L’explosion du tourisme mondial offre à cet actif des niveaux de rendement élevé. Le marché se diversifie à mesure que les attentes en termes d’hébergement évoluent.
Quelque 825.000 personnes ont acquis la nationalité d’un Etat-membre de l’Union européenne en 2017. Le chiffre est en retrait par rapport à 2016 (995.000). En général, la langue est le premier canal des choix. Les latino-américains vont en Espagne, Algériens et Tunisiens optent en grande majorité pour la France, et les Nigérians ont une préférence pour le Royaume-Uni…Quelques surprises, comme les 64.000 Syriens devenus Suédois. En intra-UE, les changements de nationalité sont le fait essentiellement de Roumains, de Polonais et de… Britanniques.
Une révolution ! Le costume - cravate n’est plus obligatoire chez Goldman Sachs. Une note interne annonce que le code vestimentaire de la banque est désormais « flexible », sans autre précision. C’est la conséquence « du caractère changeant des lieux de travail, allant vers un environnement plus informel ». Goldman avait déjà autorisé en 2017 un certain relâchement des tenues des salariés des services technologiques. La banque s’en remet à l’appréciation personnelle de ses 36.000 salariés pour leur sens du convenable : « Nous savons tous ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas sur le lieu de travail. » Comprenons bermuda et claquettes proscrits.
PROLONGATION Réuni le 7 mars, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a apporté des éclaircissements sur sa politique dans les mois à venir, aussi bien pour ses prévisions économiques que pour les opérations de refinancement des banques et la politique de taux d’intérêt. La forward guidance est modifiée et précise que les taux directeurs (taux de dépôt de - 0,40 %, taux refi de 0 % et taux de la facilité de prêt de 0,25 %) « resteront à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à la fin de 2019 » ; la formule remplaçant la précédente « jusqu’à l’été ». Du côté des opérations de financement à long terme, les TLTRO-3 succéderont aux TLTRO-2 (Targeted longer-term refinancing operations). Ces opérations seront trimestrielles et seront menées entre septembre 2019 et mars 2021. Elles auront chacune une échéance de deux ans (4 ans pour les TLTRO-2) et elles seront indexées sur le taux de refinancement des opérations principales (MRO). « Comme le programme en cours, les TLTRO-3 comprendront des incitations visant à conserver des conditions de crédit favorable », précise la BCE. Elles permettront aussi aux banques de couvrir leurs besoins de liquidités et de respecter le ratio réglementaire de liquidité à un an, le NSFR (Net stable funding ratio). Les échéances importantes de remboursement des TLTRO-2 étant en juin 2020 (donc juin 2019 pour le NSFR), l’été 2019 (juin - septembre) sera une période de flottement. Autre précision : « Les contreparties pourront emprunter jusqu’à 30 % du stock de prêts éligibles au 28 février 2019 ». La BCE a revu fortement à la baisse (de 0,6 point sur la projection de décembre 2018) sa prévision de croissance du PIB en 2019 à 1,1 % et table sur 1,6 % en 2020 et 1,5 % en 2021. L’inflation headline est attendue à 1,2 % cette année (1,6 % en décembre 2018). Traduction des marchés : les swaps d’inflation 5 ans dans 5 ans sont tombés à 1,4342 % le 8 mars.
SAGA La Commission européenne vient d’approuver de nouvelles règles Solvabilité 2 visant à réduire les fonds propres imposés aux compagnies d’assurances pour couvrir leur exposition aux actions. Dans la version finalisée du texte, une nouvelle catégorie d’actions « de long terme » est créée, avec une durée de détention minimale de 5 ans, au lieu de 12 ans dans le texte d’origine. Le règlement délégué précise par ailleurs que « la solvabilité et la liquidité de l’assureur (...) sont telles qu’il n’est pas forcé de vendre ces actions dans une période d’au moins 10 ans », ce qui rend caduc le test de liquidité proposé par certains Etats membres et introduit une présomption de liquidité suffisante. Cette classe d’actions s’appliquera uniquement à des titres émis dans l’Espace économique européen (EEE).
C’est l’équivalent en euros de 66 milliards de couronnes norvégiennes que le fonds souverain norvégien, le Government Pension Fund Global (GPGF), a identifiés comme devant être cédés. Après un an de réflexion, voulant se délester de la baisse continue des prix du pétrole, le ministère des Finances a finalement décidé d’exclure les seules sociétés d’exploration et de production selon la classification de FTSE Russell. Les pétrolières diversifiées, telles Total, Shell, BP ou Exxon, pourront continuer à être investies. Les actifs concernés par la cession qui interviendrait ces prochaines années pèsent à fin 2018, pour 1,2 % des actions détenues par le GPGF.
Le 2 mars, les Etats-Unis ont renoué avec leur traditionnel petit jeu budgétaire : le plafond de la dette fédérale est redevenu actif. D’une hauteur de 20.030 milliards de dollars, la suspension du plafond voté il y a un an par le Congrès est arrivée à son terme. Le Trésor va devoir jongler avec les rentrées fiscales et des « mesures exceptionnelles » pour permettre à l’Etat d’honorer ses engagements jusqu’en septembre prochain. Aux parlementaires de relever le plafond ; les démocrates disposent là d’un atout pour leurs diverses négociations avec Donald Trump.
RALENTISSEMENT L’expansion économique mondiale continue de perdre du rythme. Dans ses prévisions économiques d’hiver, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) révise à la baisse sa prévision pour 2019 à 3,3 % en moyenne (3,5 % dans le chiffrage de novembre) et 2020 à 3,4 %. Les incertitudes politiques et les tensions commerciales pèsent sur la confiance, le commerce, l’investissement et les perspectives d’emploi. Les économistes de l’OCDE insistent sur le ralentissement marqué des échanges commerciaux mondiaux. Une des révisions les plus sévères concerne la zone euro avec un taux de croissance prévu de 1 % cette année (recul de 0,8 point par rapport à novembre) et 1,2 % en 2020. La croissance du PIB en Allemagne serait de 0,7 % cette année (- 0,9 point) et l’Italie afficherait une récession de - 0,2 %. Tous les pays du G20 voient leurs prévisions 2019 revues à la baisse, sauf un : la récession en Argentine est ramenée à 1,5 %. Un léger ralentissement toucherait les Etats-Unis : 2,6 % cette année et 2,2 % l’an prochain. Pas de récession ou de fin de cycle en vue outre-Atlantique pour l’OCDE.
Ostrum AM se flatte d’agir pour que restauration rapide rime avec restauration responsable. Grâce à un appel aux grands noms mondiaux du secteur à « améliorer la durabilité de leurs filières d’approvisionnement en viande et produits laitiers ». Le gestionnaire d’actifs fait partie d’une initiative qui, sous l’égide des associations Ceres et Fairr, regroupe quelque 80 investisseurs représentant 6.500 milliards de dollars d’actifs. Le collectif a adressé un courrier à McDonald’s ou Domino’s Pizza notamment, priés d’établir et de rendre publique une stratégie claire de réduction des risques, particulièrement climatiques. Car les salariés d’Ostrum AM aussi ont le droit de déguster un burger avec la conscience tranquille, conscience environnementale si ce n’est diététique.
Le gestionnaire d’actifs Aviva Investors a annoncé mercredi la nomination de Paul LaCoursiere au poste nouvellement créé de responsable mondial de la Recherche ESG au sein de l’équipe global responsible investment. Il était précédemment responsable mondial de l’analyse crédit. Il sera basé à Londres et sous la responsabilité de Steve Waygood, directeur de l’investissement responsable.
Le président Donald Trump a affirmé mardi qu’il n'était «pas pressé du tout» de conclure un accord commercial avec la Chine. «S’il n’est pas bon, nous ne conclurons pas d’accord», a-t-il indiqué lors d’une déclaration à la Maison Blanche, estimant toutefois qu’il y avait «de très bonnes chances» que les deux pays parviennent à un accord. La veille, son négociateur en chef Robert Lighthizer avait affirmé devant une commission du Sénat que les pourparlers commerciaux en étaient à leurs dernières semaines. «Nous ne pouvons prédire le succès à ce stade, mais nous travaillons intensément», avait-il ajouté.
La Première ministre va proposer ce soir au Parlement de repousser au 30 juin la date du Brexit, à condition que l'accord négocié par Londres et Bruxelles soit adopté.
L’Union européenne (UE) aura bientôt un nouveau cadre organisant les règles pour les chambres de compensations (CCP) dans le marché unique. La présidence de l’UE et le parlement européen sont parvenus hier à un accord provisoire concernant la supervision des 16 CCP de l’Union et des 32 CCP de pays tiers reconnues par la réglementation européenne Emir sur les infrastructures de marché, a annoncé le Conseil de l’Union. Cet accord prend particulièrement en compte les conséquences d’un Brexit sur le système financier européen. En particulier, le texte établit un Comité de supervision des CCP au sein de l’Esma (l’Autorité européenne des marchés financiers), comptant trois membres indépendants, dont son président, ainsi que les représentants d’Etats membres où siège une chambre de compensation. Le texte renforce également le mécanisme d’homologation et de supervision des CCP, en introduisant un système à deux vitesses pour faire la différence entre les chambres d’importance systémiques et les autres. L’accord provisoire devra être confirmé par les ambassadeurs de l’UE.
Les commandes de biens durables ont crû de 0,4% en janvier par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué mercredi le département américain du Commerce. Le ministère a également revu en hausse de 10 points de base l’augmentation de décembre, désormais fixée à 1,3%. La croissance des commandes de biens durables en janvier a été alimentée par les achats de matériel de transport. Hors transports, les commandes ont diminué de 0,1%. Hors défense, une catégorie également volatile, elles ont crû de 0,7%. Les commandes de biens d'équipement hors défense et aéronautique, considérées comme un indicateur des dépenses d’investissement des entreprises, ont elles progressé de 0,8% par rapport à décembre, ce qui constitue leur plus forte hausse depuis l'été dernier. La nouvelle a contribué à faire monter Wall Street. L’indice Dow Jones a terminé en hausse de 0,6% à 25.702,9 points, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq s’adjugeaient de 0,7%, à 2.811 et 7.643,4 points respectivement.
Access Capital Partners a annoncé hier le premier closing d’Access Capital Fund Infrastructure II, un fonds de fonds réunissant près de 170 millions d’euros d’engagements, auprès de souscripteurs historiques ainsi que de nouveaux investisseurs. La taille cible du nouveau véhicule est de 300 millions d’euros. Le fonds vise des actifs opérationnels en Europe: il investira d’une part, pour environ 80% de son montant, dans des fonds d’infrastructures (au travers d’engagements primaires et de transactions secondaires) et d’autre part, d’investissements directs dans les actifs d’infrastructures aux côtés de partenaires financiers et industriels (pour au maximum 20% de sa taille).
The Japanese asset management firm Nomura Asset Management (Nomura AM) in the middle of last week announced the appointment of Junko Nakagawa as CEO. From 1 April, she will replace Kunio Watanabe, who becomes executive president for the Americas at Nomura Holdings. Nakagawa joined the Japanese banking giant in 1988 as part of its affiliate Nomura Securities. After leaving the firm in 2004, she rejoined the group as chief financial officer from 2011 to 2013. She was also head of internal auditing operations at the group from 2013 to 2017. She has since then served as executive managing director of the asset management affiliate.
Le gestionnaire d’actifs japonais Nomura Asset Management (Nomura AM) a annoncé en milieu de semaine dernière la nomination de Junko Nakagawa au poste de directrice générale. Elle remplacera, à partir du 1er avril, Kunio Watanabe, nommé président exécutif pour les Amériques de Nomura Holdings. Junko Nakagawa intégra le géant bancaire japonais en 1988 au sein de sa branche Nomura Securities. Après l’avoir quitté en 2004, elle réintégra le groupe et en fut notamment directrice financière entre 2011 et 2013. Elle fut également responsable des opérations d’audit interne du groupe entre 2013 et 2017. Elle était depuis lors executive managing director de la filiale de gestion d’actifs.
La communauté d’investisseurs AngelSquare, spécialisée dans l’amorçage, a annoncé ce 13 mars le lancement officiel de son activité en Suisse.Déjà forte d’une communauté de 600 investisseurs en France, l’entreprise entend désormais étendre son activité sur le marché des start-uphelvétiques, actuellement en pleine croissance. D’abord implantée à Genève et à Lausanne, AngelSquare «ambitionne de rayonner dans la Suisse entière et de rassembler ainsi les meilleurs business angels, family offices et fonds de venture capitaldu pays, toujours au soutien de l’investissement dans les start-uples plus prometteuses», explique un communiqué. Le communiqué rappelle quela Suisse, classée numéro unde l’indice mondial de l’innovation publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), présenteun écosystème entrepreneurial dynamique et structuré caractérisé par des expertises sectorielles pointues notamment en matière de logiciel, d’ingénierie, de biotech, de cleantech ou encore de fintech et blockchain. En pleine structuration, le marché suisse voit ainsi émerger de plus en plus d’incubateurs et d’accélérateurs traduisant une forte croissance de l’écosystème entrepreneurial.
Le groupe suisse de gestion d’actifs Silex vient de nommer Maxime Alimi en qualité de responsable de l’allocation et de la stratégie macro selon le profil Linkedin de l’intéressé. Maxime Alimi officiait auparavant chez Axa Investment Managers où il a occupé les rôles de macro-stratégiste puis de responsable de la stratégie d’investissement. Avant cela, il était macro-stratégiste chez Goldman Sachs et travaillait comme économiste chez Nomura et Lehman Brothers. La société a obtenu une licence de gestionnaire d’actifs de l’AMF fin novembre 2018 pour sa branche française Silex Investment Managers.
Le spécialiste du Growth Buyout (*) Keensight Capitala annoncé ce 13 marsle premier et unique closing de son fonds Keensight V, à son hard cap de 1 milliard d’euros, au-delà de l’objectif initial de 750 millions d’euros.Le fonds a été largement sursouscrit, avec une demande très importante des investisseurs historiques ainsi que de nouveaux investisseurs basés en Europe, en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie. Cette base mondiale de souscripteurs est constituée à 90% d’investisseurs institutionnels (sociétés de gestion d’actifs, fonds de pension, assureurs, banques et fonds souverains) et à 10% d’anciens dirigeants d’entreprises du portefeuille et de family offices. Avec ce nouveau fonds de Growth Buyout, Keensight Capital va continuer à déployer la stratégie d’investissement qui a fait son succès: accompagner des entrepreneurs visionnaires dans la croissance de leurs sociétés rentables en fort développement et dont le chiffre d’affaires est compris entre 15 millions et 250 millions d’euros. L’équipe de Keensight Capital, qui rassemble 30 professionnels de 11 nationalités différentes, cible des entreprises à fort potentiel déjà établies dans les secteurs des technologies de l’information et de la santé. Elle investit des tickets de 20 millions à 200 millions d’euros dans toute l’Europe occidentale, en minoritaire ou majoritaire, avec une approche sur-mesure adaptée aux besoins de chaque entrepreneur. (*) L’activité deGrowth Buyout couvre l’investissement dans des sociétés non cotées de croissance rentables, en minoritaire ou en majoritaire, avec ou sans effet de levier, avec une approche flexible adaptée aux besoins de chaque entrepreneur, pour financer des projets de croissance organique, des stratégies d’acquisitions ou pour donner de la liquidité aux actionnaires historiques.