L’accord sur le Brexit entre Londres et l’Union européenne (UE) amputera la croissance de l’économie britannique de 3,9 points de pourcentage d’ici à 2030, selon le National Institute of Economic and Social Research (Niesr). Soit une perte de PIB équivalente à l’économie du pays de Galles, ou la contribution de l’industrie financière de la City ou encore l’équivalent d’une perte de PIB de 1.100 livres par tête et par an. Une version « no deal » coûterait 5,5 % et la version du Royaume-Uni préservant une union douanière avec l’UE serait de 2,8 %.
Galaxie. La richesse du monde au sens des actifs financiers de la planète susceptibles de faire l’objet d’investissements de la part des sociétés de gestion est évaluée à 124,7 milliers de milliards de dollars par State Street Global Investors. Les classes d’actifs ont beau être nombreuses, trois catégories – les actions des entreprises cotées avec plus de 52.000 milliards de dollars et 42 % du total, les titres de dettes publiques avec près de 30.000 milliards et le crédit investment grade avec plus de 20.000 milliards –, représentent à elles seule 83 % du portefeuille de marché mondial. A la date du relevé, à la fin du mois de septembre 2018, le niveau des actions n’était plus qu’à une encablure de celui qui était le sien en 2007 avant la crise financière, précise Antoine Lesné, responsable stratégie et recherche SPDR ETF Europe.
... milliards de dollars, c’est le montant des rachats enregistrés par les hedge funds en septembre. Soit le plus élevé depuis plus de cinq ans, selon le dernier Barclay Fund Flow Indicator. En août, l’industrie avait engrangé 21,7 milliards. Depuis janvier, les fonds alternatifs affichent des souscriptions nettes de seulement 2,7 milliards. Les hedge funds basés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ont subi en septembre des rachats nets respectivement de 36,1 et 11,6 milliards de dollars, contre -2,8 milliards pour les fonds européens.
La plate-forme de recrutement Qapa y va régulièrement de son petit sondage sur des sujets de société. Cette fois, il a interrogé sa base de candidats actifs et employeurs (135.000) sur les relations entre chefs et subordonnés. Il en ressort que 43 % des personnes interrogées seraient disposées à se lier d’amitié avec leur supérieur hiérarchique. En face, moins d’un cinquième des « boss » (18 %) – 26 % hommes, mais seulement 11 % des femmes ! – se disent prêts à faire copain-copain. Et vous ?
L’alpha est-il condamné ? Pour qui considère le comportement des Bourses, il est permis de croire que cette notion, apanage de la gestion active (lire notre Dossier page 22) qui caractérise la surperformance par rapport à un indice de référence, appartiendra bientôt au passé. Cette conclusion s’applique bien s’agissant des marchés américains, où trois facteurs principaux se conjuguent pour la justifier : l’assouplissement quantitatif (QE) qui a permis aux banques centrales de piloter la hausse des marchés dans une mesure jamais vue par le passé ; les rachats d’actions, qui en découlent largement et ont atteint ces dernières années des proportions là encore sans rapport, même lointain, avec les volumes qui prévalaient autrefois ; enfin la montée corrélative de la gestion passive, qui résulte du souhait des investissements d’acheter une tendance, par le biais d’un indice, plutôt qu’une valeur en particulier.
Selon le magazine IPE, l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (EIOPA) analysera l’exposition des fonds de pension européens à «l’ESG» lors du test de résistance biennal du secteur en 2019. Réalisée en deux parties, l’analyse portera sur une évaluation qualitative de la façon dont les fonds de pension professionnels (IORP) intègrent des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs processus d’investissement et évaluera les expositions de leur portefeuille. Cet exercice sera complété par un exercice quantitatif axé sur l’identification des activités susceptibles de faire l’objet de risques liés à la transition vers un environnement bas carbone. Lors d’une conférence tenue à Bruxelles ce 26 novembre, Matti Leppälä, président de PensionsEurope, a indiqué que la section qualitative comporterait des questions sur les politiques des fonds de pension, par exemple en ce qui concerne le vote et l’engagement, et l’impact de la directive sur le «droit de vote des actionnaires» pour les fonds de pension, rapporte l’IPE. La partie quantitative consisterait à demander aux fonds de pension quelle part de leur portefeuille est exposée aux secteurs d’activités les plus polluants. Toujours selon les déclarations de Matti Leppälä, l’EIOPA aurait engagé des discussions avec des parties prenantes telles que PensionsEurope, et le modèle définitif du stress test n’a pas encore été adopté. AB.
Allianz a finalisé l’acquisition de deux immeubles résidentiels situés à Paris, via Allianz Real Estate. Situés à proximité du par Monceau dans le 17 ème arrondissement de Paris, ces immeubles de style haussmannien du XIXème siècle, " constituent une rare opportunité d’acquisition sur le marché immobilier résidentiel parisien dans le cadre de ventes en bloc», précise Allainz. «Avec cette acquisition, nous saisissons l’opportunité exceptionnellement rare d’investir dans le prestigieux Paris haussmannien. Si les actifs résidentiels ne représentent qu’une part relativement modeste de notre portefeuille immobilier français, cette classe d’actifs conserve à nos yeux une importance stratégique, tant en termes de diversification qu’en termes d’opportunités de rendements stables à long terme», a commenté Sébastien Chemouny, directeur France chez Allianz Real Estate. Au 30 juin 2018, les actifs résidentiels représentent 17% du portefeuille immobilier total d’Allianz Real Estate. Cette acquisition est la deuxième opération réalisée cette année par Allianz sur le marché parisien. En avril dernier, Allianz a mis en place le financement de près de 300 M€ pour le compte du fonds de pension allemand Bayerische Versorgungskammer (« BVK ») visant à financer l’acquisition du nouveau flagship store d’Apple situé au 114 avenue des Champs-Élysées.
Lazard Asset Management a enregistré sa gamme de fonds domiciliés en Irlande Lazard Global Active Funds plc aux Pays-Bas le 6 novembre dernier, a appris NewsManagers. L’Icav, qui est distribuée par Lazard Fund Managers (Ireland), se compose de 11 compartiments dont 9 sont investis en actions. Depuis janvier 2013, le gérant d’actifs commercialisait auprès des investisseurs néerlandais une autre gamme de fonds domiciliés en Irlande – Lazard Global Investment Funds plc – qui comprenait 7 compartiments à fin novembre 2018.
L’Investment Association (IA) du Royaume-Uni va lancer la semaine prochaine une consultation sur la classification des fonds ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), croit savoir Investment Week. Cette consultation fait suite à la création d’un comité ESG, créé par l’association professionnelle en début d’année. Will Oulton, directeur de l’investissement responsable de First State Investments, préside ce groupe de travail qui étudie si la définition de l’ESG de l’Union européenne est adaptée.
La montée en puissance des cryptoactifs, porteurs de risques élevés avérés en matière de fraude et de blanchiment de capitaux, constitue un point de vigilance pour Tracfin, le service de renseignement financier de Bercy. Dans son rapport annuel sur l'évolution des risques présenté mercredi, pour la première fois assorti de recommandations, il s’est penché sur les cryptoactifs, alors qu’il fait face à une multiplication des signalements: 250 déclarations de soupçons lui ont été transmises en 2017 et le premier semestre 2018 «tend vers un doublement de ce volume», selon le rapport. Certains enquêteurs du service sont désormais spécialisés dans l’analyse de la cybercriminalité financière.
Le gestionnaire d’actifs Julius Baer songerait à céder au groupe bancaire espagnol Santander une partie de ses activités en Amérique latine. Le Venezuela serait au centre des discussions, selon un article de Citywire Americas. L'établissement suisse avait auparavant déjà expliqué qu’il comptait se concentrer sur des pays comme le Brésil, où il a réalisé une acquisition cette année, ainsi que d’autres pays bien déterminés. Julius Baer restera présent en Amérique latine, a toutefois souligné mercredi une porte-parole de l'établissement. Les activités de la banque au Venezuela sont sous les feux des projecteurs depuis plusieurs semaines. Un ancien collaborateur de Julius Baer a été condamné à dix ans de prison aux Etats-Unis. Il a été jugé dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent en relation avec la société étatique vénézuélienne Petróleos de Venezuela (PDVSA). L’intéressé, qui a quitté la banque fin mai, est un ressortissant allemand domicilié au Panama, avait indiqué la justice américaine. Julius Baer avait annoncé en août dernier l’ouverture d’une enquête interne en relation avec cette affaire, assurant au passage collaborer étroitement avec les autorités compétentes.
Credit Suisse Asset Management a fait un don de sept millions de francs suisses qui s'étalera sur dix ans à l’EPF de Zurich dans le domaine de la robotique. Ce partenariat a pour objectif de renforcer les échanges entre le monde universitaire et celui de la finance. Le don de Credit Suisse AM servira à la création d’un poste de professeur de robotique supplémentaire.
Laurent Chaudeurge a rejoint courant novembre BDL Capital Management où il est en charge de la stratégie de développement, a appris NewsManagers. Il officiait depuis neuf ans au sein d’Exane en qualité de membre du comité exécutif et responsable des ventes de Exane BNP Paribas. Il a démarré sa carrière chez Goldman Sachs à Londres en 1999 avant de rejoindre le bureau parisien de Morgan Stanley en 2000. Par ailleurs, NewsManagers a constaté que Sébastien Levavasseur, précédemment analyste buy-side sur les secteurs des biens de consommation courante et des soins à la personne, a quitté BDL Capital Management où il travaillait depuis juin 2006. Il aurait rejoint une autre boutique parisienne récemment.
Le fournisseur d’indices Solactive a annoncé ce 28 novembre le lancement du Solactive Sharing Economy Index, un nouvel indice couvrant les entreprises actives dans le secteur de l'économie collaborative, dont les sociétés cotées en concurrence avec des licornes telles que Airbnb, Uber, et Lyft. L’indice actuel, qui comprend 31 valeurs équipondérées, a notamment intégré Alphabet, Softbank, Damiler et Grubhub, précise un communiqué. Solactive relève que l'économie collaborative connaît un succès croissant auprès de la clientèle pour de multiples raisons, notamment le rapport qualité-prix (pour plus de 50% des consommateurs), la communication directe entre clients et fournisseurs de services (30%) et la protection de l’environnement et la durabilité (31%).
Le conseil d’administration de la société italienne de private equity Green Arrow Capital SGR a approuvé le closing final du fonds Green Arrow Private Debt, qui a obtenu des engagements totaux de 136,2 millions d’euros. Le fonds, qui avait réalisé une première levée de fonds en décembre 2016, a été le premier a être autorisé par la Banque d’Italie dans le domaine du prêt direct aux petites et moyennes entreprises italiennes. L’objectif du fonds est le financement direct de PME italiennes en bonne santé. Ces 18 derniers mois, le fonds a déjà réalisé 8 opérations.
Le britannique Brewin Dolphin a fait état pour l’année à fin septembre d’une progression de 6,7% de ses actifs sous gestion à 42,8 milliards de livres, les fonds discrétionnaires affichant pour leur part une hausse de plus de 11% à 37,6 milliards de livres. La collecte des fonds discrétionnaires ressort à 2,3 milliards de livres, soit un montant équivalent à celui enregistré l’année précédente. Du côté financier, les revenus sont passés de 304,5 millions de livres à 329 millions de livres et le bénéfice ajusté avant impôt progresse de 10,7% d’une année sur l’autre, passant de 70 millions de livres à 77,5 millions de livres. Pour David Nicol, directeur général de Brewin Dolphin, l’année écoulée a surtout été «une année de mise en oeuvre disciplinée» d’initiatives annoncées précédemment. Il s’agit notamment de «1762 from Brewin Dolphin», une solution de conseil à destination des clients ayant des besoins sophistiqués et complexes, et de WealthPilot, la nouvelle offre de conseil et de planification financière simplifiée à bas coûts.
Andrew Formica, l’ancien co-directeur général de Janus Henderson, rejoint le conseil d’administration de la société de conseil en gestion de fortune Artorius, rapporte le Financial Times. Celui qui a perdu une lutte de pouvoirs brutale en juillet face à Dick Weil, nommé seul CEO de Janus Henderson, sera rejoint par James Leigh-Pemberton, vice-président du UL Government Investments, au sein d’un comité de conseil nouvellement créé chez Artorius. Les deux hommes sont actionnaires d’Artorius depuis la deuxième levée de fonds en 2016. La société de conseil a levé 17,5 millions de livres auprès de 33 actionnaires. James Leigh-Pemberton conservera son emploi, tandis qu’Andrew Formica reste disponible pour un poste à responsabilités au sein de la City, note le FT. Fondé en 2015, Artorius gère 805 millions de livres pour le compte d’une centaine de clients principalement basés à Manchester ou Liverpool.
Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking (ISPB), la banque privée d’Intesa Sanpaolo, a nommé Marco Longo responsable de son pôle suisse en charge des activités à l’étranger (hors Chine) de l’établissement, rapporte Bluerating. L’intéressé a rejoint Intesa Sanpaolo en 1995. Dernièrement, il était responsable du centre londonien de la banque. Il est aussi membre du conseil d’administration de la Chambre de commerce italienne à Londres.
La banque portugaise BNI Europe, en collaboration avec la société de conseil et courtier en assurances espagnol Óptima Mayores, a lancé une offre de prêts viagers hypothécaires (autrement appelés prêts hypothécaires inversés) en Espagne, rapporte le journal espagnol Expansión. Ce type de produits avait disparu depuis plusieurs années dans le pays. En résumé, les prêts viagers hypothécaires consistent en un prêt garanti par une hypothèque consentie sur un bien immobilier appartenant à l’emprunteur, en l’occurrence une personne âgée de plus de 65 ans. Lors de son décès, ses héritiers peuvent vendre la maison afin de payer le crédit consenti par le senior.
L’un des plus gros fonds ouverts allemands, DWS Top Dividende, dont les actifs sous gestion s’élèvent à environ 17,5 milliards d’euros, va distribuer à ses actionnaires quelque 530 millions d’euros au titre de l’exercice 2018 après un montant de près de 500 millions d’euros l’année précédente. Depuis son lancement en 2003, le fonds a ainsi distribué au total 3,8 milliards de dollars. Selon les dernières données de Morningstar, le fonds aurait malgré tout subi des rachats de 1,6 milliard d’euros depuis le début de l’année. Ce qui le place désormais, avec ses 17,5 milliards d’euros d’encours, derrière la stratégie Privatfonds : Kontrolliert d’Union Investment dont les actifs sous gestion se situent autour de 18 milliards d’euros.