Tikehau IM a fait l’acquisition auprès d’investisseurs privés d’un portefeuille de 35 actifs commerciaux pour un coût supérieur à 240 millions d’euros. Le portefeuille, dont les actifs sont localisés en Ile de France et en province, comprend 102 cellules commerciales louées à des enseignes telles que Brico-Dépôt, Mc Donald’s ou encore Leader Price. Natixis et le Crédit Foncier ont financé la transaction. L’acquisition, réalisée par l’OPCI Tikehau Retail Properties III, est la 4ème opération immobilière effectuée depuis début 2014 par l’équipe immobilière de Tikehau IM. Celle-ci gère désormais un portefeuille de plus de 550 millions d’euros en valeur d’actifs.
Le cours de la cryptomonnaie bitcoin a bondi de 25% mercredi et atteint 500 dollars pour la première fois depuis août 2014, une poussée attribuée à la demande en provenance de Chine. Passé sous le seuil de 198 dollars sur la plate-forme d’échange Bitstamp après la dévaluation du yuan fin août, il a depuis bondi de 150% et a touché 502 dollars mercredi. Outre la demande chinoise, les experts de cette monnaie virtuelle expliquent également sa flambée par la décision de la Cour de justice de l’Union européenne le mois dernier d’exonérer le bitcoin de TVA.
L’économie américaine se «porte bien» et cela pourrait justifier une hausse des taux d’intérêt en décembre, a déclaré mercredi la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen. «J’observe que la sous-utilisation des ressources de main d’oeuvre a diminué significativement», a-t-elle dit devant une commission du Congrès, ajoutant que l’inflation devrait repartir sur le moyen terme. La Fed «s’attend à ce que l’économie reste sur des niveaux de croissance qui ramèneraient l’inflation vers notre objectif sur le moyen terme», a-t-elle expliqué en réponse à des questions des membres de la commission des services financiers de la Chambre des Représentants.
La demande mondiale pour le pétrole brut produit par l’Opep restera sous pression au cours des prochaines années, conclut un rapport interne à l’organisation qui devrait alimenter les débats entre pays membres sur l’opportunité de continuer à défendre les parts de marché en favorisant la baisse des cours. Ce projet de rapport, que Reuters s’est procuré, prévoit que l’offre de brut de l’Opep -- dont l’objectif de production reste fixé à 30 millions de barils par jour (bpj) -- devrait légèrement reculer jusqu’en 2019 par rapport à cette année, sauf ralentissement plus rapide qu’attendu de celle des producteurs rivaux, dont font partie les Etats-Unis et la Russie.
Le Premier ministre roumain Victor Ponta a démissionné mercredi, au lendemain d’une manifestation antigouvernementale à Bucarest à la suite de la mort de 32 personnes dans l’incendie d’une discothèque de la capitale, a annoncé son parti, le PSD. Le président Klaus Iohannis, qui a battu Victor Ponta lors de l’élection présidentielle de novembre dernier, poussait au départ du chef du gouvernement, qui fait par ailleurs l’objet de poursuites judiciaires pour corruption.
Le déficit commercial des Etats-Unis s’est fortement réduit en septembre, à son plus bas niveau en sept mois, à la faveur d’un rebond des exportations qui pourrait être le signe que l’impact du dollar fort commence à s’estomper, montrent les statistiques publiées mercredi par le département du Commerce. A 40,8 milliards de dollars (37,4 milliards d’euros), le solde négatif de la balance commerciale a diminué de 15% par rapport au mois d’août. Le déficit d’août a été de son côté ramené de 48,3 milliards à 48 milliards de dollars.
Johnny Debuysscher, qui était directeur des investissements obligataires chez Petercam, a choisi le moment de la fusion de son employeur avec Degroof pour quitter ses fonctions, rapporte Citywire Global. L’intéressé, qui avait rejoint Petercam en 1986, garderait un rôle non officiel au sein du nouveau groupe, proposant ses vues macro et sur l’investissement. Mais il ne gérera plus de fonds.
Société Générale Securities Services (SGSS) au Luxembourg a été mandaté par Notz Stucki Europe pour fournir des services de support à la distribution transfrontalière de fonds en Europe. Notz Stucki développe des solutions sur-mesure pour ses clients privés et institutionnels avec des activités articulées autour de trois piliers : la gestion de patrimoine (mandats de gestion discrétionnaire ou de conseil), la gestion d’actifs et la structuration de fonds. Dans le cadre du lancement de son fonds UCITS, « Diversified Growth Company », dans 8 pays européens, la société bénéficiera d’un accès unique au réseau de distribution d’agents de représentation locale de SGSS, coordonné depuis son pôle d’expertise au Luxembourg. SGSS aidera aux démarches administratives et juridiques pour l’enregistrement du fonds dans chaque pays de distribution et assurera le suivi des requêtes des investisseurs et une veille des marchés locaux. La filiale titre de la SocGen coordonnera les différents agents locaux pour Notz Stucki et fournira une vision consolidée des activités pour un meilleur pilotage de la distribution. Notz Stucki bénéficiera d’un accompagnement personnalisé pour la gestion de son fonds d’investissement et du savoir-faire de spécialistes multilingues dédiés du hub luxembourgeois pour répondre à ses besoins, précise un communiqué.
Pimco (allié à l’italo-suisse Gwm) s’est associé avec UniCredit dans le domaine du financement immobilier, rapporte Il Sole – 24 Ore. Baptisé Sandokan, le projet prévoit la création d’une nouvelle structure qui regroupera des activités financières immobilières (crédits non performants notamment) pour un montant qui devrait être supérieur à 1,2 milliard d’euros. Pimco serait majoritaire dans la structure et UniCredit détiendra une participation minoritaire. L’accord devrait être annoncé la semaine prochaine.
Kairos Partners vient de recruter Marco Monastero en tant que commercial senior dans l’équipe dirigée par Amir Kuhdari, rapporte Bluerating. L’intéressé vient de Goldman Sachs Asset Management. Il a travaillé précédemment pour Banca Fideuram et Allianz Italia.
Le groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo a vu ses encours augmenter de 20 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année à 321 milliards d’euros, grâce à des souscriptions nettes de 25 milliards d’euros, dont 10 milliards d’euros viennent d’actifs précédemment sous administration. Depuis la fin 2013, les encours sous gestion ont augmenté d’environ 63 milliards d’euros, grâce à une collecte nette d’environ 56 milliards d’euros. Les souscriptions nettes des fonds d’Eurizon Capital, la division de gestion d’Intesa Sanpaolo, ont atteint 18 milliards d’euros sur janvier-août. Sur les neuf premiers mois de l’année, la division gestion d’actifs de la banque italienne a enregistré une hausse de son bénéfice d’exploitation de 49,6 % à 552 millions d’euros, tandis que le bénéfice net faisait un bond en avant de 90,4 % à 337 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation est ressorti à 18,1 %, contre 24,9 % un an plus tôt.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { } Erste Asset Management is adding to its range of You Invest funds to launch the You Invest Progressive fund. The product, available on the platform www.youinvest.at, is aimed at investors who have defined a high level of risk. The platform now offers four funds, corresponding to various levels of risk defined on the basis of questionnaires. The range as of the end of September totalled EUR1.3bn.
The growing number of resource-rich countries establishing sovereign wealth funds present an ideal opportunity for asset managers not sufficiently specialized or alternative to win mandates from established sovereign wealth funds (SWFs), according to the latest issue of The Cerulli Edge - Global Edition.Cerulli Associates observes that while some SWFs appear committed to outsourcing the majority of their funds to external managers, others are increasingly only interested in managers that either provide a specialist alternative that cannot be replicated internally, or a partnership model that opens the door to new investment possibilities. Cerulli says that new SWFs are likely to need help in the early stages, even in mainstream asset classes and geographies. It cites, as an example, oil-rich Nigeria, which is in the early stages of a complex three-fund approach to sovereign wealth. The structure comprises: a stabilization fund, an infrastructure fund, and a future generation fund. Funds from as far afield as Angola to Kazakhstan, Mongolia to East Timor or Papua New Guinea are also potential opportunities. «These funds--some of which may grow to have tens of billions of dollars under management--will be lucrative sources of outsourcing mandates in their early years,» says Barbara Wall, Europe research director at Cerulli.
BlackRock has agreed to purchase an USD87 billion money-market fund business from Bank of America Corp.The deal will involve merging Bank of America money funds and separate accounts into BlackRock’s offerings. BlackRock’s global cash management platform is expected grow to approximately USD370 billion in assets under management, based on current asset levels. BlackRock will continue to enjoy a strong distribution partnership with Bank of America and will have expanded access to several broad distribution channels."Expanding our partnership with Bank of America presents a tremendous growth opportunity for BlackRock’s cash management business. This partnership allows us to further leverage our global scale, comprehensive product suite and best-in-class risk management capabilities to serve a new universe of clients,” said Tom Callahan, BlackRock’s Co-head of global cash management. “At a time of tremendous change in the cash management industry, this alliance underscores BlackRock’s commitment to market leadership in delivering outstanding liquidity solutions to our clients.» Terms of the deal, which is expected to be completed in the first half of next year, weren’t disclosed.
A few weeks from the United Nations conference on climate change (Cop 21) in Paris, Mirova, an asset management firm dedicated to socially responsible investment affiliated to Natixis Asset Management, has published a report “Investing for a low-Carbon economy” (attached). Philippe Zaouati, CEO of Mirova, and his team took the occasion to present “a panorama of our understanding of the challenges of climate change, the investment solutions on financial marktes which we have identified, and lastly, the tools we have to measure the impact of our actions,” he said at a presentation on Tuesday in Paris.From its creation in January 2014, Mirova has been built on an ambition to integrate the challenges of sustainable development within the heart of its investment processes. With this new study, the asset management firm wishes for investors also to become “Cop 21 actors,” Zaouati says. To achieve the objectives of the climate change conference, which are to limit global warming to 2 degrees over pre-industrial levels, “it is indispensable to reorient savings towards companies and projects which are favourable to the energy transition,” which can only occur if we manage to mobilize the savings of private investors.”One of the main topics of the study is measurement of carbon footprints. As the use of relevant tools to determine the carbon footprint is “essential” and “an indispensable step in the construction of portfolios which contribute to the energy transition,” says Mirova, the asset management firm is using a new methodology which it has created to measure the carbon impact of investment portfolios. This was created in partnership with Carbone 4, a consulting firm specialised in carbon strategy, and makes it possible to evaluate the contribution of businesses to the reduction of greenhouse gas emissions worldwide.The French asset management firm places three products of its range at the heart of “decarbonising” the economy. For these products, Mirova has applied to be granted a new energy and climate transition (TEC) label.The first of these, Mirova Eurofideme 3, invests in infrastructure for renewable energies, and “benefits from a particularly favourable political context,” says Raphaël Lance, director of renewable energy funds at Mirova. European countries have set an objective of 27% renewable energies by 2030.The second product highlighted, the Mirova Global Transition Energy Equity Fund, invests in businesses worldwide whose products or services aim to reduce greenhouse gas emissions.Lastly, in the category of green bond funds, the Mirova Green Bond – Global fund invests in projects which present environmental benefits, while earning returns similar to those of traditional bonds.As of the end of September, Mirova had EUR5.9bn in assets under management, and had posted net subscriptions of EUR837.3m in the first nine months of the year.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Italian banking group Intesa Sanpaolo has seen an increase of EUR20bn in its assets in the first nine months of the year, to EUR321bn, due to net subscriptions of EUR25bn, of which EUR10bn come from assets previously under administration. Since the end of 2013, assets under management have increased by about EUR63bn, due to net inflows of about EUR56bn. Net subscriptions to funds from Eurizon Capital, the asset management division of Intesa Sanpaolo, totalled EUR18bn in January-August. In the first nine months of the year, the asset management division of the Italian bank has posted an increase in its operating profits of 49.6%, to EUR552m, while net profits were up 90.4%, to EUR337m.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Institutional investors are fully aware of the difficulties of generating returns while controlling risks. This is leading investors to be very prudent in the selection of their asset managers. In figures, the new institutional study by NN Investment Partners points to an increase in the challences which bond managers face today (results of a study by NN Investment Partners based on a global study conducted by Citigate Dewe Rogerson of 103 institutional investors in September 2015). In this context, 61% of institutionals surveyed feel that managers must be more attentive, for example, to liquidity flows than 10 years ago. Meanwhile, 42% of respondents say that managers also need to be able to understand and invest in larger geographical regions than previously. Also, there are other challenges which require more attantion, such as ability to invest in a wider range of credit ratings (39%) and to avoid bankruptcies (31%).
Julius Baer Group has acquired Fransad Gestion, an independent Swiss wealth manager, for an undisclosed amount. Fransad, which started its activities in 2010, is based in Geneva, employs 19 people and manages assets of CHF 1.3 billion. In the past years, the company’s profitable business has enjoyed healthy growth. In a first phase, Fransad will continue to operate under the existing brand. The founders will remain on the board and continue to provide their support to the company and its management. The management team will also remain in place and lead the company with the same client-focused strategy post transaction. Julius Baer will be represented on the Board of Fransad by Giovanni M.S. Flury, designated Member of the Executive Board of Julius Baer Group. Fransad will complement Julius Baer’s existing independent wealth management business WMPartners Wealth Management, based in Zurich, together leveraging each other’s key strengths and leading expertise across these two locations. The potential benefits of closer integration will be assessed at a later stage. The transaction will strengthen Julius Baer’s position in the independent wealth management market in Switzerland and expand its geographic footprint in French-speaking Switzerland.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }a:link { } Standard Life Investments has designed a new tool to help institutional investors manage risk and inform their decisions when investing in global real estate. The Global Real Estate Implementation Risk tool (GREIR) can help investors find the right markets for their level of risk appetite and understand the expected returns in their global real estate portfolios. It provides an easy method for investors to assess and compare the individual risk ratings of 60 different countries. GREIR produces a risk score for each country that can be converted into a risk adjustment factor, to achieve a more accurate comparison of the ‘at risk’ portion of expected returns from a global real estate portfolio. The GREIR tool aggregates three categories of global surveys, representing more than 300 data points, to evaluate and assess economic, political and real estate specific risks. Indices from all three categories are weighted to produce a risk score of between 1 and 10 for each of the 60 countries included in the rankings. The country with the lowest score is the least risky for real estate investment. The seven components of the score are market size, ease of doing business, competitiveness, innovation, public sector corruption, credit default swap spreads, and transparency. The rankings will be updated on a quarterly basis.
Le nombre croissant de pays riches en ressources naturelles créant leur fonds souverain présente une occasion idéale à saisir pour les sociétés de gestion qui ne sont pas suffisamment spécialisées ou alternatives pour gagner des mandats auprès de fonds souverains bien établis, estime Cerulli Associates. Alors que certains fonds souverains semblent prêts à externaliser la majorité de leurs actifs à des gérants externes, d’autres s’intéressent plutôt uniquement à des sociétés de gestion pouvant soit leur fournir des alternatives spécialisées qui ne peuvent pas être répliquées en interne ou un partenariat ouvrant la porte à de nouvelles possibilités d’investissement, observe le consultant.Les nouveaux fonds souverains devraient avoir besoin d’aide au tout début, même pour les classes d’actifs et les zones géographiques traditionnelles. Cerulli cite l’exemple du Nigeria, qui est en train de créer trois structures : un fonds de stabilisation, un fonds d’infrastructures et un fonds générations futures. D’autres opportunités existent également en Angola, au Kazakhstan, en Mongolie, au Timor Oriental ou en Papouasie Nouvelle Guinée. “Ces fonds – dont certains pourraient aller jusqu’à des dizaines de milliards de dollars sous gestion – seront des sources lucratives de mandats externes dans leurs premières années”, estime Barbara Wall, directrice de la recherche européenne de Cerulli.
La performance des gérants sur l’année est encore loin mais elle se dessine peu à peu. Et grâce au mois de rebond qu’elle vient de vivre, elle devrait séduire. Tout du moins pour les meilleurs dans leur mandat. Ce mois-ci donc, les marchés ont fortement réagi à la hausse. Sur la zone euro, l’indice Eurostoxx a progressé de +9,53 %, tandis que sur l’Europe, le Stoxx 600 NR a enregistré une hausse de + 8,08 %. Dans le cadre du mandat Actions Globales, l’indice Stoxx 1800 a progressé de + 8,99 %. Quant aux gérants, leur comportement a été sensiblement différents d’un mandat à l’autre. Sur la zone euro, par exemple, les asset managers ont semble-t-il été surpris par la reprise. Seuls Candriam, EdRAM et Degroof Petercam ont battu l’indice avec un gain de 10,31 %, 9,93 % et 9,68 % respectivement. Tobam pour sa part ferme le classement avec une hausse de 6,44 % et la moyenne des gérants s’établit à + 8,58 %. A l’inverse, au sein du mandat Europe, 10 portefeuilles ont battu l’indice sur 18. Et la moyenne de + 8,16 % est supérieure à la performance de la référence. En tête, Exane AM devance de peu Bestinver et Schroders (10,19 % , 10,18 % et 9,80 % respectivement). En bas de classement, Tobam affiche une progression de + 5,10 %. A noter que dans le cadre du mandat ISR, Ecofi Investissement arrive en tête à la fin du mois, devant Degroof Petercam et Roche-Brune (+10,07 %, +8,87 % et +8,49 %. Tobam est dernier mais sa performance est supérieure à celle du mandat classique (+6,67 %). Enfin, au sein du mandat Actions Globales, le portfeuille d’EdRAM devance les deux portefeuilles d’Allianz en course (+10,20 %, + 9,79 % et +9,07 % respectivement). Ce sont également les seuls qui battent l’indice sur onze concurrents, la moyenne des performances des gérants étant inférieure (+ 8,17 %) au résultat de l’indice. En bas de tableau, Ossiam affiche une progression de +5,08 %. En termes d’activité sur la plateforme, amLeague a pointé ce mois d’octobre un volume moyen de transactions par gérant en baisse par rapport au mois de septembre. Au sein du mandat amLeague Euro Equities, les gérants ont été actifs sur les valeurs industrielles et automobiles. Les principaux achats ont portés sur les titres Repsol, Daimler et Michelin, ltandis que les principales ventes ont concerné Banco Bilbao Viscaya et Volkswagen Dans le mandat amLeague Europe Equities, les transactions ont porté principalement sur les secteurs Assurances, Matières Premières, Banques et Boissons avec à l’achat Allianz, Daimler, Playtech, à la vente Nestlé, Sabmiller Dans le cadre du mandat Europe SRI Equities, les gérants ont nettement surpondéré la zone euro au détriment du Royaume-Uni et de la Suisse. Les principaux achats ont concerne les titres Nestlé, Linde et Sanofi, les principales ventes ont porté sur les valeurs Sports Direct International, Boliden et CaixaBank. En termes de notation « ESG », Ecofi, Allianz GI et Degroof Petercam restent en tête du classement, indique amLeague. Enfin, au sein du mandat Global Equities, les gérants ont surpondéré les titres en devises « euro » et « francs suisse ». A l’inverse, ils ont sous pondéré le dollar et la livre sterling. Les principaux secteurs concernés par les transactions ont été les Biens Industriels et les Télécommunications au cours du mois d’octobre.
Grant Thornton a annoncé le 3 novembre le lancement de l’offre Operational Deal Services pour étoffer son dispositif d’assistance aux entreprises et fonds d’investissement. Cette nouvelle offre est destinée tant aux corporate qu’aux fonds d’investissement dans le cadre de leurs opérations d’acquisition ou de cession. Elle intègre la dimension opérationnelle tout au long du deal, que ce soit lors d’une cession pour chiffrer les impacts financiers d’un détourage et accompagner la séparation effective (activité, site industriel ou branche non stratégique cédés), ou bien lors d’une acquisition pour évaluer les synergies réalisables, puis préparer et conduire l’intégration opérationnelle.Elle a été conçue de manière globale (offrant par ailleurs une solution unique aux banques d’affaires et boutiques de fusions et acquisitions pour répondre aux besoins de leurs clients), en rassemblant les compétences qui sont par nature éparses au sein des cabinets de conseil (diligences financières, conseil opérationnel, IT…) et propose à l’entreprise ou au fonds un seul et unique interlocuteur pour coordonner toutes les actions, de la genèse du deal jusqu’aux 100 jours suivant l’opération.Soutenue par les associés du Conseil Financier de Grant Thornton France, cette nouvelle offre permet de sécuriser la transaction, rationaliser les hypothèses prises par le management pour assurer le bien-fondé du projet, anticiper les enjeux et défis de la séparation ou de l’intégration et simplifier la transition ante et post opération. Sa valeur ajoutée réside dans la richesse des expertises déployées: les Hommes et la gouvernance, les technologies et l’IT, la performance industrielle et le lean (méthode d’efficience industrielle), les achats et la supply chain ainsi que l’optimisation de la trésorerie. Elle s’inscrit dans une dynamique européenne grâce à l’intervention d’une équipe dédiée de plus de 50 collaborateurs exerçant au sein des équipes du Transaction Advisory Services, tant en France, qu’au Royaume-Uni et en Allemagne.
Myria AM a annoncé le recrutement d’Arezki Sehad depuis le 1er octobre, au poste de gérant dédié à la gestion des fonds à performance absolue et des fonds flexibles à faible volatilité. La nouvelle recrue rejoint une équipe composée de 4 gérants et travaille désormais aux côtés de Pierre Bismuth, Thierry Guérillot et Nicolas Lasry. Auparavant, Arezki Sehad a travaillé chez Natixis Multimanager à partir de 2010, notamment sur les calculs et l’analyse des risques dans l’univers de la multi-gestion traditionnelle et alternative. En 2011, il a rejoint l'équipe des gérants de fonds de fonds, au sein de la même entité, pour débuter sa carrière de gérant-analyste. Il était notamment en charge de la gestion de fonds flexibles et de fonds de performance absolue, la construction de portefeuille et allocation d’actifs ou encore l’analyse des facteurs de risques dans les portefeuilles de fonds de fonds.
Bank of America (BofA) et BlackRock ont signé un accord pour la reprise par ce dernier de la gestion monétaires de BofA Global Capital Management. Cette activité représenté 87 milliards de dollars (79,4 milliards d’euros) gérés dans des fonds monétaires, plusieurs fonds exonérés d’impôts, ainsi qu’un fonds offshore libellé en dollar américain. BlackRock, qui intègrera la gamme au sein de sa plateforme de gestion monétaire, continuera à bénéficier d’un partenariat de distribution avec BofA pour ces produits. Suite à cette transaction, dont les modalités n’ont pas été publiées par les deux parties, la plateforme de gestion monétaire de BlackRock totalisera environ 370 millions de dollars d’encours sous gestion. «Grâce à ce partenariat nous disposons d’une force de frappe plus importante au niveau mondial, une gamme complète et une gestion du risque d’un niveau élevé nous permettant de gagner de nouveaux clients», s’est réjoui Tom Callahan, co-responsable de la gestion monétaire de BlackRock. «Cet effet d'échelle additionnel va permettre à BlackRock de gérer au mieux les fonds de différentes tailles et d’horizons d’investissement différents pour ses clients», souligne Rich Hoerner, co-responsable de la division.L’accord, le plus important jusqu'à présent dans ce secteur, s’inscrit dans un contexte de faible rentabilité des fonds monétaires, qui pâtissent depuis plusieurs années de la faiblesse des taux d’intérêt américains. La transaction devrait être finalisée au cours du premier semestre 2016.
Erste Asset Management renforce sa gamme de fonds You Invest par le lancement du fonds You Invest Progressive. Accessible sur la plateforme www.youinvest.at, il s’agit d’un produit pour les investisseurs ayant défini un niveau de risque élevé. La plateforme offre maintenant 4 fonds correspondant à différents niveaux de risque définis suite à des questionnaires. La gamme totalise à fin septembre 1,3 milliard d’euros.
A quelques semaines du début de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 21) à Paris, Mirova, société de gestion dédiée à l’investissement responsable et filiale de Natixis Asset Management, publie l’étude « Investir pour une économie bas carbone » (en pièce jointe). L’occasion pour Philippe Zaouati, directeur Général de Mirova, et son équipe de présenter « un panorama de notre compréhension des enjeux du changement climatique, des solutions d’investissement sur les marchés financiers que nous avons identifiées et enfin des outils dont nous disposons pour rendre compte de l’impact de nos actions », a-t-il souligné lors d’une présentation ce mardi 3 novembre à Paris. Dès sa création en janvier 2014, Mirova s’est bâtie sur l’ambition d’intégrer les enjeux du développement durable au cœur de ses processus d’investissement. Avec sa nouvelle étude, la société de gestion souhaite que les investisseurs deviennent eux aussi « des acteurs de la Cop 21 », souligne Philippe Zaouati. Pour atteindre un des objectifs de la conférence sur le climat - limiter à 2 degrés le réchauffement climatique par rapport à l'ère préindustrielle - « il indispensable de réorienter l’épargne vers des entreprises et des projets favorables à la transition énergétique, qui ne pourra aboutir que si nous parvenons à mobiliser l’épargne des investisseurs privés », a-t-il insisté. Un des sujets principaux de l’étude est la mesure de l’empreinte carbone. Dans ce cadre, pour Mirova, l’utilisation d’outils pertinents pour déterminer cette empreinte est « essentielle » et une « étape indispensable pour la construction de portefeuilles qui contribuent à la transition énergétique ». Le gestionnaire a évoqué la nouvelle méthodologie qu’il vient de lancer pour mesurer l’impact carbone des portefeuilles d’investissement. Créée en partenariat avec Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé dans la stratégie carbone, elle permet d’évaluer la contribution des entreprises à la diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) mondiales. La mesure se veut innovante. « Les méthodologies existantes se concentrent essentiellement sur les émissions directes (scope 1 + scope 2) et traitent rarement des émissions indirectes (scope 3), en particulier les émissions liées à l’utilisation des produits vendus », pointe l’étude de Mirova. Adhérente aux initiatives «Montreal Carbon Pledge» et «Portfolio Decarbonization Coalition», la société de gestion française place trois produits de sa gamme au cœur de sa stratégie de « décarbonisation » de l’économie. Produits pour lesquels Mirova vient de déposer une demande d’obtention du nouveau label sur la transition énergétique et le climat (TEC). Le premier, Mirova Eurofideme 3, est investi sur les infrastructures au sein des énergies renouvelables et « bénéficie d’un contexte politique particulièrement favorable », souligne Raphaël Lance, directeur des fonds énergies renouvelables de Mirova. En effet, pays européens se sont fixé l’objectif de 27 % d’énergies renouvelables pour 2030. Le deuxième produit mis en avant, le fonds actions Mirova Global Transition Energy Equity Fund est investi dans des entreprises du monde entier dont les produits ou services visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Enfin au sein de la classe d’actif des obligations vertes, le Mirova Green Bond – Global permet d’investir sur des projets présentant des bénéfices environnementaux tout profitant d’une rémunération semblable à une obligation classique. Mirova gère a fin septembre 5,9 milliards d’euros d’actifs et a enregistré des souscriptions nettes de 837,3 millions au cours des neuf premiers mois de l’année.
Bpifrance a annoncé qu’elle va mobiliser plus de 4 milliards d’euros en faveur de la Transition énergétique d’ici à 2018. L’institution encourage de différentes manières les entreprises à saisir l’opportunité que représente la TEE dans leur développement, indique-t-elle dans un communiqué. En finançant le développement des solutions de demain : La transition énergétique et environnementale est un sujet aux technologies transverses qui vont au-delà de la seule production d’énergies renouvelables. Parallèlement à ce secteur des ENR, primordial, Bpifrance soutient les entreprises qui développent des produitset services innovants, technologiques ou non, susceptibles de se déployer sur les marchés et d’apporter des solutions aux problématiques TEE : led, gestion du froid, stockage et efficacité énergétique, mobilité, chimie verte, etc. Bpifrance soutient ces entreprises par le biais de ses outils de financement et d’investissement de l’innovation généralistes, ou d’outils spécialisés comme le fonds Écotechnologies.En finançant l’intégration des solutions d’aujourd’hui dans l’économie traditionnelle : tout comme la transition digitale dans l’économie, il est vital pour les entreprises de saisir dès aujourd’hui les opportunités économiques que représente le mouvement profond de la TEE. Pour saisir ces opportunités, les entreprises doivent intégrer dans leurs processus des équipements plus économes, moins polluants ou conduisant à des produits éco-efficients, dans une perspective de compétitivité et de croissance.Bpifrance soutient cette dynamique en finançant ces investissements, notamment via le Prêt Vert ou le prêt Écoénergie.En intégrant systématiquement les enjeux de la TEE dans ses échanges avec ses clients ou futurs clients, au-delà du soutien financier : conformément à sa doctrine, à ses priorités stratégiques et à ses priorités de RSE (responsabilité sociétale des entreprises), Bpifrance intègre toujours les enjeux de la transitionénergétique et écologique dans ses échanges avec les entreprises dans lesquelles il est, ou prévoit d’être, actionnaire. En particulier, la question de l’efficacité énergétique, qu’il s’agisse des installations, des process de production ou encore des problématiques de distribution. Par ailleurs les programmes d’accompagnementproposés par Bpifrance en matière de stratégie comme en ce qui concerne l’efficacité opérationnelle intègrent systématiquement ces enjeux.
Le groupe suisse Julius Baer acquiert Fransad, un gestionnaire de fortune genevois indépendant, selon un communiqué publié le 3 novembre. La transaction conforte la position dominante de Julius Baer sur le marché suisse de la gestion de fortune indépendante et en Suisse romande. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué, a indiqué le groupe dans un communiqué paru mardi. Basé à Genève, Fransad complète WMPartners, la société de gestion de fortune indépendante actuelle de Julius Baer sise à Zurich: les forces clés et expertises mutuelles sur les deux sites pourront ainsi être exploitées.Fransad poursuivra dans un premier temps ses opérations sous la marque existante. Les fondateurs demeureront au sein du conseil d’administration. Les dirigeants restent eux aussi en place et continueront de diriger l’entreprise selon la même stratégie centrée sur le client. Les avantages potentiels d’une intégration plus poussée seront évalués ultérieurement, précise le groupe. La transaction confortera la position de Julius Baer sur le marché de la gestion de fortune indépendante en Suisse. Elle lui permet en outre d'élargir sa couverture géographique à la Suisse romande.Fransad offre des services aux clients privés et aux offices familiaux suisses et étrangers. La société, qui emploie 19 personnes, gère des actifs d’une valeur de quelque 1,3 milliard de francs. Fondée en 2010, elle a connu une solide expansion ces dernières années, relève Julius Baer dans son communiqué.Les actifs sous gestion de Julius Baer s'élevaient fin juin 2015 à 369 milliards de francs, dont 284 milliards d’actifs sous gestion. Le groupe a notamment repris en juillet Leumi Private Bank (LPB), soit les activités helvétiques de gestion de fortune de la banque Leumi, ainsi que celles de banque privée au Luxembourg. Julius Baer a par ailleurs bouclé à la mi-septembre l’intégration des activités de gestion de fortune hors Etats-Unis et Japon de Merrill Lynch (IWM).
Deutsche Bank Suisse vient de nommer Pascal Imhof au poste de directeur commercial pour son activité Asset Management, selon les informations de Finews. L’intéressé rejoint le groupe en provenance de Lombard Odier Investment Management où il était depuis 2011 responsable commercial pour la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne. L’activité Asset Management de Deutsche Bank en Suisse a été fusionnée fin 2014 avec la gestion de fortune. L’ensemble gère 91 milliards de francs suisses et emploie 600 personnes, précise Finews.
Schroders est candidate à une licence chinoise pour créer une filiale qu’elle détiendrait à 100 %, rapporte Financial News. Grâce à une réforme, les sociétés occidentales ne sont plus obligées de passer par des joint-ventures lorsqu’elles veulent exercer leurs activités en Chine.