La Fondation de Prévoyance Skycare (1 milliard de francs suisses) de Skyguide (le fournisseur Suisse de services civils et militaires de la navigation aérienne) a remplacé 2 fonds actions il y a deux mois. Le nom des nouvelles sociétés de gestion ainsi que celles qui ont été remerciées ne sont pas disponibles. La Fondation de Prévoyance Skycare avait déjà annoncé l’an dernier que les gérants actions seraient revus. La Fondation effectue l’examen de ses gérants annuellement. Le nombre de fonds dans lesquels investit la Fondation est en augmentation. La Fondation a aussi décidé d’avoir des mandats plus petits gérés par plus de sociétés de gestion pour limiter les risques. Coninco conseille la Fondation pour choisir les fonds les plus appropriés. L’allocation stratégique d’actifs est ainsi organisée : 10% liquidités, 12,5% en obligations incluant de la micro finance, 25% en actions, 20% en fonds de Hedge funds, 5% en private equity, 25% en immobilier direct et indirect et 2% en emprunt.
Dans un entretien accordé à Newsmanagers, Jean-Rémy Roulet, le responsable de la Caisse paritaire de prévoyance de l’industrie et de la construction (CPPIC) revient sur les grandes orientations de la politique de placement de son institution, qui gère 700 millions de francs suisses. La quasi-totalité est gérée à l’extérieur, une petite partie dédiée à l’obligataire étant gérée en interne. Dans le détail, nous travaillons aujourd’hui avec une trentaine d’asset managers, un ensemble regroupant aussi bien des établissements anglo-saxons, des banques françaises ou suisses. Aujourd’hui, l’allocation standard est composée à 25 % d’actions, 35 % d’actifs immobiliers et 15 % de gestion alternative dont du private equity et des fonds de hedge funds. Quant aux 25 % restants, ils sont alloués à de l’obligataire, essentiellement des titres souverains. Cette année, nous complétons en investissant dans de la dette émise en monnaie locale. Cela dit, nous sous-pondérons actuellement les titres européens pour une bonne gestion des risques. Mais, à l’autre extrémité, nous évitons aussi des pays comme la Suisse très peu endettée et dont les rendements des émissions sont faibles... Par ailleurs, nous avons pris la décision de ne pas couvrir le risque de change Pour la classe actions, nous apprécions notre marché domestique et les grandes entreprises de qualité qu’il compte comme Nestlé, Novartis, etc. Il n’en reste pas moins qu’avec une trentaine de titres, le marché helvétique est étroit. D’où notre univers d’investissement mondial plus approprié. En matière d’ISR, la Caisse Paritaire de Prévoyance de l’Industrie et de la Construction a été co-fondatrice de la fondation d’Ethos, un acteur de premier plan sur le marché européen de l’ISR qui dispose d’ores et déjà de fonds actions, de fonds obligataires, tout en s’ouvrant au private equity...
La société de gestion de l’assureur met en place une méthode interne de sélection des investissements socialement responsables. Celle-ci sera d’abord appliquée à trois fonds de Generali France (deux en euros et un en unité de compte) d’un montant total de 6 milliards d’euros. «Dans les années à venir, Generali Investments étendra progressivement la méthode au reste du groupe», précise l’assureur dans un communiqué.
Le sentiment économique s’est dégradé plus que prévu en mai dans la zone euro, selon les données publiées vendredi par la Commission européenne. L’indice est ressorti à 105,5 pour le mois en cours, après 106,1 en avril (chiffre révisé à la baisse), alors que les analystes prévoyaient un niveau de 105,7. En revanche, les attentes d’inflation sur les 12 prochains mois auprès des consommateurs et des producteurs ont baissé, ce qui semble suggérer une atténuation à venir des pressions sur les prix.
Le mandat de sept des seize membres du collège de l’Autorité des marchés financiers arrivait à expiration. Bercy a renouvelé celui de Jean-Pierre Hellebuyck et désigné Jean-Luc Enguehard, Sophie Langlois, Christian Schricke et Sylvie Lucot comme représentante des salariés, tandis que les présidents du Sénat et du CES ont désigné Monique Cohen et Christian de Boissieu. A la commission des sanctions, où le mandat de six membres venait à échéance, Guillaume Jalenques de Labeau, Jean-Claude Hazan et Marie-Hélène Tric ont été renouvelés. Tandis que France Drummond, Bernard Field et Bruno Gizard font leur entrée.
Le G8 estime dans sa déclaration finale au sommet de Deauville que la reprise économique mondiale se renforce mais que le risque de rechute subsiste. La flambée des prix des matières premières et les déséquilibres globaux restent préoccupants, ajoute ce texte obtenu par Reuters. Les huit pays les plus riches du monde se disent d’accord pour continuer à se concentrer sur le renforcement de la viabilité de leurs finances publiques. Les Etats-Unis, le Japon et l’Europe promettent de suivre des politiques à même de garantir cette viabilité.
La croissance annuelle de la masse monétaire M3 a été moins forte que prévu en avril dans la zone euro, à 2% contre une hausse de 2,4% attendue par les analystes. Selon les chiffres publiés vendredi par la Banque centrale européenne, la croissance de M3 ressort à 2,1% en moyenne mobile sur la période février-avril, contre 2% (chiffre confirmé) sur la période janvier-mars.
La France a envoyé le signal qu’elle adopterait une ligne dure sur la révision de la directive européenne sur les marchés d’instruments financiers en plaidant pour une réduction des transactions de gré-à-gré. Ce mode de transactions est tellement opaque que même les autorités de régulation ne disposent pas de chiffres fiables, a souligné vendredi Jean-Pierre Jouyet, le président de l’AMF.
Fitch Ratings a abaissé de stable à négative sa perspective sur la note à long terme du Japon, réaffirmée à «AA», l’agence de notation évoquant l’impact du coût de la crise nucléaire sur les comptes publics du pays. Fitch précise que la note «AA» est fragilisée en raison d’une vraisemblable augmentation de l’endettement du pays cette année, à la suite du séisme du 11 mars.
Société Générale Private Banking a mis en place une stratégie de renforcement permanent de son dispositif dédié aux grandes fortunes, a indiqué le 26 mai son directeur, Daniel Truchi, à l’occasion de la présentation d’une étude sur les grandes fortunes. La banque veut notamment développer son offre et renforcer ses équipes dans les pays émergents, entre autres en Chine et en Russie. Une trentaine de banquiers privés seniors sont d’ores et déjà dédiés à la clientèle fortunée russe. L'étude réalisée par SG Private Banking /Forbes Insights, intitulée «Les moteurs de la richesse mondiale, cartographie des grandes fortunes dans le monde», montre d’ailleurs que la croissance la plus élevée du nombre de grandes fortunes se situe dans les pays émergents, et en particulier dans les pays de l’ensemble BRIC. La Chine comme la Russie comptent plus d’une centaine de milliardaires. Les actifs sous gestion des grandes fortunes (disposant d’un minimum de 30 millions d’euros ou de dollars d’actifs nets investissables) représentent un peu moins de 40% des actifs totaux de SG Private Banking, à savoir 32,1 milliards d’euros au 31 mars 2011 sur un montant total de 84,2 milliards d’euros. En France, la clientèle des grands clients privés, quelque 175 familles, représente environ 40% des actifs sous gestion, soit une proportion très proche de celle observée au niveau mondial. Patrick Folléa, directeur de Société Générale Private banking France, a souligné que depuis la crise financière de 2008-2009, la relation directe, qui représente encore 80% du mode de relation entre clients fortunés et banque, perd du terrain en faveur du family office ou du multi family office.
Citée par le Financial Times jeudi 26 mai, dans le cadre de lourdes pertes qu’aurait enregistré le fonds souverain libyen (Lybian Investment Authority ou LIA), la Société Générale a rappelé le même jour qu’elle «travaille avec de nombreux fonds souverains, toujours dans le respect complet des règles et des lois. Dans les situations de gel d’avoirs - comme c’est le cas pour le LIA Ndlr - , la banque applique strictement les sanctions internationales en vigueur en toute transparence avec les autorités». L'établissement ne peut donc «pas commenter individuellement sur les opérations ou les clients». Dans le détail, faisant référence à un document de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Global Witness, le Financial Times a évoqué des hedge funds et des banques dont la Société Générale qui auraient réalisé quelque 5 milliards de dollars de transactions impliquant l’Etat libyen et dont certaines se seraient soldées par de lourdes pertes à la mi-2010. Le quotidien Le Monde daté du 27 mai, qui a pris connaissance des actifs de la Libyan Investment Authority au 30 juin 2010, cite trois fonds de la Société Générale : Soc Gen Europe Medium, Soc Gen Strategic Equity Fund Codeis, Soc Gen - Cross Roads 5Y Link Notes. Ces produits structurés à base d’options, de swaps et d’autres composants ont effectivement enregistré des résultats décevants entre le premier et le deuxième trimestre 2010 dont une perte de 42,96 % pour Soc Gen Europe Medium.Toujours selon le quotidien français, d’autres établissements financiers sont cités comme gérant des fonds du LIA. JP Morgan et le hedge fund Och-Ziff ont ainsi vendu des produits similaires à ceux de la Générale à la LIA. Et ils figurent à côté d’autres établissements tels que la banque britannique HSBC et l’américaine Goldman Sachs.
Aberdeen Asset Management a annoncé jeudi 26 que le compartiment de sa sicav de droit luxembourgeois Aberdeen Global - Emerging Markets Corporate Bond Fund, lancé en début d’année (voir NEWSManagers du 24/01/2011) a obtenu l’agrément de commercialisation en France. Géré par l'équipe dette marchés émergents de la société de gestion écossaise, dont le responsable est Brett Diment, le produit pèse 54 millions de dollars au 30 avril 2011.
Le Crédit Agricole Private Equity (CAPE) a annoncé, jeudi 26 mai, qu’il assurera la gestion de deux FCPI (Fonds communs de placement dans l’innovation) supplémentaires. Le premier Capital Invest PME 2011 sera commercialisé auprès de la clientèle de LCL Banque Privée. Quant au second, il s’agit du FCPI Investissement 3 dont Amundi Private Equity Funds a délégué la gestion du quota destiné aux entreprises innovantes à CAPE. Ce fonds sera proposé à la clientèle des Caisses régionales du Crédit Agricole. Les actifs des FCPI Capital Invest PME 2011 et Investissement 3 seront constitués à hauteur de 60% de PME innovantes européennes dans les secteurs des technologies de l’information et des sciences de la vie, indique un communiqué. Caractéristiques des fonds : Dénomination : FCPI Capital Invest PME 2011 Code ISIN : FR0011006139 Droits d’entrée : 4% maximumFrais de gestion maximum : 3,94%Souscription minimale : 20 parts soit 2 000 eurosDurée de placement : 8 ans, prorogeable 2 fois un an Dénomination : FCPI Investissement 3 Code ISIN : FR0011015361Droits d’entrée : 4% maximumFrais de gestion maximum : 4,5375%Souscription minimale : 10 parts soit 1 000 eurosDurée de placement : 8 ans, prorogeable 2 fois un an
JP Morgan Asset management vient de lancer un fonds éthique, le JPM Global Catholic Ethical Balanced fund, rapporte FundWebCe fonds se propose de constituer un portefeuille d’actions internationales et d’obligations souveraines eruopéennes, respectant un certain nombre de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, ainsi que des principes liés au catholicisme. Le fonds a été récemment enregistré comme une sicav luxembourgeoise.
Selon une information boursière, BlackRock a acheté pour 63 millions de livres d’actions Jupiter, ce qui a porté sa participation dans la société de gestion à plus de 10%.A l’occasion de l’introduction en Bourse de Jupiter en juin 2010, BlackRock avait déjà pris une participation de 5,13% dans la société.
Alken Asset Management a indiqué que ses actifs sous gestion s'élevaient à fin avril à environ 3,2 milliards d’euros, à comparer à un encours de 2,7 milliards d’euros à fin décembre 2010. Dans un environnement européen «moins visible» qu’il y a quelques mois, Nicolas Walevski, le fondateur d’Alken AM, s’intéresse aux marchés allemand, suisse et autrichien. Sur le plan sectoriel, il continue à surpondérer les cycliques, notamment la sous-traitance automobile. Alken évoque également les technologies de l’information, entre autres Software AG et deux sociétés américaines négligées par les investissseurs américains, Seagate et Western Digital.
Apollo Multi Asset Management a lancé un service de gestion d’actifs discrétionnaire (DFM) comportant six profils de risque sur une seule plateforme (Novia) dans un premier temps, selon Investment Week.Le nouveau service DFM, disponible à compter du 1er juin, est conforme à la réglementation RDR pour les conseillers en gestion de patrimoine qui souhaiteraient externaliser leur gestion, précise Apollo qui ajoute que le nouveau service devrait être installé sur d’autres plateformes dans les prochains mois.
Man Group a annoncé le 26 mai, à l’occasion de la publication de ses résultats annuels, que ses actifs sous gestion s'élèvent actuellement à environ 71 milliards de dollars, contre 69,1 milliards de dollars au 31 mars 2011, et 39,4 milliards de dollars à fin mars 2010, c’est-à-dire avant l’intégration de GLG.Cette évolution reflète une forte collecte nette depuis le début de l’année, dont 2 milliards de dollars pour Nomura Global Trend et 400 millions pour Man IP220 GLG, le premier produit garanti incluant des stratégies GLG. Le bénéfice ajusté avant impôts s’est inscrit pour l’exercice au 31 mars 2011 à 599 millions de dollars contre 560 millions de dollars pour l’exercice précédent.
Suite au lancement du fonds Nomura Global Trend, qui a rencontré un certain succès (voir NEWSManagers du 04/05/2011) Man Group prépare un autre produit, qui sera géré par la société de gestion GLG acquise l’an dernier, rapporte Investment Week. Ce nouveau fonds, qui devrait voir le jour au cours du mois de juin, comme l’a précisé Peter Clarke, CEO de Man Group, sera investi en devises et se concentrera en priorité sur le Japon.
Selon une note de placement dont l’agence Dow Jones s’est procurée une copie, Apax Partners a lancé le processus de levée du fonds Apax VIII, rapporte L’Agefi. Son objectif est d’atteindre 9 milliards d’euros. L'équipe d’Apax se serait engagée à hauteur d’au moins 400 millions d’euros, avec un premier closing au quatrième trimestre de cette année. Cinq secteurs seront couverts via essentiellement des prises de contrôle : la santé, les médias, la distribution et la consommation, les services financiers, ainsi que la technologie et les télécoms, précise le quotidien.
Selon Hedgeweek, le gestionnaire alternatif Investcorp a signé un accord stratégique avec le hedge fund new-yorkais Prosiris Capital Management, dirigé par l’ancien directeur de Goldman Sachs Reza Ali. Prosiris fournira à Investcorp des conseils d’investissement pour sa plateforme dédiée aux single managers. Invescorp apportera un soutien financier et son expertise opérationnelle et de marketing au partenariat.
Northern Lights Capital Group, société de services aux boutiques de gestion, annonce la nomination de Bernie Norton au poste de directeur. L’intéressé était auparavant responsable des relations avec les consultants chez Janus Capital Group à Denver.
Comme Newsmanagers l’a annoncé lundi 23 mai, l’Association internationale du secteur des hedge funds (AIMA) propose une version en français d’une brochure en anglais publiée en mars dernier. Ce document de quelques pages est un plaidoyer en faveur de l’activité des hedge funds qui souligne la contribution positive du secteur dans le monde.La brochure indique que 300.000 personnes environ travaillent dans le secteur, soit, directement, dans des sociétés qui gèrent ces fonds soit, indirectement, dans leurs réseaux de conseillers juridiques, de consultants, dépositaires et d’autres prestataires de services. Les impôts payés par les firmes du secteur représentent «un montant estimé à plusieurs dizaines de milliards de dollars». Au-delà de ces recettes fiscales importantes, souligne la brochure, «aucun hedge fund, dans toute l’histoire de la profession, n’a jamais été sauvé avec l’argent du contribuable».
According to an announcement to the markets, BlackRock has acquired GBP63m worth of shares in Jupiter, bringing its stake in the management firm above the 10% threshold. At the time of Jupiter’s initial public offering in 2010, BlackRock acquired a 5.13% stake in the firm.
Owners’ equity requirements under Basel III regulations may be less strict than initially thought, according to the Financial Times. According to the draft directive’s owners’ equity rules, which have not yet been officially published, European banks would be allowed to use owner’s equity at their insurance affiliates in higher proportions than had initially been expected. The French banks Société Générale et BNP Paribas, which have insurance activities, would be at a particular advantage under these conditions. Some banks may also be allowed to continue to issue hybrid capital for a longer period than previously thought.
The European Securities and Markets Authority (ESMA) on 26 May announced two calls for comments on the subject of ratings agencies, particularly in relation to evaluation of their methodologies and periodic reporting. The two consultations will remain open until 20 June.
Aberdeen Asset Management announced on Thursday, 26 May that the Aberdeen Global – Emerging Markets Corporate Bond Fund, a sub-fund of its Luxembourg Sicav launched earlier this year (see Newsmanagers of 24/01/2011), has obtained a sales license in France. The product, managed by the emerging markets debt team at the Scottish management firm led by Brett Diment, had USD54m in assets as of 30 April 2011.
Man Group on 26 May, at the release of its annual results, announced that its assets under management currently total about USD71bn, compared with USD69.1bn as of 31 March 2011, and USD39.4bn as of the end of March 2010, before the integration of GLG. The growth reflects a strong net inflow since the beginning of this year, of which USD2bn has gone to Nomura Global Trend, and USD400m to Man IP220 GLG< the first guaranteed product to include GLG strategies. Adjusted pre-tax profits for the fiscal year ending on 31 March 2011 totalled USD599m, compared with USD560m for the previous fiscal year.
Alken Asset Management has announced that as of the end of April, its assets totalled about EUR3.2bn, compared with assets of EUR2.7bn as of the end of December 2010. In a “less visible” European environment than a few months ago, Nicolas Walevski, founder of Alken AM, is focusing on the German, Swiss and Austrian markets. In sectoral terms, he is continuing to overweight cyclical shares, particularly automotive subcontractors. Alken also mentions information technologies, such as Software AG and two US firms which have been overlooked by US investors, Seagate and Western Digital.
Following the launch of the Nomura Global Trend fund, which has been relatively successful (see Newsmanagers of 04/05/2011), Man Group is preparing another product, which will be managed by the management firm GLG, acquired by the group last year, Investment Week reports. The new fund, which will be released during the month of June, will invest in currencies, and will be concentrated initially on Japan, says Peter Clarke, CEO of Man Group.