p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Australian sovereign fund, the Future Fund, with assets under management totalling AUD117.4bn, or about USD91bn, has announced in its most recent interim report that it has raised its cash level to 22.9% as of the end of March, from 20.6% at the end of December 2015, as the fund estimates that central banks now have reduced means to respond to a weakening economic conjuncture. “We estimate that the potential returns on risk are at a lower level than over any of the past few years. We also see that the central banking authorities, after stimulating the economy greatly, have less flexibility to respond to future periods of weakness. In this context, the Future Fund is less exposed to risk than in more normal circumstances,” says Hon Peter Costello, chairman of the Future Fund. The Future Fund shows annual returns of 11.3%, with an objective of 6.4%, over three years, and 9.5% over five years (objective of 6.5%). Since the beginning of this year, returns total 0.2% on an objective of 4.3%.
Discrète mais active, la société de gestion néerlandaise Kempen Capital Management se développe fortement ces derniers mois, avec de nombreux recrutements et une acquisition au Royaume-Uni. Et ce n’est pas fini puisque la société est en train de monter une équipe dans le crédit européen haut rendement, nous confie Lars Dijkstra, CIO de Kempen Capital Management. Johan Cras, managing director de Kempen Fiduciary Management, nous parle pour sa part de l’activité de gestion fiduciaire.
Investors are showing increasing skepticism about the effectiveness of quantitative easing policies implemented by European and Japanese central banks. They are continuing to reduce their exposure to European and Japanese equities, and are now taking more interest in asset classes which are considered undervalued, such as emerging market debt, high yield bonds, and emerging market equities. Divestments from money market funds have topped USD30bn.In the week to 20 April, funds dedicated to European equities have seen net outflows of USD2.1bn, continuing a string of 11 consecutive weeks of outflows, the longest since May 2010, according to statistics released by Bank of America Merrill Lynch, relaying statistics released by EPFR Global. Since the beginning of the year, divestments from European equity funds total over USD20bn, the largest since November 2014, without increases on benchmarks or a desire on the part of the Japanese central banks to support the equity markets having any impact on the trend.US equity funds, abandoned by retail investors, have seen net outflows of USD4.2bn, while emerging market equity funds finished the week under review in positive territory, ending three consecutive weeks of net inflows, largely due to improvement in the outlooks for the Chinese economy and for commodity markets. In all geographical regions combined, equity funds show net outflows of USD7.3bn, the largest in the past nine weeks.For bonds, the week ended with net outflows of USD4.9bn. Investment category debt funds attracted USD2.9bn, emerging market debt funds USD1.3bn, and funds specialised in high yield bonds USD800m. Emerging market debt funds attracted USD9.2bn in nine weeks, though this does come on the heels of massive divestments of USD100bn over the past three years.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Michael Platt, director of BlueCrest Capital, is the richest hedge fund manager in the UK this year, with wealth of GBP2.1bn, compared with GBP600m the previous year, according to the Sunday Times Rich List 2016, released on 24 April. Platt, who lives in Geneva, made more than GBP500m in 2015. Alan Howard, co-founder of Brevan Howard, falls to fourth place, while he had held the top spot last year, with estimated wealth of GBP1.04bn, down by GBP460m in one year. Assets under management at Brevan Howard have been nearly havled in the past teo years, to GBP23.7bn. Crispin Odey no longer makes the list of billionaires, as his wealth has fallen by GBP200m to GBP900m. Profits at Odey have also contracted to GBP84.1m in 2015, compared with GBP174.2m the previous year. Mr. Odey’s remuneration was also reduced by GBP16m to GBP31.8m.
Le fonds souverain australien, le «Future Fund» dont les actifs sous gestion s'élèvent à 117,4 milliards de dollars australiens, soit quelque 91 milliards de dollars US, indique dans son dernier rapport intérimaire avoir relevé son niveau de cash à 22,9% à fin mars contre 20,6% à fin décembre 2015, le fonds estimant que les banques centrales ont désormais moins de moyens pour répondre à un affaiblissement de la conjoncture économique."Nous estimons que les rendements potentiels sur le risque seront à un niveau moins élevé que dans les toutes dernières années. Nous voyons aussi que les autorités monétaires, après avoir beaucoup stimulé l'économie, ont moins de flexibilité pour répondre à une future période de faiblesse. Dans ce contexte, le Future Fund est moins exposé au risque que dans des circonstances plus normales», estime Hon Peter Costello, président du Future Fund.Le Future Fund affiche un rendement annualisé de 11,3% avec un objectif de 6,4% sur trois ans et de 9,5% sur cinq ans (objectif de 6,5%). Depuis le début de l’année, la performance ressort à seulement 0,2% pour un objectif de 4,3%.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The former economist in chief of Banque Degroof, which has become Degroof Petercam, is not staying out of the game for long. Etienne de Callataÿ, who left Degroof on 30 September last year in the wake of the merger between Banque Degroof and Petercam, has announced on the website of the newspaper Le Soir that he is launching his own asset management boutique, entitled Orcadia. He will be joined by three former colleagues in this adventure. Orcadia, based in Luxembourg, will offer management services with a social vision. “The name Orcadia refers to the Orkney islands in Scotland, which are viewed as a model of a sustainable economy, corresponding to our investment philosophy. It also lets us put a lighthouse in our logo: a lighthouse which lights the way,” the economist, who will also retain his teaching position at the University of Namur, explains to the Belgian newspaper.
Le climat des affaires en Allemagne a subi en avril une détérioration inattendue. L’indice Ifo calculé à partir d’un échantillon de 7.000 entreprises et publié lundi, est revenu à 106,6 pour le mois en cours, contre 106,7 en mars et 105,7 en février. Les entreprises allemandes se déclarent moins optimistes qu’au début de l’année sur les perspectives économiques. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé en moyenne un indice à 107,0 pour le mois d’avril.
Pour le sixième jour consécutif, sa plus longue progression en 10 mois, la livre a gagné vendredi du terrain face à l’euro. La monnaie britannique a touché un point haut d’un mois, portée par des sondages qui pointent une progression du camp du «oui» au référendum du 23 juin sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne. La livre gagnait ainsi 0,8% à 1,28 euro en fin de journée.
Il faut des taux négatifs dans la zone euro pour éviter une déflation, a jugé samedi Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). Dans un entretien accordé au journal Der Standard, le gouverneur de la banque centrale autrichienne a ainsi défendu ainsi la politique de taux ultra-bas pratiquée par la BCE et qui est vivement critiquée en Allemagne. Il a ajouté que «le plus tôt sera le mieux» concernant la remontée des taux d’intérêt mais en observant que les conditions devaient pour cela être réunies.
Pour le sixième jour consécutif, sa plus longue progression en 10 mois, la livre gagne du terrain face à l’euro. La monnaie britannique a touché un point haut d’un mois, portée par des sondages qui pointent une progression du camp du « oui » au référendum du 23 juin sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne. La livre gagnait 0,8% à 1,28 euro en fin de journée.
L’Union européenne ne devrait pas imposer de restrictions à l’exposition des banques aux dettes souveraines tant qu’un consensus mondial n’aura pas été trouvé sur la question, considère Jonathan Hill, commissaire européen aux services financiers. « Nous devons attendre de voir vers où Bâle se dirige », a-t-il expliqué lors d’un entretien à Amsterdam, se référant au Comité de Bâle sur la supervision bancaire, « si nous n’attendons pas, il y aura des risques d’arbitrage réglementaires. Je crois qu’il existe des risques potentiels pour la stabilité financière ».
L’indice Lyxor Hedge Fund s’est adjugé 0,3% au mois de mars. Sur les onze indices Lyxor, 9 ont terminé le mois en territoire positif. Les meilleures performances ont été signées par l’indice Lyxor LS Equity Long Bias (+2,3%), l’indice Lyxor Fixed Income Arbitrage (+2,1%) et l’indice Lyxor Special Situations (+1,4%). Pour une fois, ce sont les CTA qui ont constitué le principal frein en mars, en raison des pertes essuyées à la suite de l’envolée du pétrole et, dans une certaine mesure, sur les obligations.
Patrizia Immobilien AG a acquis un portefeuille d’actifs immobiliers commerciaux haut de gamme. Ce portefeuille comprend tout le parc immobilier du fonds allemand commercial CSGRF de Savills Investment Management avec 25 actifs commerciaux de grande surface situés dans des Länder historiques allemands et qui bénéficient d’excellentes signatures locatives comme Edeka, Rewe, Media Markt, Wöhrl, DM, Deichmann et Toom. Le prix d’acquisition est de 320 millions d’euros, précise un communiqué.Acquis pour le compte d’un fonds de pension allemand, les 25 biens immobiliers sont dispersés sur 23 lieux et situés dans d’historiques Länder allemands. Environ 75 % de la valeur du portefeuille est composé d’actifs en Bavière, Bade-Wurtemberg et Hambourg. Offrant une surface locative de 183.000 mètres carrés, la majorité des biens a été construite à partir de 2005 ou bien entièrement modernisée.Patrizia gère actuellement un portefeuille de commerces à travers l’Europe représentant un volume de 3 milliards d’euros. La société dispose au total d’un volume d’actifs immobiliers sous gestion de 17 milliards d’euros, principalement en tant que co-investisseur et gestionnaire de portefeuille pour les compagnies d’assurance-vie, les fonds de pension, les fonds souverains, les caisses d'épargne et banques mutualistes.
Alejandro Schuma, spécialiste des obligations d’entreprise d’Amérique latine chez Itau Asset Management, a quitté la société de gestion brésilienne après quatre années passées en son sein, a appris Citywire Selector. L’intéressé est officiellement parti à la fin du mois de février. Il était notamment en charge de la gestion du fonds Itau Latam Corporate Bond, dont les encours s’élèvent à 30,8 millions de dollars.
Paris, le 21 avril 2016,• Les encours d’Eres ont atteint, au 31/12/2015, 1,3 milliard d’euros (1,1 milliard d’euros en épargne salariale et 200 millions d’euros en épargne retraite), en hausse de 18% sur 1 an ;• La collecte brute en épargne salariale et retraite s’est élevée à 350 millions d’euros en 2015 (+17% par rapport à 2014) ; • 20 nouveaux plans d’épargne salariale et retraite par jour ont été mis en place par Eres en 2015.« En 2015, notre collecte nette en épargne retraite s’est élevée à 70 millions d’euros, soit 3 fois plus qu’en 2014.Pour accompagner la forte croissance de notre activité retraite, nous avons donc créé une filiale dédiée : Eres assurances. Eres assurances conçoit et distribue des solutions originales d’assurance retraite collective et individuelle tirant au mieux partie des évolutions régulières de la réglementation et des innovations techniques et de service. Notre objectif pour 2016 est de continuer à innover et à concevoir des offres de produits et services garantissant la satisfaction de nos clients et de nos 1 600 partenaires (conseillers indépendants, courtiers en assurance et experts-comptables), moteur de notre croissance. », commentent les fondateurs d’Eres (Jérôme Dedeyan, Nicolas Vachon, Hervé Righenzi de Villers et Olivier de Fontenay).
AXA Investment Managers (Axa IM) vient de recruter Michael Ganske en qualité de nouveau responsable obligataire marchés émergents. Michael Ganske, qui a une expérience de plus de 15 ans dans les métiers de l’investissement, travaillait précédemment chez Rogge Global Partners en qualité d’associé, directeur des marchés émergents, après avoir occupé des fonctions senior chez Commerzbank, DWS Investments et Deka.Basé à Londres, Michael Ganske est rattaché à Chris Iggo, responsable des investissements obligataires. Il dirigera une équipe d’une dizaine de professionnels de l’investissement basés à Londres, Paris et Hong Kong. L'équipe gère environ 5 milliards d’euros de dette asiatique et émergente, dans trois fonds de référence et dans plusieurs mandats institutionnels.
Kathleen Moriarty, l’une des avocates les plus réputées du secteur des ETF, a l’intention de convaincre les régulateurs qu’un ETF bitcoin fait sens, rapporte le Wall Street Journal. Celle qui est surnommée « Spider Woman » a aidé au lancement du SPDR S&P 500, qui est encore le principal ETF coté aux Etats-Unis. Elle a obtenu l’accord des régulateurs pour plusieurs nouveaux produits ces vingt dernières années. Kathleen Moriarty se dit « optimiste » concernant la candidature de l’ETF sur le bitcoin. Dans le dossier, elle indique que la structure du produit est similaire à celle de l’ETF sur l’or, le SPDR Gold Trust, qu’elle a aidé à lancer en 2004.
Les actifs sous gestion de la division Asset Management de Lazard s’inscrivaient fin mars à 191 milliards de dollars, en recul de 4% par rapport au 31 mars 2015 mais en hausse de 2% par rapport à fin décembre 2016, a indiqué le 21 avril la banque franco-américaine à l’occasion de la publication de ses résultats du premier trimestre. L'évolution des encours a été affectée par les mouvements sur les devises et par une décollecte nette de 361 millions de dollars.Les revenus de la gestion d’actifs se sont inscrits au premier trimestre à 240 millions de dollars, en baisse de 12% par rapport au niveau record atteint au premier trimestre 2015. Les commissions de gestion ont totalisé 226 millions de dollars, en baisse de 6% par rapport au quatrième trimestre 2015 et de 10% par rapport au premier trimestre 2015.Les autres activités de la banque sont également en perte de vitesse, ce qui n’a pas empêché Lazard de faire état d’un bénéfice net de 67 millions de dollars au niveau du groupe, en progression de 19% sur un an, le net recul des dépenses ayant permis de compenser la baisse du chiffre d’affaires (-14% à 510 millions de dollars).
A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, Blackstone a annoncé que ses actifs sous gestion se sont inscrits à 343,7 milliards de dollars à fin mars 2016, en hausse de 2% par rapport à fin 215 et en progression de 11% par rapport au premier trimestre 2015. Au cours des trois premiers mois de l’année 2016, la firme américaine de capital-investissement a réalisé une collecte nette de 6,9 milliards de dollars tandis que sa collecte brute s’est élevée à 17,1 milliards de dollars.L’heure n’est pourtant pas à l’euphorie. A l’issue du premier trimestre 2016, ses revenus s’établissent en effet à 929,4 millions de dollars contre 2,5 milliards de dollars au premier trimestre 2015, soit une chute de 63% sur un an. De même, son résultat net économique s’est effondré de 77% pour ressortir à 370,6 millions de dollars à fin mars 2016 contre 1,6 milliard de dollars à fin mars 2015.
Sérieux coup de froid pour BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM). A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, la société de gestion américaine, filiale du groupe BNY Mellon, a en effet dévoilé une décollecte nette de 8 milliards de dollars au cours du premier trimestre 2016. Dans le détail, les produits de long terme ont enregistré une collecte nette de 1 milliard de dollars tandis que les produits de court terme ont subi une décollecte nette de 9 milliards de dollars.Dans un tel contexte, ses actifs sous gestion s’inscrivent à 1.639 milliards de dollars à fin mars 2016, en recul de 5% par rapport à fin mars 2015 (1.717 milliards de dollars) mais en hausse de 1% par rapport à fin décembre 2015 (1.625 milliards de dollars). D’un trimestre sur l’autre, les encours ont pu modestement progresser grâce à des effets marché et de change de 22 milliards de dollars, a indiqué le groupe dans un communiqué.Au cours du premier trimestre 2016, BNY Mellon IM a réalisé 895 millions de dollars de revenus, en baisse de 10% par rapport au premier trimestre 2015 et de 10% également par rapport au quatrième trimestre 2015. Son résultat avant impôt ressort à 217 millions de dollars, en repli de 17% par rapport au premier trimestre 2015 et en chute de 25% par rapport au quatrième trimestre 2015.En prenant en compte l’ensemble de ses activités, le groupe BNY Mellon a réalisé un bénéfice net de 804 millions de dollars au premier trimestre 2016, en hausse de 5% par rapport au premier trimestre 2015. Ses revenus s’élèvent à 3,7 milliards de dollars à fin mars 2016, en repli de 2% sur un an.
AllianceBernstein a annoncé avoir bouclé son deuxième fonds de dette dédié à l’immobilier commercial avec des engagements de 1,5 milliard de dollars, bien au-delà de l’objectif initialement envisagé de 1 milliard de dollars. Le nouveau fonds (Fund II), qui a reçu des engagements d’assureurs, de fonds de pension et de fondations, affiche ainsi un montant deux fois plus élevé que le premier fonds de ce type, AB Commercial Real Estate Debt Series I-B (Fund I).Dans le sillage de Fund I, le nouveau fonds continuera d’originer et d’acheter en direct des prêts senior garantis sur des actifs dans l’immobilier commercial basés aux Etats-Unis. Les prêts génèrent des revenus stables et apportent de la diversification à l’investisseur dans l'éventail des sources de revenus à taux variables. La taille des prêts recherchés varie entre 15 millions et 125 millions de dollars, avec un ratio LTV (prêt/valeur) compris entre 65% et 75%.
Le scandale des Panama Papers qui a récemment mis le feu aux poudres à l'échelle de la planète n’y est pas pour grand-chose. Juste une coïncidence en somme. Toujours est-il que dans le monde de l’asset management, la bonne connaissance de son client, notamment pour des raisons réglementaires, est indispensable. Dont acte. Cette semaine, pas moins de trois associations majeures – l’AFG, l’Af2i et l’AFTE – se sont ainsi unies pour présenter et mettre en place un modèle unique de formulaire « Know Your Customer ». Le client s’est donc posé en vedette cette semaine. Et comme il est roi par définition, il n’aura pas eu de mal à se faire entendre. Quitte à ce que cela inquiète les banques. C’est le cas face à la concurrence des FinTech. Ces dernières ne cessent de gagner en popularité, selon le World Retail Banking Report 2016 (WRBR) qui indique que près des deux tiers des clients utilisent à présent des produits ou services FinTech et sont nettement plus enclins à recommander à leurs proches les services de leur prestataire plutôt que ceux de leur banque... Pour leur défense, la majorité des banques avouent ne pas être préparées. Mais dans le même temps, 96% des dirigeants de banques reconnaissent l’importance croissante du digital dans l’industrie bancaire, et la présence grandissante des FinTech dans cette industrie. .. La guerre concurrentielle dans le monde de la gestion d’actifs n’est donc pas près de s’éteindre, et ce d’autant qu’une récente étude réalisée par Simcorp a constaté que les sociétés de gestion peuvent désormais mieux se préoccuper de la croissance de leur activité et se concentrer sur leurs actifs sous gestion, leurs revenus et leur rentabilité. Avec, à la clé, des perspectives à long terme pour le secteur jugées très encourageantes. BNY Mellonet Morgan Stanley IM devraient retenir la leçon, qui viennent d’annoncer une décollecte respective de 8 milliards de dollars et 3,6 milliards de dollars pour le seul premier trimestre 2016. Pour leur part, les assureurs n’ont pas attendu les conclusions de l’enquête de Simcorp pour renforcer leurs activités de gestion d’actifs. Avec un objectif clair : dégager des commissions élevées et limiter les dépenses en matière de fonds propres.Attention, même si le secteur de l’asset management peut se retrouver sous les feux de la rampe, il est loin d’être homogène. Parmi les différences qui peuvent se faire jour d’un établissement à un autre, figure celle des rémunérations des « preneurs de risque ». Pour l’année 2015, BNP Paribas et Société Générale s’opposent sur le sujet. Pour la première, la rémunération totale moyenne (fixe et variable) progresse de 3%, tandis que pour la seconde, elle recule de 6%, a-t-on appris ces derniers jours. De nouveaux acteurs peuvent-ils rebattre les cartes ? A voir... Toujours est-il qu’il va falloir compter en Europe avec un nouveau pensionnaire : le chinois ICBC (Industrial and Commercial Bank of China), qui vient de mettre le cap vers la Suisse et vise la gestion de fortune comme les caisses de pension. Chez les Helvètes cependant, l’heure est plutôt à la consolidation si l’on en croit les dirigeants de Banque Heritage. Ces derniers ont ainsi confirmé en début de semaine être toujours intéressés par de nouvelles acquisitions dans le domaine de la gestion privée.Pendant ce temps, en France, des mots sonnent doux aux oreilles des investisseurs, et brillent de mille feux : les fonds de pension « à la française ». Évoqués par le ministre de l'économie Emmanuel Macron, ils pourraient drainer quelque 130 milliards d’euros. Dans un autre genre, le ministre a sans doute marqué des points auprès des assureurs en suggérant que la directive Solvabilité II connaisse quelques aménagements. La conviction du ministre, qui vaut pour l’assurance comme pour la banque, est que le système est beaucoup trop rigide, et le pilotage très insatisfaisant. Un ange a dû passer dans la salle....Ce qui est moins satisfaisant en revanche, au sujet des institutionnels, concerne certains de leurs investissements. Le Haut Comité de Stabilité Financière s’est chargé cette semaine de pointer leur exposition à l’immobilier parisien jugée trop forte. Pendant ce temps, les investisseurs réduisent encore leurs expositions aux actions. Au cours de la semaine du 13 avril, les sorties nettes sur cette classe d’actifs se sont élevées à 6,2 milliards de dollars, selon des données communiquées par Bank of America Merrill Lynch.Sur le front du développement durable, coïncidence ou non, l’accord de Paris adopté lors de la COP 21 se signe officiellement aujourd’hui à New York tandis que le FRR a annoncé mardi dernier que l’empreinte carbone de son portefeuille d’actions avait baissé de 25 % par rapport à celle de son indice de référence. Et aussi de l’ordre de 25 % entre 2014 et 2015. Ces bons résultats s’expliquent essentiellement par l’effet de sélection des actifs dans les secteurs à forts enjeux environnementaux, a expliqué le FRR. En parlant d’environnement, il faudra remercier AllianzGI dont la dernière étude a démontré que, sur une période de plus de deux siècles, les actions se maintiennent comme une valeur « sûre » pour le capital, créant davantage de richesse que les emprunts d'État les mieux notés et les instruments monétaires. Après trois crises majeures sur les quinze dernières années, l’abondante littérature sur la performance des actions sur le long terme était promise au feu. Et aurait passablement pollué. Heureusement donc, AllianzGI rassure, non sans indiquer que les actions restent plus risquées sur des périodes courtes, ou lorsqu’elles sont mesurées en termes de fluctuation annuelle ou de volatilité... Enfin, puisque nous sommes dans les feux et autres dégagements de fumée nocifs, terminons cette lettre par le calcul du fonds pétrolier norvégien du manque à gagner depuis dix ans lié à l’exclusion dans son portefeuille d’entreprises liées à la production du tabac. Loin d’être anodin, ce choix a coûté au fonds pas moins de 1,9 milliard de dollars ! Alors, à quand les paquets de cigarettes qui indiquent sur un côté que fumer tue, et sur l’autre, que s’arrêter appauvrit ?...
Le fonds souverain de Singapour a pris une participation de 19,9% dans le groupe américain ITC pour un montant d’environ 1,3 milliard de dollars. Cette prise de participation s’inscrit dans le cadre du projet de rachat du groupe américain par Fortis Inc, annoncé le 9 février dernier. Une transaction évaluée alors à environ 11,3 milliards de dollars.
La Fintech Yomoni, qui se revendique comme le premier gérant d’épargne 100% digital et qui commercialise une assurance vie investie en ETF, a annoncé ce 21 avril le recrutement de Sébastien d’Ornano en qualité de président exécutif. L’intéressé, qui prendra ses fonctions le 2 mai, était jusque-là directeur des opérations au sein de La Financière de l’Echiquier, actionnaire minoritaire de la Fintech. Sébastien d’Ornano travaillera aux côtés des deux fondateurs, à savoir Mourtaza Asad-Syed, qui abandonne son poste de président pour devenir directeur général en charge de la gestion, et Laurent Girard, directeur des opérations. « Un an après leur lancement, les co-fondateurs de Yomoni, Mourtaza Asad-Syed et Laurent Girard, ont souhaité renforcer la structure managériale alors qu’elle atteint une nouvelle étape de son développement et entend se positionner parmi les leaders européens des gérants d’épargne digitaux (robo-advisors) », indique la société dans un communiqué.« Je serai en charge des partenariats commerciaux, du développement du produit Yomoni, de la représentation de la société à l’extérieur et notamment auprès des autorités, et enfin des levées de fonds », a pour sa part expliqué Sébastien d’Ornano dans le cadre d’un entretien accordé à L’Agefi. Selon le quotidien financier, la jeune Fintech prépare actuellement un deuxième tour de table et devrait dévoiler de nouveaux services en mai prochain. La société table sur 10.000 clients dès 2018 et 1 milliard d’euros d’encours d’ici à 2020.
Pascal Trideau a été nommé président du Directoire d’Esfin Gestion, où il succède à Dominique de Margerie qui a fait valoir ses droits à la retraite. Par ailleurs, Thierry Lopez est entré au directoire d’Esfin Gestion. Esfin Gestion est une filiale du Crédit Coopératif, partenaire en capital investissement des entreprises de l'économie sociale et solidaire et de PME/PMI à impact social. Esfin Gestion gère 175 millions d’euros et accompagne en fonds propres plus de 150 entreprisesEntré chez Esfin Gestion en 2012 en tant que membre du Directoire, Pascal Trideau a débuté sa carrière au sein du Groupe Crédit Agricole, comme chargé d’affaires entreprises au Crédit Agricole d’Ile-de-France, puis comme responsable du service développement de la direction des entreprises de la Caisse Nationale de Crédit Agricole. En 1999, il a rejoint le fonds d’investissements spécialisé Unigrains en tant que Directeur de participations où il avait également en charge la Direction des Etudes Economiques de 2004 à 2007. En 2008, il est devenu Directeur des engagements financiers de la CGSCOP puis Directeur Général en 2009. Pascal Trideau, 49 ans, est diplômé de l’IHEDREA, de l’IAE de Paris I et titulaire d’un MBA de l’ESSEC.Thierry Lopez a rejoint la société en 2014 comme gérant et co-fondateur du fonds Impact Coopératif. A 48 ans, titulaire du Mastère d’Ingénierie Financière de l’EM Lyon, il a également commencé sa carrière au Crédit Agricole. Il a participé au lancement de l’activité fusions-acquisitions d’Unicrédit puis rejoint Crédit Agricole Indosuez en 1997 à la Direction de la Grande Clientèle et Affaires Financières où il a été Directeur Adjoint puis responsable d’une équipe fusions-acquisitions. En 2000, il est devenu Directeur d’Investissement au Pôle Fonds Propres UI/IDIA puis, en 2005, Directeur Associé et co-fondateur de la structure de capital développement et transmission XAnge XPansion. En 2010, il avait pris le poste de Directeur des Engagements Financiers de la CGSCOP. Parallèlement au renouvellement de son directoire, Esfin Gestion étoffe son équipe de trois collaborateurs avec le recrutement de Benjamine Friderich, chargée d’affaires, Alexis Fuzier, Responsable Middle, et Antoine Vedrenne, Directeur de Participations.
Premier acteur indépendant en retraite, épargne salariale et actionnariat salarié, la société a annoncé la création d’une filiale dédiée, Eres assurances, pour accompagner la forte croissance de son activité retraite. L’an dernier, la collecte d’Eres en épargne retraite s’est élevée à 70 millions d’euros, soit trois fois plus qu’en 2014. Eres assurances conçoit et distribue des solutions originales d’assurance retraite collective et individuelle tirant au mieux partie des évolutions régulières de la réglementation et des innovations techniques et de service. «Notre objectif pour 2016 est de continuer à innover et à concevoir des offres de produits et services garantissant la satisfaction de nos clients et de nos 1 600 partenaires (conseillers indépendants, courtiers en assurance et experts-comptables), moteur de notre croissance. », commentent les fondateurs d’Eres (Jérôme Dedeyan, Nicolas Vachon, Hervé Righenzi de Villers et Olivier de Fontenay).A fin décembre 2015, les encours d’Eres ont progressé de 18% pour atteindre 1,3 milliard d’euros, dont 1,1 milliard d’euros en épargne salariale et 200 millions d’euros en épargne retraite. La collecte brute en épargne salariale et retraite s’est élevée à 350 millions d’euros en 2015 (+17% par rapport à 2014) alors que 20 nouveaux plans d’épargne salariale et retraite par jour ont été mis en place par Eres en 2015.
Luxembourg Fund Partners (LFP) a récemment délégué l’administration ainsi que la fonction d’agent de transfert pour leurs plateformes de fonds d’investissement alternatifs, LFP I SICAV SIF et LFP Prime SICAV SIF, à European Fund Administration (EFA).
iShares, la plate-forme d’ETF de BlackRock, vient de lancer trois ETF FactorSelect à la Bourse de Milan. Les nouveaux produits, à réplication physique, sont : iShares FactorSelect™ MSCI World UCITS ETF, iShares FactorSelect™ MSCI Europe UCITS ETF et iShares FactorSelect™ MSCI USA UCITS ETF. Ils répliquent des indices qui maximisent l’exposition à quatre facteurs de style spécifiques (valeur, qualité, momentum et capitalisation), en maintenant un risque de marché similaire à celui de l’indice MSCI.