East Capital a recruté Jessica Scott en tant que directrice marketing et communication. L’intéressée vient de Santander Consumer Bank, où elle s’occupait de marketing stratégique en Europe du Nord. Son recrutement va permettre à Karin Hirn, associée et directrice du développement durable, de se concentrer entièrement à la gouvernance, à l’impact et à l’ESG. Cette dernière dirigeait la communication d’East Capital jusqu’à présent.
Les fonds actions ont maintenu une forte attractivité auprès des investisseurs internationaux, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 14 et le 20 octobre, ils ont reçu 24,5 milliards de dollars (21 milliards d’euros) de flux nets, principalement vers les fonds US (+15,7 milliards). Les investisseurs ont privilégié les fonds de grandes capitalisations américaines, qui ont attiré 11,7 milliards de dollars. Peu d’autres catégoriesont enregistré de collecte significative en Amérique du Nord. On peut toutefois noter le succès des fonds sur les financières (+2,8 milliards de dollars), des fonds tech (+1,6 milliard de dollars) et des fonds sur le secteur des matériaux (+1,2 milliard de dollars). Dans le reste du monde, les fonds actions émergentes ont collecté 1,2 milliard de dollars, tandis que ceux positionnés sur le Japon ont rendu 1,1 milliard. Les fonds actions européennes ont décollecté de 0,2 milliard de dollars. Les fonds obligataires, qui ont enregistré une collecte famélique la semaine dernière, ont retrouvé des couleurs, avec +5,7 milliards de dollars. Cette bonne santé cache toutefois une intensification de la décollecte des fonds d’obligations investment grade, la locomotive des flux sur ce segment en temps normal. Ceux-ci ont rendu deux milliards de dollars, soit la pire décollecte depuis mars dernier. Les investisseurs internationaux leur ont préféré les fonds d’obligations à haut rendement (+2,4 milliards de dollars), les fonds d’obligations souveraines (+3,1 milliards de dollars dont 1,8 pour les titres indexés à l’inflation), et la dette bancaire (+1,1 milliard de dollars). Les fonds monétaires ont, eux, rendu 4,2 milliards de dollars.
Algebris, la société fondée par Davide Serra, s’apprête à lancer un fonds de private equity qui sera investi dans des entreprises impliquées dans la transition écologique, rapporte Bluerating. Le fonds aura un univers paneuropéen, avec un biais italien. «Nous voulons appliquer notre style aussi aux investissements durables, en adoptant une approche non seulement financière mais aussi industrielle», selon un porte-parole de la société. Ces derniers mois, Algebris a créé un département dédié à la transition énergétique et environnementale confié à Valerio Camerano.
Credit Suisse a annoncé ce 21 octobre avoir reçu une tranche de 129 millions de dollars australiens (83 millions d’euros) de GFG Alliance, dans le cadre de l’affaire Greensill. Cette somme provient de la restructuration de la dette des activités du conglomérat indien Gupta en Australie. Elle permettra de rembourser ensuite les investisseurs des fonds Supply chain finance. Le reste des 240 millions de dollars australiens devrait être échelonné mensuellement jusqu'à mi-2023, a précisé la banque.
State Street n’a aucune intention de céder son activité de gestion d’actifs, ont déclaré ses dirigeants à l’occasion de la présentation des résultats trimestriels du groupe. Les dirigeants n’ont pas voulu commenter les articles selon lesquels le groupe discute avec ses concurrents au sujet de l’activité de gestion, rapporte le Financial Times. Mais ils ont souligné l’importance de l’activité pour l’entreprise. «C’est une activité qui nous aide stratégiquement du point de vue du portefeuille et qui, depuis de nombreuses années, est un peu notre laboratoire pour tester différentes choses qui nous donnent un aperçu du reste du marché», a déclaré Eric Aboaf, directeur financier de la société. «Notre objectif primordial serait de continuer à participer à l’activité, en supposant que nous puissions continuer à améliorer les performances», poursuit-il. «Nous aimons cette activité et nous aimons plus particulièrement notre activité», a-t-il ajouté.
Le groupe financier belge Degroof Petercam a nommé, ce jeudi, Hugo Lasat au poste de président du comité de direction (CEO)et membre exécutif du conseil d’administration. Hugo Lasat, qui évolue dans le secteur financier en Belgique depuis plus de trente ans,occupaitdepuis 2016 les fonctions de directeur général de Degroof Petercam Asset Management (DPAM) suite à la fusion entre Degroof et Petercam. Il avait été précédemment directeur de la gestion d’actifs institutionnelle de Petercam.Hugo Lasat remplace Bruno Colmant, qui s'était retiré de la direction généralede Degroof Petercam en juinpour se reconcentrer sur son poste de responsable de la banque privée du groupe. Hugo Lasat est lui-même remplacé par Peter De Coensel, actuel responsable des investissements obligataires et membre du conseil d’administration,au poste de directeur général de DPAM. Peter De Coensel avait rejoint Petercam en 2009 en tant que gérant de fonds. Ila commencé sa carrière en 1991 chez ING Belgique (anciennement BBL), où il était teneur de marché pour les obligations d'État belges avant de se spécialiser à partir de 1994 en trading en obligations d'État européennes pour ABN Amro et CDC Paris. Le nouveau directeur général de DPAM a également été gérant de hedge funds chez Commodities Corporation, acquis par Goldman Sachs AM mais aussiconsultant en stratégie des marchés financiers pour IBM et Capco. Il a en outre géré des fondscrédit et de mandats ségrégés chez Capital@Work entre 2005 et 2009.
L’ambitieux projet de la Commission européenne d’Union des marches capitaux (CMU, Capital Markets Union), lancé il y a un peu plus d’un an, devrait être finalisé en temps et en heure. «Nous sommes dans la phase finale pour délivrer un premier paquet de mesures du plan de CMU, qui devrait être adopté par la Commission européenne d’ici la fin de l’année, si tout va bien», a déclaré Alexandra Jour-Schröder, la directrice générale adjointe de la Direction générale pour la stabilité financière, les services financiers et de l’union des marchés de capitaux de la Commission, lors d’une conférence organisée ce 21 octobre par l’Association pour les marchés financiers en Europe (AFME). Le financement via les marchés primaires en Europe a continué de progresser au cours du premier semestre 2021. Il représentait 16,8% du financement total des entreprises sur la période, contre 11,8% sur 2020, selon le quatrième rapport sur les Indicateurs clés de performance de l’Union des marchés de capitaux de l’AFME. Cela reste toutefois encore bien en-deçà d’autres pays, tels que les Etats-Unis, dont la part du marché primaire dans le financement d’entreprise est 2,6 fois plus important que dans l’Union. En France, les émissions sur les marchés de capitaux se sont élevées à 38 milliards d’euros au premier semestre 2021, soit un recul de 37 % (annualisé) par rapport à 2020. «Cette baisse s’explique par la diminution des émissions d’obligations, partiellement compensée par une augmentation des financements en fonds propres», selon le rapport. Un besoin urgent d’attirer les ménages européens vers les marchés de capitaux Le rapport de l’AFME a également souligné que le taux d'épargne des ménages de l’Union a progressé de 7 points entre 2019 et 2021, passant de 12 % à 19 % des revenus disponibles. Toutefois, les dépôts bancaires demeurent le choix par défaut de nombreux ménages pour placer leur épargne nouvellement créée. Une situation que regrette Tanguy Van de Werve, le directeur général de l’association européenne du secteur de la gestion d’actifs (EFAMA). «Il faut une stratégie ambitieuse en direction des investisseurs particuliers. Elle doit se baser sur une documentation simple, un accès à un conseil financier abordable et de haute qualité, et une amélioration de la connaissance financière en général. Il faudrait également penser à réduire le montant du ticket d’entrée minimum [dans les fonds] pour les investisseurs retail, qui me semble très élevé aujourd’hui», a-t-il déclaré. Des règles de cotation plus simples pour les PME Pour favoriser encore davantage le financement via les marchés de capitaux sur le continent, l’AFME recommande la prise de mesures qui inciteraient plus fortement les entreprises à choisir la cotation en Bourse. Alexandra Jour-Schröder a ajouté, dans la conversation, que sa direction travaillait actuellement à une simplification des règles de cotation, notamment pour les petites et moyennes entreprises via les marchés « growth »,ces nouvelles places d’échanges instituées par la réglementation européenneMifid 2. Cette réforme des règles de cotation doit notamment réduire les lourdeurs bureaucratiques auxquelles font face les PME désireuses d’entrer en Bourse. «Les cotations en Bourse coûtent très chères et le processus est lourd, notamment pour des PME.Nous sommes en train d’évaluer l’efficacité des règles de cotation, afin de voir s’il y aura besoin de changements législatifs. Ce procès sera mené l’année prochaine», a-t-elle précisé à l’auditoire. Ce changement de réglementation va au-delà d’une simple question de fluidité, et charrie des problématiques de compétitivité mondiale, selon RainerRiess, le directeur général de la Fédération des Bourses européennes (FESE). «Il y a une forte corrélation entre le niveau de développement des marchés de capitaux et la performance économique d’un pays. Le fait que certaines entreprises préfèrent se coter ailleurs qu’en Europe, et surtout aux Etats-Unis, affaiblit notre base d’investisseurs et nos marchés de capitaux au fil du temps. La réflexion autour de ces règles doit aussi se concentrer sur la structure des droits de vote multiples pour des PME et les mesures d’incitations fiscales. Ces dernières sont aujourd’hui biaisées au profit du financement par l’emprunt pour les entreprises», a-t-il analysé.
Les Etats-Unis ont accepté jeudi de supprimer des mesures de sanctions commerciales, brandies contre plusieurs pays ayant décidé d’imposer des taxes sur les services numériques, visant notamment les géants américains du secteur, ont annoncé les parties prenantes à l’accord. Ces mesures de rétorsion avaient été suspendues par l’administration Biden pour laisser une chance aux négociations sur une réforme mondiale de la fiscalité, qui ont abouti à un accord.
La multiplication des émissions, avec l’arrivée de l’Union européenne sur ce marché, peut provoquer un engorgement. Mais tout est question de rendement.
Le bitcoin a baissé de 3,02% à 64.000 dollars jeudi, pour clôturer à -4,70%, à 62.657 dollars jeudi soir, après avoir atteint un record de 67.016 dollars mercredi, au lendemain du lancement du premier fonds indiciel lié au bitcoin, l’ETF ProShares Bitcoin Strategy. Les analystes s’interrogent sur son impact sur les flux d’investissements dans les cryptomonnaies. D’autres ETF bitcoins basés sur des contrats à terme sont sur le point d'être lancés: l’ETF Valkyrie Bitcoin Strategy devrait commencer à se négocier vendredi sur le Nasdaq sous le ticker BTF, ont confirmé le Nasdaq et Valkyrie. L’ETF VanEck Bitcoin Strategy devrait débuter la semaine prochaine sur Chicago Board Options Exchange (Cboe) sous le ticker XBTF, a déclaré Cboe.
Les trois partis sociaux-démocrates, écologistes et libéraux allemands qui négocient actuellement la formation d’une coalition ont indiqué jeudi vouloir parvenir d’ici fin novembre à un accord final pour former le nouveau gouvernement. Olaf Scholz en deviendrait le chancelier dans «la semaine du 6 décembre». Les trois partis avaient jusqu’ici promis de former le prochain exécutif d’ici Noël. Les trois formations, aux programmes très différents, mènent depuis début octobre des discussions pour tenter de former une coalition inédite, sans les conservateurs d’Angela Merkel qui ont enregistré le pire score de leur histoire lors des législatives du 26 septembre. Parmi les compromis trouvés : pas de hausse d’impôts, le respect des limitations d’endettement, un objectif de sortie du charbon avancé à 2030, l’augmentation du salaire minimum horaire à 12 euros.
Le fournisseur de recherche et d’indices thématiques Robo Global a recruté Axel Belorde en qualité de responsable du développement de l’activité pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique ainsi que pour l’Asie. Basé à Zug en Suisse, il sera rattaché à Richard Lightbound,directeur général de Robo Global pour ces régions. Axel Belorde travaillait précédemment au sein de l'équipe européenne de développement de l’activité dePalantir Technologies, société américaine de services et d'édition logicielle spécialisée dans l’analyse et la science des données. Auparavant, il a occupé diverses responsabilitéschez Legal & General Investment Management et BlackRock après avoir débuté sa carrière chez Liongate Capital Management en tant qu’analyste.
Millennium Global (Europe), la filiale parisienne du gestionnaire d’actifs britannique Millennium Global spécialisé sur la gestion de des expositions de changepour les institutionnels, s’est renforcée avec l’arrivée de Katherina Duong-Bernet. Cette dernière a été nomméeresponsable du développement de l’activité de Millennium Global dans l’Union européenne. Elle est rattachée à Alexandre Potin, directeur général de Millennium Global (Europe). Katherina Duong-Berneta rejoint la firme début octobre après avoir travaillé cinq ans en tant que gérante de fonds multi-actifs, de performance absolue et de stratégies de protection de portefeuilleschez Quoniam Asset Management à Francfort. Elle avait auparavant été gérante de fonds de performance absolue durant sept ans chez Metzler Asset Management dont elle a aidé à établirl’expertisede gestion quantitative.Katherina Duong-Bernet a commencé sa carrière chez Lehman Brothers à Londres en 2007 en tant que structurer sur les dérivés de hedge funds.
Le gestionnaire d’actifs et conseiller en investissementde fonds de pensionanglo-néerlandais Cardano a annoncé, ce 21 octobre, l’entière acquisition d’Actiam, société de gestion néerlandaise spécialisée sur l’investissement responsable, qui appartenait jusqu’alors à l’assureur Athora Netherlands. La transaction devrait être clôturée au premier trimestre 2022. L’acquisition d’Actiam, qui gère près de 22 milliards d’euros, va permettre à Cardano de renforcer considérablement son offre d’investissement durable et à impact, tant dans la gestion active que passive sur l’obligataire et les actions, ainsi que ses activités de conseil sur les questions de stewardship et de gestion ESG. Selon les termes de l’acquisition, Cardano a scellé un accord de partenariat stratégique de long-terme, d’une durée de 10 ans, avec Athora Netherlands et gérera environ15 milliards d’euros pour le compte de l’assureur néerlandais via les produits d’Actiam. Cardano disposera d’environ 60 milliards d’euros sous gestion et emploiera plus de 500 personnes suite à cette acquisition, qui est la troisième dans l’histoire de Cardano après celles de Lincoln Pensions en 2016 et de Now:Pensions en 2019.
La société de gestion Sanso IS a annoncé ce 21 octobre avoir ouvert son fonds Smart Climate aux investisseurs particuliers. La stratégie, lancée il y a quatre ans pour un institutionnel, dispose déjà de 150 millions d’euros d’encours. Le prix de la part s'élevait ce 19 octobre à 1 042,28 euros. La stratégie sélectionne des titres axés sur la réduction des différents risques liés au changement climatique et sur la gestion de ces risques par les entreprises. Elle effectue notamment une exclusion sectorielle (tabac, charbon, armes controversées), et suit une approche best-in-class qui écarte 20% minimum de l’univers de départ. Le fonds possède «une exposition aux différents risques liés au changement climatique identifiés par la TCFD (Task Force on Climate Related Financial Disclosure) significativement inférieure au MSCI World» et est «exposé à des entreprises qui ont, en moyenne, une meilleure gestion de ces risques que leurs pairs». La performance sera évaluée au regard de celle de l’indice MSCI World Index Euro.
Neuberger Berman a annoncé ce 21 octobre la nomination de Michelle Dunne au sein de l'équipe en charge du pilotage de la relation avec les consultants en tant que managing director. Elle travaillera en partenariat avec Jamie Wong afin d’animer les relations avec les consultants de la région EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique), en étroite collaboration avec leur homologue basé en Amérique du Nord, Lesley Nurse. Michelle Dunne travaillait précédemment chez BlackRock où elle était directrice monde des relations avec les consultants, chargée du développement et de l’exécution de stratégies alternatives pour les consultants internationaux, locaux et spécialisés sur l’ensemble de la région. Chez BlackRock, elle a occupé plusieurs postes axés sur la commercialisation d’investissements alternatifs pour les investisseurs institutionnels. Elle a également travaillé pour Credit Suisse, Pioneer Global Investments et Goldman Sachs.
Le fournisseur de fonds indiciels (ETF) Index IQ, filiale de New York Life Investment Management, a coté en bourse,ce jeudi, trois ETF alignés sur les missions d’organisations à but non lucratif. Pour chacun de ses trois ETF, 10% des frais de gestion annuels perçus seront reversés à la cause défendue par les organisations auxquelles les ETF sont associés. L’ETF IQ Engender Equality est ainsi associé à la mission de Girls Who Code, une organisation qui souhaite combler l’écart de genres entre hommes et femmes dans l’univers de la technologie. L’ETF a été développé sur l’analyse d’Equilap, un fournisseur de données spécialisé sur l’égalité des genres et est exposé aux sociétés qui démontrent leur engagement pour ce sujet. L’ETF IQ Cleaner Transport soutiendra la cause de la National Wildlife Federation, plus grande organisation de conservation de la nature aux Etats-Unis, et est exposé aux sociétés qui soutiennent la transition vers des moyens de transport moins impactants pour l’environnement. Enfin, l’ETF IQ Clean Oceans est adossé à la mission d’Oceana, organisation internationale dédiée à la protection des océans. Il est exposé aux sociétés qui aident à protéger les océans ou à les rendre plus propres. New York Life Investment Management s’est engagé à payer une contribution minimale de 25.000 dollars entre 2021 et 2025 à Girls Who Code tandis que National Wildlife Federation se verra doter de 30.000 dllars par an et Oceana 50.000 dollars par an dans les cinq ans suivant le lancement de l’ETF. Les causes choisies l’ont été sur la base d’idées d’investissement émergentes et d’une volonté de diversification, selon Wendy Wong, responsable des partenariats sur l’investissement responsable de NYLIM. IndexIQ a environ 4,6 milliards de dollars d’encours sous gestion.
Le bitcoin a baissé de 3,02% à 64.000 dollars jeudi après avoir atteint un record de 67.016 dollars mercredi. Ce record est survenu au lendemain du lancement du premier fonds indiciel lié au bitcoin, l’ETF ProShares Bitcoin Strategy. Les analystes s’interrogent sur son impact sur les flux d’investissements dans les cryptomonnaies.
Les trois partis sociaux-démocrates, écologistes et libéraux allemands qui négocient actuellement la formation d’une coalition ont indiqué jeudi vouloir parvenir d’ici fin novembre à un accord final pour former le nouveau gouvernement. Olaf Scholz en deviendrait le chancelier dans «la semaine du 6 décembre», a déclaré lors d’une conférence de presse commune Volker Wissing, secrétaire-général du parti libéral FDP. Les trois partis avaient jusqu’ici promis de former le prochain exécutif d’ici Noël.
La société de gestion suédoise Robur a présenté une décollecte de trois milliards de couronnes suédoises (300 millions d’euros) au troisième trimestre 2021. Ces sorties proviennent principalement de ses canaux bancaires et du système de retraite suédois. Ses encours s'élèvent désormais à 1.398 milliards de couronnes suédoises. Elle reste tout de même la principale société de gestion locale, avec 20% de parts de marché.
La société de gestion finlandaise Evli a vu ses encours sous gestion progresser de 4,3% au troisième trimestre 2021, pour atteindre 16,8 milliards d’euros, son plus haut historique. La collecte représente la moitié de la hausse d’encours de 700 millions d’euros entre le T2 et le T3 2021.
Le suisse Vontobel a annoncé ce 20 octobre avoir signé un accord le courtier brésilien Nova Futura Investimentos. Cela doit permettre à la société de gestion de fournir des services de gestion de patrimoine aux investisseurs brésiliens par le biais de sa plateforme en ligne. Le rôle de la société brésilienne sera limité à celui de «tiers introducteur», la banque étant responsable de la sélection des investissements et de la gestion des clients.
Le gestionnaire d’actifs britannique M&G Investments vient d’annoncerle lancement de deux nouvelles stratégies crédit. Ces deux nouveaux fonds constituent les versions durables des fonds phares M&G European Credit Investment et M&G Total Return Credit Investment. Le fonds M&G Sustainable European Credit Investment, géré par Gaurav Chatley et l’ensemble de l’équipe M&G Public Fixed Income, applique une stratégie durable répliquant la philosophie de gestion bottom-up et value du fonds M&G European Credit Investment. Appliquant une approche value similaire, Richard Ryan est à la tête du fonds M&G Sustainable Total Return Credit Investment, conçu comme un fonds obligataire durable à gestion flexible. Le fonds investit dans des obligations d’entreprises investment grade et à haut rendement sur les marchés développés, tout en maintenant la duration globale du fonds proche de zéro sur l’ensemble du cycle d’investissement. Les deux fonds sont classés article 8 du règlement SFDR.
Credit Suisse et BlackRock ont annoncé ce 21 octobre avoir noué un accord pour créer des solutions de private equity pour investisseurs particuliers. Elles couvriront les «Supertrends», des tendances sociétales à long terme,identifiées parCredit Suisse : les valeurs des millennials, les sociétés anxieuses et l’économie des seniors. Un premier fonds, dénommé Health and Wellbeing Fund, va couvrir quatre sous-thèmes, dont la santé physique et le bien-être, la santé mentale et le développement, la nutrition et les ressources, et la santé financière. Ces thèmes sont également conformes à certains objectifs de développement durable des Nations unies qui favorisent l’accessibilité, l’abordabilité, l’innovation et l’inclusion.
A l’image du succès de la première émission de green bonds, la deuxième opération du Royaume-Uni sur ce type d’instrument engrange ce jeudi un carnet d’ordre record. La demande pour cette émission de 6 milliards de livres dépasse 74 milliards de livres, selon Bloomberg. Le placement précédent avait attiré 100 milliards de demande, pour 10 milliards émis à 10 ans.
Dans un communiqué intermédiairesur ses résultats pour le troisième trimestre 2021, la société de gestion helvétique GAM a indiqué que ses encours sous gestion à fin septembre s'élevaient à 33,4 milliards de francs suisses (31,2 milliards d’euros) contre 34,8 milliards de francs suisses (32,5 milliards d’euros)au 30 juin 2021. Cette baisse s’explique principalement par une décollecte nette d'1,2 milliard de francs suisses, dont la moitié dans ses fonds obligataires, et d’un effet de marché et de devises négatif de 0,2 milliard de francs suisses. GAM a ainsi décollecté à hauteur de 0,6 milliard de francs suisses dans ses fonds obligataires, entre autre à cause de décisions d’allocation de clients dans les fondsGAM Star Credit Opportunities etGAM Local Emerging Bond.Des sorties de 0,7 milliard de francs suisses ont été par ailleurs constatées sur la gestion systématique de GAM, notamment dans le fonds GAM Systematic Alternative Risk Premia. La société de gestion suisse a, en revanche, collecté 0,1 milliard de francs suisses net dans ses fonds actions, en particulier les fondsGAM Star Disruptive Growth, GAM Luxury Brands Equity, GAM Star Japan Leaders ainsi que les stratégies actions suisses de petite et moyenne capitalisation de la firme. GAM a par ailleurssouligné que les investisseurs de son fonds de supply chain finance lié à Greensill avaient reçu 89,5% de leurs encours pour l’instant et qu’ils recevront le restant dans les trois prochains mois. Le private labelling impacté par le départ d’un client Concernant son activité private labelling, qui propose des solutions de fonds personnalisées à des clients tiers, GAM a enregistré le départ d’un gros client parti chez un autre fournisseur. A lui seul, ce client représentait 20,7 milliards de francs suisses pour l’activité private labelling deGAM dont les encours sont passés de 91,2 milliards de francs suisses en juin 2021 à 69,6 milliards de francs suisses à fin septembre 2021. Peter Sanderson, directeur général du groupe GAM, préfère retenir les «progrès considérables» réalisés sur la transformation stratégique de la société. S’il se montre positif sur la collecte des fonds actions du groupe, il note néanmoins que GAM doit se concentrer sur la concrétisation d’une collecte nette globale.
La société de gestion alternative américaine Blackstone se prépare à lever le plus gros fonds de private equity jamais enregistré dansl’histoire de cette classe d’actifs selon Bloomberg. Si aucune cible n’a été encore précisément défini, Blackstone pourrait chercher à lever 30 milliards de dollars (25,7 milliards d’euros)pour son prochain fonds de private equity. La levée de fonds devrait commencer en 2022.
La société de gestion américaineBlackRock a annoncé, mardi, le lancement de cinq nouveaux fonds actifs classifiés en article 8 ou 9 selon la réglementation européenne Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). La nouvelle gamme, baptisée Core Sustainable et accessible entre autres aux investisseurs européens, inclut les fondsBGF Emerging Markets Sustainable Equity,BGF European Sustainable Equity,BGF Developed Markets Sustainable Equity et BGF US Sustainable Equity. Le fonds BGF Emerging Markets Sustainable Equity investit dans des entreprises émergentes sous-estimées par les marchés et gérées de manière durable. Le fondsBGF European Sustainable Equityinvestit, lui, dans des entreprises européennes favorisant les pratiques durables grâce à l’innovation. En outre, le fondsBGF Developed Markets Sustainable Equityest exposé àl’ensemble des marchés développés, et vise à identifier les tendances qui mobilisent les capitaux publics et privés vers de nombreux domaines tels que la transition et l’efficacité énergétique, l'équité sociale et l’inclusion financière, les produits et services durables, la santé et le bien-être. Enfin, le fondsBGF US Sustainable Equity investitdans les entreprises américaines leaders en matièrede durabilité et les acteurs spécialisés dans le développement durable. A ces quatre fonds s’ajoute le fonds obligataire BGF Emerging Markets Impact Bond, une stratégie d’investissement à impact exposée aux marchés émergents via desobligations vertes, sociales et durables qui forment 80 à 100% de l’allocation du fonds. BlackRock gère quelque 401 milliards de dollars (344 milliards d’euros), dont 301 milliards de dollarsen Europe, sur sa plateforme d’investissement durable et vise les 1.000 milliards au cour des dix prochaines années.
BDF Gestion, la filiale de gestion d’actifs de la Banque de France, s’apprête à abandonner la gestion de l’un de ses quatre fonds ouverts au public, a appris NewsManagers. La filiale de Banque de France va prochainement céder son seulfonds actions ouvert, le FCP France Epargne Actions, lancé en décembre 1991 etdont les encours sous gestion s'élevaient à près de 80 millions d’euros mi-octobre. Il s’agit de l’un des dix plus anciens fondsinvestis uniquement en actionsfrançaises de large capitalisation sur le marché français selon les données fournies parl’AMF. Ce fonds, qui n’a surperformé son indice de référence - le SBF 120 - que deux années (2015 et 2018)sur les dix dernières années,va être absorbé en date du 2 décembrepar une Sicav de la société de gestion Amundi, Amundi France Engagement (1,15 milliard d’euros d’actifs sous gestion au 15 octobre 2021). L’opération, confirmée à NewsManagers, verra la création d’une part BDF dans le fonds d’Amundi géré par Frédéric Rosamond. Cette Sicav d’Amundi avait fait l’objet d’un changement de nom début avril et ses encours atteignaient à l'époque 442,5 millions d’euros, ce qui suggèreune augmentation de 160% de ses encoursentre fin marset mi-octobre 2021. Contactée, la Banque de France n’a pas souhaité commenter l’information. Selon nos informations, BDF Gestion rationnalise par ailleurssa gamme de fonds gérés en interne. Au moins deux fusions de fonds obligataires sont programmées pour fin octobre.