Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Banque centrale de Chine (PBoC) a de nouveau baissé légèrement, comme attendu et pour la troisième fois depuis août, son taux préférentiel de prêt dans le cadre d’une réforme visant à réduire le coût du crédit aux entreprises. Le nouveau taux préférentiel de prêt (LPR ou TPP) a été fixé à 4,15%, en baisse de 5 points de base par rapport à son niveau précédent. Le LPR/TPP quinquennal est lui fixé à 4,80%, contre 4,85% auparavant. La PBoC avait annoncé en août la réforme de son mécanisme de LPR/TPP, attendue de longue date dans le contexte du ralentissement de la croissance de l'économie.
Le soutien du Sénat américain via un texte destiné à protéger les droits humains à Hong Kong adopté mardi à l’unanimité a provoqué la colère de la Chine. Le «Hong Kong human rights and democracy Act» doit désormais être soumis à la Chambre des représentants, qui a voté sa propre législation sur la question le mois dernier, afin de soumettre un texte commun au président Donald Trump pour promulgation. Un second texte a aussi été adopté à l’unanimité par le Sénat, où les Républicains sont majoritaires, pour demander un embargo sur les exportations de certains équipements anti-émeute à destination des forces de sécurité hongkongaises.
La banque centrale chinoise (PBoC) a surpris en baissant hier son taux d’intérêt à court terme «reverse repo» à sept jours à 2,50% contre 2,55%, une première en quatre ans. La PBoC, qui avait déjà fait baisser son nouveau taux benchmark LPR (loan prime rate, ou taux préférentiel de prêt, TPP) en août puis septembre (à 4,25% puis 4,2%), puis pour la première fois en trois ans le taux de sa facilité de prêt à 1 an (medium-term lending facilities – MLF, de 3,3% à 3,25%) le 5 novembre, entend ainsi relancer l’activité de crédit des banques. Les analystes estiment que d’autres mesures pourraient suivre, notamment une nouvelle fois sur le taux préférentiel de prêt LPR.
La banque centrale chinoise (PBoC) a surpris en baissant lundi son taux d’intérêt à court terme «reverse repo» à sept jours à 2,50% contre 2,55%, une première en quatre ans. Les taux «reverse repo» sont appliqués par les banques centrales pour fournir des liquidités court terme aux banques commerciales en échange de titres déposés en collatéral. La PBoC, qui avait déjà fait baisser son nouveau taux benchmark LPR (loan prime rate, ou taux préférentiel de prêt, TPP) en août puis septembre (à 4,25% puis 4,2%), puis pour la première fois en trois ans le taux de sa facilité de prêt à 1 an (medium-term lending facilities – MLF, de 3,3% à 3,25%) le 5 novembre, entend ainsi relancer l’activité de crédit des banques, alors que sa croissance a diminué ces derniers mois, mais doucement.
La guerre commerciale avec les Etats-Unis pèse sur la Chine, qui a enregistré en octobre un ralentissement plus important qu’attendu de sa production industrielle, de +4,7% en rythme annuel au lieu de +5,4% prévus en moyenne par les économistes interrogés par Reuters.
Parmi les victimes de la guerre commerciale entre Etats-Unis et Chine, les agriculteurs américains, avec des revenus en baisse et des perspectives incertaines.
Les exportations et les importations chinoises ont décliné en octobre, mais à un rythme moins important qu’attendu d’après les statistiques des douanes chinoises : ainsi, les exportations auraient diminué de -0,9% en octobre en rythme annuel (contre -3,2% pour les anticipations des analystes interrogés par Reuters), ce qui serait un soulagement pour une économie chinoise très dépendante des exportations, alors que Pékin tente de conclure un accord commercial avec Washington.
L’activité dans le secteur industriel en Chine s’est contractée en octobre pour le sixième mois consécutif, l’indice PMI manufacturier officiel chutant à 49,3 en octobre (après 49,8 en septembre), alors que le seuil de 50 sépare contraction et expansion de l’activité. Cela soulignent les difficultés croissantes pour les industriels alors que, du fait de la guerre commerciale avec les Etats-Unis, l'économie chinoise connaît sa plus faible croissance (+6,0% au troisième trimestre) de près de 30 ans. D’après les données du Bureau national de la statistique (BNS), les nouvelles commandes à l’exportation ont chuté en octobre pour un dix-septième mois de rang, avec un sous-indice à 47,0, après 48,2 en septembre.
L’activité dans le secteur industriel en Chine s’est contractée en octobre pour le sixième mois consécutif, l’indice PMI manufacturier officiel chutant à 49,3 en octobre (après 49,8 en septembre), alors que le seuil de 50 sépare contraction et expansion de l’activité. C’est bien plus qu’attendu par les analystes, qui tablaient sur le même niveau qu’en septembre, et soulignent les difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les industriels alors que, du fait de la guerre commerciale avec les Etats-Unis, l'économie chinoise connaît sa plus faible croissance (+6,0% au troisième trimestre) de près de 30 ans.
Comme anticipé par le secrétaire aux Finance lundi, l’économie de Hong Kong s’est fortement contractée au troisième trimestre, dépassant les estimations les plus pessimistes quant aux dégâts causés par cinq mois de manifestations, avec un PIB en recul -3,2% au troisième trimestre, après -0,4% (chiffre révisé) au deuxième trimestre, une contraction sur deux trimestres consécutifs étant synonyme de récession technique. Une première depuis 2009. «La demande intérieure s’est considérablement dégradée, a déclaré le gouvernement dans un communiqué. Alors que la conjoncture économique s’est dégradée et que les manifestations ont provoqué de graves perturbations dans les secteurs de la vente au détail, de la restauration et d’autres secteurs liés à la consommation, les dépenses de consommation privée ont enregistré leur premier repli en un an depuis plus de dix ans.»
L'économie de Hong Kong est entrée en récession après cinq mois de manifestations antigouvernementales qui ont mis l’activité du territoire autonome chinois quasiment à l’arrêt, a annoncé lundi le secrétaire aux Finances de Hong Kong. L’estimation préliminaire du PIB du troisième trimestre fait ressortir deux trimestres consécutifs de contraction - synonyme de récession, et ne permettrait pas de tenir l’objectif d’une croissance annuelle comprise entre 0% et 1%. Outre l’activité commerciale touchée par les fermetures de magasins, la fréquentation touristique de Hong Kong s’est effondrée, avec une chute de 50% enregistrée en octobre.
L'économie de Hong Kong est entrée en récession après cinq mois de manifestations antigouvernementales qui ont mis l’activité du territoire autonome chinois quasiment à l’arrêt, a annoncé lundi le secrétaire aux Finances de Hong Kong, à l’occasion de l’estimation préliminaire du PIB du troisième trimestre, qui fait ressortir deux trimestres consécutifs de contraction - synonyme de récession, et ne permettrait pas de tenir l’objectif d’une croissance annuelle comprise entre 0% et 1%.
VOEU PIEUX C’est un président américain Donald Trump manifestement pressé de trouver des débouchés aux produits agricoles américains, qui s’est félicité à coups de tweets de l’accord conclu avec le Japon le 25 septembre, puis de la trêve avec la Chine, annoncée le 11 octobre. L’American Farm Bureau (principale fédération agricole du pays) a vivement réagi aux annonces du président américain, lors d’un meeting en Louisiane le 11 octobre. Ce dernier a déclaré que les importations chinoises de produits agricoles américains pourraient grimper en flèche, pour atteindre 50 milliards de dollars par an. Or, rappelle l’organisation, les importations chinoises n’ont jamais atteint les 30 milliards de dollars. Elles ont lourdement chuté depuis 2016, à 9,1 milliards de dollars en 2018. Si donc les Etats-Unis ont effectivement décidé de ne pas appliquer 5 % de droits de douane supplémentaires sur 250 milliards de dollars de produits d’importation, en revanche, les promesses chinoises relèvent encore du vœu pieux… ou de la promesse de campagne.