M&G Investments en France a franchi les 3 milliards d’euros d’encours sous gestion, soit trois fois l’objectif que l’équipe s’était assigné il y a cinq ans lors de l’ouverture du bureau parisien.Ce seuil a notamment pu être atteint grâce à une année 2012 «exceptionnelle», selon Brice Anger, directeur de l’équipe commerciale de M&G France, interrogé par Newsmanagers. En effet, depuis le début de l’année, le bureau composé de neuf personnes a enregistré des souscriptions nettes de 1 milliard d’euros en France, principalement auprès des banques privées pour la gestion sous mandat et la gestion conseillée, et auprès des conseillers en gestion de patrimoine indépendants.Côté fonds, c’est surtout avec le M&G Optimal Income que l’équipe française du groupe britannique a bâti son succès. Ce fonds flexible d’obligations représente la moitié des encours de la maison en France et il a été très prisé par les CGPI depuis le début de l’année. Mais Brice Anger se défend de dépendre uniquement d’un produit et souligne qu’en France six fonds représentent plus de 100 millions d’euros d’encours et trois entre 50 et 100 millions. «Au total, neuf fonds sont régulièrement souscrits auprès de nos clients», précise Brice Anger. Parmi les produits phare figurent également le fonds Global Dividend et le Macro Bond.Brice Anger se réjouit particulièrement du développement de M&G auprès des CGPI. «Nous sommes aujourd’hui la deuxième maison en termes de notoriété et de reconnaissance auprès des CGPI dans les classements MyFlow et Apredia». Cette clientèle représente désormais 20 % des encours. Le gros des encours est géré pour le compte de la gestion discrétionnaire (banques privées, fonds de fonds), tandis que les 20 % qui restent le sont pour des institutionnels, une clientèle que M&G cible notamment au travers de son partenariat avec la Compagnie Financière Jacques Cœur.Vu ce beau départ pour M&G, que peut-on attendre pour les années à venir ? Pour Brice Anger, difficile de faire des prévisions chiffrées, car nous évoluons dans un monde devenu plus compliqué et volatil. Mais il espère rester parmi les sociétés de gestion qui comptent en France.