Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Chine a dit jeudi espérer que les Etats-Unis mettent un terme à leur politique de tarifs douaniers sur les produits en provenance de Pékin, ajoutant que l’imposition de nouveaux droits de douane entraînerait des mesures de rétorsion. Selon Gao Feng, le porte-parole du ministère du Commerce, les négociateurs des deux premières économies mondiales seraient restés en contact. Washington a annoncé début août la mise en oeuvre à compter de septembre de droits de douane de 10% sur les 300 milliards de dollars d’importations chinoises encore non taxées, avant que le président Donald Trump ne revienne en partie sur cette décision, en reportant à mi-décembre l’imposition de certains produits chinois importés.
Le Conseil chinois des affaires d’Etat a proposé une plus grande intégration de la ville de Shenzhen, dans le sud du pays, avec les régions administratives spéciales de Hong Kong et Macao. Cette directive intervient en plein mouvement de contestation dans Hong Kong, où les manifestants s’inquiètent d’une emprise croissante du pouvoir chinois sur l’ancienne colonie britannique en dépit de la formule «un pays, deux systèmes» qui a présidé à la rétrocession, en 1997. Publiée dans le Quotidien du Peuple, l’organe du Parti communiste chinois, la directive en 19 points porte sur le développement économique de Shenzhen, la grande ville du Guangdong où les géants Tencent et Huawei ont leur siège social, afin de la porter parmi les premières villes au monde d’ici à 2025.
À Paris, l'indice CAC 40 plongeait de 2,56% à 5.415,30 points vers 10h20 GMT. À Francfort, le Dax abandonnait 2,25% et à Londres, le FTSE cèdait 1,75%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro reculait de 2,27%.
Après la mise sous tutelle de Baoshang Bank en mai, les autorités ont cette fois opté pour un soutien d'ICBC à Bank of Jinzhou, un autre prêteur en difficulté.
Les émissions de gaz à effet de serre de la Chine ont augmenté de 53% en dix ans, à 12,3 milliards de tonnes en 2014, a déclaré Pékin sur la base des données transmises à l’ONU. La Chine, qui avait auparavant publié ces données en 2005 et en 2010, prévoit que ses émissions atteignent un pic «aux alentours de 2030», mais a promis de faire preuve d’ «ambition» au moment de revoir, l’an prochain, sa lutte contre le changement climatique. Aux Etats-Unis, les émissions s’établissaient à 5,74 milliards de tonnes en 2017.
Les exportations chinoises ont baissé et les importations ont reculé plus qu’attendu en juin, montrent les statistiques officielles publiées ce vendredi. Les exportations ont diminué de 1,3% par rapport à juin 2018 tandis que les importations chutaient de 7,3%. L’excédent commercial de la Chine ressort à 50,98 milliards de dollars (45,27 milliards d’euros) en juin, après 41,66 milliards en mai, alors que le consensus interrogé par Reuters le donnait à 44,65 milliards.
La filiale chinoise de S&P Global est devenue jeudi la première agence de notation internationale à noter un émetteur domestique en Chine, accordant la note AAA à ICBC Financial Leasing, avec une perspective stable. Cette étape était très attendue pour le développement du marché obligataire local, estimé à 13.000 milliards de dollars (11.500 milliards d’euros) : les investisseurs obligataires chinois espèrent que l’arrivée des notations des grandes agences internationales contribuera à modifier les pratiques des agences locales, qui accordent une note «double A», relativement sûre, à une large majorité d’émetteurs. Moody’s et Fitch ont demandé une licence aux autorités chinoises.
La filiale chinoise de S&P Global est devenue jeudi la première agence de notation internationale à noter un émetteur domestique en Chine, accordant la note AAA à ICBC Financial Leasing, avec une perspective stable. Cette étape était très attendue pour le développement du marché obligataire local, estimé à 13.000 milliards de dollars (11.500 milliards d’euros) : les investisseurs obligataires chinois espèrent en effet que l’arrivée des notations des grandes agences internationales contribuera à modifier les pratiques des agences locales, qui accordent une note « double A », relativement sûre, à une large majorité d’émetteurs et dont les pratiques sont la cible d’une enquête des autorités de tutelle. Les deux autres grandes agences internationales, Moody’s et Fitch, ont demandé une licence aux autorités chinoises.
Les investissements directs étrangers (IDE ou FDI) en Chine ont augmenté de 7,2% au premier semestre par rapport à la même période de 2018 pour atteindre 478,33 milliards de yuans (61,8 milliards d’euros), a annoncé jeudi le ministère du Commerce. Sur le seul mois de juin, les IDE en Chine ont progressé de 8,5% sur un an à 109,27 milliards de yuans, après 63,83 milliards en mai, précise le ministère.
La plate-forme de négociation interbancaire chinoise (NIFC) a introduit des systèmes d’alertes afin d’empêcher les taux monétaires de tomber au-dessous de certains niveaux spécifiques, ont déclaré mercredi des traders à Reuters. Mardi, la banque centrale de Chine (PBoC) s’inquiétait, en dépit de ses efforts d’assouplissement monétaire, de la chute brutale des taux courts à des niveaux assez proches de son principal taux de dépôt pour les banques, actuellement de 0,72%. Les traders seraient alertés s’ils plaçaient des offres en dehors d’une plage de négociation quotidienne de 70 points de base autour du taux de pension moyen pondéré. Les marchés attendaient ce mercredi plus de détails sur le fonctionnement de ce nouveau cadre. Le taux d’intérêt au jour le jour restait, lui, nettement plus élevé autour de 1,82%.