La fintech française iBanFirst a annoncé une levée de fonds de 21 millions d’euros, faisant entrer à son capital le fonds Elaia et Bpifrance. Ce tour de table de série C porte à 46 millions d’euros le financement par capital-risque de la fintech. La société espère notamment développer son offre à destination des PME et ETI. Créée en 2013, iBanFirst compte se développer dans d’autres pays européens et conquérir 7.000 clients en 2020.
Le groupe BPCE, qui regroupe les enseignes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, a annoncé la fin du support de Paylib à partir du 16 juin. À partir de cette date, il ne sera plus possible d’ajouter une carte de paiement émise par l’une de ces deux banques dans le système Paylib. En revanche, toutes les cartes bancaires enregistrées avant cette date continueront de fonctionner avec l’application jusque fin septembre. Paylib est le système de paiement sur mobile (sans contact ou en ligne) développé en France en 2013 pour proposer une alternative à Google Pay, Samsung Pay ou Apple Pay. Il a été développé par BNP Paribas, la Banque Postale, la Société Générale et le GIE Cartes Bancaires.
Le groupe BPCE, qui regroupe les enseignes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, a annoncé la fin du support de Paylib à partir du 16 juin 2020. À partir de cette date, il ne sera plus possible d’ajouter une carte de paiement émise par l’une de ces deux banques dans le système Paylib. Et plus aucune transaction ne sera possible à partir du mois de septembre. En revanche, toutes les cartes bancaires enregistrées avant cette date continueront de fonctionner avec l’application jusque fin septembre. Aucune explication sur les raisons de ce changement n’a été donnée.
La fintech française iBanFirst annonce aujourd’hui une levée de fonds de 21 millions d’euros, faisant entrer à son capital le fonds Elaia et Bpifrance. Ce tour table de série C porte à 46 millions d’euros le financement par capital-risque de la fintech.
Innovation. Pas facile d’être un travailleur indépendant, surtout en période de crise. La variation de leurs revenus en cas de baisse d’activité, de retard de paiement ou de maladie peut être source de difficultés financières. Deux indépendants ont imaginé Aria, une application mobile qui stabilise les revenus des indépendants : l’utilisateur choisit la rémunération fixe qu’il souhaite et Aria lui avance la différence si ses revenus sont inférieurs, l’avance est remboursée les mois suivants lorsque les revenus sont plus importants. Quatre formules d’abonnement sont disponibles, de 2,90 euros pour une avance maximale de 200 euros à 14,90 euros jusqu’à 2.000 euros d’avance. Après un test utilisateur, le service a été lancé le 15 avril et compte 1.000 utilisateurs. Aria est intermédiaire en financement participatif.
L'autorité française a signé un accord avec le Département des services financiers pour permettre aux fintech d’opérer plus facilement dans les deux juridictions.
Le Crédit Agricole va lancer une version-test d’une néobanque pour les pros, baptisée Blank. Elle vise un lancement d’ici le dernier trimestre 2020 et s’inscrit dans la stratégie d’innovation annoncée par le Crédit Agricole dans son plan à moyen terme 2022. Les clients de la fintech bénéficieront d’un compte classique et premium ainsi que d’un espace de gestion lié au compte pro Blank. «Blank est en mesure de proposer des assurances professionnelles inédites pour une néobanque, telles que le doublement de la garantie constructeur sur le matériel professionnel et les meilleures garanties de revenus en cas d’hospitalisation, ainsi que de l’affacturage pour répondre aux besoins en trésorerie», souligne le communiqué. La banque espère pouvoir convaincre plusieurs dizaines de milliers de clients dans les trois ans. Elle devra notamment faire face à des fintech déjà bien établies comme Prismea, la néobanque du Crédit du Nord.
Le Crédit Agricole va lancer une version test d’une néobanque pour les pros, baptisée Blank. La néobanque vise un lancement d’ici le dernier trimestre 2020 et s’inscrit dans la stratégie d’innovation annoncée par le Crédit Agricole dans son plan à moyen terme 2022.
Wirecard a annoncé lundi que l’enquête visant les membres de son directoire n’aurait pas d’impact sur ses activités opérationnelles. « La société est convaincue que les faits seront clarifiés et que les allégations s’avéreront infondées », a ajouté le groupe allemand de paiements. Wirecard a répété que ses résultats annuels seraient publiés le 18 juin. Les locaux de l’entreprise allemande ont été perquisitionnés et une procédure a été ouverte contre sa direction dans le cadre d’une enquête pour des soupçons de manipulation de marché menée par la BaFin, l’autorité des marchés financiers en Allemagne, a annoncé vendredi le parquet de Munich.
Les acheteurs de produits Apple pourront bientôt en payer certains, dont les iPad, Mac et AirPods, par des versements mensuels en utilisant l’Apple Card. La forme de Menlo Park compte introduire ce service ces prochaines semaines, qui permettra aux acheteurs de séparer leurs versements et ce sans intérêts, selon le magazine Fortune, qui cite des sources proches. Il y aura des possibilités de prêts de 12 mois sans intérêts pour les iPad, Mac, l’Apple Pencil et les claviers pour iPad notamment, ainsi que l'écran Mac XDR Display, et de six mois sans intérêt pour les accessoires Apple - soit les AirPods, Apple TV et produits HomePod. Apple compte ainsi susciter l’intérêt et les engagements pour l’Apple Card, sa carte bancaire qu’il a lancée - aux Etats-Unis pour l’instant - avec Goldman Sachs.
Wirecard a annoncé lundi que l’enquête visant les membres de son directoire n’aurait pas d’impact sur ses activités opérationnelles. « La société est convaincue que les faits seront clarifiés et que les allégations s’avéreront infondées », a ajouté le groupe allemand de paiements.
Plusieurs fintech continuent de connaître des difficultés en raison de la crise économique liée à la pandémie de Covid-19. La principale néobanque en Europe, Revolut, a mis la pression à une partie de ses salariés, en Pologne et au Portugal, pour qu’ils quittent leurs postes et acceptent une baisse de leurs salaires, affirme le magazine spécialisé américain Wired sur son site, témoignages à l’appui. Contactée par L’Agefi, Revolut confirme juste 62 licenciements dans le monde, déjà annoncés auparavant, qui représentent «3% de [ses] effectifs». La néobanque britannique Monzo, elle, a annoncé en interne que 120 salariés en Grande-Bretagne seraient licenciés, selon le site Techcrunch et l’agence Reuters. Elle a déjà licencié près de 300 personnes en Grande-Bretagne, et fermé son bureau de Las Vegas, 165 salariés du service clients ayant alors perdu leur emploi.
Plusieurs fintech continuent de connaître des difficultés en raison de la crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Monese avait ainsi dû revoir à la baisse ses ambitions pour sa levée de fonds.
Tendance. Le virement instantané Sepa ou SCT Inst a décollé en 2019 et représente désormais autour de 6 % des virements Sepa en Europe, selon l’European Payment Council (EPC) qui réunit essentiellement des banques européennes. Deux mille deux cent soixante-trois prestataires de services de paiement (PSP) ont adhéré au schéma, soit 56 % des PSP européens dans 22 pays. Ses particularités : le SCT Inst est réalisé en 10 secondes maximum pour des paiements allant jusqu’à 15.000 euros (100.000 à partir de juillet 2020), il est disponible à tout moment. L’EPC présente le virement instantané Sepa comme une solution à la digitalisation de l’économie et pour répondre aux attentes d’immédiateté des consommateurs lorsqu’ils réalisent des achats, y compris de nuit ou les jours fériés. Il est également considéré comme un facteur de confiance pour les commerçants qui veulent avoir la certitude d’être effectivement réglés avant d’expédier leurs marchandises.
La fintech Belvo, basée à Barcelone, a annoncé hier une levée de fonds de 10 millions d’euros. Le Founders Fund, l’un des premiers bailleurs de fonds de Stripe, et la société de capital-risque latino-américaine Kaszek Ventures, ont participé à l’opération. Cette levée de fonds lui permettra notamment d’ouvrir un bureau à Sao Paulo et d’engager 40 à 50 nouveaux développeurs. La fintech, qui a tout juste un an, a choisi de viser un marché peu bancarisé. «L'écosystème des fintech est en train d’exploser en Amérique latine. Le Brésil et le Mexique comptent chacun environ 500 entreprises fintech et leur nombre augmente de 30 à 40 % chaque année», a déclaré Pablo Viguera, fondateur de Belvo.
La fintech Belvo, basée à Barcelone, annonce aujourd’hui une levée de fonds de 10 millions d’euros. Le Founders Fund, l’un des premiers bailleurs de fonds de Stripe, et la société de capital-risque latino-américaine Kaszek Ventures, ont participé à l’opération.
La banqueHSBC a annoncé le lancement d’une série d’indices pilotés par l’intelligence artificielle nommés AiPEX pour « AI Powered US Equity Indexes ». Le groupe britannique s’est associé à IBM Watson et au spécialiste de l’intelligence artificielle EquBot afin de développer ces indices.
Sa plate-forme Forge, qui vient de tester la première émission obligataire réglée en monnaie digitale banque centrale, espère passer à une phase commerciale.
La fintech basée à Singapour GoBear a levé 17 millions de dollars (15,48 millions d’euros) supplémentaires auprès de ses investisseurs d’origine, Walvis Participaties, une firme de venture capital néerlandaise, et Aegon, l’assureur et gérant d’actifs néerlandais. GoBear a ainsi levé au total 97 millions de dollars, et va utiliser ces fonds pour développer sa plate-forme de services financiers, disponible dans sept pays asiatiques (Hong Kong, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thailande, Vietnam). GoBear a récemment acquis la plate-forme de prêts AsiaKredit. Elle s'était lancée en 2015, en tant que métamoteur de recherche, avant de pivoter vers les services financiers. Elle travaille maintenant avec une centaine de partenaires financiers.
Une nouvelle étape pour la fintech Stripe, valorisée 36 milliards de dollars (32,8 milliards d’euros) lors de sa dernière levée de fonds de quelque 600 millions de dollars, réalisée le mois dernier. La plateforme de paiements s'étend aujourd’hui à cinq autres pays européens, la République Tchèque, la Roumanie, la Bulgarie, Malte et Chypre, annonce-t-elle dans un communiqué mercredi. Les entreprises basées dans ces pays et ayant une activité en ligne peuvent désormais accepter les paiements des clients du monde entier. «Stripe est dans 39 pays désormais, dont 29 en Europe», explique Matt Henderson, Business Lead EMEA, cité dans un communiqué.