Mois après mois, le déficit commercial des Etats-Unis s’accroît comme un pied de nez à la guerre tarifaire déclenchée par Donald Trump. Quelque 54 milliards de dollars en septembre. Pour un pays de tradition déficitaire, il est normal qu’une croissance économique forte tire plus les importations que les exportations. Reste tout de même un paradoxe : la croissance des importations tient aux secteurs des télécoms, de l’aéronautique et de l’informatique. La poussée des exportations est due aux matières premières industrielles. Cherchez l’erreur…
Absence. La pénurie de titres publics des pays core de la zone euro va maintenir les rendements réels très bas encore longtemps. Entre 55 % et 75 % de la dette publique des pays du cœur de la zone euro (y compris la France) est détenue par l’Eurosystème via le programme de quantitative easing (QE) et les investisseurs étrangers du secteur officiel (banques centrales, fonds souverains), c’est-à-dire des investisseurs insensibles aux prix et qui « roulent » systématiquement leurs positions, rappelle Chiara Cremonesi, stratégiste fixed income d’UniCredit. Les pays du cœur présentent deux particularités. Tout d’abord, peu d’entre eux ont réalisé de nouvelles émissions nettes de titres publics pendant le QE. Conséquence : l’Eurosystème a dû acheter du papier aux investisseurs existants. Ensuite, d’importantes quantités de papiers sont détenues par des non-résidents du « secteur officiel ». L’économiste constate une déconnexion depuis quelques années entre l’activité économique réelle en Allemagne et les rendements du Bund. La principale raison de ce phénomène est la pénurie de titres allemands. La Bundesbank détiendra en fin d’année 16 % de la dette allemande totale et 25 % à 30 % de la seule dette fédérale. Ce phénomène de rareté va donc se poursuivre l’an prochain, indique Chiara Cremonesi : « Nos modèles indiquent que même une hausse du taux de dépôt à 0 % ne permettra pas de pousser le rendement du Bund au-delà de ses niveaux actuels ». Les rendements réels des titres allemands resteront là où ils sont, bien enfoncés en territoire négatif autour de -1 %. Les marchés obligataires souverains de la zone euro manquent de dettes publiques.
Mauvais départ pour le nouveau ministre de l’Environnement, François de Rugy (photo). « Je vais commencer par m’occuper du nucléaire », a-t-il déclaré d’emblée, alors que justement, grâce au nucléaire, le bilan carbone de la France est neutre. « On va continuer à regarder ailleurs que là où sont les vrais problèmes, se désole Jean-Marc Jancovici, dirigeant de Carbone 4. La loi mobilités vient de passer de 130 à 30 articles, mais personne chez les écologistes ou ailleurs ne proteste… » Le discours du ministre renforce dans l’erreur tous ceux qui croient que le nucléaire émet du CO2, ils sont plus nombreux qu’on ne croit. Et il conforte les Allemands favorables à l’alternative charbon et persuadés que la France soutient le nucléaire pour redresser la situation économique d’EDF, comme l’affirmait récemment Jens Althoff, directeur de la Heinrich Böll Stiftung. Mais il est plus simple de parler du nucléaire que d’entreprendre de moins polluer avec les voitures ou le bâtiment, sans parler de raisonner les grands émetteurs comme les Etats-Unis ou la Chine…
A vos calculettes. La Banque de France vient de dédier son dernier bulletin à la question brûlante : Immobilier commercial : un risque de bulle financière ? L’institution pointe qu’en France, les prix ont désormais dépassé leur niveau antérieur à la crise de 2008. « Il existe donc un risque de correction des prix à la baisse en cas de remontée soudaine des taux d’intérêt ou de dégradation des perspectives économiques », peut-on lire, même si les conséquences systémiques devraient rester limitées. Les taux d’intérêt, l’offre disponible ou les perspectives de croissance économique reflètent un prix. Un choc sur l’une de ces dimensions se traduirait par une correction des prix qui a été évaluée par un modèle développé par Coffinet & Kintzler et repris ici par la Banque de France. En se concentrant sur le bureau, une hausse de 5 % de l’offre immédiate conduirait à une baisse des prix de 4 % environ à un horizon de dix trimestres. Une hausse des loyers de 5 % se traduirait par une hausse des prix des bureaux de 4 % à un horizon de quatre trimestres. Enfin, une hausse des taux d’intérêt de 100 points de base se traduirait par une baisse des prix de 9 % à un horizon de dix trimestres.
Les « midterms » seront-ils le tournant du mandat de Donald Trump ? Quels que soient leurs résultats, ils pourraient bien en tout cas marquer la fin d’un âge d’or pour Wall Street, car la plupart des moteurs qui ont assuré sa hausse ces dernières années menacent de se gripper. Certes, l’optimisme demeure sur les marchés la qualité la mieux partagée. Il est vrai que le coup de torchon d’octobre, même venant après celui de février, ne suffit pas à caractériser l’entrée dans un marché baissier, déjà maintes fois annoncée vainement par les mauvais augures. D’ailleurs, les indices ont cessé de baisser alors qu’ils s’apprêtaient à enfoncer leurs niveaux de début d’année, et continuent à afficher une performance positive pour 2018, surtout pour les investisseurs de la zone euro. Aussi, au vu de la santé de l’économie américaine, qui éclate indice après indice, Wall Street pourrait bien surprendre une fois de plus en bouclant une décennie d’anthologie depuis son rebond historique de mars 2009. Le doute est pourtant plus que permis.
Les 48 banques soumises aux stress tests de l’Autorité bancaire européenne ont toutes passé l’épreuve avec succès, obtenant pour le scénario le plus défavorable un ratio de fonds propres CET 1 « fully loaded » supérieur à 5,5 %. Luis de Guindos, vice-président de la Banque centrale européenne, a toutefois précisé que 12 d’entre elles aux fonds propres durs inférieurs à 9 % présentaient une position en capital insatisfaisante. Parmi elles figurent la Société Générale (7,61 %) et BNP Paribas (8,64 %).
Béatrice Verger, responsable du développement ISR chez BNP Paribas AM, et Matthias Seewald, membre du comité exécutif d’Allianz France, en charge des investissements
Il en va des classements sur l’attractivité des pays comme de ceux sur les hôpitaux ou les meilleurs lycées : il suffit de savoir cocher les bonnes cases pour se retrouver primé. Dans le genre, le palmarès annuel Doing Business concocté par les fins experts de la Banque mondiale livre des résultats étonnants. Que la France n’arrive qu’en 32e position des économies où il est agréable de faire des affaires peut à la rigueur se comprendre. Mais qu’elle pointe loin derrière la Géorgie (6e), havre bien connu de stabilité, et l’Azerbaïdjan (25e), où les rumeurs de corruption du clan au pouvoir sont grandement exagérées… Est-ce que ce monde est sérieux ?
La bobine d’un mathématicien ou d’un scientifique ornera le prochain billet de 50 livres sterling qui sera imprimé par la Banque d’Angleterre. Dans un souci de consultation démocratique, le gouverneur Mark Carney a invité les Britanniques à donner leur avis sur la personnalité à choisir. Pour ce faire, ils disposent de six semaines à partir de début novembre. Le billet sera réalisé en polymère, ce qui ne l’empêchera pas de se raréfier dans les transactions, concurrencé qu’il est par les cartes bancaires. Il y en a 330 millions en circulation.
La perspective d’une absence d’accord pourrait néanmoins entraîner une rapide détérioration des finances publiques et une nouvelle trajectoire budgétaire.
La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, va rencontrer le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, la semaine prochaine à Washington pour de nouvelles discussions sur le commerce, selon Dow jones, qui cite une source proche du dossier à Washington. La rencontre devrait se dérouler le 14 novembre. Washington et Bruxelles s’efforcent depuis des mois de matérialiser par un accord le principe d’une entente commerciale annoncée fin juillet par le président américain, Donald Trump, et le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Ils s'étaient engagés à «travailler à l'élimination des droits de douane, des barrières non tarifaires et des subventions sur les biens industriels» mais en excluant alors le secteur automobile.
La société de gestion Apicap obtient la gestion d’Essor PME La Réunion. Ce fonds a été lancé conjointement par La Financière Région Réunion et le Fonds Européen d’Investissement (FEI), principal investisseur institutionnel européen, dans le cadre du programme opérationnel FEDER « Réunion Conseil Régional 2014-2021 » pour l’île de La Réunion. Le fonds doit renforcer les entreprises réunionnaises et leur permettre d’investir. Apicap va ainsi injecter plus de 30 millions d’euros dans l’économie réunionnaise, dans plus d’une trentaine de participations sur les 5 prochaines années. Le Programme Opérationnel Européen 2014-2015 permet aux Régions d’orienter une partie des Fonds Structurels d’Investissement (les FESI, comme le FEDER, le FSE, le FEAMP) vers un pot commun que l’on appelle : Fonds de Fonds (FdF). La Région Réunion a donc constitué un fonds de fonds en puisant dans le FEDER a hauteur de 24 M€. Elle a complété à hauteur de 6 M€ sur ses fonds propres, soit une enveloppe totale de 30 M€. Pour atteindre une masse critique, la collectivité régionale a également sollicité les fonds Juncker, via la BEI, à hauteur de 20 M€. Au total, 50 M€, dont 40 M€ destinés à un outil de prêt et 10 M€ pour un outil en capital. Six ans après son arrivée sur l’île de La Réunion et un an après l’ouverture de son bureau permanent, Apicap revendique le rang d’investisseur principal de La Réunion avec près de 48 M€ sous gestion dédiés à l’économie ultramarine. TV
Selon les informations du Monde, la société Carmignac Gestion est visée par une enquête du Parquet national financier (PNF), ouverte il y a seize mois, pour « fraude fiscale » et « blanchiment de fraude fiscale », après une plainte de l’administration fiscale.
La société de gestion allemande TBF Global Asset Management a décidé d’attribuer, à compter du 1er décembre, la dénomination TBF à l’ensemble de ses fonds commercialisés. Les dénominations «4Q» ou «Rockcap» seront ainsi remplacées par TBF. La société de gestion modifie également quelques dénominations pour mieux souligner l’orientation du fonds. Ces changements n’entraînent aucun impact sur la gestion des différents produits mais doivent permettre de mieux établir la marque TBF sur le marché. TBF gère environ 2 milliards d’euros dans des fonds spécialisés notamment sur les valeurs des secteurs de l’industrie, de l'énergie, de la technologie en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
AEW Ciloger a annoncé ce 7 novembre l’acquisition, pour le compte de plusieurs de ses fonds grand public, SCPI et OPCI, de la Tour Prisma située à la Défense, auprès d’Invesco Real Estate. Cette tour de bureaux, qui développe une surface d’environ 23.000 mètres carrés, répartis sur 22 étages, est entièrement louée à 4 locataires. Cette tour bénéficie des certifications environnementales HQE Bâtiment Tertiaire en Exploitation «Exceptionnel» et BREEAM in-Use «VeryGood».
Apicap a obtenu la gestion du 1er fonds de co-investissement lancé conjointement par La Financière Région Réunion et le Fonds Européen d’Investissement (FEI), dans le cadre du programme opérationnel FEDER « Réunion Conseil Régional 2014-2021 » pour l’île de La Réunion.
Legal & General Investment Management (LGIM) vient de recruter Sonja Laud comme directrice adjointe des investissements (deputy CIO) et William Riley en tant que responsable des solutions. Sonja Laud vient de Fidelity International où elle était responsable des actions et où elle a fait partie de l’équipe de gestion des actions monde. Elle a également travaillé chez Barings, Schroders et DWS. William Riley arrive pour sa part en provenance de BlackRock, où il a occupé plusieurs postes, dont celui de responsable de la gestion de portefeuilles de solutions clients pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. William Riley travaillera sous la responsabilité de Sonja Laud, elle-même rattachée au CIO, Anton Eser.
L’Etat actionnaire a perçu 2,8 milliards d’euros de dividendes en 2017, un montant qui a poursuivi l’an dernier le mouvement de baisse continue observée depuis 2012, selon Reuters, citant un rapport annexé au projet de loi de finances pour 2019. Ce recul par rapport aux 3,5 milliards d’euros perçus en 2016 s’explique notamment par “la baisse du dividende versé par EDF et Engie”, peut-on lire dans ce document publié en fin de semaine dernière sur internet. Sur les 2,8 milliards d’euros de dividendes encaissés par l’Etat en 2017, 1,3 milliard ont été perçus en titres - EDF procédant depuis 2015 à des versements en actions - et la quasi-totalité (2,5 milliards) provenaient des entreprises cotées du portefeuille. Au 30 juin 2018, la valorisation des douze participations de l’Etat dans des entreprises cotées en Bourse au sein du portefeuille géré par l’Agence des participations de l’Etat (APE) s’élevait à 77,5 milliards d’euros, est-il précisé dans ce rapport. Ce montant inclut la part des actions EDF et Thales qui ont représenté une partie de la dotation initiale ayant permis la mise en place du fonds pour l’innovation mi-janvier mais n’intègre ni les participations dans des sociétés non cotées, ni les participations détenues via Bpifrance ou la Caisse des dépôts. Entre juin 2017 et juin 2018, la “valeur boursière du portefeuille a profité de la bonne dynamique des entreprises des secteurs de l’énergie (prépondérantes dans sa composition) et de l’aéronautique et défense”, est-il souligné dans le rapport, qui évoque la “très bonne performance” de ce portefeuille. En application de la “redéfinition” du rôle de l’Etat actionnaire portée par le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, l’année 2019 devrait être marquée par les privatisations d’ADP et de la Française des jeux (FDJ), voire une diminution de la participation de l’Etat dans Engie dans le sillage de la future loi pour la croissance et la transformation des entreprises (Pacte).
Le gestionnaire d’actifs espagnol GVC Gaesco Gestion vient de recruter Santiago Vasquez en tant que responsable de l’activité des ventes institutionnelles au niveau international, rapporte Funds People. L’intéressé sera directement rattaché à Jaume Puig, directeur général et des investissements de la société de gestion. Cette arrivée témoigne de la volonté de GVC Gaesco Gestion d’accélérer son développement à l’international, en particulier sur les marchés européens et asiatiques. Santiago Vasquez compte plus de 10 ans d’expérience dans le secteur de la gestion. Au cours des six dernières années, il a occupé le poste de directeur associé et responsable du développement de l’activité en Europe chez Oceanwide Asset Management à Hong Kong.
MyFunds Office, spécialisé dans la distribution externe de fonds de placements en Europe, et la société de gestion alternative Tobam ont annoncé, ce 6 novembre, la signature d’un partenariat de distribution. En vertu de cet accord, l’équipe commerciale de MyFunds Office pourra distribuer les fonds « Anti-Benchmark » de Tobam auprès de l’ensemble des conseillers en gestion de patrimoine (CGPI) français. Les CGPI auront désormais également accés à l’ensemble de l’expertise et de solutions d’investissement de Tobam. Grâce à cet accord, « Tobam souhaite accélérer son développement auprès de cette clientèle en Europe, notamment grâce au lancement d’une offre adaptée aux clients patrimoniaux », précise la société dans un communiqué. De fait, MyFunds Office sera en charge de distribuer les fonds « Anti-Benchmark Multi Asset », dernier né de la gamme de fonds de Tobam. Fondée en 2005 par Yves Choueifaty, Tobam a développé une approche brevetée de « Maximum Diversification ». Disposant de bureaux à Paris, New York, Dublin et Hong Kong, la société compte 54 professionnels de la gestion d’actifs, dont 23 personnes en recherche et gestion de portefeuille. Tobam gère plus de 10 milliards de dollars d’encours au travers de sa gamme « Anti-Benchmark » pour des clients du monde entier, notamment des fonds de pension, fonds souverains, réseaux de distribution et banques privées.MyFunds Office est l’un des leaders de la distribution globale externe de fonds de placement dans 5 pays en Europe (France, Belgique, Luxembourg, Suisse et Monaco). La société compte une équipe de 9 commerciaux et 4 bureaux à Paris, Madrid, Genève et New York.
Julien Sureau devient le quatrième associé de Cedrus Partners à compter du 1er octobre 2018. Il était jusqu’à présent directeur de la recherche au sein de Cedrus Partners et totalise 17 années d’expérience dans des organisations internationales de premier plan. Il sera notamment en charge de structurer l’organisation et les processus de travail afin d’assurer le développement de la société en France et en Europe. « Nous sommes ravis d’accueillir Julien au capital afin d’accompagner la croissance de Cedrus Partners aux côtés d’une équipe dynamique et entrepreneuriale. Julien apportera sa contribution dans le cadre de notre recherche permanente de standards internationaux, grâce à son expérience au sein de grands groupes de gestion d’actifs. Il poursuivra l’application et la diffusion de méthodologies rigoureuses d’analyse des risques afin de toujours mieux guider nos clients dans l’environnement complexe que nous traversons », affirme Christel Bapt, président et associé fondateur de Cedrus Partners, cité dans un communiqué. Julien Sureau a débuté sa carrière en 2001 chez Allianz Global Investors Europe avant de rejoindre Unigestion en 2008, en tant que gérant et spécialiste produit sur la gestion alternative. Diplômé d’un master ESSEC Assurance-Finance en 2001, Julien est titulaire d’une maitrise en finance d’entreprise.
Le groupe Cyrus vient d’annoncer la conclusion de l’acquisition de Capitis Conseil. L’accord a été finalisé entre Meyer Azogui, président de Cyrus Conseil et Jean-Michel Coy, président fondateur de Capitis Conseil. Le groupe Cyrus était entré en négociation exclusive avec Capitis Conseil en juillet dernier (voir NewsManagers du 17/07/18).« Ce rapprochement permet à Capitis Conseil de bénéficier des moyens développés par Cyrus pour poursuivre son développement », précise Cyrus dans un communiqué. Jean-Michel Coy sera dorénavant directeur associé et membre du comité de direction de Cyrus pour contribuer aux côtés de Meyer Azogui et ses associés à développer une marque «réflexe» dans le domaine de la gestion privée et de la gestion de fortune.« Cyrus Conseil, après avoir renforcé son indépendance capitalistique au printemps, a pour ambition de réunir les CGP d’une certaine taille qui partagent les mêmes valeurs et comprennent la nécessité de se regrouper autour d’une marque forte tout en les déchargeant des innombrables contraintes nées de l’inflation réglementaire », précise le groupe Cyrus.Jean-Michel Coy a fondé Capitis Conseil en 1991 et est devenu un des principaux conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) de la région Rhône-Alpes avec 250 millions d’euros d’actifs conseillés et 9 collaborateurs. « C’est une évolution logique dans un environnement réglementaire qui impose des moyens nouveaux pour proposer une offre de service à forte valeur ajoutée à nos clients. », indique-t-il.« Notre volonté est de continuer à grandir en associant des confrères qui souhaitent concrétiser leur réussite en vendant leur cabinet tout en participant à une belle aventure humaine et entrepreneuriale. », affirme Meyer Azogui.
Le fonds Insertion Emploi Dynamique (IED) géré par Mirova, affilié de Natixis Investment Managers, publie son premier rapport d’impact, qui mesure la création d’emplois en France générée par ses investissements. L’objectif du rapport est de mettre en avant la réelle dynamique de ce fonds sur la création d’emplois. En effet, les effectifs des sociétés cotées dans lesquelles le fonds investit ont augmenté en moyenne de 10% sur la période étudiée (décembre 2014 - décembre 2017), contre un niveau stable pour les sociétés du CAC 40, précise un communiqué.On note également une amélioration du profil ESG du portefeuille sur cette période et un impact carbone radicalement amélioré, avec une trajectoire climat à +1,5°C en juin 2018, contre +4,4°C fin 2014. Du point de vue financier, le fonds a enregistré entre décembre 2014 et septembre 2018 une performance nette de +26,6 % et une collecte de plus de 220 millions d’euros. IED compte aujourd’hui 576 millions d’euros d’encours sous gestion.
La société de gestion basée à Paris Fourpoints IM a annoncé l’entière acquisition du capital de la boutique spécialisée sur la gestion de conviction value Pastel & Associés, lancée en 1997 par David Pastel. L’opération, qui a reçu l’aval de l’AMF, verra David Pastel intégrer la direction de Fourpoints IM. En outre, il poursuivra la gestion du fonds Valeur Intrinsèque aux côtés de son co-gérant Damien Audoyer. Pastel & Associés se focalise sur les actions internationales et investit dans les sociétés de qualité sous évaluées par les marchés financiers."Fourpoints IM disposera ainsi d’une équipe de gérants et analystes couvrant tant la gestion des actions internationales, américaine et européennes que l’allocation d’actifs et la multigestion», a commenté François Pasquier, président de Fourpoints IM, tandis que David Pastel a souligné que la fusion allait permettre d’assurer la pérennité, l’identité et l’indépendance du process de gestion du fonds Valeur Intrinsèque, qui vient compléter la gamme de Fourpoints IM. Celle-ci comprenait déjà trois fonds.A travers cette acquisition, Fourpoints, qui dispose d’une filiale à New York (Fourpoints AM) a dépassé les 300 millions d’actifs sous gestion. En octobre 2017, le cabinet de conseil Herez, qui cherchait à créer sa propre société de gestion dans l’optique de MiFID II, était entré au capital de Fourpoints après un projet de fusion abandonné avec Ycap Asset Management. Nathalie Martin-Pelras avait été recrutée en provenance de Richelieu comme directrice générale de Fourpoints.
La division de gestion de fortune du Crédit Agricole SA, qui inclut Indosuez Wealth Management et Banque privée LCL, a enregistré une croissance des encours de +10,2% à fin septembre sur un an glissant, à 174 milliards d’euros, grâce aux acquisitions de CIC Asie fin 2017 et de Banca Leonardo en avril 2018, a annoncé la banque française à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Ces acquisitions ont apporté 5,1 milliards d’encours au pôle Gestion d'épargne et d’assurances. La collecte nette n’est pas mentionnée. Sur le trimestre, la contribution de la gestion de fortune au résultat net part du groupe est toutefois en recul de 32,5% sur un an, à 16 millions d’euros. La banque explique cette baisse par la normalisation du taux d’impôt (crédit d’IS au troisième trimestre 2017) et la hausse des charges liées au développement.