disneyland Resort, exploitée par MTR Corp. à Hong Kong, le lundi 3 février 2020. L’épidémie de coronavirus tombe au plus mal (lire aussi page 18). Les perspectives de l’économie de Hong Kong en 2020 sont « soumises à de grandes incertitudes », notamment en raison des interrogations autour de la reprise économique mondiale, des relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, des protestations sociales en cours depuis des mois et de la progression de l’épidémie, a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
Les Bourses européennes ne cèdent pas à la panique face à l’épidémie de coronavirus. Alors que les marchés chinois ont connu leur pire séance depuis août 2015, avec une chute de 7,7% pour l’indice Shanghai Composite, les places européennes évoluent dans le vert.
Dans une circulaire publiée mardi, la Commission de régulation des marchés financiers (CSRC) chinois a appelé les investisseurs à «analyser rationnellement» l’impact du coronavirus, en insistant sur le principe «d’investissement à long terme». Dans le même document, elle a demandé aux acteurs financiers de se préparer à conduire des transactions hors de leurs bureaux habituels. Les Bourses de Shanghai et Shenzhen, actuellement fermées pour la longue période fériée du Nouvel an lunaire, ont vu leur fermeture prolongée jusqu’au 2 février inclus. De son côté, la banque centrale chinoise (PBOC) a annoncé qu’elle injectera «un important niveau de fonds» dans le système financier le 3 février.
Dans une circulaire publiée mardi, la Commission de régulation des marchés financiers (CSRC) chinois a appelé les investisseurs à « analyser rationnellement » l’impact du coronavirus, en insistant sur le principe « d’investissement à long terme ». Dans le même document, elle a demandé aux acteurs financiers de se préparer à conduire des transactions hors de leurs bureaux habituels afin de « préserver la stabilité et le bon ordre » des échanges.
C’est en pourcentage la croissance de la production industrielle de la Chine sur un an, qui marque ainsi une nette accélération par rapport à la hausse de 6,2 % enregistrée en novembre. Alors que les craintes demeurent sur la santé de l’économie chinoise, cet indicateur a nettement dépassé les attentes du consensus établi par Bloomberg, qui tablait sur une progression de 5,9 % sur un an. Capital Economics souligne en outre que cette évolution a été nourrie par un fort rebond de la formation de capital fixe, de 5,2 % à 7,3 % sur un an entre novembre et décembre. La formation de capital fixe a contribué pour un tiers à la croissance chinoise l’an dernier, qui s’est établie à 6,1 % après 6,6 % en 2018.
Disparités. Selon les dernières estimations de la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), les investissements directs étrangers (IDE) mondiaux sont restés stables en 2019, à 1,39 milliard de dollars, soit une baisse de 1 % par rapport à 2018. Malgré une baisse sensible des fusions-acquisitions transfrontières (-40 %), les investisseurs ont répondu présent, mais avec de fortes disparités selon les régions (voir le graphique). En particulier, les flux vers les pays développés ont baissé de 6 % pour atteindre environ 643 milliards de dollars. L’Union européenne (UE) est la plus touchée, avec une diminution des investissements de 15 %, à 305 milliards de dollars. Ainsi, les investissements ont baissé de 6 % au Royaume-Uni (61 milliards de dollars). En cause, les tensions liées au Brexit et une moindre activité de fusions-acquisitions transfrontières par rapport à 2018. Malgré une chute de 48 % à Hong-Kong (55 milliards de dollars), le territoire reste parmi les 10 premières destinations d’investissement mondiales en 2019. Les Etats-Unis conservent leur première place, à 251 milliards de dollars. Si les investisseurs canadiens ont boudé la destination (-24 %), les capitaux australiens et japonais ont en revanche afflué. Ce sont les économies en transition qui enregistrent la plus forte progression, avec des investissements en hausse de 65 %. La Russie, qui a su redonner confiance aux investisseurs, capte l’essentiel des flux (33 milliards de dollars).
Outre-Atlantique, les différents segments du secteur minier (pétrole, gaz, charbon, terres rares) cher à Donald Trump connaissent des destinées contrastées.
La Chine va changer sa réglementation afin de permettre à des compagnies étrangères d’explorer et d’exploiter des ressources pétrolières et gazières dans le pays, ouvrant pour la première fois cette industrie à des entreprises autres que les géants pétroliers publics. A partir du 1er mai prochain, les entreprises étrangères (ou chinoises) enregistrées en Chine avec un actif net d’au moins 300 millions de yuans (38 millions d’euros) pourront participer à l’exploration et la production de pétrole et de gaz, a déclaré le ministère des ressources naturelles. Les permis d’exploitation de ressources minérales seront valides pendant cinq ans reconductibles, auquel cas le gouvernement réduira automatiquement de 25% les zones d’exploration par rapport à celles enregistrées initialement.
La Chine va changer sa réglementation afin de permettre à des compagnies étrangères d’explorer et d’exploiter des ressources pétrolières et gazières dans le pays, ouvrant pour la première fois cette industrie à des entreprises autres que les géants pétroliers publics alors qu’elle entend stimuler son approvisionnement en énergie. A partir du 1er mai prochain, les entreprises étrangères (ou chinoises) enregistrées en Chine avec un actif net d’au moins 300 millions de yuans (38 millions d’euros environ) seront autorisées à prendre part à l’exploration et la production de pétrole et de gaz, a déclaré le ministère des ressources naturelles. Les permis d’exploitation de ressources minérales seront valides pendant cinq ans et pourront être prolongés de cinq ans, auquel cas le gouvernement réduira automatiquement de 25% les zones d’exploration par rapport à celles enregistrées initialement.
Malgré huit baisses depuis début 2018, la Banque populaire de Chine (la PBoC) reconnaît que le ratio de réserves obligatoires imposés aux banques du pays reste élevé par rapport aux normes mondiales et pourrait être encore ajusté, à l’avenir, pour aider à fournir des liquidités stables et à long terme à l’économie, a déclaré un haut responsable de la banque centrale dans un article en fin de semaine dernière. Le jour de l’An, la Chine a annoncé qu’elle réduirait de 50 points de base le ratio des réserves obligatoires à partir d’aujourd’hui.