Les clients de Credit Suisse qui poursuivent la banque pour l’effondrement de ses fonds supply-chain liés à Greensill il y a sept mois ont répondu avec colère à son offre de services gratuits, rapporte le Financial Times. La banque suisse a commencé à contacter les plus de 1.000 clients fortunés qui ont investi dans la gamme de fonds de 10 milliards de dollars, offrant des rabais sur les frais de courtage, de mandat discrétionnaire et de services bancaires, ainsi que des conseils en investissement. Les personnes qui ont entamé une procédure judiciaire contre la banque ne se verront pas offrir ces rabais, mais elles pourraient y avoir droit si elles abandonnaient leur plainte, a déclaré une personne informée de l’offre. «Pourquoi essaient-ils d’offrir cela aux clients des mois après la faillite des fonds ?», s’est par exemple interrogée une personne qui a investi plusieurs millions de dollars dans les fonds. «Cela aurait dû être l’une des premières mesures prises dans les premières semaines de la crise». L’investisseur a déclaré qu’il était «hors de question» qu’il abandonne son procès en échange des services gratuits. Le cabinet d’avocats Boies Schiller Flexner, qui prépare une action collective, indique que la dernière offre de Credit Suisse avait «alarmé» ses clients.
Le centre pour les marchés financiers du think-tank américain Milken Institute a lancé un programme destiné à améliorer la diversité, l’équité et promouvoir une culture inclusive en faveur des femmes et des personnes noires, autochtones et de couleur (black, indigeneous and people of color) au sein des sociétés de gestion. Ce programme identifiera et développera des solutions et standards en matière de diversité, équité et inclusion dans la gestion d’actifs ainsi qu’une recherche dédiée au sujet. L’initiative est portée par la société de capital-investissement américaine Carlyle. «Le management et les effectifs actuels de l’industrie de la gestion d’actifs ne reflètent souvent pas de manière adéquate la diversité des individus qui investissent ou contribuent à leurs fonds», souligne Richard Ditizio, président et responsable des opérations du Milken Institute, qui aspire à changer cette dynamique. «Nous pensons que le programme aidera à établir une plus grande diversité dans la gestion d’actifs, des postes de premier emploi à ceux de cadres, afin que la future génération de professionnels soit plus représentative que la précédente», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le gestionnaire d’actifs belge Degroof Petercam Asset Management a indiqué dans une lettre aux investisseurs que quatre de ses fonds allaient changer de catégorie SFDR, le règlement européen sur la publication d’informations en matière de durabilité dans les services financiers. A partir du 15 novembre, les compartiments Emerging Markets Sustainable,Government Sustainable et Government Sustainable Hedged de sa Sicav DPAM L Bonds passeront ainsi de la classification Article 8 à Article 9 au sens de SFDR. En outre, le compartiment Euro High Yield Short Term de cette Sicav sera classifié Article 8 à partir du 15 novembre.
La société de gestion espagnole Santalucía AM a recruté Carlos Aguado Rodríguez-Armijo au sein de son équipe de sélection de fonds. Il a occupé auparavant les fonctions d’analyste de fonds chez A&G Banca Privada et Andbank Wealth Management.La division de sélection de fonds tiers supervise quelque 550 millions d’euros d’encours.
La société de capital-risque canadienne Inovia Capital a annoncé la clôture d’un fonds investi dans des entreprises technologiques, Fonds de Continuité Inovia I. La firme a levé 334 millions de dollars auprès de divers investisseurs dont une unité d’investissement de BlackRock (Secondaries and Liquidity Solutions group). Parmi les autres investisseurs figurent HarbourVest Partners, Northleaf Capital Partners, Hollyport Capital et Kensington Capital Partners. Le fonds soutiendra neuf entreprises technologiques aux ambitions de développement internationales soutenues par Inovia via d’autres fonds: Bench Accounting, Clearco, Top Hat, TrackTik, TripleLift, Vidyard, Alayacare, AppDirect et Snapcommerce. Inovia Capital gère plus de 1,9 milliard de dollars.
Jupiter a nommé Huw Davies en tant qu’assistant gérant dans l’équipe Strategic Absolute Return Bond. L’intéressé est arrivé chez Jupiter à l’été 2020 suite à l’acquisition de Merian Global Investors. A ce poste, Huw Davies sera rattaché à Mark Nash, responsable de l’obligataire alternatif. Il travaillera aux côtés de James Novotny. Par ailleurs, Jupiter a promu Matthew Morgan au poste de directeur des investissements, obligataires et multi-asset. Il est arrivé chez Jupiter en 2019 en tant que spécialiste produits pour la stratégie multi-asset.
La société de gestion américaine AllianceBernstein (AB) a procédé à deux nominations au sein de son équipe produits et de relations clients pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA). Honor Solomon a ainsi été nommée responsable du segment des investisseurs particuliers pour la région EMEA. Elle était précédemment responsable de la distribution retail chez Legal & General Investment Management et a supervisé l’équipe de relations clients avec les banques et les intermédiaires de l’équipe de gestion discrétionnaire de BlackRock au Royaume-Uni. Honor Solomon rejoindra AB au premier trimestre 2022 et sera rattachée à Onur Erzan, head of clients group. La firme indique ses encours sur le segment des investisseurs particuliers ont augmenté de 47% depuis début 2019 sur la région EMEA. Mike Thompson a, lui, été nommé responsable mondial de la stratégie de développement de l’activité obligataire d’AB. L’intéressé a rejoint la firme en décembre dernier. Auparavant, il occupait les fonctions de responsable des institutions financières, directeur du marketing et des relations clients en Europe au sein d’ICG. Mike Thompson a également travaillé 15 ans chez Pimco en qualité de responsable pour l’Asie hors Japon, responsable de la distribution tiers en Europe. Il a aussi évolué chez Western Asset Management et Franklin Templeton.
En marge de la présentation de ses résultats pour le troisième trimestre 2021, le gestionnaire d’actifs britannique Polar Capital a annoncé le lancement de deux nouveaux fonds: Polar Capital Smart Energy et Polar Capital Smart Mobility. Tous deux font partie de la stratégie d’investissement durable de Polar Capital et sont classifiés Article 9 conformément au règlement européen sur la publication d’informations en matière de durabilité dans les services financiers (SFDR). Gavin Rochussen, directeur general de Polar Capital, précise que la stratégie d’investissement durable est gérée par Thiemo Lang, qui a rejoint la firme en septembre et est basé à Londres, et l’équipe d’investissement thématique durable. Thiemo Lang investit dans le domaine de l’énergie intelligente (smart energy) depuis 2007. Il gérait entre autres la stratégie SmartEnergy de RobecoSAM et a également cogéré un fonds actions technologiques chez Lombard Odier. Polar Capital comptait 23,4 milliards de livres sterling (27,7 milliards d’euros) d’encours sous gestion à fin septembre. La firme a subi une décollecte nette de 42 millions de livres dans ses fonds ouverts mais a collecté 595 millions de livres dans des mandats séparés au cours du troisième trimestre 2021.
Le groupe de travail sur les informations financières liées au climat (Task Force on Climate-related Financial Disclosures, TCFD) a annoncé ce 14 octobre plusieurs changements concernant ses recommandations afin de faciliter le reporting climat. Les entreprises ne sont désormais plus encouragées à réaliser un audit externe de matérialité des données publiées de scope 1 et scope 2 sur les émissions de gaz à effet de serre, c’est-à-dire les informations relatives aux émissions directes et indirectes issues de la production interne. Cette mesure s’applique également aux gérants d’actifs et aux investisseurs institutionnels, qui peuvent désormais inclure les informations sur l’empreinte carbone dans les rapports destinés aux clients et aux bénéficiaires sans cette évaluation de la matérialité. Selon le TCFD, cela devrait encourager toutes les entreprises à divulguer ces données. «Les données d’émissions scope 1 et 2 sont des informations fondamentales pour comprendre la situation mondiale des émissions de gaz à effet de serre. Toutes les entreprises devraient publier leurs émissions scope 1 et 2, ce qui n’est pas très difficiles à obtenir. Cette information est fondamentale pour les décideurs politiques, les régulateurs, les entreprises et les investisseurs qui souhaitent mieux comprendre leurs expositions aux risques climatiques», a déclaré Mary Schapiro, la responsable du secrétariat du TCFD. Ce groupe de travail a par ailleurs demandé aux institutions financières d’indiquer dans quelle mesure leurs activités sont alignées sur un scénario de réchauffement climatique nettement inférieur à 2°C. Elles sont également invitées à désormais publier leurs émissions de gaz à effet de serre pour les actifs ou les activités commerciales concernées, lorsque les données et les méthodologies le permettent. En ce qui concerne les données de «scope 3», qui recouvrent les émissions du reste de la chaîne de valeur, le TCFD n’a pas effectué de changement de politique de recommandation. Selon sa dirigeante, les données des émissions financées issues des institutions financières recouvrent une partie signifiante de l’univers scope 3. Ces mises à jour font suite à une consultation publique, menée cet été, qui visait à améliorer ces recommandations. Celle-ci a notamment permis de découvrir que seulement un professionnel sur cinq chargé de préparer ces données a inclut les détails sur l’impact du climat dans la performance financière. Les principaux obstacles rencontrés pour publier ces informations furent le manque d’expertise et de ressources, une difficulté à accéder aux données pertinentes et la sélection ou l’application des méthodologies. Les informations examinées portaient principalement sur les impacts financiers potentiels plutôt que sur les impacts financiers réels. Les nouvelles recommandations du TCFD visent donc aussi à combler ces écarts existants et assurer que les utilisateurs de ces données ont accès aux informations utiles. Les médias et la tech mauvais élèves du reporting climatique Depuis son lancement en 2017, l’adoption de ces recommandations s’est fortement accélérée, a indiqué le TCFD. Le groupe de travail a examiné les rapports annuels de 1.651 entreprises cotées dans le monde sur ces trois dernières années afin de jauger leur adhérence à ses recommandations. Malgré une augmentation de l’intégration de ces informations dans les reportings non-financiers des entreprises entre 2019 et 2020, une entreprise sur trois s’est limitée à publier les informations financières liées au climat alignées avec les recommandations du TCFD. Les informations sur les risques et les opportunités liés au climat sont les plus susceptibles d’être publiées, tandis que les données sur la résilience de l’entreprise dans divers scénarios climatiques sont les moins publiées. Les informations liées à la gouvernance sont également peu transmises, avec 25% de rapports sur la supervision des conseils d’administration et 18% sur le rôle du management dans l’évaluation et la gestion des risques et des opportunités liés au climat. Au niveau sectoriel, les entreprises des secteurs des matériaux et de la construction prennent la première place en matière d’adoption des recommandations, avec 38% de participation à ce reporting du TCFD (+12 points en un an). Les secteurs moins émetteurs de carbone, comme la technologie et les médias, occupent la dernière place avec une moyenne de 16% d’entreprises volontaires (+4 points). Au niveau géographique, le Japon prend la tête avec 527 participants, suivi par le Royaume-Uni (384), les Etats-Unis (345), l’Australie (125) et la France (117). Le TCFD compte aujourd’hui plus de 2.600 supporters au niveau mondial, dont 1.069 institutions financières qui gèrent 194.000 milliards de dollars (167.000 milliards d’euros).
Stephen Pearson, directeur des investissements du gestionnaire d’actifs britannique Jupiter Asset Management, va quitter la firmeen 2022 après y avoir passé vingt ans, rapporte Citywire Wealth Manager. Il avait rejoint Jupiter AM en 2001 pour lancer un hedge fund centré sur l’Europe. En 2012, il avait été nommé directeur des investissements adjoint avant de remplacer John Chatfeild-Roberts au poste de directeur des investissements en 2015. Jupiter AM serait déjà très avancé dans le processus de désignation du successeur de Stephen Pearson.
Contrairement au début de cette année, où la hausse des taux était motivée par la reflation, le marché se focalise cette fois sur l’inflation, et en particulier le bond des prix de l’énergie alors que la croissance ralentit. Les inquiétudes concernant le secteur immobilier chinois, puis le ton plus restrictif de la Fed et de la Banque d’Angleterre ont entraîné un réajustement des taux.
Le gestionnaire d’actifs britannique Ashmore a accusé un recul de 3,1 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) de ses encours gérés au troisième trimestre, dont un milliard de décollecte nette. Ses actifs sont retombés à 91,3 milliards de dollars. Spécialiste des marchés émergents, le groupe a souffert des craintes de certains investisseurs vis-à-vis des perspectives de croissance des économies émergentes, confrontées au bond de l’inflation et du prix des matières premières et aux effets d’une politique monétaire plus restrictive dans de nombreux pays. Les difficultés du promoteur immobilier chinois Evergrande ont accru la méfiance des clients d’Ashmore. Le gérant britannique détenait à fin juin plus de 400 millions de dollars d’obligations émises par le conglomérat et ses filiales.
Le graphique ci-joint montre la croissance annuelle des salaires aux État-Unis à partir de trois indicateurs. L’Employment Cost Index (ECI), les Average Hourly Earnings (AHE) et le Wage Tracker de la Fed d’Atlanta. Ces indicateurs reposent sur des approches méthodologiques différentes. En particulier, l’AHE (contrairement aux deux autres indicateurs) ne neutralise pas les effets de composition, ce qui explique sa très grande volatilité. Avec la pandémie, beaucoup d’emplois peu rémunérés ont disparu puis réapparu affectant mécaniquement les salaires moyens.
Les ministres présidents de trois Länder allemands où sont installées des usines Opel ont écrit jeudi à Stellantis, propriétaire du constructeur automobile, pour déplorer le flou de sa communication sur ses projets pour Opel. Fin septembre, Stellantis a annoncé à la presse la fermeture pour au moins trois mois de l’usine allemande d’Eisenach, citant la pénurie actuelle de semi-conducteurs. La semaine dernière, le groupe issu de la fusion PSA-Chrysler a confirmé qu’il envisageait de faire de l’usine d’Eisenach et de celle de Rüsselhseim, la plus grande usine d’Opel, des entités juridiques distinctes, après que le journal Handelsblatt a rapporté des discussions en ce sens. Des représentants syndicaux d’Opel à Eisenach ont dit la semaine dernière craindre que la firme revienne sur ses promesses initiales - Carlos Tavares a promis par le passé qu’il n’y aurait pas de fermeture d’usine - à cause de la pénurie de semi-conducteurs.
L’Assemblée nationale des Nations unies a voté jeudi pour réintégrer les Etats-Unis au Conseil des droits de l’Homme (CDH), plus de trois ans après que la présidence de l’ancien président américain Donald Trump a quitté l’organe onusien en dénonçant un parti pris contre Israël et un manque de réformes. Les Etats-Unis, qui n’avaient pas de rival pour intégrer le Conseil composé de 47 membres, ont reçu 168 voix favorables lors du vote secret organisé à l’Assemblée, où siègent 193 pays membres. Son mandat de trois ans débutera le 1er janvier prochain, laissant imaginer de possibles querelles avec la Chine et la Russie qui ont intégré cette année le CDH. A son arrivée à la Maison-Blanche en janvier dernier, Joe Biden a promis que la question des droits de l’Homme serait au centre de sa politique étrangère.
Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire a insisté ce jeudi sur le fait que 2023 devait rester l'«objectif commun» pour la mise en œuvre de l’accord international sur la fiscalité trouvé à l’OCDE tout en reconnaissant que cela risquait d'être difficile sur le volet concernant la taxation des géants du numérique. L’OCDE avait annoncé vendredi dernier un accord entre 136 pays sur la taxation mondiale des multinationales. «2023 doit rester notre objectif commun pour la mise en oeuvre concrète de l’accord international sur la fiscalité», a déclaré le ministre lors d’un entretien avec l’AFP à Washington en marge des réunions du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Mercredi, le G20 avait indiqué que les «deux nouveaux piliers seront opérationnels d’ici la fin 2023, début 2024».
Les Etats-Unis ont réagi après des violences meurtrières au Liban lors d’une manifestation contre le juge chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth. Dans une allocution, le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price, s’est adressé notamment au mouvement chiite libanais Hezbollah qui avait organisé cette manifestation. Les tensions autour de l’enquête sur l’explosion meurtrière dans le port de Beyrouth en août 2020 ont donné lieu jeudi aux pires violences dans la capitale libanaise depuis plus de dix ans, six chiites ayant été abattus lors d’une manifestation au cours d’une journée ravivant le souvenir de la guerre civile de 1975-1990.
Le gestionnaire d’actifs britannique Ashmore a accusé un recul de 3,1 milliards de dollars (2,7 millliards d’euros) de ses encours gérés au troisième trimestre, dont un milliard de décollecte nette. Ses actifs sont retombés à 91,3 milliards de dollars. Spécialiste des marchés émergents, le groupe a souffert des craintes de certains investisseurs vis-à-vis des perspectives de croissance des économies émergentes, confrontées au bond de l’inflation et du prix des matières premières et aux effets d’une politique monétaire plus restrictive dans de nombreux pays.
Le gendarme financier américain souhaite désormais réguler les fonds indiciels cotés (ETF) à effet de levier, un an après avoir dit le contraire, relaye Les Echos. Son nouveau président, Gary Gensler, a demandé à ses équipes dans une lettre ce mois-ci de lui présenter des recommandations pour limiter les risques de ces fonds. Le dirigeant estime notamment que ces produits contiennent en eux des risques systémiques en réagissant de manière imprévue en période de stress de marché.
L’activité Asset & Wealth Management de JPMorgan a enregistré des souscriptions nettes de 33 milliards de dollars pour ses stratégies de long terme et des rachats de 11 milliards de dollars pour ses stratégies monétaires, selon ses résultats du troisième trimestre. La collecte totale s'établit donc à 22 milliards de dollars. Les encours sont gestion se sont élevés à 3.000 milliards de dollars à fin septembre, en hausse de 17 % sur un an. Les actifs des clients s’inscrivent à 4.100 milliards de dollars, en augmentation de 22 %. Le bénéfice net de l’activité s’est élevé à 1,2 milliard de dollars, soit une progression de 36 %.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Aegon Asset Management a procédé à trois recrutements au sein de son équipe dédiée à l’investissement responsable. Andy Woods a rejoint cette unitéen tant que manager. Il sera chargé des activités de vote et d’engagements avec les sociétés investies par les fonds d’Aegon AM. Andy Woods, basé au Royaume-Uni, dirigeait précédemment le service d’information de vote institutionnel de l’association des assureurs britanniques. Autre recrue, Curtis Zappala rejoint, lui, l'équipe américaine d’Aegon AM en tant qu’associé sur l’investissement responsable. Il se concentrera sur l’engagement et l’intégration de la gestion ESG au sein de la plateforme d’investissement obligataire d’Aegon. Il était précédemment membre de l'équipe de durabilité deUnited Parcel Service (UPS). Jamie McAloon aura un titre similaire à celui de Curtis Zappala mais sera basé au Royaume-Uni et sera focalisé sur les plateformes d’investissement en actions et multi-actifs. Il analysera les titres détenus ou pouvant être détenus par les fonds durables d’Aegon AM. Jamie McAloon évoluait auparavant chez abrdn en qualité d’analyste sur le private equity. Aegon AM gère ou conseille 391,1 milliards d’euros d’encours.
La société de gestion scandinave Nordea Asset Management va procéder à la fusion de deux compartiments issus de ses Sicav luxembourgoises le 17 novembre. Lefonds US High Yield ESG Bond va être absorbé par le fondsNorth American High Yield Stars Bond. La gestion de ces deux fonds est déléguée à l’antenne américaine d’Aegon Asset Management.
Meridiam annonce avoir signé avec l'État du Burkina Faso, une concession de 30 ans pour la conception, la construction, le financement, l’exploitation et la maintenance du nouvel aéroport international du pays situé à 35 kilomètres au nord-est de la capitale Ouagadougou dans la région de Donsin.Il remplacera l’actuel aéroport international de Ouagadougou-Taamsê, construit dans les années 1960 et situé dans le centre ville. L’ingénierie-construction, dont la durée est estimée à 30 mois, devrait débuter fin 2022 après le closing financier. Le nouvel aéroport pourra accueillir 1 million de passagers par an, dès sa mise en service, indique Meridiam dans un communiqué. La société, fondée en 2005 par Thierry Deaul, rappelle être déjà partenaire de l’Aéroport Marseille-Provence (AMP), qui apportera son expertise par le biais d’un contrat d’assistance technique et d’une participation minoritaire dans la société de projet. Le projet représente un investissement de 220 millions d’euros en partenariat public-privé. Meridiam revendique la gestion actuellement de 18 milliards de dollars d’actifs, et plus de 100 projets.
Plutôt discrète, la banque privée allemande Berenberg est connue, en France, pour sa recherche actions, notamment sur les petites et moyennes valeurs. Elle veut désormais aussi se faire un nom dans l’univers de la gestion d’actifs. L’établissement germanique fondé il y a 430 ans a recruté ces derniers mois deux commerciaux basés dans les bureaux de Paris pour couvrir le marché français en gestion. Il s’agit de Marie Fournier, qui couvrait les clients français et CGPI chez Alken Asset Management, et de Maximilian Riesser, qui était en charge des clients germanophones pour Sycomore Asset Management. Ils rejoignent Franck Sabbah qui a ouvert les portes de la distribution internationale il y a 4 ans depuis la Suisse. Le duo a pour mission de faire connaître la marque et la gamme de fonds actions croissance/qualité auprès des investisseurs français. Recrutement de trois gérants d’Allianz GI La volonté de Berenberg de s’implanter en France s’inscrit dans la continuité de la réussite connue par la banque avec sa gestion actions en Allemagne. «En 2017, avec l’ambition de répliquer le succès qu’elle avait obtenu dans le brokerage au début des années 2010, la banque avait recruté une équipe de 10 analystes-gérants avec à leur tête Matthias Born, gérant emblématique du style croissance/qualité, connu pour avoir co-fondé la plateforme Europe Equity Growth de chez Allianz Global Investors», raconte Marie Fournier, senior sales manager, au cours d’une interview à NewsManagers. Cette équipe, qui gérait environ 18 milliards d’euros lorsqu’elle a quitté Allianz GI, lance une franchise actions européennes de croissance au sein de la banque Berenberg. Il s’agit d’une gestion fondamentale, focalisée sur les entreprises de qualité disposant de solides moteurs de croissance à long terme. Quatre ans plus tard, l’équipe affiche environ 7 milliards d’euros d’encours sous gestion sur 10 fonds, dont 2, victimes de leur succès, sont actuellement fermés aux nouveaux investisseurs. Une gestion actions croissance/qualité La gamme se divise en trois parties. La partie globale/Europe, dirigé par Matthias Born, également à la tête de toute la gestion actions, se compose de six fonds. Elle comprend notamment le fonds phare Berenberg European Focus Fund, qui pèse 1,5 milliard d’euros. La partie petites et micro capitalisations, pilotée par Peter Kraus, contient deux fonds: le Berenberg European Small Cap (1,1 milliard d’euros) et le Berenberg European Micro Cap (933 millions d’euros, actuellement fermé).Enfin, la gestion Allemagne, chapeautée par Andreas Strobl, regroupe deux fonds, dont le Berenberg Aktien Mittelstand, qui pèse 302 millions d’euros. D’autres fonds viendront bientôt enrichir la gamme, notamment un fonds long/short actions Europe avec également le recrutement récent d’un autre gérant d’Alllianz GI, Ralph Walter. Le fonds sera piloté par une équipe de 5 gérants analystes, avec Matthias Born et Ralph Walter comme gérants principaux. Sur la France, l’aventure commence tout juste. «Nous commençons petit à petit à nous faire connaître auprès des institutionnels et du wholesale», détaille Marie Fournier. L’objectif est clair: «nous voulons devenir une gestion de référence sur le segment des actions qualité/croissance».