Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Les Etats-Unis veulent mettre fin à leur «dépendance excessive» à l’égard des terres rares, des panneaux solaires et autres produits clés provenant de Chine, afin d’éviter que Pékin ne coupe ses approvisionnements comme elle l’a déjà fait avec d’autres pays, a déclaré la secrétaire au Trésor américaine. Arrivée à Séoul lundi, Janet Yellen a déclaré à Reuters, avant une visite de l’entreprise LG, qu’elle encourageait le renforcement des liens commerciaux avec la Corée du Sud et d’autres alliés de confiance afin d’améliorer la résilience des chaînes d’approvisionnement et d’éviter d’éventuelles manipulations géopolitiques. La secrétaire au Trésor va plaider en faveur d’une diversification des chaînes d’approvisionnement américaines, ce qui permettrait de lutter également contre l’inflation.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a injecté, lundi pour la première fois depuis juin, des liquidités supplémentaires dans le système financier chinois alors qu’un boycott des paiements hypothécaires sur les constructions retardées affaiblit les promoteurs et qu’une nouvelle flambée de coronavirus ravive le sentiment de crise. Selon son communiqué, la PBoC a augmenté la taille de ses opérations quotidiennes de trésorerie à court terme, sous la forme d’opérations de prise en pension (reverse repo) à 7 jours, de 3 à 12 milliards de yuans (1,8 milliard de dollars). Soit une injection nette de 9 milliards de yuans, la première depuis le 30 juin. Le taux de «reverse repo» à 7 jours, bien qu’augmenté à 2,1% la semaine dernière, reste inférieur au taux de référence, ce qui limite l’intérêt de l’opération. La décision de la PBoC, qui ne souhaite plus trop assouplir sa politique monétaire, répondrait également à un besoin de liquidités ponctuel, afin de couvrir le paiement d’impôts des entreprises.
Les exportations chinoises ont progressé de 17,9% en rythme annuel en juin, la plus grosse progression en cinq mois, car les problèmes logistiques se sont atténués après la levée des restrictions covid-19. Pendant ce temps, les importations ont augmenté de seulement 1% selon les chiffres publiés mercredi par les douanes chinoises. L’excédent commercial de la Chine a atteint un niveau record de 97,9 milliards de dollars en juin, contre 50,1 milliards de dollars un an plus tôt, dépassant les prévisions de marché. L’excédent commercial avec les Etats-Unis s’est creusé à 41 milliards de dollars en juin, après 36,1 milliards en mai.
Les exportations chinoises ont progressé de 17,9% en rythme annuel en juin, la plus grosse progression en cinq mois, car les problèmes logistiques se sont atténués après la levée des restrictions covid-19. Pendant ce temps, les importations ont augmenté de seulement 1% selon les chiffres publiés mercredi par les douanes chinoises.
Défense. Dans une note publiée le 6 juillet, le Conseil d’analyse économique (CAE) dresse un état des lieux des relations commerciales entre l’Union européenne (UE) et la Chine. Le déficit commercial de l’UE vis-à-vis de la Chine a quasiment doublé en valeur depuis l’automne 2021 (voir le graphique). Les importations en provenance de Chine sont passées de 25 milliards d’euros par mois à la fin 2019 à plus de 40 milliards début 2022. Les mesures anti-dumping restent le principal outil de défense commerciale. Elles s’appliquent à près de 11 % des importations en provenance de Chine. Mais cet instrument reste insuffisant, notamment en raison de l’opacité des systèmes de subventions à l’industrie accordées par Pékin. La mise à l’arrêt des négociations de l’accord bilatéral d’investissement (Comprehensive Agreement on Investment ou CAI) et du processus de règlement des différends commerciaux de l’Organisation mondiale du commerce doivent inciter l’UE à compléter ses instruments de défense commerciale, estiment les experts. « L’Union européenne éprouve des difficultés à définir un agenda de coopération constructif et les tensions politiques, décuplées depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, renforcent encore la réflexion sur la sécurité des approvisionnements et la souveraineté énergétique », constate Sébastien Jean, professeur au Conservatoire national des arts et métiers et membre du CAE. Les exemples de l’Australie, et plus récemment de la Lituanie, montrent que Pékin sait utiliser l’arme commerciale à des fins politiques. Les auteurs recommandent donc un renforcement de la capacité d’action de l’UE, en créant par exemple un poste de vice-président de la Commission qui serait en charge des relations économiques extérieures.
La résurgence des cas de Covid en Chine fait craindre de nouveaux confinements en raison de la politique zéro-Covid menée par Pékin. Tout juste sorti d’un confinement de deux mois qui a durement touché l’économie chinoise, Shanghai est de nouveau en état d’alerte et cherche à isoler les infections survenues dans des karaokés illégaux. Jeudi, la ville a enregistré le plus grand nombre d’infections depuis fin mai. Shanghai a relancé ses tests de masse sur trois jours dans 10 districts et des parties de deux autres -- sur les 16 que compte le centre financier de la Chine. «Une résurgence d’Omicron n’est pas un problème dans la plupart des autres pays, mais cela reste un problème prédominant pour l'économie chinoise», selon les économistes de Nomura.
Soit 2 milliards d’euros, c’est le montant minimal que les sept participants devront verser au nouvel accord de liquidité mis en place entre la Banque populaire de Chine (PBoC) et la Banque des règlements internationaux. Le fonds marque une étape importante dans l’internationalisation du yuan, puisqu’il permet a la PBoC de répondre à un choc sur sa devise et d’offrir une ligne de liquidité en yuans aux autres participants.
Après le secteur manufacturier, l’activité dans les services a nettement accéléré en juin en Chine. L’indice PMI du secteur calculé par Caixin s’est établi le mois dernier à 54,5, contre 41,4 en mai, selon les données publiées mardi. L’activité rebondit fortement après trois mois de déclin pour progresser à son rythme le plus rapide en près d’un an, l’assouplissement des mesures sanitaires face au Covid ayant relancé la demande. Le sous-indice des nouvelles commandes a grimpé en juin à 52,4, soit un plus haut depuis le début de l’année, après 44,8 le mois précédent. L’indice composite, qui regroupe industrie et services, a progressé à 55,3 contre 42,2 en mai.
Après le secteur manufacturier, l’activité dans les services a nettement accéléré en juin en Chine. L’indice PMI du secteur calculé par Caixin s’est établi le mois dernier à 54,5, contre 41,4 en mai, selon les données publiées mardi.
L’activité manufacturière en Chine a progressé en juin à son rythme le plus important en 13 mois, portée par un rebond solide de la production avec la levée des restrictions sanitaires face au Covid. L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit s’est établi à 51,7 le mois dernier, sa première croissance en quatre mois, après 48,1 en mai. Le consensus ressortait à 50,1, soit juste au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Cette enquête privée, dont le résultat reflète la vision des entreprises de taille moyenne exportatrices, conforte la publication jeudi d’une croissance de l’activité selon les données officielles.
L’activité manufacturière en Chine a progressé en juin à son rythme le plus important en 13 mois, portée par un rebond solide de la production avec la levée des restrictions sanitaires face au Covid.
Les autorités sanitaires chinoises ont annoncé mardi la réduction de moitié à sept jours de la période de quarantaine pour les voyageurs étrangers en Chine. Cette décision a été saluée ce matin sur les places boursières asiatiques et désormais européennes. Cela signifie une nette amélioration de la situation sanitaire en Chine, après plusieurs mois de confinement strict pour faire face à la vague du variant Omicron. Une bonne nouvelle pour l’économie chinoise. Les cours des métaux industriels sont également en hausse.
Les banques ont laissé lundi les taux directeurs pour les prêts aux entreprises et aux ménages inchangés. Le taux à un an (loan prime rate) reste à 3,7% et celui à cinq ans à 4,45%. «Les banques chinoises n’ont pas réduit les taux de prêt à un an et à cinq ans, même si l'économie est toujours confrontée à de nombreux défis», relève Iris Pang, chef économiste Chine chez ING qui avait anticipé, à contre-courant du marché, une baisse de 5 points de base (pb) des taux à 5 ans (ceux utilisés pour les prêts dans les projets d’infrastructures et l’immobilier) malgré le maintien par la banque centrale (PBoC) du taux MLF.
Les banques ont laissé lundi les taux directeurs pour les prêts aux entreprises et aux ménages inchangés. Le taux à un an (loan prime rate) reste à 3,7% et celui à cinq ans à 4,45%. «Les banques chinoises n’ont pas réduit les taux de prêt à un an et à cinq ans, même si l'économie est toujours confrontée à de nombreux défis», relève Iris Pang, chef économiste Chine chez ING qui avait anticipé, à contre-courant du marché, une baisse de 5 points de base (pb) des taux à 5 ans (ceux utilisés pour les prêts dans les projets d’infrastructures et l’immobilier) malgré le maintien par la banque centrale (PBoC) du taux MLF.
L’économie chinoise a continué de montrer des signes de faiblesse en mai, alors que les restrictions se poursuivent dans le pays face à l’épidémie de Covid-19, mais la hausse de la production industrielle rassure les opérateurs. Elle a progressé de façon inattendue le mois dernier de 0,7% en rythme annuel (baisse de 0,7% attendue par le consensus Reuters), après avoir accusé une baisse de 2,9% en avril, montrent les données publiées par le Bureau national des statistiques (BNS). La semaine passée, la Chine a annoncé une reprise de ses exportations qui ont connu une croissance à deux chiffres en mai, dépassant les attentes, tandis que les importations ont augmenté pour la première fois en trois mois, les usines ayant repris leur production et les problèmes de logistique s’étant atténués.
L’économie chinoise a continué de montrer des signes de faiblesse en mai, alors que les restrictions se poursuivent dans le pays face à l’épidémie de Covid-19, mais la hausse de la production industrielle rassure les opérateurs.
Le commerce extérieur chinois reprend après la fin des confinements à Shanghai mais la croissance restera entravée par l’immobilier et la faiblesse de la consommation.
Les exportations de la Chine ont connu une croissance à deux chiffres en mai, dépassant les attentes, tandis que les importations ont augmenté pour la première fois en trois mois, les usines ayant repris leur production et les problèmes de logistique s’étant atténués après que les autorités ont assoupli certaines des restrictions liées à l’épidémie de coronavirus à Shanghai. Les exportations ont progressé de 16,9% sur un an en mai, dépassant les attentes des analystes, leur rythme le plus rapide depuis le mois de janvier. Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à ce qu’elles augmentent de 8% après une hausse de 3,9% en avril.