L’ex-patron pour l’Allemagne de Morningstar, Werner Hedrich, rejoint la société de gestion Globalance Invest, créée en 2017 par la banque privée allemande Donner & Reuschel et la banque privée suisse Globalance Bank. Depuis 2011 à la tête de Morningstar pour l’Allemagne et l’Autriche, Werner Hedrich a quitté ses fonctions fin septembre. Dans ses nouvelles fonctions, Werner Hedrich prend la direction de Globalance Invest, spécialisée dans l’investissement durable. Il a pour mission de renforcer et développer les activités de la société en Allemagne.
L’Union Bancaire Privée (UBP) a annoncé, hier, le lancement de la stratégie Positive Impact Equity, centrée sur des sociétés ayant un impact social et environnemental positif. L’objectif de l’UBP est de « répondre à une demande croissante de la clientèle pour des solutions alliant la performance à l’éthique », explique la banque privée suisse dans un communiqué.La stratégie Positive Impact Equity a pour objectif de générer des performances supérieures sur le long terme, en investissant dans des sociétés qui, au travers de leurs produits et/ou solutions, contribuent à relever les grands enjeux sociétaux et environnementaux. « Elle suit donc une approche de long terme et a la particularité d’accorder autant d’importance à la mesure de la performance non financière des sociétés qu’à celle de leur rendement financier », précise l’UBP. Axé sur des thématiques globales, le portefeuille est composé de 25 à 35 sociétés qui veillent à respecter des critères d’impact mesurables. Dans ce cadre, l’UBP a mis en place un dispositif de mesure en collaboration avec le Cambridge Institute for Sustainabiliy Leadership (CISL) de l’Université de Cambridge.Cette nouvelle stratégie sera gérée conjointement par Victoria Leggett et Rupert Welchman, gérants au sein de l’équipe actions européennes basée à Londres. Victoria Leggett est également en charge de l’investissement responsable pour l’asset management à l’UBP.
La banque privée Edmond de Rothschild a annoncé mercredi soir le départ du responsable de son département juridique et conformité fiscale Yves Aeschlimann, également membre de la direction générale. La banque genevoise indique dans un communiqué que ce dernier va rejoindre «un autre groupe bancaire», sans plus de précisions.Les fonctions d’Yves Aeschlimann sont assurées à titre intérimaire avec effet immédiat par Jean-Christophe Pernollet, responsable de la gestion du risque du groupe. Yves Aeschlimann avait rejoint Edmond de Rothschild en avril 2013 en qualité de responsable compliance et juridique, et est devenu membre du comité exécutif du groupe en 2014.
Le japonais SoftBank Group s’est assuré pour Vision Fund, le plus grand fonds d’investissement technologique du monde, un prêt de 9 milliards de dollars (7,8 milliards d’euros) de la part d'établissements bancaires, dont des organisateurs de la mise en Bourse de sa filiale de téléphonie mobile, rapportait hier Bloomberg. Les principaux organisateurs de l’IPO, parmi lesquels Nomura Holdings et Goldman Sachs, sont en train de finaliser les termes du prêt. Des parts dans environ cinq des avoirs du fonds d’investissement seront utilisées comme collatéral, selon des sources proches du dossier.
SoftBank a émis des doutes sur la probabilité d’un deuxième fonds Vision de 100 milliards de dollars pour la première fois, rapporte le Financial Times. Marcelo Claure, le directeur des opérations de Softbank, a déclaré : « il n’y a aucune certitude » que SoftBank lancera un autre fonds Vision et a ajouté qu’aucune autre date n’avait été fixée. S’exprimant lors d’une conférence sur la technologie à San Jose, Marcelo Claure a ajouté que SoftBank regardait avec anxiété ce qui se passait en Arabie saoudite suite à la disparition du journaliste Jamal Khashoggi.
JPMorgan AM lance quatre ETF à la Bourse de Milan, rapporte Bluerating. Il s’agit des fonds : JPM US Res Enh Equit ESG UCITS ETF USD A (IE00BF4G7076), JPM Europ Res Enh Eq ESG UCITS ETF EUR A (IE00BF4G7183), JPM Glob Res Enha Eq ESG UCITS ETF USD A (IE00BF4G6Y48) et JPM USD Emer Sovereign UCITS ETF EUR H A (IE00BDDRDY39).
Cordusio SIM, la société du groupe UniCredit dédiée à une clientèle de gestion de fortune en Italie, va proposer l’offre de trois sociétés de gestion supplémentaires : Candriam, Legg Mason et Robeco. Cela lui permet d’élargir sa palette de fonds qu’elle propose aux clients.
Société Générale Securities Services et la fintech Addventa ont annoncé, ce 17 octobre, la signature d’un partenariat pour le lancement d’un service de rédaction automatique de commentaires de gestion se basant sur les solutions d’intelligence artificielle de la fintech. Grâce à cette alliance, « les sociétés de gestion, clientes de SGSS, pourront bénéficier d’un service de rédaction automatique et instantané de commentaires de performance sur leurs portefeuilles d’investissements financiers », expliquent les deux partenaires dans un communiqué. Les commentaires de gestion seront produits sur une période de temps donnée, choisie par le client, en plusieurs langues, dans un style clair et homogène, promettent SGSS et Addventa.Concrètement, ce service s’appuie sur les données chiffrées issues d’Analytics & Reporting by SGSS, l’outil de reporting d’analyse de la performance et du risque de SGSS, ainsi que sur les solutions d’intelligence artificielle d’Addventa. « Il répond aux besoins des sociétés de gestion et des directions des investissements qui doivent fournir régulièrement des informations relatives à la performance de leurs portefeuilles, soulignent SGSS et Addventa. Cette prestation permet aussi de libérer du temps aux équipes de gestion pour des tâches à plus forte valeur ajoutée. »
Trois ans après son lancement, Yomoni vient de dépasser les 100 millions d’euros d’encours et les 10.000 clients, a annoncé Sébastien d’Ornano, son président exécutif, lors d’une conférence de presse. C’est plus du double par rapport à fin 2017, où la société de gestion 100 % en ligne revendiquait 40 millions d’euros d’actifs et 6.000 clients. Le dirigeant s’est aussi déclaré satisfait de la performance annualisée sur trois ans des mandats indiciels que propose Yomoni, composés d’ETF, et qui se situe entre 2,1 % et 8,4 %. Pour lui, « les mandats indiciels sont les dignes successeurs des fonds patrimoniaux qui ont eu leur heure de gloire ». Pour continuer à se développer - et espérer atteindre l’objectif du milliard d’euros d’encours d’ici à 2020 qu’elle s’est fixé, Yomoni a parallèlement lancé hier son offre d’épargne salariale. Digitale, elle a été spécialement conçue pour les TPE et les PME, avec un double objectif : « simplifier les démarches pour les dirigeants et améliorer l’accompagnement pour les salariés », selon Sébastien d’Ornano. Côté entreprises, Yomoni a mis en place un parcours d’accompagnement 100 % en ligne qui permet de mettre en place l’épargne salariale « en moins de 10 minutes », selon Sébastien d’Ornano. Côté salariés, la société propose un « robo-advisor » avec la gestion indicielle qui représente le cœur de son offre depuis trois ans et des experts patrimoniaux.Yomoni a créé un plan d’épargne salariale interentreprise adapté à la situation des TPE et PME et a décidé de supprimer intégralement les frais d’entrée dans son offre. Pour les entreprises, la société a fait le choix d’une tarification entreprise « tout compris » par salarié de 30 euros pour les petites entreprises et 20 euros pour les autres. Enfin, Yomoni s’est associé à Arkéa Investment Services, filiale du groupe Arkéa, l’un de ses actionnaires, qui conservera les avoirs des salariés. Pour lancer cette nouvelle offre, Yomoni a aussi fait appel à ses actionnaires d’un point de vue financier, et levé 4 millions d’euros avant l’été. Outre Crédit Mutuel Arkéa, la société compte parmi ses actionnaires le holding de Cristian Gueugnier et Didier Le Menestrel, les deux co-fondateurs de La Financière de l’Echiquier.
Montségur Finance a annoncé l’arrivée de Constance Poidatz et de Charles Herman au sein de la direction du développement.Constance Poidatz est diplômée de l’EM Lyon et a passé plusieurs années chez Generali Patrimoine en tant que responsable de développement grands comptes.Charles Herman est diplômé d’un Master Gestion à l’université Paris Panthéon Sorbonne et d’un MBA en Finance et Contrôle des Risques à l’Ecole Supérieure de Gestion. Il a développé, pendant 3 ans, les médias financiers Instit Invest et Distrib Invest (groupe Agefi depuis janvier 2018).
Portzamparc Gestion rouvre son fonds Portzamparc PME à compter du 5 novembre 2018. « La réouverture de Portzamparc PME s’opère dans un contexte de baisse mécanique de l’encours global du fonds (126 millions d’euros au 11 octobre 2018) associée à la tendance baissière des marchés depuis quelques mois. Ces éléments offrent de nouvelles capacités de gestion et permettent à Portzamparc Gestion de répondre à une demande réelle des investisseurs », explique un communiqué. Sa performance est négative d’un peu plus de 7,7% depuis le début de l’année. Les souscriptions avaient été suspendues le 13 janvier 2017 (hard close). « Avec un encours de près de 130 millions d’euros, le fonds a retrouvé une plus grande agilité dans sa gestion et nous permet de répondre à l’intérêt des épargnants pour un investissement sur des PME-ETI de toute l’Europe ». Cette décision s’accompagne d’une ouverture du fonds à l’Europe. « Le changement de siège social opéré par certaines sociétés françaises nous a en effet obligé à augmenter la part de sociétés européennes dans notre portefeuille. Nous profitons de notre savoir-faire développé par la gestion du fonds Portzamparc Europe PME pour intégrer de nouvelles sociétés innovantes au sein de Portzamparc PME ».
Portzamparc Gestion is reopening its Portzamparc PME fund from 5 November 2018. “The reopening of Portzamparc 2018 comes against the background of a mechanical decline in global assets in the fund (EUR126m as of 11 October 2018), associated with a downward trend on markets for a few months. These factors offer new capacity for management, and allow Portzamparc Gestion to meet real demand from investors,” a statement explains. Performance has been negative by slightly over 7.7% since the start of the year. Subscriptions were hard closed on 13 January 2017.“With assets of nearly EUR130m, the fund has regained agility in management, and allows us to respond to interest on the part of savings investors in investment in SMEs and mid-sized businesses throughout Europe.”The decision is accompanied by the opening of the fund to investments in Europe. “The change of headquarters by some French companies has required us to increase the proportion of European companies in our portfolio. We are benefiting from our expertise, developed in the management of the Portzamparc Europe PME fund, to integrate innovative new companies into Portzamparc PME.”
The European private equity market is doing very well. Private equity and venture capital companies have raised EUR45.6m in the first half of 2018, an increase of 40% compared with the second half of 2017, according to the most recent statistics from Invest Europe, an association which represents the European private equity and venture capital ndustries. The first half of 2018 has been the best quarter since 2007.“Demand for private equity and venture capital is very strong in Europe. This is a market which is continuing to be promising, as fundraising and investment levels in first half show,” says Michael Collins, chairman and CEO of Invest Europe, adding that the European venture capital market has never been in such good form. With EUR3bn in first ahlf 2018, venture capital firms have raised nearly EUR11bn since 2017.In total, European private equity companies have invested EUR30.5bn in companies in the region in first half 2018, a figure higher than the five-year average.In collaboration with private equity firms in Europe, Invest Europe states that it has developed the European Data Cooperative (EDC), the largest database of the sector. The preliminary report for the half year, which will soon be released to members of Invest Europe, has been generated on the basis of data sent indirectly by more than 680 managers of European funds. Invest Europe will release official annual data next year, with a breakdowns by country, by type of investment and by sector. EDC has data for more than 3,000 private equity companies, representing 8,000 funds, 64,000 portfolio management companies, and 250,000 deals since 2007.
The investment company Ardian yesterday announced that it is acquiring a majority sake in Opteven, an insurance company specialised in mechanical breakdown insurance, maintenance and assistance policies from Capzanine. For this operation, Capzanine is reinvesting in the company alongside the management. More than 150 employees will also reinvest or enter capital. “This operation will allow the firm to continue its organic growth, and to strengthen its external growth policy,” Ardian says in a statement. Opteven, founded in 1985 and based in London, now earns more than EUR150m and has more than 450 employees. It operates in seven countries of Europe, and has opened affiliates in Italy, the United Kingdom and Spain. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
T. Rowe Price has appointed David Giroux, currently chief investment officer of U.S. Equity and Multi-Asset and portfolio manager of T. Rowe Price Capital Appreciation Fund, to the additional position of head of investment strategy, a new role at the firm.In this new capacity, David Giroux will lead investment research projects aimed at providing insight to benefit T. Rowe Price’s security selection process across asset classes. He will join the firm’s Equity Research Advisory Committee as co-chair. David Giroux joined T. Rowe Price in 1998, with analytical responsibility for the firm’s investments in the industrials, building products, and automotive sectors. He became portfolio manager of Capital Appreciation Fund and related portfolios in 2006. (The fund is closed to new investors, though current investors may continue to add to their accounts.) He manages approximately USD47 billion for individual and institutional investors (as of June 30, 2018).
Montségur Finance has announced the arrival of Constance Poidatz and Charles Herman as directors of development. Poidatz is a graduate of EM Lyon, and has spent several years at Generali Patrimoine as head of development for key clients. Herman holds a Master’s degree in management from the Université Paris Panthéon Sorbonne, and an MBA in finance and risk controlling from the Ecole Supérieure de Gestion. He developed the financial publications Instit Invest and Distrib Invest (Agefi group since January 2018) for three years. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Three years after its launch, Yomoni has topped EUR100m in assets, and 10,000 clients, Sébastien d’Ornano, executive chairman, has announced at a press conference. This is double the level at the end of 2017, when the 100% online firm had EUR40m in assets and 6,000 clients. The director has announced that he is satisfied with the annual performance over three years of the index-based mandates offered by Yomoni, which range from 2.1% to 8.4%. He feels that “index-based mandates are worthy successors to wealth funds, which have had their time to shine.”To help this development, and in the hopes of achieving a target which has been set of EUR1bn in assets by 2020, Yomoni yesterday launched its parallel employee savings range. The offerings are digital, and have been designed especially for SMEs and mid-sized businesses, with two objectives: to “simplify procedures for directors and to approve assistance to employees,” says d’Ornano.For companies, Yomoni has set up a 100% online assistance programme, which makes it possible to set up employee savings “in less than 10 minutes,” says d’Ornano. For employees, the firm offers a robo-advisor, with index-based management which has represented the core of its offerings for three years, with wealth management experts.Yomoni has created an inter-business employee savings plan adapted to the situation for SMEs and mid-sized busniesses, which completely cancels front-end fees for its product range. For companies, the firm has chosen an “all-in-one” corporate pricing of EUR30 per employee, for smaller companies, and EUR20 per employee for larger ones. Yomoni has also teamed up with Arkéa Investment Services, an affiliate of the Arkéa group, one of its sharehiolders, which will retain the assets of employees.To launch the new product range, Yomoni has also called on shareholders financially, and raised EUR4m before summer. In addition to Crédit Mutuel Arkéa, the firm counts Christian Gueugnier and Didier Le Menestrel, the co-founders of La Financière de l’Echiquier, among the shareholders in the holding company.
JPMorgan AM is launching four ETFs on the Milan stock market, Bluerating reports. They are the following: JPM US Res Enh Equit ESG UCITS ETF USD A (IE00BF4G7076), JPM Europ Res Enh Eq ESG UCITS ETF EUR A (IE00BF4G7183), JPM Glob Res Enha Eq ESG UCITS ETF USD A (IE00BF4G6Y48) and JPM USD Emer Sovereign UCITS ETF EUR H A (IE00BDDRDY39). p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Union Bancaire Privée (UBP) yesterday announced the launch of the Positive Impact Equity strategy, focused on companies which have a positive social and environmental impact. The objective for UBP is to “responds to growing demand from clients for solutions which ally ethics with performance,” the Swiss private bank explains in a statement. The Positive Impact Equity strategy aims to generate higher returns over the long term by investing in companies which, via their products and/or solutions, contribute to address the major social and environmental challenges. “It thus follows a long-term approach, and has the unique quality of assigning as much weight to the measurement of non-financial performance of companies as it does to their financial performance,” UBP states. The portfolio is focused on global themes, and is composed of 25 to 35 companies which aim to respect measurable impact criteria. As a part of this, UBP has set up a measurement mechanism in collaboration with the Cambridge Institute for Sustainability Leadership (CISL) at Cambridge University. The new strategy will be managed jointly by Victoria Leggett and Rupert Welchman, managers on the equity team based in London. Leggett is also responsible for socially responsible investment for asset management at UBP. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
The former head of Mornigstar for Germany, Werner Hedrich, is joining the asset management firm Globalance Invest, founded in 2017 by the German private bank Donner & Reuschel and the Swiss private bank Globalance Bank. Hedrich, who had been head of Morningstar for Germany and Austria since 2011, left his position in September. He becomes director of Globalance Invest, specialised in sustainable investment. He will work to develop and reinforce the activities of the company in Germany. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Franklin Templeton Investments on 16 October announced that it has appointed Christophe Van de Walle as director of retail sales for Benelux. Van de Walle will be based in Brussels, and will report to Bérengère Blaszczyk, head of distribution for France and Benelux. Van de Walle joined Franklin Templeton in 2011 as a member of the sales team for Benelux, and was moved to Singapore in 2016 to take over as associate vice president responsible for financial institutions. Before joining Franklin Templeton, Van de Walle had served at BNP Paribas Investment Partners (now BNP Paribas Asset Management) and Euroclear. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Amplegest a annoncé jeudi avoir pris une participation de 65% dans le capital d’Octo Asset Management, un spécialiste du marché obligataire et de la dette corporate. Cette opération permettra à Amplegest d’afficher 800 millions d’euros en gestion d’actifs, en plus du 1,2 milliard déjà détenus en gestion privée. Matthieu Bailly, fondateur et directeur général d’Octo AM, ainsi que Groupe Octo (intermédiation obligataire, analyse crédit, conseil corporate) conserveront 35% du capital d’Octo AM.
« Patisserie Valerie », voilà un nom bien français pour une spécialité qui fait fureur ces derniers temps au Royaume-Uni : la fraude comptable, une pratique que les Anglais traduisent par une métaphore culinaire très appropriée, « to cook the books ». La chaîne britannique, dont la holding est cotée en Bourse, a découvert un trou de plus de 20 millions de livres dans ses comptes, sans oublier quelques arriérés d’impôt que le fisc de Sa Majesté lui réclame. Cette fois, c’est le cabinet Grant Thornton qui est montré du doigt. De Tesco à Carillion, la liste des scandales comptables n’en finit donc pas de s’allonger outre-Manche, imposant une réforme rapide de la tutelle du secteur et des Big Four de l’audit. Il faut dire que la crème anglaise commence à se révéler indigeste pour les investisseurs.