Les valeurs automobiles européennes se replient mercredi en Bourse, pénalisées à la fois par l’annonce d’une forte baisse des ventes sur le continent le mois dernier et par les commentaires prudents de Goldman Sachs sur les perspectives du secteur. L’indice sectoriel Stoxx cédait 1,5% vers 11h45, le recul sectoriel le plus marqué du jour, alors que l’indice large Stoxx 600 abandonne 0,17%. Parmi les plus fortes baisses au sein des constructeurs européens, PSA perd 3,14%, Renault 2,75%, Fiat Chrysler 1,49% et Daimler 1,26%. Chez les équipementiers, Michelin recule de 1,63%, Valeo de 1,73% et Continental de 1,67%.
Suite à la prise de participation de Tikehau Capital dans DWS, l’ex-Deutsche Bank Asset Management cotée en Bourse en mars dernier, les deux sociétés de gestion d’actifs renforcent leurs liens, annonce ce soir Tikehau. DWS et Tikehau Capital prévoient de lancer courant 2019 un produit commun bénéficiant des expertises respectives des deux sociétés de gestion. Ils envisagent aussi réaliser des investissements croisés dans leurs fonds respectifs: DWS prévoit par exemple d’investir dans le fonds Tikehau Subordonnées Financières et dans un nouveau projet de Tikehau dédié aux situations spéciales, tandis que la boutique française veut investir dans la stratégie du groupe allemand ciblant les investissements responsables et d’impact.
Les revenus trimestriels de Blackrock, premier gérant d’actifs au monde, qui vient de remporter un gros mandat de Lloyds, sont ressortis à 3,6 milliards de dollars, soit 2% de moins que les attentes des analystes. Le bénéfice avant intérêts et impôts, de 1,4 milliard de dollars, est inférieur d’environ 5 % aux prévisions. Les flux nets totaux de BlackRock ont diminué de 3,1 milliards de dollars, contre 96 milliards de dollars de collecte nette positive sur la même période l’an dernier. «Ce fut un trimestre difficile pour l’ensemble de l’industrie», a reconnu Larry Fink, le directeur général de BlackRock, auprès de Reuters. Les investisseurs ont retiré de l’argent des fonds indiciels du gérant, pour se reporter vers les fonds obligataires à moindre risque, et ont continué à venir en masse sur sa plate-forme de fonds indiciels cotés (ETF) iShares, perçue comme un moyen bon marché d’accéder au marché boursier.
Les services du représentant américain au Commerce ont informé mardi le Congrès que Washington avait l’intention d’ouvrir des négociations commerciales avec l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Japon, d’après des lettres que Reuters a pu consulter hier. Les règles prévoient que l’administration fédérale ne peut engager de négociations que 90 jours après avoir adressé ces notifications au Congrès, soit à la mi-janvier.
Le chiffre d’affaires trimestriel de BlackRock s’est révélé inférieur aux attentes, entraînant une baisse de 4% du cours de l’action en début de séance à la Bourse de New York.
Suite à la prise de participation de Tikehau Capital dans DWS, l’ex-Deutsche Bank Asset Management coté en Bourse en mars dernier, les deux sociétés de gestion d’actifs renforcent leurs liens, annonce ce soir Tikehau. «Ce partenariat inclut des investissements croisés dans des produits de chaque société ainsi que l’analyse d’opportunités de co-investissement, précise le communiqué. L’accord porte également sur le lancement et la distribution potentiels de produits communs».
Les investisseurs institutionnels utilisent de plus en plus les ETF, tant en termes de fréquence que de taille, et ils les utilisent non seulement dans leur gestion passive mais également dans leur gestion active et pour la gestion de couverture et la gestion de la liquidité, selon la dernière étude annuelle de la société de trading Jane Street (*). Les traders institutionnels estiment que les ETF sont plus liquides ou en tout cas autant liquides qu’il y a trois ans, dans toutes les classes d’actifs, y compris les ETF marchés émergents, les ETF obligataires et les ETF dédiés aux marchés développés.La tarification est le critère le plus important pour la sélection des contreparties, 55% des institutionnels le mettant à la première place. Les institutionnels considèrent le critère comme deux fois plus important que tous les autres critères, y compris l’expertise sur marchés complexes/illiquides (20%), la capacité à traiter des blocs de grande taille (16%) ou encore l’offre de services value-add (9%).La taille de la transaction moyenne sur un ETF continue de croître, 24% des institutionnels internationaux indiquant exécuter un «trade» de plus de 100 millions de dollars, contre 21% l’année précédente. Sur le marché plus mature des Etats-Unis/Amériques, 4% des répondants indiquent avoir exécuté une transaction supérieure au milliard de dollars.Les teneurs de marché indépendants gagnent du terrain en tant que contrepartie auprès des institutionnels buy-side, Une évolution qui peut s’expliquer pour l’attention croissante à la composante de la tarification du risque, suggère l'étude.(*) Commanditée par risk.net, cette étude a été réalisée auprès de 296 investisseurs institutionnels et enrichie avec des entretiens qualitatifs auprès de 14 firmes buy-side.
A l’issue du troisième trimestre, les actifs sous gestion de Schroders s’élèvent à 439,1 milliards de livres contre 435,7 milliards de livres à fin décembre 2017, soit une progression de 0,7% seulement, a annoncé ce 15 octobre le gestionnaire d’actifs britannique. En intégrant les actifs sous administration, ses encours totaux s’établissent à 453 milliards de livres à fin septembre 2018 contre 447 milliards de livres à fin décembre 2017, en hausse de 1,3%.Dans le détail, les actifs gérés pour le compte des institutionnels sont ressortis à 260,2 milliards de livres à fin septembre 2018, en hausse de 1,7% par rapport à fin décembre 2017. A l’inverse, les actifs gérés pour les clients « retail » et les intermédiaires se sont inscrits à 132,1 milliards d’euros, en recul de 1,4% par rapport à fin décembre 2017.Schroders, qui ne publie pas de résultats détaillés pour le compte de son troisième trimestre, n’a communiqué aucun chiffre sur sa collecte ni sur l’impact des marchés financiers.
Les actionnaires d’Ahsmore risquent de voir le directeur général Mark Coombs obtenir un « contrôle rampant » de la société de gestion si une motion controversée est approuvée cette semaine, prévient Institutional Shareholder Services. La société de conseil en droit de vote estime que les investisseurs devraient rejeter une proposition lors de l’assemblée générale d’Ahsmore vendredi qui, selon elle, permettrait à Mark Coombs de prendre le contrôle de la société sans offrir de prime de rachat aux autres actionnaires, rapporte le Financial Times. Le conflit porte sur un programme de rachat d’actions. ISS prévient que si la société rachète ses actions et que Mark Coombs ne le fait pas, sa participation dans Ashmore augmentera. Le CEO détient déjà 38,6 % de la société. Le code britannique des rachats indique que les actionnaires importants qui augmentent leur participation devraient faire une offre pour les actions qui restent avec une prime. Ashmore a proposé d’abandonner cette requête s’agissant de Mark Coombs.
Eaton Vance a nommé Dónal Kinsella au poste nouvellement créé de gérant de portefeuille institutionnel pour les stratégies corporate credit de la société de gestion, rapporte Investment Europe. Basé à Londres, Dónal Kinsella est rattaché à Christopher Remington, directeur du pôle Income Product &Portfolio Strategy.Dans ses nouvelles fonctions, Dónal Kinsella sera responsable de la recherche et de l’analyse marchés. Il vient compléter l'équipe spécialisée sur le crédit spéculatif et travaillera en étroite collaboration avec la division de la distribution internationale d’Eaton Vance.Cette nomination vise à renforcer les capacités dans le domaine du crédit auprès des investisseurs institutionnels en Europe, en Asie et en Australie, la priorité étant donnée aux stratégies higy yield et de prêts à effet de levier ainsi qu’au crédit multi-asset.Dónal Kinsella a débuté sa carrière dans le secteur de l’investissement en 2010. Il travaillait précédemment chez Janus Henderson Investors, où il était gérant de portefeuille pour les stratégies crédit corporate, structurées et multi-sectorielles pour les fonds de pensions et les compagnies d’assurances en Europe.
Mirabaud Asset Management (Mirabaud AM) a annoncé, hier, la nomination de Puneet Singh au poste de « senior portfolio manager » au sein de l’équipe dette marchés émergents, dirigée par Daniel Moreno. L’intéressé, qui compte plus de 13 ans d’expérience sur les marchés émergents, a débuté sa carrière au sein d’UBS Investment Bank à Londres, avant de rejoindre en 2008 Commerzbank AG, puis Barclays Capital dans les domaines des taux d’intérêt, des produits dérivés et du contrôle des produits de crédit. Après avoir obtenu son MBA à l’INSEAD en 2012, il a occupé pendant deux ans des fonctions au sein de l’unité de structuration et financement du crédit sur les marchés émergents chez Citigroup. Avant de rejoindre Mirabaud, Puneet Singh était gestionnaire de portefeuille chez BlackRock à Londres, spécialisé dans la dette émergente au sein de l’équipe « Global Fundamental Fixed Income ».
Le gestionnaire d’actifs britannique Seven Investment Management (7IM) a annoncé, ce 15 octobre, le recrutement de Martyn Surguy en qualité de directeur des investissements. L’intéressé était précédemment responsable de la gestion des investissements (« head of investment management ») chez Credit Suisse UK à Londres. Au cours de sa carrière, il a également officié en tant que directeur des investissements pour la division gestion de fortune pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) chez Morgan Stanley et en tant que directeur des investissements pour l’international et responsable de la gestion de portefeuille au Royaume-Uni chez Deutsche Bank. Ian Jensen-Humphreys, qui exerçait jusque-là en tant que directeur des investissements par intérim, abandonne donc cette fonction. Il reste toutefois au sein de 7IM.
Le gestionnaire d’actifs britannique Brooks Macdonald a dévoilé, ce 15 octobre, un nouveau service dédié à l’investissement responsable. Ce nouveau service comprend deux stratégies, baptisées « Avoid » et « Advance ». La première repose sur une approche basée sur l’exclusion tandis que la seconde cherche à investir activement dans des fonds qui fournissent des solutions aux problèmes du développement durable ou ayant de solides résultats en matière d’ESG (environnement, social et gouvernance). Ce nouveau service est totalement intégré à l’offre d’investissement centralisé de Brooks Macdonald, souligne la société de gestion dans un communiqué.Baptisé « Responsible Investment Service », il sera dirigée par Ben Palmer, directeur de l’équipe de recherche sur l’investissement responsable, et Edward Park, directeur d’investissement. Le gestionnaire d’actifs britannique explique que ce lancement vise à répondre à la demande croissante des investisseurs pour davantage d’investissement responsable. De fait, selon une étude réalisée plus tôt dans l’année par Greenwich Associates, 96% des investisseurs considèrent que les investissements ESG constituent une tendance de long terme et 67% d’entre eux pensent que la demande pour de tels investissements augmentera au cours des trois prochaines années. De même, une récente étude de Deutsche Bank a mis en exergue le fait qu’environ un quart des actifs sous gestion mondiaux sont régis par un mandat ESG et que les encours ESG augmentent de près de 20% par an.
Vanguard a subi des perturbations sur ses sites Internet et ses lignes téléphoniques lors des secousses sur les marchés de mercredi, suscitant l’impatience et la colère de ses clients, rapporte le Financial Times fund management. Les fréquents problèmes techniques que connaît le groupe s’avèrent être son talon d’Achille. Une série de pépins ont même conduit certains commentateurs à se demander si la société de gestion n’avait pas grandi trop vite.
Les actifs sous gestion de la division Global Wealth and Investment Management (GWIM) de Bank of America Merrill Lynch ont progressé au troisième trimestre de 10% pour s’établir à plus de 1.100 milliards de dollars, a indiqué le groupe bancaire américain ce 15 octobre à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. La collecte nette du trimestre ressort à 7,6 milliards de dollars, contre 10,8 milliards de dollars au deuxième trimestre. Les revenus trimestriels de la division se sont inscrits en hausse de 163 millions de dollars ou 4% par rapport au troisième trimestre 2017 pour s’établir à 4,8 milliards de dollars, grâce notamment à une croissance de 9% des commissions en gestion d’actifs. Le bénéfice net a progressé de 240 millions de dollars ou 31% sur un an à 1 milliard de dollars.Au niveau du groupe, Bank of America a fait état d’une hausse de 35% de son bénéfice trimestriel à 6,7 milliards de dollars ou 66 cents par action, à la faveur notamment des baisses d’impôts aux Etats-Unis, tandis que la croissance de sa distribution de crédit a permis de compenser le recul de son activité de trading obligataire.
Fidelity Investments a annoncé qu’il va stocker et négocier des bitcoin pour les hedge funds et autres investisseurs professionnels, devenant l’un des premiers géants de Wall Street à se lancer dans ce domaine volatil du monde financier, rapporte le Wall Street Journal. Pour cela, une nouvelle société a été lancée lundi. Appelée Fidelity Digital Asset Services, elle permettra aux gérants, family offices et autres clients institutionnels de négocier des bitcoin et des ether. Elle prévoit de couvrir d’autres actifs dans le futur, selon Tom Jessop, responsable du développement de Fidelity. La société, qui compte environ 100 employés, n’a pour le moment pas l’intention d’ouvrir la négociation de bitcoin aux clients particuliers.
Marcel van Poecke, le responsable de la division énergie de Carlyle a apporté 100 millions de dollars à son dernier fonds de 4 milliards de dollars, rapporte le Financial Times. Cela intervient dans un contexte où les investisseurs exigent que les dirigeants du secteur du private quity s’engagent personnellement en investissant leur propre fortune, afin d’avoir un alignement des intérêts.
Alors qu’il vient de conclure la reprise de l’activité de fabrication d’éléments de toiture d’Imerys pour 1 milliard d’euros, Lone Star progresse à grands pas dans la levée de son neuvième fonds depuis sa création, rapporte Capital Finance. L’investisseur américain aurait déjà amassé 3 milliards de dollars pour ce véhicule, qui vise toujours une taille de 6 milliards de dollars. Le précédent fonds de Lone Star avait hérité d’une force de frappe de 5,5 milliards de dollars à la fin de 2016.
La société de gestion Source For Alpha, basée à Francfort, compte un nouveau membre au sein de son directoire en la personne de Gaston Michel à compter de ce mois d’octobre. Gaston Michel prend la succession de Joachim Raif qui intègre le conseil de surveillance de la société. Gaston Michel était depuis 2010 gérant de portefeuille au sein de l'équipe dédiée de Source For Alpha. Dans ses nouvelles fonctions, Gaston Michel sera également responsable de l’informatique et des opérations, indique le site internet de la société.
Deutsche Börse propose trois nouveaux ETF d’iShares à la négociation, dont un sur le Nasdaq 100, les deux autres étant des produits thématiques. Le premier, iShares NASDAQ 100 UCITS ETF EUR Hedged offre aux investisseurs la possibilité de participer à la croissance des 100 plus grosses sociétés cotées au Nasdaq, sur la base de critères de taille et de liquidité. Les frais annuels s'élèvent à 0,36% sur ce véhicule.NewsManagers a déjà évoqué les deux fonds thématiques en septembre dernier. Le premier fonds thématique, iShares Digital Security Ucits ETF (NewsManagers du 25 septembre), se concentre sur les entreprises qui réalisent au moins 50% de leur chiffre d’affaires dans des solutions de sécurité numérique. Selon BlackRock, ce secteur dispose d’un important potentiel de croissance en raison de facteurs structurels, dont l’Internet des Objets, qui implique un besoin accru de solutions de sécurité numériques. Le fonds est chargé à 0,40%.Le second fonds thématique, Thomson Reuters Inclusion and Diversity Ucits ETF (NewsManagers du 21 septembre), suit un indice créé par Reuters et dédié aux entreprises qui favorisent la diversité et l’inclusion. Le fonds est chargé à 0,25%.
Bolsas y Mercados Españoles (BME), la principale Bourse d’Espagne, négocie avec le groupe Banca March le rachat d’Inversis Banco, une plateforme de fonds et de dépôts, rapporte le site CincoDias. La cible serait valorisée près de 250 millions d’euros, selon des sources citées par le site d’information espagnol qui prévoient que l’opération sera finalisée au premier trimestre 2019. BME n’est toutefois pas le seul candidat en lice. Les plateformes Allfunds, détenue par la société de capital-investissement Hellman & Friedman, et MFEX, propriété du fonds Nordic Capital, auraient également manifesté leur intérêt.
Le fonds souverain de Singapour GIC a annoncé ce 16 octobre avoir pris une participation minoritaire dans la société Nordic Aviation Capital, basée au Danemark. Selon un communiqué, GIC devient ainsi un actionnaire «minoritaire significatif» du loueur d’avions aux côtés du fondateur de la société, Martin Møller, et du fonds de private equity suédois, EQT VI. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
RBC Investor & Treasury Services, la société de services appartenant au groupe Royal Bank of Canada, a annoncé avoir remporté un mandat auprès de la société de gestion australienne Warakirri Asset Management, basée à Melbourne. RBC Investor & Treasury Services fournira des services de conservation et d’administration de fonds ainsi que des services d’analyse des investissements et des risques.Warakirri propose des offres d’investissements (actions australiennes et internationales, agriculture australienne, gestion devises et immobilier américain) à destination notamment des fonds de pension australiens et à des investisseurs particuliers.
Les groupes financiers UBS et Nordea ont annoncé la finalisation du rachat par UBS Europe SE des activités de banque privée de Nordea au Luxembourg après avoir amorcé les discussions en janvier 2018. Selon les termes de la transaction, la banque privée de Nordea au Luxembourg sera intégrée à la plateforme d’UBS qui espère ainsi s’imposer comme une référence auprès des clients nordiques en Europe continentale. Nordea avait conduit une revue stratégique de ses activités de banque privée internationales et avait choisi de se recentrer sur les pays nordiques.Pour Christine Novakovic, responsable de la gestion de fortune EMEA chez UBS, cette acquisition va permettre au groupe suisse de renforcer son hub au Luxembourg et sa position de gestionnaire de fortune leader en Europe.Snorre Storset, directeur de la gestion d’actifs et de fortune à Nordea, a déclaré avoir trouvé en UBS un partenaire qui délivrera un avis de haute qualité en ligne avec les demandes et besoins de ses clients privés internationaux.Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Larry Fink, le directeur général de BlackRock, et Stephen Schwarzman, patron de Blackstone, ont renoncé à leur participation à la conférence Future Investment Initiative de Riyad, indique Reuters de sources proches du dossier. Les défections se multiplient depuis la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat saoudien d’Istanbul. Jamie Dimon, le directeur général de JPMorgan, et le président de Ford Motor ont eux aussi annoncé leur désistement. La conférence, baptisée «Davos du désert», doit se tenir en Arabie saoudite du 23 au 25 octobre.
La banque italienne Banca Sella lance un nouveau service d’investissement en ligne, Sella Evolution, en partenariat avec Moneyfarm, rapporte Bluerating. Il permet d’investir dans un portefeuille d’ETF à partir d’un montant minimal de 5.000 euros. La gestion de portefeuille est réalisée par Moneyfarm. Six lignes d’investissement diversifiées ont été créées pour satisfaire différents profils d’investisseurs et d’objectifs. Les portefeuilles ont en commun d’utiliser uniquement des ETF.
Dans une interview à Affari e Finanza, Paolo Molesini, administrateur délégué de Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking (Fideuram ISBP), déclare : « nous avons encore des marges de croissance, aussi bien en Italie, où nous continuons à gagner des parts de marché, qu’à l’étranger avec une nouvelle aventure en cours de développement ». A l’international, Paolo Molesini a identifié l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay où le groupe est déjà connu et où il y a de nombreux Italiens de deuxième ou troisième générations. La société est aussi présente en Chine et en Europe bien sûr avec l’acquisition récente de Morval en Suisse.
Azimut Global Advisory, la division d’Azimut Capital Management spécialisée dans les services de conseil pour les clients fortunés, vient de recruter Massimo Giacomelli, rapporte Bluerating. L’intéressé a notamment travaillé pour Widiba où il coordonnait un réseau de 620 conseillers financiers. Chez Azimut, Giacomelli sera chargé de développer les activités commerciales de la division sur l’ensemble du territoire italien.
BlackRock continue de constituer une équipe dédiée à l’investissement dans la dette privée de PME-ETI européennes. Selon les informations de « Capital Finance », le géant de la gestion d’actifs a fait appel à Florent Trichet pour piloter ses activités dans ce segment à Paris. Ce dernier officiait depuis cinq ans dans le fonds de dette privée Hayfin. Dans ses nouvelles fonctions, il sera épaulé par Carl Marin, un ancien banquier de Mizuho. Pour BlackRock, ces recrutements font suite à la levée cet été d’un premier fonds européen de « private debt », pour un montant total de 1,85 milliard d’euros, en incluant des mandats gérés pour le compte de certains de ses investisseurs.